Charles Habib Malik (Liban)

Élu président de la treizième session de l'Assemblée générale

Photo de Charles  Habib  Malik M. Charles Habib Malik, du Liban, président de la treizième session de l'Assemblée générale, a eu une carrière distinguée au Liban et à l'étranger. Ministre des affaires étrangères et de l'éducation nationale depuis 1956, son nom a été bien connu des étudiants des affaires internationales depuis au moins une décennie.

Il a participé à la Conférence des Nations Unies sur l'organisation internationale à San Francisco en 1945 et figure parmi les diplomates qui ont assisté à chaque session de l'Assemblée générale depuis que l'organisation a commencé. En tant que personnalité onusienne éminente, il est peut-être mieux connu pour le rôle important qu'il a joué, comme Président du Comité social et humanitaire de l'Assemblée, lors de la résolution et l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme à Paris.

M. Malik, un homme de grande taille, était né en 1906 dans le village côtier libanais de Bitirran. Il avait fait ses études à l'école des garçons de la Mission américaine à Tripoli et puis à l'Université américaine de Beyrouth où il avait reçu sa licence en mathématiques et en physique en 1927. Il avait ensuite rejoint l'Université de Harvard, aux États Unis, où il avait reçu sa maitrise en philosophie en 1934 et son doctorat en philosophie en 1934.

Il détenait également plusieurs diplômes honoraires d'autres universités américaines.

De 1927 à 1929, M. Malik a enseigné à l'Université américaine de Beyrouth comme instructeur de mathématiques et de physique. Un an après, il a rerejoint la maison d'édition «  Al-Hilal » au Caire et de 1930 à 1932 il était avec l'unité du Bilharzias de la Fondation Rockefeller qui s'est occupée d'étudier au Caire les effets désastreux de cette maladie qui est transmise aux êtres humains par les escargots.

M. Malik était assistant en philosophie au département de la philosophie à l'Université de Harvard en 1936 et 1937. Dès 1937, il a occupé de divers postes à l'Université américaine de Beyrouth et a servi en tant chef du département de la philosophie de 1943 à 1945. Après une absence, soit ses années du service diplomatique, il est revenu à cette université en 1955 comme professeur et chef du département des études supérieures jusqu'en 1956.

De 1945 à 1953, M. Malik a servi en tant représentant extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Liban aux États-Unis, tout en occupant un poste semblable auprès de Cuba pendant de 1946 à 1953. De 1953 à1955, il a été ambassadeur aux États-Unis. Il a été nommé le 18 novembre 1956 ministre des affaires étrangères et de l'éducation nationale du Liban.

M. Malik etait représentant du Liban au Conseil économique et social, de sa seconde à sa huitième sessions, et il a été président du Conseil à ses sixième et septième sessions. Il a également représenté son pays à la Commission des droits de l'homme et a servi en tant que président de cet organisme de 1951 à1952.

M. Malik, qui parlait l'arabe, l'anglais, le français et l'allemand couramment, était membre de l'Association américaine pour l'avancement de la science et de la Société américaine du droit international.

Bien que catégorisé souvent comme philosophe arabe, M. Malik a publié de nombreux articles sur des sujets scientifiques, sociaux et philosophiques dans des journaux arabes et américains.