SG/SM/8114

LE SECRETAIRE GENERAL DECLARE QUE LES CONFERENCES DE MONTERREY ET DE JOHANNESBURG POURRAIENT PERMETTRE DE CONSTRUIRE UN AVENIR MEILLEUR POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES

4/02/2002
Communiqué de presse
SG/SM/8114


LE SECRETAIRE GENERAL DECLARE QUE LES CONFERENCES DE MONTERREY ET DE JOHANNESBURG POURRAIENT PERMETTRE DE CONSTRUIRE UN AVENIR MEILLEUR POUR LES PAYS LES MOINS AVANCES


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général Kofi Annan, lu aujourd’hui à New York par Mme Gillian Sorensen, Sous-Secrétaire générale aux relations extérieures, à l’occasion de la cérémonie d’intronisation de la nouvelle présidence du Bureau de coordination du Groupe des pays les moins avancés.


C’est avec grand plaisir que je vous adresse mes voeux, à l’occasion de cette cérémonie au cours de laquelle le Bangladesh transmettra au Bénin la présidence du Bureau de coordination du Groupe des pays les moins avancés. Le Bangladesh, qui a dirigé le Groupe depuis sa création, a oeuvré sans relâche à la défense et à la promotion des intérêts des pays les plus pauvres du monde. Le Bénin ayant toujours été un défenseur actif des idéaux du Groupe, la présidence est entre bonnes mains.


Dans les pays les moins avancés, la plupart des gens luttent quotidiennement pour satisfaire leurs besoins fondamentaux de nourriture, de logement et de santé. Les infrastructures économiques et sociales sont si précaires que la perspective de rejoindre un jour le marché mondial et de récolter les fruits de la mondialisation n’est, en tout cas pour l’instant, qu’un rêve lointain.


Il est de notre devoir de remédier à une telle situation. Les participants à la troisième Conférence sur les pays les moins avancés, qui s’est tenue l’an dernier, ont réaffirmé qu’il était dans l’intérêt général que l’avenir économique des pays les moins avancés devienne plus prometteur. Les deux grandes conférences des Nations Unies qui doivent se tenir dans les mois à venir – le mois prochain à Monterrey et en septembre à Johannesburg – nous donneront l’occasion d’accomplir des progrès substantiels dans la réalisation de cet objectif.


Il est encourageant d’apprendre que les gouvernements sont parvenus à se mettre d’accord sur l’intégralité du projet de document final de la Conférence internationale sur le financement du développement. Le fait qu’un consensus ait pu être dégagé à ce stade reflète en effet un nouvel esprit de partenariat. Mais il faudra encore redoubler d’efforts pour réaliser les objectifs fixés de longue date en matière d’aide publique au développement, d’allégement de la dette et d’accès aux marchés, et concrétiser de nouvelles initiatives comme le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique. La Conférence de Monterrey ne devrait pas être considérée comme une fin, mais comme un point de départ.


Parallèlement, le Sommet mondial pour le développement durable offre aux gouvernements du monde entier la possibilité de renouveler leur attachement à Action 21, le programme d’action pour le développement durable adopté il y a 10 ans lors du Sommet Planète Terre, et d’aborder de nouvelles questions qui ont émergé depuis, comme la mondialisation. Les participants au Sommet pourront par ailleurs s’attacher à aider les pays les moins avancés à surmonter bon nombre des énormes difficultés qui font obstacle à leur développement et à régler leurs problèmes environnementaux, en ciblant leurs efforts sur des domaines clefs comme l’accès aux sources d’énergie, le transport, la pauvreté rurale, l’eau douce et le transfert de technologies.


L’Organisation des Nations Unies est résolue à travailler en étroite collaboration avec les pays les moins avancés sur ces questions et sur beaucoup d’autres problèmes d’intérêt commun afin qu’elle fasse siennes leurs priorités et qu’ils soient entendus. C’est dans cet esprit de partenariat que vous vous joignez à moi, je le sais, pour présenter au Bénin tous mes voeux de réussite dans les efforts qu’il déploiera pour assumer ses responsabilités majeures.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.