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In Memoriam - En mémoire des membres de la famille des Nations Unies
qui ont perdu la vie dans le tremblement de terre
qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010

Guillaume Siemienski, 1954 - 2010 

Spécialiste des questions politiques (Canada)

Guillaume Siemienski

Guillaume Siemienski, originaire du Canada, commença à travailler à l'Organisation des Nations Unies en 2008 en tant que Spécialiste des questions politiques pour la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) à Tbilisi. Il fut par la suite affecté à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) à Port-au-Prince en août 2009.

Avant d'intégrer l'Organisation, Guillaume travailla au Ministère canadien de la citoyenneté et du multiculturalisme pendant plus de dix ans. De 2001 à 2005, il fut en poste à l'Ambassade canadienne en Russie (Moscou), en République tchèque, en Slovaquie et en Turquie (Ankara). Pendant cette période, il effectua plusieurs missions dans le cadre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OCDE). En 1999, il fut nommé Spécialiste des questions de développement pour l'Agence canadienne de développement international (ACDI).

Le 16 janvier 2010, le Premier Ministre canadien Stephen Harper a publié une déclaration relative au décès de Guillaume Siemienski et d'autres Canadiens en poste en Haïti. « Leur mort est un rappel du sacrifice de Canadiens hommes et femmes… qui ont désiré faire partager la générosité et l'assistance de leur pays en Haïti et dans le reste du monde. »

Guillaume était chef de la Section des messages de la Division des affaires politiques de la MINUSTAH, chargé de réviser et de superviser l'élaboration de tous les discours, qu'il s'agisse de discours de cérémonie de remise des médailles ou de discours d'inauguration, ainsi que l'établissement des rapports de situation quotidiens et hebdomadaires.

Son équipe le décrit comme un collègue « plaisant et enjoué ».

Ils se souviennent de ses plaisanteries et de son rire sonore « pendant les réunions d'équipe du lundi matin ».

Il était « empreint d'une grande humanité et ne vous donnait jamais l'impression d'être dans votre dos ».

Il dégageait toujours une énergie positive en famille, avec ses amis et collègues. « La maison vibrait grâce à cette énergie. »

« Il était affectueux et rayonnant », fait observer sa sœur.

Guillaume détenait une licence de russe et d'études slaves de la McGill University et un autre diplôme de l'Université de Paris III en études soviétiques contemporaines. Il parlait couramment anglais, français, russe et polonais et un peu d'allemand.

Il avait passé la majeure partie de sa vie à travailler dans le domaine humanitaire. Sa sœur explique qu'« il croyait réellement à l'action au service de la démocratie et des droits de l'homme ».

Le séisme s'est produit alors que Guillaume et sa femme venaient de rentrer de Montréal, où le couple avait passé Noël en famille. À cette occasion, il avait fredonné une chanson qu'il avait composée pour décrire sa vie avec sa femme, Maria Karolina.

Guillaume laisse derrière lui sa femme et ses deux fils, Christopher et Martin.