SG/SM/8030

DEBARRASSER LE MONDE DU SIDA ET PRESERVER LES GENERATIONS FUTURES, C’EST LE MOT D’ORDRE DE KOFI ANNAN A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DU SIDA

19/11/01
Communiqué de presse
SG/SM/8030


                                                            AIDS/35

                                                            OBV/249


DEBARRASSER LE MONDE DU SIDA ET PRESERVER LES GENERATIONS FUTURES, C’EST LE MOT D’ORDRE DE KOFI ANNAN A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DU SIDA


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée mondiale du sida, le 1er décembre 2001 :


Les événements du 11 septembre dernier nous ont forcés à nous interroger sur le genre de monde que nous voulons laisser à nos enfants. Dans le climat de profonde incertitude dans lequel nous avons été plongés, nous avons besoin comme jamais de pouvoir nous raccrocher à un idéal de paix et de sécurité, et en particulier de sécurité humaine. La mission de l'ONU qui consiste à améliorer la vie des gens sur toute la planète est encore plus urgente. Si nous voulons la mener à bien, il nous faudra redoubler d'efforts pour venir à bout du VIH/sida.


Les personnes malades du sida et leur famille vivent sous le sceau de l'incertitude. Mais le VIH/sida plonge aussi des communautés, des sociétés entières et leur économie dans l'insécurité.  C'est d'ailleurs un des principaux obstacles au développement. Le sida n'est pas seulement voleur de présent, il vole aussi l'avenir. Tel est le cruel tribut que nous lui versons!


Et  le bilan ne cesse de s'alourdir : les statistiques de cette année montrent que le nombre total de séropositifs et de malades du sida continue d'augmenter. Toutes les heures,  près de 60 personnes de plus sont infectées. Toutes les heures, plus de 60 enfants meurent du sida.


Le mot d'ordre retenu pour cette année prend la forme d'une question "Ça me concerne… et vous?" Pour tous ceux qui se soucient de l'état du monde que nous laisserons à nos enfants, la réponse est évidente. Mais il ne suffit pas de le dire. Nous devons unir nos forces et agir pour faire changer les choses.


Alors que, pendant longtemps, les réactions face à l'épidémie sont demeurées trop lentes ou insuffisantes, nous avons assisté l'an dernier à un tournant dans la lutte contre le VIH/sida. En vingt ans, le combat contre ce fléau n’a jamais suscité une détermination si forte, si générale, non seulement parmi les gouvernements, la société civile et le secteur privé, mais aussi chez les fondations philanthropiques, les faiseurs d'opinion, ainsi que les séropositifs et les malades. Le nombre impressionnant d'annonces de contribution qui ont été faites depuis avril dernier en faveur du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme est un des signes d'un engagement plus ferme. Grâce à la session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée au VIH/sida en juin dernier, nous sommes désormais d'accord sur les objectifs à atteindre. Chacun de nous à son rôle à jouer pour y parvenir. En cette Journée mondiale du sida, engageons-nous à traduire nos paroles en actes, engageons-nous à tout faire pour débarrasser le monde du sida et préserver les générations futures : cela nous concerne tous.


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