Conférence de presse

Conférence de presse sur la Conférence de haut niveau de juin sur la crise économique et financière mondiale

07/05/2009
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA CONFÉRENCE DE HAUT NIVEAU DE JUIN SUR LA CRISE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE MONDIALE


Deux Conseillers du Président de l’Assemblée générale ont dressé, cet après midi, un bilan des préparatifs de la « Conférence au plus haut niveau sur la crise économique et financière mondiale et son impact sur le développement », qui se tiendra du 1er au 3 juin 2009, mettant en particulier l’accent sur les questions touchant le continent africain.


« Nous devons mettre en forme une nouvelle architecture financière et nous avons besoin de tous », a ainsi déclaré l’ancien Représentant permanent de l’Inde, M. Sirupam Sen, lors d’une conférence de presse, au Siège de l’ONU, à New York.  « Sans la voix collective des Nations Unies, on ne peut pas façonner un système qui soit durable et on n’a pas la légitimité pour le faire », a-t-il ajouté.


M. Sen et M. Michael Clark, Conseiller principal du Président de l’Assemblée générale, ont rappelé l’engagement personnel du Président de l’Assemblée, M. Miguel d’Escoto Brockmann, sur cette question. 


Ce dernier, du reste, tiendra une conférence de presse sur cet événement demain, à 12 h 30, à l’issue du Point de presse du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général, après la publication du projet de document final.


Pour M. Sen, « beaucoup de pays en développement n’ont pas la capacité de prendre des initiatives de relance, mais ils ont des idées et font preuve de volonté ».  Il a expliqué que la plupart d’entre eux n’étaient pas là en 1944, lorsque les institutions financières internationales ont été mises en place.  Le diplomate indien a donc appelé ces pays, en particulier ceux du continent africain, à se faire représenter au plus haut niveau politique lors de cette Conférence internationale. 


« Des besoins spécifiques ont été identifiés en ce qui concerne l’effet de la crise sur les pays africains », a affirmé, de son côté, M. Clark, pour qui « la crise touche les pays de façon différente en fonction de leur niveau de développement, de leur revenu et de leurs réserves ».  Il a cité l’exemple de quelques pays d’Afrique dotés de richesses et de réserves tandis que d’autres s’inquiètent de leur capacité à stabiliser le prix du pétrole et l’inflation mondiale.


Il est communément admis que les pays les moins avancés (PMA) sont les plus vulnérables face à la crise et les moins en mesure de fournir des filets de sécurité dans le domaine social.  « Il est donc important de mobiliser les ressources et de maintenir l’aide publique au développement (APD) au niveau des promesses faites », a déclaré M. Clark.  Cette aide, a-t-il dit, est nécessaire pour permettre aux pays en développement d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).


M. Clark a indiqué que les questions commerciales étaient également au menu des préparatifs de la Conférence du mois de juin.  Il a évoqué le principe du « traitement spécial et différencié » dans les relations commerciales.  En vertu de ce principe, certains pays accordent un plus grands accès à leur marché aux pays qui ont un lien historique avec eux.  « On parlait avant de la clause de la nation la plus favorisée », a-t-il rappelé.  M. Sen a, à cet égard, émis l’espoir que les pays en développement bénéficient davantage de ce traitement.


« Pour conclure de bons accords commerciaux », a poursuivi M. Clark, « il faut construire des alliances et des coalitions, ce qui permet de développer la solidarité entre les pays en développement et les pays émergeants ».  Il a d’ailleurs souligné l’importance de la coopération Sud-Sud.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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