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Les maladies non transmissibles (MNT)

Définition

Photo ONU /Fred Noy

Les maladies non-transmissibles sont classées en quatre catégories :

Ces maladies tuent 36 millions de personnes chaque année. Un quart des décès surviennent chez des personnes âgées de moins de 60 ans, dont 9 sur 10 vivent dans des pays en développement. Les maladies non transmissibles sont les principales causes de décès aujourd’hui et sont en augmentation.

 

Facteurs de risque

Faits et chiffres

  •   Les MNT représentent plus de 63% de la totalité des décès annuels.
  •   En 2010, près de 43 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses.
  •   Le tabac tue près de six millions de personnes chaque année.
  •   Au niveau mondial, les MNT touchent les hommes et les femmes de la même façon.

Ces quatre groupes de maladies ont en commun quatre facteurs de risque:

Des millions de décès pourraient être évités si l’on appliquait de façon plus stricte les mesures qui existent aujourd’hui.Il s’agit de politiques visant à promouvoir une action gouvernementale contre les MNT, une réglementation antitabac plus stricte et une alimentation saine et l’exercice physique, tout en réduisant l’usage nocif de l’alcool et en améliorant l’accès aux soins de santé essentiels.

 

Des enjeux liés au développement

Ce sont les habitants des pays en développement et les populations à faible revenu qui sont le plus durement touchés par les maladies non transmissibles. Tout indique que la pauvreté, le manque d’instruction et d’autres déterminants sociaux sont liés à ces maladies et à leurs facteurs de risque. L’épidémie engendre un cercle vicieux dans lequel ces maladies et leurs facteurs de risque aggravent la pauvreté qui, à son tour, fait croître la morbidité qui leur est associée.

Prévenir les maladies non transmissibles permettrait de réduire la pauvreté. Par ailleurs, leur progression, les handicaps et les décès précoces qu’elles peuvent entraîner ainsi que les soins de longue durée qu’elles supposent, font que les maladies non transmissibles occasionnent une baisse de la productivité et une augmentation des dépenses de santé, ralentissant ainsi le développement économique.

Dans les pays à faible revenu, le manque d’infrastructures de soins et de systèmes de protection sociale augmente la probabilité d’être atteint d’une maladie non transmissible et d’en mourir précocement.

Les conséquences des maladies non transmissibles peuvent toutefois être évitées par la voie d’interventions sanitaires peu onéreuses, menées auprès de l’ensemble de la population et visant à réduire les facteurs de risque, dites « dispositifs de santé publique présentant le meilleur rapport qualité-prix », ainsi qu’à l’aide de soins de santé primaires visant ceux qui sont atteints de ces maladies ou qui présentent un risque élevé de les contracter. De telles mesures peuvent rapidement permettre de lutter contre les effets des maladies non transmissibles.