AG/11377

Assemblée générale: l’état de mise en œuvre de la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida incite à un optimisme prudent

11/6/2013
Assemblée généraleAG/11377
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale

Soixante-septième session

85e séance plénière – matin


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE: L’ÉTAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA DÉCLARATION POLITIQUE DE 2011

SUR LE VIH/SIDA INCITE À UN OPTIMISME PRUDENT


L’état de mise en œuvre de la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida et de ses 10 objectifs a donné lieu à un optimisme prudent chez la trentaine de délégations qui ont pris part au débat organisé par l’Assemblée générale.  Le débat a été ouvert hier par le Secrétaire général de l’ONU qui a déclaré d’emblée: « Nous sommes sur le point de créer une génération débarrassée du VIH/sida ».  M. Ban Ki-moon présentait son rapport intitulé « Accélérer la lutte contre le sida: atteindre les objectifs de la Déclaration* politique de 2011 » dont l’Assemblée s’est félicitée**.


Le rapport dit que dans 25 pays à revenu faible ou intermédiaire, le taux de nouvelles infections au VIH s’est réduit de plus de la moitié et qu’au cours des deux dernières années, cette diminution a concerné pour la moitié les nouveau-nés, ouvrant ainsi la voie à une génération sans VIH.  Entre 2009 et 2011, le nombre de personnes ayant accès au traitement a augmenté de 63% globalement, et celui des décès liés au sida a chuté de plus d’un demi-million en 2011 par rapport à 2005.


Mais lesida reste la première cause de décès chez les femmes de 15 à 49 ans dans le monde.  Il est le principal responsable des années de vie perdues en Afrique australe et orientale, la troisième cause de décès en Europe orientale et la sixième dans le monde.  En décembre 2011, plus de 17 millions d’enfants avaient perdu au moins un parent des suites du sida.


Aujourd’hui, les États ont donc multiplié les appels à l’accélération des efforts en faveur de l’accès universel aux services de santé et aux médicaments antirétroviraux, et d’une approche fondée sur les droits de l’homme pour traduire dans la réalité la Déclaration de 2011 qui se résume dans un slogan, « zéro nouvelle infection, zéro mort due au sida et zéro discrimination ».  Le Secrétaire général leur a rappelé hier que la victoire sur le VIH/sida nécessitera une somme de 22 à 24 milliards de dollars par an.


Insistant sur le principe de responsabilité partagée et de solidarité mondiale consacrée dans la Déclaration de 2011, le Myanmar a préconisé de faire clairement figurer une réponse concrète au VIH dans le programme international du développement pour l’après-2015, date butoir pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), identifiés en 2000.  Le Myanmar a été soutenu par l’Afrique du Sud et Trinité-et-Tobago.


Dans ce contexte, le Malawi s’est félicité de la nomination de sa Présidente, Mme Joyce Banda, à la coprésidence de la nouvelle Commission créée, le 26 mai 2013, par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, ONUSIDA et la revue médicale« The Lancet ».


La Commission a pour mandat d’examiner les questions du programme de développement post-2015 relatives à la lutte contre le VIH/sida et à la santé dans le monde.  Elle se penchera en particulier sur les questions de l’égalité sociale pour les populations marginalisées, du droit des communautés d’exiger de meilleurs services de santé et de l’accès aux médicaments de qualité et à des prix abordables.  Ses conclusions seront publiées dans « The Lancet » au début de l’année 2014.


Le droit à la santé doit primer sur les intérêts commerciaux, a tranché l’Argentine en appuyant la mise en œuvre concrète des mesures de souplesse incluses dans l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (Accord sur les ADPIC) et la Déclaration de Doha sur les ADPIC et la santé publique.


Les États-Unis ont annoncé une promesse de contribution de 1,6 milliard de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dont la reconstitution pour la période 2014-2016 fera l’objet d’une réunion de donateurs publics et privés en septembre prochain.


Aujourd’hui, la Zambie a tenu à réfuter l’appréciation faite, dans le rapport du Secrétaire général, sur le niveau de stigmatisation des séropositifs dans son pays.  Elle a mis en doute la taille de l’échantillon des « populations clefs » utilisé pour effectuer cette étude, estimant que celui-ci était trop petit pour avoir une quelconque valeur statistique.  Elle a exhorté ONUSIDA à mener, à l’avenir, ses études conjointement avec les gouvernements, au risque de présenter un tableau déséquilibré.


L’Assemblée générale tiendra demain mercredi 12 juin à partir de 10 heures, un débat thématique sur la culture et le développement.


