Conférence de presse

Conférence de presse du groupe de personnalités éminentes pour des mesures en faveur du développement des PMA

13/10/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU GROUPE DE PERSONNALITÉS ÉMINENTES POUR DES MESURES EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DES PMA


Le Groupe de personnalités éminentes pour des mesures fortes en faveur du développement des 49 pays les moins avancés (PMA) a annoncé aujourd’hui la parution d’un premier rapport, en janvier 2011.  Créé en prévision de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA, qui doit se tenir à Istanbul, en Turquie, du 30 mai au 3 juin 2011, le Groupe s’est donné pour mission de redessiner le paysage des partenariats internationaux en appui aux PMA.


Après avoir rencontré le Secrétaire général de l’ONU, ce matin au Siège de l’ONU à New York, le coprésident du Groupe et ancien Président du Mali, Alpha Oumar Konaré, a donné une conférence de presse aux côtés d’un autre membre du Groupe et ancien Président de la Banque mondiale, James Wolfensohn.


Ce dernier a indiqué que dans son rapport, le Groupe compte analyser les éléments du système actuel d’aide internationale et les responsabilités des pays donateurs et des pays récipiendaires.  « La question n’est plus seulement celle de l’argent », a expliqué l’ancien Président de la Banque mondiale, en prévenant de la volonté du Groupe d’explorer toutes les questions relatives à la gouvernance et à la responsabilité partagée pour offrir « la vision équilibrée d’un travail efficace en matière de développement ».  Le Groupe se concentrera sur les sources de financement et les obstacles à un acheminement effectif de l’aide.


Trente-trois des 49 PMA sont en Afrique, a rappelé l’ancien Président du Mali.  Le monde, a-t-il estimé, ne sera jamais en paix tant que la communauté internationale n’acceptera pas ses responsabilités face à la situation de ces pays.  Le Groupe, a-t-il averti, ne se limitera pas à des « déclarations d’intention ».  La situation doit changer.


La Conférence de Bruxelles sur les PMA, a reconnu Cheick Sidi Diarra, Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’Afrique, avait donné des résultats positifs comme l’augmentation de l’aide publique au développement (APD), l’ouverture des marchés européen et chinois et l’allègement de la dette.  Mais a ajouté celui qui est aussi Haut-Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, cela ne suffit pas.  « Il faut se montrer créatif. »


La moitié des 800 millions d’habitants des PMA vit dans l’extrême pauvreté et sans accès aux services sociaux de base.  Ils subissent de plein fouet les chocs extérieurs comme les catastrophes naturelles ou les épidémies.   


La quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA intervient alors que s’achève l’échéance du Programme d’action qui avait été adopté à la Conférence de Bruxelles pour la période 2001-2010 au cours de laquelle seuls le Cap-Vert et les Maldives ont été retirés de la liste des PMA. 


Créé le 25 août 2008 par le Secrétaire général, le « Groupe de personnalités éminentes chargées d’émettre des conseils et des recommandations sur des mesures internationales fortes destinées à accélérer le développement dans les PMA » est composé de 10 personnalités.  Outre l’ancien Président du Mali et celui de la Banque mondiale, y siègent Jacques Delors, ancien Président de la Commission européenne, autre coprésident; Fazle Hassan Abed, Fondateur du Comité d’aide à la réhabilitation du Bangladesh (BRAC); Nancy Birdsall, Fondatrice du « Centre for Global Development »; Kemal Dervis, Vice-Président et Directeur du Centre « économie mondiale et développement » de la Brookings Institution; Hiromasa Yonekura, Président de Sumitomo Chemical Company Ltd; Louis Michel, ancien Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire; Louis A. Kasekende, ancien Directeur exécutif de la Banque mondiale; et Richard Jolly, professeur à l’« Institute of Development Studies » à l’Université de Sussex.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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