ECOSOC/6455

La Zambie assume la présidence du Conseil économique et social (ECOSOC) en 2011, année consacrée aux objectifs liés à l’éducation

18/01/2011
Conseil économique et socialECOSOC/6455
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Conseil économique et social

Session d’organisation de 2011

1ère séance – matin                                         


L A ZAMBIE ASSUME LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (ECOSOC) EN 2011, ANNÉE CONSACRÉE AUX OBJECTIFS LIÉS À L’ÉDUCATION


Le Conseil économique et social (ECOSOC) de l’ONU a élu, ce matin, par acclamation, son nouveau Président, M. Lazarous Kapambwe, de la Zambie.  Le Conseil a également adopté son ordre du jour provisoire* qui prévoit de consacrer l’Examen ministériel annuel (EMA) au thème suivant: « Mise en œuvre des objectifs arrêtés et des engagements pris sur le plan international en matière d’éducation ».


Après avoir félicité le nouveaux Président, Mme Asha-Rose Migiro, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, a souligné que la responsabilité de l’ECOSOC est de rappeler les pays et les partenaires à leurs promesses, et de faire en sorte que les Nations Unies puissent transformer l’ordre du jour du développement en un succès retentissant.


L’ECOSOC devrait d’ailleurs commencer à se prononcer sur le cadre de développement post-2015, date butoir pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, a préconisé le nouveau Président.  Pour lui, l’une des forces de l’ECOSOC réside dans sa composition, qui comprend des représentants des gouvernements, de la société civile et des partenaires du système des Nations Unies.  Mais M. Kapambwe a aussi souhaité que les travaux à venir bénéficient de l’apport des universitaires, des parlementaires, des autorités locales et des conseils économiques et sociaux nationaux et régionaux.


L’ECOSOC doit être perçu comme partie intégrante de l’architecture de gouvernance mondiale qui émerge, a renchéri le Président sortant, M. Hamidon Ali, de la Malaisie.  Énumérant les trois recommandations formulées lors de la retraite de l’ECOSOC en 2010, il a dit: « l’ECOSOC a un pouvoir légitime unique en tant qu’organe créé par la Charte de l’ONU.  Il doit être vu comme un ensemble incluant ses commissions et autres mécanismes subsidiaires.  Son rôle d’organe de coordination du système des Nations Unies doit être pleinement exploité ».


M. Sha Zukang, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a promis de mieux utiliser le Comité exécutif pour des affaires économiques et sociales (CEAES) pour aligner les activités du système de l’ONU sur les travaux de l’ECOSOC.  Nous allons aussi intensifier notre appui à l’Examen ministériel annuel, en diffusant les pratiques exemplaires et les enseignements tirés à partir des présentations volontaires nationales et des consultations régionales, a-t-il promis.


Ce matin, l’ECOSOC a aussi élu ses quatre Vice-Présidents, à savoir MM. Abdulkalam Abdul Momen, du Bangladesh; Jan Grauls, de la Belgique; Gonzalo Gutiérrez, du Pérou et Milŏs Koterec, de la Slovaquie.


Le Président a annoncé que le projet de programme de travail du Conseil** fera l’objet de consultations officieuses en vue de la session d’organisation de l’ECOSOC qui doit se tenir du 15 au 18 février 2011.


*  E/2011/2

** E/2011/1


ÉLECTION DU BUREAU ET AUTRES QUESTIONS D’ORGANISATION


Déclarations


M. HAMIDON ALI (Malaisie), Président sortant du Conseil économique et social (ECOSOC), a rappelé les cinq « musts » qu’il avait identifiés pour le Conseil.  Il nous fallait adopter un programme de travail proactif, constructif et orienté vers l’action, a-t-il dit, ajoutant qu’il fallait aussi adopter des résolutions et des accords plus concis et plus ciblés.  Il a en outre vu la nécessité d’améliorer l’atmosphère qui entoure les travaux de l’ECOSOC, afin de promouvoir une plus grande transparence et un dialogue honnête.  Il a aussi jugé utile de rechercher des solutions techniques aux questions plutôt que de voir ces dernières comme des problèmes politiques autour desquelles aucun compromis n’est possible.  Il a enfin souligné la nécessité de faire justice au rôle de l’ECOSOC dans les aspects opérationnels des travaux de l’ONU.  Faisant le bilan des travaux menés en 2010, il a constaté que le souhait exprimé en 2005 de transformer l’ECOSOC en un forum plus dynamique s’était finalement concrétisé.

Il a pris l’exemple de l’Examen ministériel annuel (EMA) et du Forum pour la coopération en matière de développement.  Pour l’avenir, il a suggéré que ce Forum renforce ses travaux sur la cohérence des politiques.  Il doit aussi évaluer régulièrement les tendances du financement du développement et les progrès en matière de reddition des comptes et de transparence.  Il faut tirer parti de ce Forum qui peut combler les lacunes de l’architecture de la coopération au développement, a-t-il dit, en espérant que l’Assemblée générale permettra au Forum de se réunir désormais chaque année.


