ECOSOC/6143

ECOSOC: ÉLECTIONS DU BUREAU POUR LA SESSION « CRITIQUE » DE 2005

19/01/2005
Communiqué de presse
ECOSOC/6143


Conseil économique et social

Session d’organisation de 2005

1re séance – après-midi


ECOSOC: ÉLECTIONS DU BUREAU POUR LA SESSION « CRITIQUE » DE 2005


M. Munir Akram du Pakistan est élu Président de l’ECOSOC pour 2005


Le Conseil économique et social (ECOSOC) s’est réuni, cet après-midi, pour la première fois cette année, pour élire Munir Akram du Pakistan à sa présidence pour sa session de 2005.  Il a également élu, aussi par acclamation, ses quatre Vice-Présidents: Ali Hachani (Tunisie) du Groupe des États africains, Agim Nesho (Albanie) du Groupe des États d’Europe orientale, Luis Gallegos Chiriboga (Équateur) du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes et Johan C. Verbeke (Belgique) du Groupe des États d’Europe de l’Ouest et des autres États.


En sa nouvelle qualité de Président de l’ECOSOC pour l’année 2005, M. Munir Akram (Pakistan) a salué les résultats obtenus en 2004 sous la présidence de Marjatta Rasi de la Finlande.  Au titre des succès, il a notamment cité le débat de haut niveau du mois de juin et l’adoption de la déclaration ministérielle sur l’allocation de ressources et la mise en place d’un environnement propice au développement des pays les moins avancés (PMA); la finalisation d’une Stratégie de transition pour les PMA et la convocation de réunions de haut niveau sur les moyens d’impliquer toute les parties prenantes dans la formulation et la mise en œuvre des politiques clefs concernant les activités opérationnelles de l’ONU en matière de développement et la résolution 2005/50 de l’ECOSOC sur le renforcement des activités de secours humanitaire d’urgence. 


Faisant observer que la plus grande menace à la paix mondiale est la non-réalisation de la vision de la Charte d’une vie digne et libérée du besoin et de la peur, M. Akram a affirmé l’importance de garder à l’esprit que la prospérité des uns ne pouvait être viable et durable si la précarité des autres était rampante.  La pauvreté touche la majeure partie de la planète alors qu’aujourd’hui nous disposons des moyens de l’éradiquer, a-t-il dit.  Seule la volonté politique sans faille fait défaut et en cette année 2005, nous ne pouvons pas l’accepter, a-t-il poursuivi, en affirmant que, comme en a témoigné la mobilisation en réaction à la catastrophe du tsunami, il est possible de générer la solidarité nécessaire pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, le Consensus de Monterrey, les engagements de Doha et de Johannesburg. 


À ce titre, il a souligné la pertinence des choix des thèmes pour le débat de haut niveau qui aura lieu lors du Sommet de septembre 2005.  Le thème pour le débat de haut niveau est en effet « Réalisation des objectifs de développement convenus sur le plan international, y compris de ceux énoncés dans la Déclaration du Millénaire, et suite donnée aux textes issus de grandes conférences et réunions au sommet organisées par les Nations Unies : progrès accomplis, obstacles à surmonter et chances à saisir »; le débat consacré aux questions de coordination de sa session de fond de 2005 serait placé sous le thème: « Vers la réalisation des objectifs de développement convenus sur le plan international, notamment ceux énoncés dans la Déclaration du Millénaire ».


À l’appui de cet examen, rappelé M. Akram, les différentes parties prenantes disposent du rapport Sachs, du Groupe de personnalités éminentes sur les menaces, les défis et le changement et du rapport de la Commission sur l’impact social de la mondialisation.  L’objectif consiste, a-t-il affirmé, à formuler une réponse collective et crédible face au défi premier qu’est le développement.  À ce titre, il a estimé que reconnaître le lien entre la sécurité et le développement ne suffisait pas et qu’il fallait assurer à cette reconnaissance une traduction opérationnelle.  C’est dans cette perspective qu’il a salué les travaux du Groupe consultatif pour les pays sortant d’un conflit, en particulier celui pour la Guinée-Bissau et le Burundi et le Groupe consultatif spécial sur Haïti.  Concluant, il a souligné que si le développement devait être la priorité affichée de la communauté internationale, l’ECOSOC devrait se voir habilité à jouer le rôle central que lui donne la Charte et la Déclaration du Millénaire.  Pour ce faire, a-t-il insisté, il est crucial que la réforme de l’ECOSOC constitue une des questions institutionnelles traitées lors du Sommet.  Posant quelques jalons pour cette réforme, il a suggéré que l’ECOSOC réfléchisse aux moyens de tenir une session continue et des sessions exceptionnelles pour traiter de l’actualité, comme la catastrophe du tsunami.


Les membres de l’ECOSOC ont par ailleurs adopté l’ordre du jour provisoire* de sa session de 2005, qui se tiendra du 29 juin au 29 juillet 2005 à Genève.  L’ordre du jour provisoire a été oralement révisé pour tenir compte du fait que l’Espagne complètera le mandat de la Grèce qui s’est désistée.  Les membres de l’ECOSOC ont également pris note du projet de Programme de travail de base pour 2005 et 2006**.


La prochaine réunion de l’ECOSOC sera annoncée dans le Journal.


  • *E/2005/2
  • **E/2005/1

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