Conférence de presse

Conférence de presse du Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre et Représentant permanent du Guatemala auprès de l’ONU, M. Gert Rosenthal

02/10/2012
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS D ’OCTOBRE

E T REPRÉSENTANT PERMANENT DU GUATEMALA AUPRÈS DE L’ONU, M. GERT ROSENTHAL


Le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre et Représentant permanent du Guatemala auprès des Nations Unies, M. Gert Rosenthal, dont le pays assume la présidence du Conseil de sécurité pour la première fois de son histoire, a présenté, cet après-midi, devant la presse, le programme de travail mensuel du Conseil.


Ce programme prévoit cinq débats, dont trois débats publics, a-t-il précisé, en faisant remarquer que cela était plutôt « inhabituel » pour le Conseil, qui entend traduire son engagement en faveur de plus de transparence.


Deux de ces débats publics, l’un sur la situation au Moyen-Orient et l’autre sur le rôle des femmes dans la paix et la sécurité internationales, auront lieu respectivement les 15 et 29 octobre, a indiqué M. Rosenthal.  Le troisième débat public, intitulé « Le renforcement de l’état de droit », prévu le 17 octobre, sera axé sur la coopération entre le Conseil et la Cour pénale internationale dans la lutte contre l’impunité internationale.


« Ce débat ne devrait pas aboutir à l’adoption d’une résolution ou d’une déclaration présidentielle », a fait observer M. Rosenthal, qui a assuré cependant qu’il aura pour objectif d’explorer les pistes d’un renforcement des liens entre le Conseil et la CPI, deux organes clefs dans ce domaine.


Interrogé sur l’éventuelle redondance entre ce débat et celui qu’avait organisé sur ce même thème l’Assemblée générale lors de sa Réunion de haut niveau du 24 septembre, à la veille de l’ouverture de la soixante-septième session de l’Assemblée générale, M. Rosenthal a fait remarquer que ces deux débats étaient complémentaires dans la mesure où le Conseil se penchera, en particulier, sur le volet de la lutte contre l’impunité.


L’Ambassadeur Rosenthal a précisé que le Conseil tiendra également un débat sur la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), le 3 octobre, et un autre sur la situation en Somalie, le 16 octobre.  Il entendra aussi deux exposés, l’un sur la situation en Sierra Leone, le 9 octobre, et l’autre sur l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) l’après-midi du 30 octobre.


« Le Conseil devrait adopter deux projets de résolution relatifs à la MINUSTAH et à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) », a affirmé M. Rosenthal, en ajoutant que le renouvellement du mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) serait également examiné.


Interrogé sur la situation au Mali, l’Ambassadeur Rosenthal a répondu que le Conseil tiendra des consultations, le 4 octobre dans l’après-midi, en précisant que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) envisageait de déployer une mission au Mali.


« Les formes de l’intervention de la CEDEAO doivent faire l’objet de discussions approfondies entre les membres du Conseil », a-t-il affirmé, en soulignant qu’il n’était pas concevable que rien ne soit fait pour améliorer la situation au Mali.


M. Rosenthal a indiqué qu’une seconde réunion du Conseil sur le sujet aurait probablement lieu au cours de ce mois, en ajoutant que le projet de résolution que le Conseil pourrait adopter serait présenté en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.


Concernant la situation en Syrie, le Président du Conseil de sécurité a déclaré « qu’il était difficile d’imaginer que le Représentant spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, M. Lakhdar Brahimi, nes’exprime pas devant le Conseil au cours du mois d’octobre ».


Répondant à la question d’un journaliste sur la situation en Guinée-Bissau, le Président a noté l’ampleur des divergences de vues entre les membres de la CEDEAO, avant d’indiquer que le Conseil pouvait toujours se saisir de cette question, au même titre que les autres questions en suspens comme la prolifération nucléaire ou bien encore la situation dans l’est de la République démocratique du Congo.


« Le règlement de la situation dans l’est de la RDCn’a pas connu les avancées escomptées », a-t-il affirmé, tout en soulignant que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO)avait permis de prévenir l’aggravation de la situation.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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