M. Ali a également parlé des moyens de renforcer les liens entre l’ECOSOC et la Commission de consolidation de la paix.  Il a appelé le premier à continuer de souligner la relation entre développement, paix et sécurité.  L’ECOSOC doit être perçu comme partie intégrante de l’architecture de gouvernance mondiale qui émerge, a ajouté M. Ali.  Énumérant les trois recommandations formulées lors de la retraite de l’ECOSOC de 2010, il a dit « l’ECOSOC a un pouvoir légitime unique en tant qu’organe créé par la Charte de l’ONU.  Il doit être vu comme un ensemble incluant ses commissions et autres mécanismes subsidiaires.  Il faut pleinement exploiter son rôle d’organe de coordination du système des Nations Unies ».


M. LAZAROUS KAPAMBWE (Zambie), Président de l’ECOSOC pour 2011, s’est engagé à faire de son mieux pour que les problèmes rencontrés par l’Afrique et les autres régions en développement soient traités le mieux possible par le Conseil.  Il a dit son intention de s’atteler rapidement au choix des thèmes qui seront examinés entre 2012 et 2014, en ayant pour objectif de renforcer la nature multisectorielle et multidimensionnelle de l’ordre de l’ONU en matière de développement.


Il est également très important que le Conseil commence à se prononcer sur le cadre de développement d’après 2015, date butoir pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.  Si l’une des forces de l’ECOSOC réside dans sa composition, qui comprend des représentants des gouvernements, de la société civile et des partenaires du système des Nations Unies, le nouveau Président a aussi souhaité que les travaux à venir bénéficient de l’apport des universitaires, des parlementaires, des autorités locales et des conseils économiques et sociaux nationaux et régionaux.


Il a appelé à une plus grande collaboration entre le Conseil et ses commissions et à des liens renforcés entre l’ECOSOC et les conseils d’administration des fonds et programmes des Nations Unies, ainsi qu’avec les mécanismes régionaux du Groupe de développement des Nations Unies.  Le Président a dit vouloir approfondir le dialogue entre l’ECOSOC et la Commission de consolidation de la paix.  Il a conseillé au Conseil de prendre toute la mesure des connexions entre le développement, les changements climatiques, les catastrophes naturelles, la paix et la sécurité.  Il a assuré, dans ce cadre, qu’il ferait tout pour qu’Haïti reste en tête des priorités.  Il a aussi exprimé le souhait que l’ECOSOC apporterait une contribution importante aux travaux de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés qui doit se tenir à Istanbul en mai prochain.


Mme ASHA-ROSE MIGIRO, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, a rappelé les huit occasions stratégiques identifiées par le Secrétaire général comme pouvant permettre de grands progrès.  L’ECOSOC pourrait être un acteur important dans cet effort.  Elle a d’abord cité la nécessité d’une action pour un développement inclusif et durable.  L’ECOSOC pourrait surveiller les progrès en la matière et raviver le partenariat international pour le développement.


Elle a ensuite cité l’émancipation des femmes et la lutte contre le changement.  Le Secrétaire général, a-t-elle aussi rappelé, a demandé de nouvelles mesures pour promouvoir les droits de l’homme, améliorer les réponses aux crises humanitaires et de faire plus pour répondre aux attentes des pays les plus pauvres, a rappelé la Vice-Secrétaire générale.  L’ECOSOC a une grande expérience dans tous ces domaines, a souligné Mme Migiro.  La responsabilité de l’ECOSOC est de rappeler les pays et les partenaires à leurs promesses et de faire en sorte que les Nations Unies puissent transformer l’ordre du jour du développement en un succès retentissant.


M. SHA ZUKANG, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales (DESA), a assuré de l’appui de son Département aux travaux de l’ECOSOC.  Il a dit son intention de mieux utiliser le Comité exécutif des affaires économiques et sociales (CEAES) pour mieux aligner les activités du système de l’ONU sur les travaux de l’ECOSOC.  Nous allons aussi intensifier notre appui à l’Examen ministériel annuel, en diffusant les pratiques exemplaires et les enseignements tirés à partir des présentations volontaires nationales et des consultations régionales nationales, a-t-il promis.  Nous poursuivrons également notre soutien au Forum pour la coopération en matière de développement et au Groupe consultatif sur Haïti, a-t-il dit.


En tant que Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable –Rio +20-, il a promis de faire tout son possible pour aider les États Membres à se préparer à ce rendez-vous.  La collaboration entre DESA, le Groupe des Nations Unies pour le développement et le Groupe des Nations Unies pour l’environnement s’appelle désormais CEAES Plus.  Avec les commissions régionales, nous venons juste, a indiqué le Secrétaire général, de tenir des discussions fructueuses sur les objectifs et les thèmes de Rio +20.  Les préparatifs pour la prochaine session de l’ECOSOC vont bon train, a-t-il enfin indiqué.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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