*A/67/822

** A/67/L.69


MISE EN OEUVRE DE LA DÉCLARATION D’ENGAGEMENT SUR LE VIH/SIDA ET DES DÉCLARATIONS POLITIQUES SUR LE VIH/SIDA


Déclarations (suite et fin)


M. TALAIBEK KYDYROV (Kirghizistan) a indiqué que le taux de prévalence du VIH/sida dans son pays était de 12,5 pour 100 000 personnes, mais qu’une augmentation du nombre de nouvelles infections avait été constatée ces dernières années, notamment parmi les consommateurs de drogues par injection et les enfants nés de mères infectées.  Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a lancé un programme pour la stabilisation de l’épidémie et ses conséquences socioéconomiques pour la période 2012-2016.  La question du renforcement du système de santé bénéficie d’une attention particulière et un plan national a été adopté à cette fin.  Les objectifs de la Déclaration politique de 2011 ont été intégrés au programme national sur la réforme du secteur de la santé pour la période 2012-2016.


Le représentant a fait savoir que les principales sources de financement sont le budget de l’État et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  Il a précisé que 30% des fonds du Fonds mondial vont aux ONG.  Un projet de loi prévoit d’harmoniser la législation nationale avec les normes internationales en matière de droits sexuels et reproductifs.  L’adoption de cette loi serait un facteur important pour la prévention du VIH/sida, a affirmé le représentant.


M. U. KYAW TIN (Myanmar) a parlé du plan national de santé et du plan national stratégique pour le VIH/sida couvrant la période 2011-2015.  Trois priorités stratégiques ont été identifiées à savoir la prévention de la transmission du VIH, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et la réduction de l’impact du VIH sur les personnes séropositives et leur famille.  Ces priorités ont permis de réduire de 0,61% en 2009 à 0,53% en 2012 la prévalence du VIH dans la tranche d’âge 15 à 49 ans.  Néanmoins, la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues continue d’augmenter avec un taux de 18%.  En 2012, sur les 206 000 personnes vivant avec le VIH, 7 700 étaient de nouvelles infections parmi les personnes de plus de 15 ans.  Le Myanmar a besoin de ressources techniques et financières plus particulièrement pour traiter le cas des consommateurs de drogues.  Il a aussi besoin de traitements antirétroviraux pour les mères séropositives. 


Mme MELISSA BOISSIERE (Trinité-et-Tobago) a relevé qu’à la suite de la Déclaration politique de 2011, son gouvernement a approuvé un nouveau plan national stratégique de lutte contre le VIH/sida pour la période 2013-2018.  Ce plan, a-t-elle précisé, envisage la réduction de la transmission par voie sexuelle de 50% d’ici à 2015, tout en réduisant la transmission de la mère à l’enfant de 90%, en fournissant un accès universel aux traitements et en éliminant la stigmatisation et la discrimination. 


La représentante a indiqué que 70% des personnes éligibles aux traitements en bénéficient effectivement, les antirétroviraux étant fournis gratuitement.  Entre 2005 et 2009, Trinité-et-Tobago a réduit de moitié le nombre de décès dus à la tuberculose dans la population infectée par le VIH.  La représentante a rappelé l’importance d’un financement durable et précisé que les fonds devraient tenir compte du poids de la maladie dans la société.  Elle a, dans ce contexte, salué le Programme d’investissement que vient d’approuver ONUSIDA.  Elle a conclu en voulant que le VIH/sida occupe une place de choix dans le programme mondial de développement post-2015 en cours d’élaboration.


M. PETER CHARLES MSOSA(Malawi) s’est félicité de la nomination de la Présidente malawite, Mme Joyce Banda, à la coprésidence de la Commission ONUSIDA/Lancet lancée à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 26 mai dernier.  Le combat de la nouvelle Commission est de faire dévier le monde du sida pour le mettre sur la voie de la « santé durable ».  Pour atteindre cet objectif, a-t-il affirmé, il faut un effort concerté de toutes les parties prenantes.  L’accès au traitement doit devenir horizontal plutôt que vertical.  Les gens ne doivent plus mourir du sida dans les pays du Sud quand dans ceux du Nord, le sida a été réduit à une simple maladie chronique, a-t-il plaidé.  Il a exhorté les pays développés à contribuer davantage au Fonds mondial, et les pays en développement à donner la priorité au secteur de la santé dans leur budget national.  L’une des tâches de la Commission ONUSIDA/Lancet est de voir dans quelle mesure les antirétroviraux peuvent être fabriqués à moindre coût.  Les conclusions de la Commission seront publiées dans le magazine Lancet au début de l’année 2014, constituant ainsi une contribution au programme de développement pour l’après-2015.  


M. MATEO ESTREME (Argentine) a réaffirmé la conviction de sa délégation que le droit à la santé primait sur les intérêts commerciaux et que les droits de propriété intellectuelle de l’industrie pharmaceutique ne devaient pas empêcher l’adoption de mesures de protection en faveur de la santé publique.  Dans ce contexte, il a réitéré l’importance de la mise en œuvre concrète des mesures de souplesse incluses dans l’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (Accord sur les ADPIC) et la Déclaration de Doha sur les ADPIC et la santé publique.


