AFR/453

DECLARATION FAITE A LA PRESSE PAR LE PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE CONCERNANT LE BURUNDI

22/08/2002
Communiqué de presse
AFR/453


                                                            AFR/453

                                                            SC/7489

                                                            22 août 2002


DECLARATION FAITE A LA PRESSE PAR LE PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE

CONCERNANT LE BURUNDI


Le Président du Conseil de sécurité, M. John Negroponte (États-Unis), a fait, le 21 août, la déclaration suivante à la presse concernant le Burundi :


Le Conseil a également examiné la situation au Burundi durant les consultations qu’il a tenues dans la journée. Le Sous-Secrétaire général, M. Kalomoh, a fait le point des derniers événements survenus au Burundi à l’intention des membres du Conseil, lesquels ont ensuite discuté de la situation dans ce pays. Les membres du Conseil se sont alors entendus sur le texte de la déclaration ci-après :


Les membres du Conseil de sécurité exhortent les groupes armés à cesser immédiatement les hostilités;


Engagent vivement les belligérants à négocier en toute bonne foi à Dar es‑Salaam et à conclure aussi rapidement que possible un accord de cessez-le-feu;


Appuient tous les efforts que déploient le Facilitateur, les dirigeants régionaux et le Représentant spécial du Secrétaire général pour parvenir à un règlement politique;


Se déclarent préoccupés par la situation en matière de sécurité et prient instamment toutes les parties de respecter le droit international humanitaire et, notamment, de s’abstenir d’utiliser des mines terrestres;


Demandent à toutes les parties de permettre aux réfugiés de revenir volontairement et en toute sécurité, et de leur assurer l’accès à l’aide humanitaire;


Demandent à toutes les parties burundaises de continuer à appliquer l’Accord d’Arusha en tant que cadre convenu aux fins d’une réconciliation politique pacifique;


Demandent aux donateurs internationaux d’appuyer le processus de paix, notamment en fournissant au Burundi les ressources financières qui lui permettront d’affronter la situation exceptionnelle dans laquelle il se trouve, de façon que les acquis résultant de l’Accord d’Arusha ne soient pas perdus.


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