SG/SM/10201-ENV/DEV/872

FACE AUX RÉPERCUSSIONS DES GUERRES SUR L’ENVIRONNEMENT, LA MEILLEURE DÉFENSE EST DE BÂTIR UNE PAIX DURABLE, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU

07/11/2005
Secrétaire généralSG/SM/10201
ENV/DEV/872
OBV/521
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

FACE AUX RÉPERCUSSIONS DES GUERRES SUR L’ENVIRONNEMENT, LA MEILLEURE DÉFENSE EST DE BÂTIR UNE PAIX DURABLE, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé célébrée le 6 novembre 2005:


La guerre a, outre d’énormes coûts humains et économiques, des répercussions profondes sur l’environnement.  Parfois, la destruction délibérée des ressources naturelles relève de la tactique.  Mais la plupart du temps, l’environnement n’est qu’une victime innocente de plus de tirs croisés.  Comme toujours, ce sont les pauvres qui sont les plus durement frappés, car ils tirent de l’environnement non seulement leur nourriture mais aussi leurs médicaments, leurs moyens de subsistance et les matériaux pour construire abris et logements.


La lutte contre la dégradation de l’environnement par la guerre, indissociable du relèvement et de la reconstruction après les conflits, occupe une place de plus en plus importante dans l’action de l’ONU.


Après la guerre dans l’ex-Yougoslavie, le Programme des Nations Unies pour l’environnement a entrepris le nettoyage de quatre sites contaminés en Serbie-et Monténégro.


En Afghanistan, le PNUE aide actuellement à la mise en place de l’Agence nationale de protection de l’environnement et a entrepris des études approfondies sur la situation du pays dans l’après-conflit, en vue de contribuer au rétablissement des moyens de subsistance.


Les marais mésopotamiens qui s’étendent entre l’Iraq et l’Iran ont été presque entièrement détruits à la fin de 2002, ce qui a contraint des centaines de milliers d’arabes des marais à fuir leurs terres et à abandonner leur mode de vie traditionnel.  Avec la coopération des collectivités locales, 40 % des marais ont été remis en eau et 80 000 habitants de la région ont pu rentrer chez eux.


En aidant ceux qui sont pris dans les conflits à retrouver leurs terres et leurs moyens de subsistance, et surtout en nous faisant les gardiens de leur environnement, nous leur donnons les moyens de bâtir les fondements d’une paix durable, la meilleure défense qui soit.  En cette journée de célébration internationale, je demande à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour prévenir l’exploitation et la dégradation de l’environnement en temps de guerre.

*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.