SC/7612

DECLARATION A LA PRESSE PAR LE PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE SUR LA SITUATION A CHYPRE

20/12/2002
Communiqué de presse
SC/7612


                                                            SC/7612

                                                            20 décembre 2002


DECLARATION A LA PRESSE PAR LE PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE

SUR LA SITUATION A CHYPRE


Vous trouverez ci-dessous la déclaration faite à la presse le 18 décembre par le Président du Conseil de sécurité, M. Alfonso Valdivieso (Colombie), concernant la situation à Chypre:


Le 18 décembre, en présence du Secrétaire général, les membres du Conseil de sécurité ont entendu un rapport du Conseiller spécial du Secrétaire général sur Chypre concernant les négociations qui ont lieu depuis quelques mois, au titre de la mission confiée au Secrétaire général par le Conseil de sécurité par sa résolution 1250 (1999), et qui devraient mener à un accord sur un règlement global de la question de Chypre tenant pleinement compte des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.


Les membres du Conseil ont félicité le Secrétaire général pour les initiatives qu’il avait prises en novembre et décembre 2002 pour rapprocher les deux parties et leur permettre de parvenir à un accord. Ils ont déclaré que la proposition présentée le 11 novembre et révisée le 10 décembre offrait une occasion exceptionnelle de parvenir à un règlement dans les semaines à venir.


Ils ont déploré que les dirigeants chypriotes turcs n’aient pas répondu rapidement aux initiatives du Secrétaire général, et ils ont demandé que ces derniers fassent des efforts constructifs de recherche d’un règlement suivant le calendrier proposé par le Secrétaire général.


Ils se sont félicités de ce que les deux parties soient disposées à poursuivre les négociations dans le proche avenir. Ils ont souligné qu’il faudrait intensifier les négociations en vue de parvenir à un accord total avant le 28 février 2003, comme le prévoit le calendrier soumis par le Secrétaire général dans ses propositions. Ils ont prié instamment les deux parties de prendre pour point de départ les propositions du Secrétaire général, telles qu’elles ont été révisées le 10 décembre.


Les membres du Conseil ont appelé l’attention sur le fait qu’il se présentait une possibilité exceptionnelle de régler ce problème qui n’avait que trop duré, et sur les avantages que tous avaient à en tirer, puisque tous les Chypriotes pourraient tirer profit de l’accession de Chypre à l’Union européenne. Ils ont demandé instamment à toutes les parties concernées de saisir cette occasion historique de résoudre de façon pacifique, juste et durable le problème de Chypre, pour le bien de toute sa population et de la région en général.


Les membres du Conseil ont déclaré appuyer sans réserve la poursuite de la mission de bons offices du Secrétaire général et les efforts qu’il déploie pour parvenir à un règlement de la question dans les deux premiers mois de 2003.


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