Chronique ONU

En passant : Le Delegations Women's Club des Nations Unies
Par Timothy Wall

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L'article
Dans une région dévastée du Darfour, près de 8 500 enfants pourront retourner à l'école grâce à des efforts humanitaires menés à 11 260 km. Le Delegations Women's Club des Nations Unies a organisé en avril 2005 une foire internationale de l'alimentation et une vente de charité dont les recettes financeront la réparation et la reconstruction de 40 écoles en briques dans les villages de Arara, Masterti, Beida et Knavo Haraz, situés près de la frontière du Tchad. Créé spécialement pour le Club par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le projet permet aussi de mettre en place les capacités de gestion scolaire des directeurs d'école ainsi que des organisations de parents et d'enseignants, de mobiliser la communauté, d'encourager l'inscription des filles et de prévenir leur abandon scolaire.

Les épouses des ambassadeurs aux Nations Unies avec Jan Egeland, secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires et coordinateur des secours humanitaires : Shekrieh Mekdad (Syrie); Rima Salah, directrice exécutive adjointe de l'UNICEF; Danara Kazykhanova (Kazakhstan); Fay Vassilakis (Grèce); Kyung-ai Lee Kim (République de Corée); Lady Lynn Jones Parry (Royaume-Uni); Sylvie de La Sabliere (France); Elizabeth Loizaga (Paraguay).

Depuis des années, l'UNDWC mène ce genre de projets, soutenus par la vente d'aliments et d'articles. Cette association a pour vocation de promouvoir et de faire connaître la diversité culturelle tout en menant des initiatives pour aider les populations dans diverses régions du monde. Les femmes déléguées et les épouses de diplomates et de représentants des Nations Unies peuvent s'inscrire au Club. « Au début, c'était un club social où les épouses se retrouvaient pour discuter de leur culture respective et s'aider à s'adapter à la vie à New York », indique Danara Kazykhanova, présidente de la vente de charité de 2005 et épouse du représentant permanent du Kazakhstan auprès des Nations Unies.

Lors de la Foire internationale et de la vente de charité organisées en 2005 par l'UNDWC.
Dans les années qui ont suivi sa fondation en 1963, l'UNDWC a créé des programmes tels que les Nationals Displays and Teas, parrainés par différentes missions permanentes, qui offrent une occasion unique d'échanger des idées et d'apprendre à apprécier les différentes cultures et traditions. L'association organise également des cours de langue, des cours de soins à domicile, des cours de danses pour les adolescents et des tournois de bridge et de canasta. Parmi les projets les plus récents soutenus par le Club figuraient la construction d'un centre d'arts ménagers en Zambie; des cours d'alphabétisation au Bangladesh; la construction d'écoles au Nicaragua; la construction d'une usine de textiles dirigée par des femmes au Timor-Leste; la création d'un centre d'alphabétisation pour les femmes dans les îles Salomon; et la mise en place en Géorgie d'un centre de jour pour les enfants handicapés mentaux et physiques.

Les ventes de charité remplissent des objectifs éducatifs et philanthropiques. La première initiative philanthropique de l'UNDWC fut la vente de cartes de Noël de l'UNICEF par des femmes bénévoles portant leur costume national. Par la suite, les membres du Club ont levé des fonds pour entreprendre des projets importants à l'étranger. Les projets visent à apporter une aide directe aux femmes et les enfants, les actions sur le terrain étant menées à bien par une institution de l'ONU, généralement l'UNICEF ou l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture. La collecte de fonds a été ouverte au public. Plus de 100 missions ont fait don de produits et d'articles destinés à la vente qui reflètent l'art, la culture et l'artisanat de l'Afrique, de l'Amérique du Nord et du Sud, de l'Asie et de l'Europe. Les membres de l'UNDWC et leurs enfants ont participé au tirage de la tombola. Le Club a collecté plus de 120 000 dollars. « Ces événements non seulement apportent au monde un peu de New York », a commenté Mme Kazykhanov, mais ils amènent aussi un peu du monde à New York ».

Le personnel de l'ONU agit pour aider les victimes de l'ouragan

Le 28 août 2005, moins d'une semaine après que l'ouragan Katrina a frappé les États du Sud de l'Alabama, du Mississippi et de la Louisiane, causant des ravages et d'importants dégâts sur la côte du golfe du Mexique, le système des Nations Unie a promis des secours dans les régions dévastées et a mobilisé les efforts pour aider les victimes de la catastrophe. De leur côté, les membres du personnel de l'ONU ont tout de suite réagi en organisant le Comité du personnel des Nations Unies pour le secours aux victimes et une collecte de vêtements.

Au cours des trois premiers jours, le Fonds du personnel des Nations Unies pour le secours des victimes, créé par le Comité, a collecté plus de 22 000 dollars en espèces et en chèques, d'autres dons devant être envoyés par transfert bancaire. Rosemarie Waters, présidente de la Croix-Rouge, a déclaré que d'autres bureaux de l'ONU dans le monde entier avaient aussi contribué. « Après ce qu'on a vu à la télévision, on ne peut pas ignorer la situation », a-t-elle commenté. Avec plus de 90 bénévoles offrant leurs services au Comité, la réponse a été impressionnante.

Une collecte de vêtements, coordonnée par un groupe d'ONG appelé « Give Them a Hand » (Aidez-les), a eu lieu les 2,7 et 9 septembre. Le personnel de l'ONU a fait don de plus de 450 caisses remplies, entre autres, de vêtements, d'aliments pour bébés, de serviettes, qui ont été dépêchés dans les régions dévastées par Airline Ambassadors International, une organisation à but non lucratif. Gordon Tapper, membre du personnel de l'ONU et fondateur de « Give Them a Hand », a indiqué que leur expérience en matière de coordination des secours lors d'autres catastrophes avait permis de répondre rapidement à Katrina, ajoutant qu'ils avaient participé à des activités de secours dans différents pays, tels que le soutien des orphelinats et des maisons pour enfants dans les pays d'Amérique latine et des Caraïbes touchés par l'ouragan Irène en 2004, « mais c'est la première fois que nous avons répondu à une catastrophe naturelle aux États-Unis ».

L'argent réuni par le Comité du personnel a été donné à la Croix-Rouge, l'organisation la plus importante chargée de la coordination des efforts de secours en cas de catastrophes, et à Habitat for Humanity, chargé des projets de reconstruction.—Sally Bolton
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