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Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (1992)

Conférence Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED)
Rio de Janeiro, 3-14 juin 1992
Nom usuel Le Sommet planète Terre
Pays d'accueil Brésil
Nombre de gouvernements participants 172, dont 108 au niveau des chefs d'Etat
et de gouvernement
Secrétaire général de la Conférence M. Maurice Strong (Canada)
Organisateurs Secrétariat de la CNUED
Thèmes principaux Environnement et développement durable
Présence des ONG Environ 2 400 représentants d'organisations non
gouvernementales (ONG). Plus de 17 000 personnes ont assisté au Forum des ONG qui se tenait parallèlement au Sommet
Documents finals Action 21, la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement, la Déclaration de principes concernant les forêts, la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique et la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique
Mécanismes de suivi Commission du développement durable, Comité
consultatif interinstitutions sur le développement
durable; Conseil consultatif de haut niveau
sur le développement durable
Conférence précédente Conférence des Nations Unies sur l'environnement, Stockholm (1972)


Le Sommet planète Terre

Le Sommet planète Terre, organisé à Rio de Janeiro, fut sans précédent, se distinguant des autres conférences des Nations Unies par sa taille et la gamme étendue des problèmes étudiés. Vingt ans après la première conférence mondiale sur l'environnement, l'ONU s'est efforcée à Rio d'aider les gouvernements à réfléchir à nouveau au développement économique et à trouver les moyens de mettre fin à la destruction de ressources naturelles irremplaçables et à la pollution de la planète. Le processus de Rio a mobilisé des centaines de milliers de personnes de tous bords qui ont persuadé leurs dirigeants d'aller à Rio rejoindre les autres nations pour prendre les décisions difficiles qui s'imposent pour que les générations futures puissent vivre dans un environnement sain.

Rien de moins qu'un changement d'attitude et de comportement permettra d'opérer les modifications nécessaires, tel fut le message du Sommet, diffusé par près de 10000 journalistes envoyés sur place, et entendu par des millions de personnes partout dans le monde. Le message reflétait la complexité des problèmes que nous affrontons et le fait que la pauvreté, tout comme la surconsommation des populations riches, nuit à l'environnement. Les gouvernements ont reconnu qu'il fallait réorienter les plans et politiques internationaux et nationaux afin que toutes les décisions économiques tiennent compte des effets subis par l'environnement. Et le message a eu des résultats, faisant de l'éco-efficience un des principes de base tant pour les gouvernements que pour les entreprises :

  • Les modes de production - en particulier la production d'éléments toxiques, comme le plomb dans l'essence, ou de déchets dangereux - sont étudiés avec attention et de manière systématique tant par l'ONU que par les gouvernements;
  • On recherche de nouvelles sources d'énergie pour remplacer l'usage des combustibles fossiles qui sont liés aux changements climatiques de la planète;
  • L'importance des transports publics est mise en valeur en vue de diminuer les émissions de gaz polluant, les embouteillages des villes et les problèmes de santé provoqués par la pollution de l'air et le "smog";
  • On est beaucoup plus conscient, et inquiet, de la pénurie d'eau de plus en plus grave.

Le Sommet planète Terre, qui dura deux semaines, représentait l'apogée d'un processus préparatoire entamé en décembre 1989 et au cours duquel la planification, l'éducation et les négociations entre tous les Etats Membres des Nations Unies ont permis d'aboutir à l'adoption d'Action 21, un plan d'action ambitieux visant à parvenir à un développement durable dans le monde entier. Lors de la cérémonie de clôture, le Secrétaire général de la Conférence, M. Maurice Strong, a qualifié le Sommet d' "événement historique pour l'humanité". Bien que certains compromis et négociations eussent quelque peu affaibli Action 21, a-t-il dit, il s'agissait toutefois du programme d'action le plus complet et, s'il était appliqué, le plus efficace jamais approuvé par la communauté internationale. Aujourd'hui, les efforts visant à le mettre en ouvre de manière appropriée se poursuivent, et l'Assemblée générale de l'ONU les évaluera lors d'une session extraordinaire qui doit se tenir en juin 1997.

L'influence du Sommet planète Terre s'est fait sentir sur toutes les conférences de l'ONU qui lui ont succédé et qui ont examiné les rapports existant entre, d'une part, les droits de l'homme, la population, le développement social, les femmes et les établissements humains et, d'autre part, la nécessité d'un développement écologiquement viable. La Conférence mondiale sur les droits de l'homme par exemple, qui s'est tenue à Vienne en 1993, a insisté sur le droit des populations à un environnement sain et le droit au développement, deux exigences sujettes à controverse et auxquelles certains Etats Membres s'étaient opposés jusqu'au Sommet de Rio.


 

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Copyright Organisation des Nations Unies 23 mai 1997 [Département de l'information]