CS/9276

LE PRÉSIDENT DU COMITÉ SUR LES SANCTIONS IMPOSÉES À L’IRAN PRÉSENTE SON RAPPORT TRIMESTRIEL AU CONSEIL DE SÉCURITÉ

17 mars 2008
Conseil de sécuritéCS/9276
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Conseil de sécurité

5853e séance – matin


LE PRÉSIDENT DU COMITÉ SUR LES SANCTIONS IMPOSÉES À L’IRAN PRÉSENTE SON RAPPORT TRIMESTRIEL AU CONSEIL DE SÉCURITÉ


Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1737 (2006), relative à l’embargo contre les activités nucléaires en Iran, a présenté ce matin au Conseil de sécurité son cinquième rapport trimestriel couvrant la période allant du 19 décembre 2007 au 17 mars 2008.  M. Johan Verbeke, qui est également le Représentant permanent de la Belgique auprès des Nations Unies, a rappelé qu’après la résolution 1747 (2007), le Conseil a adopté, il y a deux semaines, la résolution 1803 (2008) qui élargit le champ de l’embargo, étend le gel des avoirs iraniens et frappe d’une interdiction de voyager un plus grand nombre d’individus proche du régime et impliqués dans le programme nucléaire de l’Iran. 


Le Président du Comité a souligné qu’il continuera de rappeler à tous les États Membres les attentes du Conseil de sécurité s’agissant de la présentation des rapports nationaux qui rendent compte des mesures prises afin d’appliquer les trois résolutions.  Il a annoncé que demain, les membres du Comité qu’il préside se réuniront pour adapter les directives à la résolution 1803 (2008). 


Saluant les efforts du Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1737; M. Alejandro Wolff, des États-Unis, a relevé que si le nombre de rapports soumis par les États ne cesse d’augmenter, de nombreux pays n’ont cependant pas toujours répondu à cette demande.  Tous les États devraient le faire le plus rapidement possible, a-t-il insisté, avant de souligner que l’Iran  continue ses activités d’enrichissement de l’uranium.  De plus, selon des informations obtenues le 5 mars, des efforts visant le développement d’un armement nucléaire seraient en cours.  L’Iran doit mettre un terme immédiatement à ses activités, a exigé le représentant, en estimant que ce qui est en jeu, c’est la crédibilité de la communauté internationale, du Conseil de sécurité et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).  L’absence de coopération de la part du Gouvernement iranien doit entraîner une mise en œuvre de chaque résolution du Conseil de sécurité et des pressions supplémentaires sur l’Iran tout en offrant une voie de négociation, a indiqué M. Wolff.  Nous appelons l’Iran à s’engager en faveur de consultations constructives, a-t-il déclaré.


Pour faciliter la présentation des rapports nationaux des États concernant les mesures qu’ils prennent pour faciliter l’application des résolutions du Conseil de sécurité sur la question à l’ordre du jour, M. Michel Kafando, du Burkina Faso, a suggéré au Comité d’élaborer des canevas de rédaction qui pourraient prendre la forme de questionnaires.  Il serait souhaitable que le Comité puisse avoir une stratégie d’information proactive, ce qui permettrait de sensibiliser les États à la mise en œuvre des sanctions, a estimé le représentant burkinabè.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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