SG/SM/7737

LA CONFERENCE MONDIALE CONTRE LE RACISME ET SES DIFFERENTES MANIFESTATIONS DOIT FAIRE EN SORTE QUE 2001 SONNE LE GLAS DE LA DISCRIMINATION RACIALE

12/03/2001
Communiqué de presse
SG/SM/7737


                                                            OBV/199

                                                            RD/909


LA CONFERENCE MONDIALE CONTRE LE RACISME ET SES DIFFERENTES MANIFESTATIONS DOIT FAIRE EN SORTE QUE 2001 SONNE LE GLAS DE LA DISCRIMINATION RACIALE


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale:


Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.  C'est l’occasion de nous réjouir des nombreuses mesures prises un peu partout pour libérer le monde de la haine raciale, mais aussi de réfléchir aux problèmes qui subsistent et de réaffirmer notre volonté de les résoudre.


Le 21 mars marque la date du massacre de Sharpeville, en Afrique du Sud.  En 1960, 69 personnes y ont été tuées par la police au cours d’une manifestation pacifique organisée contre les « pass laws » (lois sur les passeports intérieurs) du régime d’apartheid. Il faut se réjouir que l’apartheid appartienne maintenant au passé. Cette année, des représentants venus du monde entier se réuniront dans une Afrique du Sud libre à l’occasion de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, afin d’examiner les diverses formes de racisme qui continuent de sévir dans le monde.


Ces formes d’intolérance, souvent moins visibles que l’apartheid, n’en sont pas moins insidieuses. Dans le monde entier, des réfugiés, des populations autochtones et des demandeurs d’asile continuent d'être traités de manière indigne en raison de leur race. Des minorités ethniques demeurent outrageusement pauvres et démesurément touchées par le chômage, et ont un accès beaucoup plus limité à l’éducation que les groupes dominants. Elles sont sous-représentées dans les structures politiques, mais sont en surnombre dans les prisons. Elles ont moins accès aux soins médicaux de qualité et ont par conséquent une espérance de vie plus courte.


Ces formes d’injustice raciale et d’autres encore sont les dures réalités de notre monde d'aujourd'hui, mais elles ne doivent pas pour autant devenir une fatalité.  Nous devons œuvrer tous ensemble au succès de la Conférence mondiale, dans l’espoir qu’un jour nous puissions commémorer l’année 2001 comme celle qui a sonné le glas de la discrimination raciale.


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