Chronique ONU
Actualités/Éducation
Une occasion de discuter de la Charte de l'ONU

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L'article
La première série de discussions « Inreach/outreach », organisée par la Section de l'action éducative du Département de l'information le 23 juin 2005 dans le cadre du soixantième anniversaire des Nations Unies, a porté sur la Charte de l'ONU, les succès de l'Organisation et les défis du nouveau monde.

Les participants à la première serie de discussions intitulée « Inreach/Outreach », réunis au siège de l'ONU pour discuter de la Charte de l'ONU au moment de son élaboration, dans les années qui ont suivi et sur la manière dont elle sera évaluée dans l'avenir.

De gauche à droite : Giuseppe Nesi, Tonya Gonella Frichner, Lawrence S. Finkelstein, Raymond Sommereyns, qui a présidé la table ronde, Cora Weiss et Laurence Bropleh. Photo ONU/Devra Berkowitz

Intitulée « La Charte : cadre pour les États, promesse pour les peuples », elle comprenait les panélistes suivants : Lawrence S. Finkelstein, professeur de sciences politiques à la retraite; Tonya Gonella Frichner, présidente de l'American Indian Law Alliance; Guiseppe Nesi, professeur et conseiller juridique à la Mission permanente d'Italie auprès des Nations Unies; Cora Weiss, présidente de la Hague Appeal for Peace; et Laurence Bropleh, représentant permanent aux Nations Unies de la Commission des églises pour les affaires internationales du Conseil ocuménique des églises. Dans son discours d'ouverture, Raymond Sommereyns, directeur de la Section éducative, a dit que la Charte de l'ONU avait résisté au temps, mais, comme le Secrétaire général Kofi Annan l'a déclaré, la Charte « devait aussi refléter le monde d'aujourd'hui ».

« Les promesses ont-elles été tenues ? » a demandé M. Bropleh, estimant que les États Membres devaient faire preuve d'ouverture d'esprit et de souplesse afin d'exploiter les nouvelles possibilités offertes. Avec l'émergence de nouvelles puissances, il faut trouver de nouvelles formes d'engagement tout en accordant un respect égal à toutes les nations. « Ce [la Charte] n'est pas un instrument parfait, mais c'est ce que nous avons de mieux et pour l'instant j'en suis satisfait », a-t-il dit.

Mme Weiss a souligné que les peuples devaient réaliser que « nous sommes des acteurs importants dans le grand ordre de l'univers et que nous ne devons pas laisser la tâche à d'autres ». Plus important, « rien ne se produira si le rêve n'est pas là et si les populations ne traduisent pas ce rêve en réalité ». Comme il est déclaré dans la Charte de l'ONU, « nous, les peuples » sommes les créateurs de nouvelles idées. Elle a également indiqué que la Charte sera un réel succès quand nous sèmerons les graines pour abolir la guerre et en voir la fin. Cela démontrera que « nous, les peuples » sommes réellement déterminés à préserver les générations futures du fléau de la guerre. M. Bropleh a ajouté que si nous remplissons nos promesses, la lutte contre la pauvreté chassera le désespoir pour laisser place à l'espoir.

Au sujet de l'inclusion des peuples autochtones aux Nations Unies, Mme Frichner a fait remarquer que tous les groupes qui sont membres de l'Organisation ont leurs propres agendas et directives. À son avis, il était important de s'unir tout en prenant en compte les droits des femmes, des enfants et des autres groupes autochtones. De son côté, M. Nesi a souligné la nécessité de rétablir la vérité historique que les Nations Unies sont une organisation universelle « habilitée à traiter toutes les questions importantes », allant du maintien de la paix et de la sécurité internationales aux questions sociales et économiques.

Pour M. Finkelstein, qui a travaillé à l'ONU avec Ralph Bunche et a assisté à la Conférence de San Francisco en 1945, les « grandes qualités de la Charte sont similaires à celles de la Constitution américaine, elles offrent de nombreuses possibilités d'innovation ». Les observateurs de l'histoire de la Charte de l'ONU devraient être reconnaissants qu'elle ait eu un impact aussi fort sur les activités de l'Organisation entière, a-t-il ajouté.
—Paritosh Srivastava
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