PRESIDENT - 64ème Session
Assemblée générale des Nations Unies

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Rencontre avec le groupe des Ambassadeurs francophones

New York, le 13 octobre 2009

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je suis véritablement honoré, et très heureux de me retrouver parmi tant d’amis. Je n’en suis pas à ma première rencontre avec des collègues francophones. En effet, j’ai déjà participé à trois sommets de la Francophonie, en France, au Cameroun et au Mali. Me retrouvant aujourd’hui devant vous, je demeure très sensible à la confiance que la communauté des nations a placée en mon pays et en ma personne en m’élisant par acclamation Président de l’Assemblée générale. 

Je tiens à vous assurer que je coopèrerai avec tous  lorsqu’il s’agira d’aborder les questions importantes à l'ordre du jour de la soixante-quatrième session, qu’il s’agisse des problèmes liés à la paix et la sécurité, à la réforme de l’ONU, à la non-prolifération nucléaire et au désarmement, au changement climatique, à la crise financiere internationale, ou qu’il s’agisse de la réunion de haut niveau en septembre 2010 au cours de laquelle les progrès réalisés vers les Objectifs du millénaire pour le développement seront évalués.

Il n’est plus possible pour l’ONU, qui comprend 192 États Membres, de rester l’Organisation qu’elle était lorsqu’elle n’en comptait que 50. La réforme de l’ONU, sous tous ses aspects, et surtout, la réforme du Conseil de sécurité et la revitalisation de l’Assemblée générale constituent l’une de nos priorités.

Excellences, Chers Ambassadeurs,

Le monde ne saurait connaître de paix si les disparités entre riches et pauvres ne sont pas réduites. La paix ne peut prévaloir que dans un contexte de  justice et de respect des droits de l’homme, qui transcende les différences de religion, de race, de sexe, de couleur de peau ou de nationalité.

C’est pour toutes ces raisons que j’ai tenu à placer cette soixante-quatrième session sous le signe de la responsabilité dans le développement, la paix et la sécurité, et du dialogue entre les civilisations. Dans cette optique, les pays francophones sont incontournables. L’utilisation du francais à l'ONU et la promotion ainsi que la pratique du multilinguisme sont fondamentales.

Les valeurs que partagent les pays de la Francophonie me réconfortent dans mon intime conviction que la seule guerre qui vaille la peine d’être menée sans répit est celle contre les maladies mortelles, la pauvreté, la faim et l’illettrisme. Ensemble, menons cette guerre. 

L’Africain que je suis est francophone et francophile depuis de longues années. Par ailleurs, mon parcours professionnel et mes affinités cachent mal ma francophilie.

Je voudrais assurer à tout votre Groupe, que je serai à votre disposition dans notre effort commun visant à améliorer et renforcer l’ONU et ses organes. Je compte sur votre amitié, votre appui et votre coopération pour la promotion de la justice, la sécurité, la paix et les intérêts communs de la communauté internationale dans son ensemble.


Je vous remercie.

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