AG/10700

UN REGAIN D’ENGAGEMENT ET DE DÉTERMINATION EST NÉCESSAIRE POUR RÉALISER LES OMD, AFFIRME LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EN CONCLUANT LE DÉBAT THÉMATIQUE

4/04/2008
Assemblée généraleAG/10700
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Assemblée générale

Soixante-deuxième session

94e séance plénière - matin


UN REGAIN D’ENGAGEMENT ET DE DÉTERMINATION EST NÉCESSAIRE POUR RÉALISER LES OMD, AFFIRME LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EN CONCLUANT LE DÉBAT THÉMATIQUE


L’Assemblée générale a achevé ce matin son débat thématique sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), auquel ont pris part, depuis mardi, 111 délégations d’États Membres.  Ces quatre jours de discussion ont montré qu’un « regain d’engagement et de détermination » était nécessaire pour réaliser à temps les OMD, a déclaré, dans ses remarques de clôture, le Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale, Srgjan Kerim.


« 2008 doit être l’année de l’action », a redit M. Kerim aux États Membres, comme il l’avait déjà fait au début de ce débat thématique, intitulé « Constater les progrès, affronter les difficultés et redresser le cap afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015 ».


Le Président de l’Assemblée générale a affirmé que les quatre jours de débat thématique, dont il a fait le résumé et l’analyse, s’étaient concentrés sur les faits et le fond, ce qui signifie, a-t-il précisé, que les États Membres, dont plusieurs délégations étaient conduites par des ministres, « prennent extrêmement au sérieux la réalisation de tous les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015 ».  Cela démontre également, a-t-il dit, que lorsque l’on traite du fond, « l’Assemblée générale est plus forte et est en mesure d’envoyer un message fort au reste du monde ». 


M. Kerim a jugé évident que des progrès significatifs avaient été accomplis dans la réalisation des OMD, mais que ceux-ci avaient été « inégaux et trop lents ».  Les solutions aux problèmes existent, a-t-il soutenu, à condition que tous « respectent leurs engagements, intensifient leurs efforts et accélèrent les progrès ».


Le Président de l’Assemblée générale a ainsi souligné que les donateurs devaient respecter leurs promesses d’allègement de la dette et d’aide supplémentaire aux pays qui en ont besoin, tandis que les pays en développement devaient intégrer les OMD dans leurs priorités nationales et accélérer la mise en œuvre d’autres engagements, comme la bonne gouvernance.


Lors de ce dernier jour de débat, le représentant du Guyana a relevé de nombreuses lacunes dans la réalisation des OMD en ce qui concerne l’action qui devrait être conduite au niveau mondial, notamment la faible attention accordée à l’agriculture et à la sécurité alimentaire.  « Il est essentiel d’investir davantage dans ces deux derniers secteurs », a-t-il soutenu.  De son côté, le délégué de l’Éthiopie a relevé le manque de partenariats qui, associé à une conjoncture économique mondiale de plus en plus instable, n’a fait, selon lui, qu’aggraver la situation des pays en développement. 


DÉBAT THÉMATIQUE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTITULÉ « CONSTATER LES PROGRÈS, AFFRONTER LES DIFFICULTÉS ET REDRESSER LE CAP AFIN D’ATTEINDRE LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT D’ICI À 2015 »


Suite à donner aux textes issus du Sommet du Millénaire


Suite et fin des déclarations


M. GEORGE WILFRED TALBOT (Guyana) a affirmé que les progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) au niveau national avaient été modestes et inégaux.  Le Guyana, a-t-il dit, est en bonne voie pour réaliser les OMD concernant la faim, l’égalité entre les sexes, l’autonomisation de la femme et l’environnement durable.  En revanche, des efforts urgents sont nécessaires pour atteindre les Objectifs visant à éliminer la pauvreté extrême et à enrayer la progression du VIH/sida, de même que pour consolider les avancées enregistrées récemment en matière de lutte contre le paludisme.  Le représentant du Guyana a notamment expliqué que l’un des défis les plus importants que son pays avait à relever dans la réalisation des OMD consistait à réduire les incidences des maladies transmissibles.  Il existe de nombreuses lacunes dans la réalisation des OMD en ce qui concerne l’action mondiale, notamment la faible attention accordée à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, a-t-il ajouté.  Il est essentiel d’investir davantage dans ces deux derniers secteurs, a conclu le représentant.


