SOC/4692

LA QUARANTE-QUATRIÈME SESSION DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL SE TIENDRA À NEW YORK DU 8 AU 17 FÉVRIER 2006

2/2/2006
Conseil économique et socialSOC/4692
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Communiqué de base


LA QUARANTE-QUATRIÈME SESSION DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL SE TIENDRA À NEW YORK DU 8 AU 17 FÉVRIER 2006


Elle sera dominée par le suivi du Sommet mondial pour le développement social et l’examen de la première Décennie de l’ONU pour l’élimination de la pauvreté


La Commission du développement social se réunit au Siège des Nations Unies, à New York, du 8 au 17 février 2006, dans le cadre de sa quarante-quatrième session* qui sera largement dominée par le suivi du Sommet mondial pour le développement social et l’examen de la première Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (1997-2006).  Proclamée en 1995 par l’Assemblée générale, cette première Décennie avait pour objectif l’éradication de la pauvreté en tant qu’impératif éthique, social, politique et économique pour l’humanité toute entière. 


Dans son rapport relatif à l’examen de la première Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (1997-2006)**, le Secrétaire général estime qu’il n’est pas possible de réduire rapidement la pauvreté en l’absence d’une croissance durable et favorable aux pauvres et suggère par conséquent que la stratégie nationale de développement soit exécutée dans un contexte de politiques économiques dynamiques axées sur la croissance et crée un environnement propice à une croissance économique durable plus rapide.  Une attention particulière doit être accordée à l’investissement dans le capital humain et à l’équipement, à la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire favorisant les petites et moyennes entreprises, à la bonne gouvernance et à l’élargissement de l’accès aux capitaux, y compris la microfinance, constate le Secrétaire général. 


Son rapport recommande également d’entreprendre des actions orientées vers le développement agricole et les besoins des petits agriculteurs; les problèmes du paupérisme urbain et de sa constante expansion; l’accès de tous aux services de santé de base, en particulier les services de santé maternelle et infantile, de santé génésique et de lutte contre des maladies mortelles comme le sida, la tuberculose et le paludisme; et le rôle des organisations de la société civile et du secteur privé, qui sont des partenaires essentiels dans les actions visant à réduire la pauvreté. 


Le Secrétaire général recommande ensuite à la Commission du développement social d’engager tous les pays touchés par la pauvreté extrême à tout faire pour adopter et commencer à appliquer, en 2006 au plus tard, une stratégie nationale de développement visant à réduire de moitié la pauvreté extrême d’ici à 2015.  Il souligne que les politiques et programmes visant à éliminer la pauvreté devraient comprendre des mesures tendant spécifiquement à faciliter l’intégration sociale.  Enfin, la Commission devrait engager les pays à faire du plein emploi productif et décemment rémunéré un objectif central de leurs politiques macroéconomiques nationales et internationales et à veiller à ce que cet objectif soit pleinement intégré à leurs stratégies de réduction de la pauvreté. 


Outre les questions de lutte contre la pauvreté, la Commission du développement social est également appelée à se pencher, lors de sa quarante-quatrième session, sur l’examen des plans et programmes d’action pertinents des organismes des Nations Unies concernant la situation des groupes sociaux, à savoir le Programme d’action mondial concernant les personnes handicapées; le Programme d’action mondial pour la jeunesse à l’horizon 2000 et au-delà; le Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement, adopté en 2002; ainsi que les questions politiques et programmes concernant la famille.  Conformément à la procédure établie par la décision 2002/210 du Conseil économique et social en date du 13 février 2002, la Commission avait élu, après la clôture de sa session précédente, le 18 février 2005 son Président pour la quarante-quatrième session, Ernesto Aranibar Quiroga, de la Bolivie.  Elle a également élu le même jour Valérie Melchior, de Monaco; et Victor Leu, de la République de Moldova; aux postes de Vice-Président, et complètera son Bureau par l’élection, le 8 février 2006, de Nina Saraswati Djajaprawira, de l’Indonésie; et Luvuyo Lonsdale Ndimeni, de l’Afrique du Sud.  Elle désignera, à cette occasion, son Rapporteur parmi les quatre Vice-Présidents. 


Les 46 États membres suivants de la Commission du développement social siègent pour un mandat de quatre ans***: Afrique du Sud (2009), Allemagne (2008), Angola (2009), Argentine (2007), Bangladesh (2009), Bolivie (2009), Chili (2008), Chine (2009), Côte d’Ivoire (2008), Espagne (2007), Etats-Unis (2008), Ethiopie (2008), Fédération de Russie (2008), Finlande (2009), France (2008), Haïti (2008), Inde (2007), Indonésie (2008), Italie (2009), Jamahiriya arabe libyenne (2007), Japon (2008), Mali (2008), Malte (2007), Monaco (2009), Myanmar (2009), Pakistan (2007), Paraguay (2009), Pays-Bas (2009), Pérou (2008), République centrafricaine (2007), République de Corée (2008), République islamique d’Iran (2007), République de Moldova (2008), République démocratique du Congo (2009), République dominicaine (2007), République populaire démocratique de Corée (2009), République tchèque (2009), République-Unie de Tanzanie (2009), Roumanie (2007), Sénégal (2007), Suriname (2007), Tunisie (2008), Turquie (2007), Ukraine (2009), Venezuela (2009) et Zambie (2007). 


*     L’ordre du jour provisoire annoté et le projet d’organisation des travaux sont publiés sous la cote E/CN.5/2006/1,

**    rapport publié sous la cote E/CN.5/2006/3,

***   la fin du mandat des États membres est indiquée entre parenthèses.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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