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La réponse au cyclone dans l'Etat d'Orissa


De l'équipe des Nations Unies
pour la gestion des catastropes en Inde


Après qu'un violent cyclone a dévasté l'Etat côtier d'Orissa dans l'Est de l'Inde le 29 octobre 1999, l'équipe des Nations Unies pour la gestion des catastrophes s'est réunie à New Delhi pour organiser des secours d'urgence. Le Coordinateur résident des Nations Unies a offert au ministre d'Orissa le soutien total de toutes les organisations de l'ONU en Inde pour rétablir des conditions de vie normale et mobiliser des fonds destinés à la remise en état et à la reconstruction. En concertation avec le Gouvernement central et l'Etat, et coopérant avec les organisations non gouvernementales internationales et nationales (ONG), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont préparé chaque jour des rapports faisant état de la situation, qu'ils ont partagés avec les pays donateurs. Le PNUD coordonne les efforts de tous les organismes des Nations Unies travaillant en Orissa.

L'assistance spéciale des Nations Unies aux victimes du cyclone en Orissa s'élève à environ 16 millions de dollars. L'UNICEF a contribué à plus de la moitié -- soit 9,4 millions de dollars dont 3 millions de dollars en médicaments et en approvisionnement de secours distribués à la fin décembre 1999. Le PAM a accordé 5,1 millions de dollars en aliments composés, riz, légumineuses et biscuits vitaminés. Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a accordé une aide de 700 000 dollars comprenant l'approvisionnement en kits de santé périnatale, cinq unités médicales mobiles et une aide logistique. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé 100 000 dollars en vue de créer et de gérer à la fois un système de surveillance d'urgence pour contrôler les épidémies et une assistance technique.

D'autres organismes des Nations Unies ont fait des contributions en espèces qui seront distribuées par le PNUD pour aider l'Etat d'Orissa. Le PNUD avait auparavant collecté 100 000 dollars. L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Bureau de coordination des Nations Unies pour l'assistance humanitaire et le Gouvernement de Norvège ont alloué chacun 50 000 dollars. Le PNUD a alloué 420 000 dollars par le biais de ses programmes permanents de sécurité alimentaire et de remise en état du système d'approvisionnement en eau ainsi qu'une aide supplémentaire de 15 000 dollars pour l'approvisionnement en semences d'arachide destinées aux fermiers des régions touchées.

Les organismes spécialisés ont aussi apporté une assistance technique considérable, particulièrement dans les domaines de la santé et de l'agriculture. En novembre et en décembre 1999, plusieurs missions de l'ONU -- l'Organisation internationale du travail (OIT), l'OMS, l'UNESCO et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) -- se sont rendues à Orissa pour évaluer les dommages causés par le cyclone et les besoins à long terme dans les secteurs de l'agriculture, de la santé et de l'éducation ainsi qu'en termes de moyens d'existence.

Au Bhuabaneswar, la capitale de l'état, le bureau de l'UNICEF est devenu un bureau commun de l'ONU. La Maison des Nations Unies, entièrement opérationnelle depuis le 1er décembre 1999, abrite le PAM qui dispose d'un administrateur de programme, d'un assistant administratif et de la logistique et de deux agents de contrôle de l'aide alimentaire. Les Volontaires du PNUD/ONU ont recruté neuf volontaires nationaux des Nations Unies pour aider les élus locaux à contrôler l'acheminement des secours et de l'aide à la restructuration. L'équipe des Nations Unies pour la gestion des catastrophes a recruté un consultant pour la coordination du programme technique et la sécurité alimentaire ainsi que pour les abris de secours et les habitations. Les ONG présentes en Orissa participent chaque jour aux réunions de coordination qui se tiennent à la Maison de l'ONU, aidant activement à la planification et à l'établissement des stratégies de réhabilitation. La Banque mondiale participe aux réunions de l'Equipe des Nations Unies pour la gestion des catastrophes avec les ONG et les organismes unilatéraux à New Delhi. Début décembre, elle a envoyé une mission d'évaluation de 20 membres en Orissa et a exprimé son désir de travailler avec le système de l'ONU.

En plus des réunions de coordination, deux réunions de travail consacrées aux politiques se sont tenues à la Maison de l'ONU à Bhubaneshwar, qui réunissaient les ONG importantes, les organismes gouvernementaux, les donateurs, les organismes bilatéraux et les organisations des Nations Unies afin de déterminer les activités de remise en état. Des groupes de travail sur l'infrastructure, les moyens d'existence et l'habitat ont ensuite été formés, comprenant des représentants du gouvernement, des ONG et des organismes bilatéraux travaillant en Orissa.

Un important résultat de ces réunions fut la création par le gouvernement d'une "Commission chargée d'atténuer les effets de la catastrophe en Orissa", où seront représentés tous les principaux acteurs, notamment les Nations Unies, et qui sera l'organisme de coordination central pour les activités de remise en état. Des réunions thématiques visant à aborder les questions se présentant au cours des phases de secours, de remise en état et de reconstruction sont aussi prévues. Des réunions de travail sur les abris de secours (parrainées par le PNUD) et la sécurité alimentaire ont eu lieu en février et mars 2000 et celles sur l'éducation (UNESCO) et la santé (OMS) auront lieu en avril et mai 2000.

Le règne animal en Inde -- Art Saoura par R.N. Sahoo (N.A.) Code No. IDITAL-3 (Tribu d'Orissa).
Offert par le centre d'exposition "Tribus", New Delhi.


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