M. DAWIT YOHANNES (Éthiopie) a déclaré qu’à mi-parcours de la date butoir, les défis qui se posent à la mise en œuvre des programmes permettant de réaliser les OMD devaient être définitivement identifiés.  Il a notamment pointé le manque de partenariats qui, associé à une conjecture économique mondiale de plus en plus instable, n’a fait qu’aggraver la situation des pays en développement.  Le représentant a estimé que le plus important à ce stade était de développer l’agriculture et d’ouvrir aux économies en développement l’accès aux marchés internationaux.  L’Éthiopie est une économie agraire dont le Gouvernement a reconnu l’importance de l’agriculture comme moyen de subsistance dans le cadre de ses stratégies nationales.  Plus de 5 000 centres de formation ont été ainsi mis en place pour aider les agriculteurs à vendre leurs productions au niveau local et à profiter de la mondialisation, a expliqué M. Yohannes.  La croissance moyenne de l’Éthiopie a été de 10% au cours des cinq dernières années.  Par ailleurs, le Gouvernement a mis en place un Programme de développement du secteur de la santé sur 20 ans, dont les premiers résultats indiquent qu’en l’espace de cinq ans, l’accès aux services de santé est passé de 52% à 72% de la population, et le taux de mortalité infantile de 167 pour 1 000 à 123 pour 1 000.


M. ABDERRAHIM OULD HADRAMI (Mauritanie) a estimé urgent que la communauté internationale se mobilise réellement pour la réalisation des OMD, en mettant en place les ressources et les moyens nécessaires pour l’atteinte de ces Objectifs.  Il a indiqué que les autorités mauritaniennes étaient actuellement en train de suivre avec les bailleurs de fonds l’état de mobilisation des financements pour lesquels ces derniers se sont engagés, tout en prenant les mesures nécessaires pour garantir la célérité de l’exécution.  Il en est de même pour l’appui à tous les secteurs travaillant à réaliser ces projets, et dont le travail dépend des engagements de la communauté internationale.  Avec la mobilisation des ressources définies lors de la Table ronde de Paris, la Mauritanie sera en mesure de parcourir une bonne partie du chemin menant vers la réalisation des OMD, en commençant par le renforcement de son programme d’éradication de la pauvreté, a-t-il déclaré.  M. Ould Hadrami a indiqué que les efforts que la Mauritanie est en train de fournir ne peuvent à eux seuls assurer au pays la réalisation des OMD d’ici à 2015.  Sans la solidarité et l’appui de la communauté internationale cela ne sera pas possible.  Une mobilisation urgente des financements décidés lors de la Table ronde de Paris constitue un pas significatif en ce sens, a-t-il conclu.


Mgr BERNARDITO AUZA, Observateur du Saint-Siège, a déclaré qu’à mi-parcours de la date fixée pour atteindre les OMD, on peut dire que beaucoup a été fait, mais qu’il reste encore beaucoup plus à faire.  Relever les défis implique notamment de relancer la solidarité internationale et de mettre en place un environnement commercial plus juste.  On ne soulignera jamais assez à cet égard l’importance de la prochaine Conférence de Doha sur le financement du développement, a affirmé l’Observateur permanent du Saint-Siège.  Par ailleurs, quoique satisfait des progrès accomplis en matière d’éducation, il a estimé qu’à moins de redoubler d’efforts, 58 pays ne réaliseraient pas l’Objectif relatif à la scolarisation primaire universelle d’ici à 2015.  Le manque de progrès dans les Objectifs de santé démontre aussi le caractère interdépendant des OMD, a dit Mgr Auza.  Ce débat vient au moment de la célébration du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, a-t-il rappelé en conclusion.  Il a donc estimé qu’il fallait saisir cette opportunité pour prendre des engagements et lancer des actions concrètes.


M. RIYAD MANSOUR, Observateur permanent de la Palestine, a déclaré que le Territoire palestinien était dans l’incapacité d’atteindre les OMD en raison de l’oppression, des restrictions destructives et des mesures d’occupation militaire israéliennes.  Il a insisté que l’occupation du Territoire palestinien, y compris Jérusalem-Est, constituait le principal obstacle à la réalisation de toute forme de développement durable.  Illustrant son propos, M. Mansour a fait sienne une estimation de la Banque mondiale notant qu’en raison du blocus et des restrictions israéliennes, le PNB palestinien avait chuté de 40% depuis 2000, alors que selon l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA), la moitié de la population palestinienne manquait de nourriture.  Il s’est particulièrement inquiété de la situation de la bande de Gaza qui -selon des propos en date du 9 août 2007, tenus par Filippo Grandi, Commissaire général adjoint de l’UNWRA– dépend désormais à 100% de l’aide humanitaire.  Outre l’impact économique, social et de santé, a-t-il ajouté, l’occupation israélienne a sérieusement entamé la durabilité environnementale, menant à la rareté des sources d’eau.  Les confiscations de terres et l’exploitation de ressources ont réduit les espaces verts, les forêts et la biodiversité de 4,3% à 1,5% entre 1998 et 2004.  Il a souhaité que la situation palestinienne ne soit pas une exception et qu’elle puisse bénéficier comme les autres de l’attention de la communauté internationale, en rappelant que le respect du droit à l’autodétermination du peuple palestinien était un préalable à la paix et au développement.     


