DEV/2582

L’ONU INVITE DIPLOMATES, DÉCIDEURS POLITIQUES, ÉCONOMISTES ET DÉMOGRAPHES À ÉVALUER LES MODES MIGRATOIRES ET LES POLITIQUES MISES EN OEUVRE

28 juin 2006
Communiqué de presseDEV/2582
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

L’ONU INVITE DIPLOMATES, DÉCIDEURS POLITIQUES, ÉCONOMISTES ET DÉMOGRAPHES À ÉVALUER LES MODES MIGRATOIRES ET LES POLITIQUES MISES EN OEUVRE


(Adapté de l’anglais)


TURIN, le 28 juin -- La question des migrations est trop importante pour être réduite « à des anecdotes » ou traitée par la peur et la manipulation, a déclaré aujourd’hui l’Envoyé spécial des Nations Unies.  Peter Sutherland assistait à un Symposium d’experts organisé par les Nations Unies à Turin, en Italie. 


La seule manière d’inverser la tendance de l’immigration illégale est de promouvoir le dialogue et la recherche de solutions.  Aussi, durant trois jours, diplomates, décideurs politiques, économistes et démographes vont-ils évaluer les modes migratoires et l’impact des politiques mises en œuvre par les pays d’origine et de destination.  Leur évaluation sera soumise à la session extraordinaire que l’Assemblée générale tiendra, au mois de septembre, sur les migrations internationales et le développement.


Si ces questions sont jugées, par certains, trop sensibles pour les Nations Unies, un début de coopération et de dialogue commence néanmoins à prendre forme, a relevé l’Envoyé spécial avant que le Secrétaire général aux affaires économiques et sociales ne s’attaque au préjugé selon lequel les migrations sont exclusivement un phénomène Nord-Sud. 


Contrairement aux idées reçues, seul un tiers des migrants qui vivent dans les pays développés vient des pays en développement, a affirmé Jose Antonio Ocampo.  En réalité, un tiers des migrants du Sud émigrent vers d’autres pays en développement, et le tiers restant est originaire d’un pays développé.  


Selon les projections des Nations Unies, le monde développé perdrait, en 40 ans,  22% de sa population active si les flux migratoires s’arrêtaient.  Dans les pays de destination, les travailleurs migrants ne font pas concurrence aux travailleurs locaux.  Ils les complètent et contribuent ainsi à une meilleure performance économique, a encore dit le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales.  L’effet positif du travail des migrants est surtout apparent dans les pays où les niveaux d’éducation sont élevés et où le vieillissement de la population est confirmé.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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