Conférence de presse

Première conférence de presse de l’acteur américain Edward Norton, en tant qu’Ambassadeur de bonne volonté pour la biodiversité

08/07/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

PREMIÈRE CONFÉRENCE DE PRESSE DE L’ACTEUR AMÉRICAIN EDWARD NORTON, EN TANT QU’AMBASSADEUR DE BONNE VOLONTÉ POUR LA BIODIVERSITÉ


L’acteur, scénariste et metteur en scène américain, Edward Norton, a donné aujourd’hui, au Siège de l’ONU à New York, sa toute première conférence de presse en tant qu’Ambassadeur de bonne volonté pour la biodiversité.  Nommé hier par le Secrétaire général, à l’occasion de l’Année internationale de la diversité biologique, le candidat à l’Oscar pour le rôle du meilleur acteur, s’est dit « flatté et enthousiasmé » de pouvoir s’appuyer sur la « machine de mobilisation formidable » qu’est l’ONU pour faire comprendre aux gens leur lien intrinsèque avec la biodiversité.  


« Cette nomination est une excroissance organique de mes convictions », a dit Edward Norton dont le grand-père, James Rouse, a été un des fondateurs de « Enterprise Foundation », une organisation à but non lucratif qui appuie, notamment, la réalisation de programmes de logements à loyer modéré.


Le défenseur de la nature a indiqué que, dans son action, il mettra l’accent sur l’éducation, la sensibilisation mais surtout sur les « success stories ».  Il a qualifié « d’inspiration et d’encouragement », les résultats de « Maasai Wilderness Conservation Trust », un fonds pour la conservation de la nature dans le territoire masaï au Kenya, dont il est l’un des administrateurs.  « Je veux que les gens puissent établir leurs priorités de manière informée ».  


S’il a refusé de porter un jugement sur la réponse du Gouvernement américain à la marée noire du golfe du Mexique, Edward Norton a souligné que cette « leçon catastrophique » nous rappelle, au moins par les problèmes en matière de pêche qu’elle cause, nos liens avec la biodiversité. 


Le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique a salué un « jour historique » où, grâce à la nomination de « la meilleure personne qui soit », place les questions relatives à la biodiversité sous les feux des projecteurs. 


Sur ce front, a prévenu Ahmed Djoghlaf, les nouvelles ne sont pas bonnes.  « Nous continuons à perdre de la biodiversité à un rythme jamais vu auparavant, avec des taux d’extinction qui risquent d’être 1 000 fois plus grands que les taux de base historiques.


La modification des habitats, la surexploitation, la pollution, les espèces exotiques envahissantes et les changements climatiques, les cinq principales pressions contribuant directement à l’érosion de la diversité biologique, sont restées constantes ou ont vu leur intensité augmenter. 


Le Secrétaire exécutif s’est félicité de ce que, pour la première fois de son histoire, l’Assemblée générale convoque, le 20 septembre prochain à New York, un Sommet de chefs d’État et de gouvernement sur la mise en œuvre de la Convention et, ce, avant le Sommet des États parties, prévue à Nagoya, au Japon, en novembre 2010.


« La crise que nous traversons, a averti Edward Norton, est la crise la plus grave et la plus déterminante que nous ayons jamais connue.  Les générations futures nous jugeront à l’aune de ce que nous aurons fait pour la juguler. » 


Le nouvel Ambassadeur de bonne volonté a reconnu que le développement durable connaîtra encore des ratés, car il s’agit d’un « long processus d’apprentissage ».  Il a dit comprendre les revendications des populations autochtones qui se plaignent de la délimitation de zones protégées sans leur consentement.


Le but des États Membres, a-t-il estimé, doit être de dépasser ce type de mesures « provisoires » pour faire de la planète une vaste zone protégée permettant et le développement humain et la croissance économique.  Edward Norton a promis d’être là le 20 septembre.    


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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