Mme ANDA FILIP, Observatrice permanente de l’Union interparlementaire (UIP), a estimé que trois défis majeurs se posaient dans la fourniture de l’aide dont ont besoin les pays pour atteindre les OMD d’ici à 2015.  Tout d’abord il est crucial d’appuyer le renforcement des capacités en connaissance de cause, et à cet égard, les parlementaires peuvent jouer un rôle majeur, en maximisant le versement et l’usage des ressources disponibles.  Le second obstacle critique est le problème du financement, en raison du fossé qui sépare les montants de l’aide publique au développement (APD) actuels et les besoins réels des pays en développement, a dit Mme Filip.  L’UIP compte en ce domaine appuyer le nouveau cadre de coopération pour le développement du Conseil économique et social (ECOSOC).  Il reste également beaucoup à faire pour rendre pleinement opérationnels les plans de développement nationaux, a poursuivi l’Observatrice permanente, en estimant que ceux-ci doivent placer la recherche du travail décent au cœur de toutes les stratégies socioéconomiques.  Dans ce contexte, il est également indispensable de mettre l’accent sur la parité, en aidant les parlements à intégrer les perspectives sexospécifiques dans les politiques budgétaires.


M. MICHAEL SCHULZ (Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge) a estimé qu’il fallait que les partenariats entre gouvernements, organisations intergouvernementales et société civile deviennent une réalité mise au service des OMD.  Il a ajouté que pour permettre leur pleine mise en œuvre, les OMD devaient tenir compte des besoins socioéconomiques des communautés.  M. Schulz a par ailleurs exprimé son inquiétude face au retard pris dans la réalisation des OMD lequel intensifie les risques humanitaires et la vulnérabilité des populations, exposées notamment aux effets des changements climatiques.  Il a enfin souhaité que davantage de ressources soient consacrées à l’effort de développement, en évitant de privilégier un OMD aux dépens d’un autre. 


M. ROBERT L. SHAFER, Observateur permanent de l’Ordre de Malte, a rappelé que la lutte contre la pauvreté, les maladies et les souffrances était au cœur des activités de l’Ordre de Malte depuis 900 ans.  Il a précisé que 12 500 membres, 80 000 volontaires et 13 000 personnels médicaux de l’Ordre menaient des activités dans 120 pays sous la grande expertise de l’organisation « Malteser International ».  Citant les contributions de l’Ordre de Malte dans le domaine de la lutte contre la faim dans le Sud-Kivu, il a notamment salué le soutien apporté à ses activités par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), leFonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM).  Dans le domaine de l’éducation, l’Ordre de Malte a mis en place des écoles maternelles à Sao Paulo et à Brasilia, au Brésil, ainsi qu’un recrutement destiné aux mères célibataires.  Nous avons aussi un centre médical à Haïti, a-t-il ajouté, qui participe à l’éducation de 600 enfants et répond aux besoins médicaux de femmes et d’enfants.  L’Ordre de Malte administre aussi des écoles en Afghanistan pour 20 000 enfants, dont 40% sont des filles.  M. Shafer a également souligné l’intervention de l’Ordre dans le domaine de la réalisation des OMD liés à la santé, notamment au Cambodge, où il a mené des activités communautaires dans le domaine de la santé mère-enfant et dans celui de la lutte contre le VIH/sida, notamment la transmission de la mère à l’enfant.  Il a encore mentionné des activités menées dans le domaine de la lutte contre le paludisme et la tuberculose, en concluant qu’avec le soutien des Nations Unies et de ses organismes spécialisés, la réalisation des OMD devenait chaque jour un peu plus une réalité.


M. MASSIMO TOMMASOLI, Institut pour la démocratie et l’assistance électorale, a rappelé que les huit OMD étaient liés entre eux et que de leur réalisation dépendaient des dynamiques politiques plus larges et des processus démocratiques.  Il a donné l’exemple de la Mongolie qui a adopté un neuvième Objectif du Millénaire qui porte sur les droits de l’homme, la gouvernance démocratique et la lutte contre la corruption.  Il a souligné les deux principes importants que sont l’appropriation nationale des stratégies visant à réaliser les OMD et la responsabilité mutuelle dictée par les partenariats mondiaux pour le développement.  Le concept d’appropriation, a–t-il souligné, englobe désormais d’autres acteurs comme la société civile et le pouvoir législatif qui constituent des plates-formes de débat.  Un autre élément porte sur la promotion de la croissance économique et les pratiques démocratiques qui présupposent la création d’une vision à long terme d’un développement national capable de résister à l’épreuve du temps.  