L’Argentine a accompli des progrès remarquables dans la réponse à l’épidémie du VIH/sida dans le cadre de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien aux personnes vivant avec le virus, a-t-il souligné.  M. Estreme a précisé que selon les dernières statistiques nationales, 120 000 personnes sont infectées en Argentine.  Elles bénéficient d’un traitement gratuit.  Soixante-dix pour cent d’entre elles reçoivent directement leurs médicaments du Ministère de la santé, a-t-il ajouté.  Par ailleurs, au cours des 15 années écoulées, le taux de prévalence du sida a été réduit de 58% et la mortalité de 42%, avec 1 400 personnes qui en meurent chaque année, soit un taux de mortalité de 3,5%.  Les progrès enregistrés sont principalement dus à une politique d’acquisition et de distribution de médicaments génériques de qualité, a expliqué le représentant, qui a tenu à rappeler que son pays avait été l’hôte de la première réunion du mécanisme des États membres de l’Organisation mondiale de la Santé sur les produits pharmaceutiques de qualité en deçà des normes, d’étiquetage frauduleux, de faux et d’imitation, qui a eu lieu à Buenos Aires les 19 et 20 novembre 2012. 


M. COURTENAY RATTRAY (Jamaïque) a relevé que le taux de prévalence du VIH en Jamaïque est d’1,7%, les jeunes adultes représentant la couche sociale la plus touchée avec 79% des cas déclarés dans la tranche des 20 à 49 ans.  Les hommes sont plus touchés que les femmes, même si cet écart semble se réduire ces dernières années.  La quasi-totalité des femmes enceintes qui se sont rendues dans des centres de soins publics ont été testées en 2010 et 2011.  Les chiffres laissent voir que l’infection est passée du stade d’épidémie généralisée à celui d’épidémie concentrée au sein de certaines populations précises.


M. Rattray a ensuite déclaré, en référence aux objectifs de la Déclaration de 2011, que la Jamaïque a réalisé ou est en voie de réaliser, d’ici à 2015, les deux objectifs spécifiques concernant la réduction de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la réduction du nombre de décès parmi les personnes infectées par le VIH.  Il a relevé également que des campagnes médiatiques ont été mises en place en direction des jeunes, des hommes et femmes, ainsi que du secteur du tourisme.  Il a en revanche regretté que les homosexuels continuent d’être victimes de stigmatisation.  Il a aussi dit son inquiétude face à la diminution des financements internationaux, en regrettant que le statut de pays à revenu intermédiaire ait conduit à l’arrêt de certains financements étrangers, mettant ainsi à mal les efforts et les succès engrangés dans la lutte contre le VIH/sida dans le pays.


M. DESRA PERCAYA (Indonésie) a déclaré que son pays a déployé de nombreux efforts pour atteindre les 10 objectifs spécifiques de la Déclaration de 2011.  Dans notre lutte contre le VIH/sida, nous avons impliqué la société civile et d’autres parties prenantes et adopté des approches politiques pour la prévention et le traitement.  L’Indonésie, à l’instar d’autres pays du monde, fait face à de nombreux défis et ces cinq dernières années, le nombre d’infections a fortement augmenté.  L’épidémie frappe les populations à risque, les travailleurs du sexe et les consommateurs de drogues.  À ce jour, 186 000 personnes sont séropositives et 6,5 millions sont à risque.  En 2014, notre objectif est d’atteindre 80% des populations affectées.  À cet égard, l’Indonésie a développé son plan national d’action pour 2011-2015.  Ces deux dernières années, la Commission nationale sur le VIH/sida a considérablement amélioré son savoir-faire au niveau national et au niveau des districts.  Elle est devenue un organe multisectoriel sous la responsabilité directe du Président.  


Mme TERRI ROBL (États-Unis) a rappelé qu’il y a 10 ans, le VIH/sida menaçait de balayer les fondements mêmes de la société.  Le plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, qui a été lancé par le Président Bush en 2003, représente l’engagement le plus important manifesté par un État pour lutter contre le fléau.  Cette initiative continue d’être appuyée par le Président Barack Obama, a-t-elle précisé.


La représentante s’est ensuite félicitée de ce que les progrès scientifiques aient fait que le VIH/sida ne soit plus une sentence de mort.  Plus de la moitié des personnes infectées ont dorénavant accès aux médicaments et le taux de prévalence a été divisé par deux dans des dizaines de pays à revenu faible ou intermédiaire.  En étoffant les programmes d’urgence et en renforçant son engagement, la communauté internationale a démontré ce que l’on peut accomplir, s’est-elle réjouie.