Déclaration finale du Président de l’Assemblée générale


M. SRGJAN KERIM, Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale, a affirmé que les quatre jours de débat thématique, dont il a fait le résumé et l’analyse, s’étaient concentrés sur les faits et le fond, ce qui signifie, a-t-il précisé, que les États Membres prennent extrêmement au sérieux la réalisation de tous les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015.  Cela démontre également, a-t-il dit, que lorsque l’on traite du fond, l’Assemblée générale est plus forte et en mesure d’envoyer un message fort au reste du monde.  Le Président de l’Assemblée générale a jugé évident que des progrès significatifs avaient été effectués dans la réalisation des OMD, mais que ceux-ci avaient été inégaux et trop lents.  Les solutions aux problèmes existent, a-t-il soutenu, à condition que toutes les parties respectent leurs engagements, intensifient leurs efforts et accélèrent les progrès.  Selon lui, l’Afrique et les pays moins développés ont besoin d’une assistance à long terme additionnelle de la part de la communauté internationale.  Il a ainsi relevé que des appels forts ont été lancés en faveur d’investissements dans les domaines de l’agriculture et des infrastructures.  De même, les OMD sont interdépendants, a-t-il jugé, et, faire des progrès dans la lutte contre la pauvreté et la faim, pour l’éducation et la santé a un effet catalyseur sur les autres Objectifs.


M. Kerim a en outre souligné que l’architecture de l’aide au développement pâtissait d’un excès de fragmentation qui affaiblit l’impact de l’aide.  Les partenariats avec la société civile et le secteur privé sont essentiels pour accélérer les progrès, a-t-il ajouté.  Le Président a par ailleurs estimé que les changements climatiques sapaient d’ores et déjà la réalisation des OMD, surtout dans les pays pauvres et dans ceux qui risquent d’être les plus touchés.  Le développement doit être écologiquement responsable et durable, a-t-il ainsi déclaré.  Il a en outre assuré que les progrès dans la réalisation des OMD et la croissance économique pouvaient être améliorés en réduisant les inégalités entre les sexes, en favorisant l’autonomisation de la femme et en fournissant un meilleur accès aux services de santé maternelle et de base, y compris de santé reproductive.  Le commerce est un outil puissant pour sortir de la pauvreté, a-t-il affirmé, appelant à une conclusion réussie et dans les temps du Cycle de Doha.  Il a constaté aussi que la montée des prix énergétiques et alimentaires contribuait à accroître la pauvreté et la malnutrition.  De plus, les pays émergeant d’un conflit ont besoin d’urgence d’une aide à long terme.


Selon le Président de l’Assemblée générale, l’éducation est le fondement d’un développement durable, et un investissement de 10 milliards de dollars supplémentaires est indispensable pour permettre de fournir à tous une éducation de base avant 2010.  M. Kerim a également mis l’accent sur la nécessité d’investir davantage dans les services et les soins de santé de base.  De même, l’appropriation nationale est essentielle pour les pays en développement afin qu’ils puissent suivre leur propre voie vers le développement, a dit Sgrjan Kerim.  Il a par ailleurs estimé que le cadre des OMD constituait le paramètre internationalement respecté pour les activités de développement international et formait la base du partenariat mondial.


M. Kerim a souligné la nécessité de respecter les engagements.  C’est une priorité, a-t-il insisté.  Les donateurs doivent alléger la dette et apporter l’aide supplémentaire promise, tandis que les pays en développement doivent intégrer les OMD dans leurs priorités nationales et accélérer la mise en œuvre d’autres engagements, comme la bonne gouvernance.  Il faut, a-t-il dit, un regain d’engagement et de détermination pour réaliser les Objectifs à temps.   L’Assemblée générale a un rôle de leadership à jouer dans la mobilisation de l’appui mondial, a-t-il affirmé, notant que plusieurs délégations avaient soutenu sa proposition de réunir l’Assemblée chaque année d’ici à 2015 pour s’assurer du suivi de la mise en œuvre des OMD et responsabiliser tous les partenaires face à leurs engagements.  L’Assemblée générale devrait charger le Secrétariat des Nations Unies, en coopération avec les fonds, programmes et agences pertinents, de préparer un rapport annuel de suivi des OMD, lequel servirait de base aux débats de l’Assemblée générale.  2008 doit être l’année de l’action, a-t-il conclu.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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