La représentante a toutefois constaté que d’importants défis demeurent, à commencer par le fait que le VIH/sida continue d’être la cause principale de la mortalité parmi les femmes en âge de procréer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.  Réaliser une génération débarrassée du VIH/sida est une responsabilité partagée qui exige l’engagement de tous les partenaires, la société civile, le secteur privé, les fondations et les donateurs, a souligné la représentante qui a insisté sur l’importance des partenariats.  Elle a rappelé que le Gouvernement américain s’était engagé à verser 1,6 milliard de dollars au Fonds mondial.


Mme BASTOS REBELLO (Brésil) a déclaré que la route sera encore longue dans la lutte contre le VIH/sida.  Les objectifs « zéro nouvelle infection et zéro mort due au sida » peuvent être réalisés dans toutes les régions si les moyens sont à la hauteur des défis, à savoir un financement durable.  Les pays doivent pouvoir se procurer des médicaments quels que soient leurs moyens.  Les difficultés financières des organes de lutte contre le sida ne peuvent être résolues que si les pays développés honorent leur engagement de consacrer 0,7% de leur PIB à l’aide publique au développement (APD).  Le Brésil a réalisé l’accès universel au diagnostic et aux soins, particulièrement pour les jeunes.  Un programme en leur faveur a été lancé dans les écoles et aujourd’hui près de 10 000 écoles publiques distribuent des préservatifs et offrent un programme d’information et de sensibilisation.


M. JEREMIAH NYAMANE KINGSLEY MAMABOLO (Afrique du Sud) a souligné que le VIH/sida demeurera un défi mondial de taille au-delà de 2015 et qu’il importe par conséquent d’inscrire « fermement » cette question dans le programme de développement post-2015.  Il a fait observer qu’aucun pays ne peut espérer vaincre l’épidémie seul et a souligné l’importance « vitale » que revêt, à ce titre, les partenariats internationaux et bilatéraux.  Il a également appelé l’industrie pharmaceutique à rendre les traitements plus abordables, en Afrique subsaharienne notamment.


M. Mamabolo a appelé à la protection des droits des personnes touchées par le VIH/sida.  Il faut mettre un terme aux discriminations car la stigmatisation pousse certaines personnes à renoncer aux traitements ou aux services.  Le représentant a également appelé à l’abolition des restrictions imposées par certains pays au déplacement des personnes séropositives.  Il a souligné la nécessité pour les femmes et les filles de jouir pleinement de leurs droits reproductifs et d’avoir accès à des services de santé de qualité.  La priorité doit être accordée à l’investissement et à la recherche, a-t-il ajouté.


Sur le plan national, le représentant a indiqué que son gouvernement axe son programme sur le renforcement du système de santé.  Les programmes de lutte contre l’épidémie sont dorénavant intégrés aux services de santé pour les femmes et les enfants ainsi qu’aux programmes contre la tuberculose et les maladies non transmissibles.  Des progrès ont par ailleurs été réalisés en ce qui concerne la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, s’est-il félicité.


M. SILVESTER MWANZA (Zambie) a indiqué que son gouvernement avait inscrit la lutte contre la stigmatisation et la discrimination dans son programme de lutte contre l’épidémie.  Il a précisé que les groupes religieux jouaient un rôle notable en la matière et que des programmes antidiscriminatoires ont été mis sur pied à l’intention des écoles et universités du pays.  Les personnes vivant avec le VIH/sida peuvent constituer des groupes d’appui dans l’ensemble du pays et la violence à leur égard, « quoique pratiquement inconnue », est sanctionnée par la législation nationale.  Il est en outre interdit de licencier une personne pour le seul motif qu’elle est atteinte du VIH/sida, a également précisé le représentant.


Il a affirmé que les informations contenues dans le rapport du Secrétaire général sur le niveau de stigmatisation dont seraient victimes les personnes vivant avec le VIH/sida en Zambie ne reflètent pas la réalité du pays.  Il a mis en doute la taille de l’échantillon des « populations clefs » utilisé pour effectuer cette étude, estimant que celui-ci était trop petit pour avoir une quelconque valeur statistique.  Il a exhorté ONUSIDA à mener à l’avenir ses études conjointement avec les gouvernements, au risque de présenter un tableau déséquilibré.  Le représentant a indiqué que les problèmes liés à l’accès aux services de santé ne concernent pas uniquement les personnes vivant avec le VIH/sida, mais des populations entières.  Conscient du défi que cela représente, le Gouvernement s’attache à construire davantage d’établissements de santé, à créer un système de cliniques mobiles pour les communautés rurales et à augmenter le nombre de professionnels de santé.  M. Mwanza a ensuite réclamé l’élimination, dans le rapport, des références faites à la violence dont seraient victimes, en Zambie, les personnes vivant avec le VIH/sida.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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