Dans le Document final du Sommet mondial de 2005 (résolution A/60/1 de l’Assemblée générale), les États Membres ont reconnu que le système des Nations Unies représente un vivier unique de compétences et de ressources pour les questions mondiales et ont recommandé la mise en œuvre des réformes actuelles tendant à assurer dans les pays une présence des Nations Unies qui soit plus efficace, rationnelle, cohérente et concertée et qui donne de meilleurs résultats, et à renforcer le rôle du haut fonctionnaire présent dans un pays, avec un cadre commun de gestion, de programmation et de suivi.

L'Assemblée générale a invité le Secrétaire général à entreprendre de renforcer encore la gestion et la coordination des activités opérationnelles des Nations Unies et à proposer aux États Membres, pour examen, des moyens de créer des entités plus étroitement gérées dans le domaine du développement, de l’aide humanitaire et de l’environnement. En réponse à cette demande, le Secrétaire général a nommé le Groupe de haut niveau sur la cohérence de l’action du système des Nations Unies dans les domaines du développement, de l’aide humanitaire et de la protection de l’environnement, qui a finalisé son rapport en novembre 2006. Le Groupe de haut niveau a notamment recommandé à l’ONU d’être « uni dans l’action » au niveau des pays, avec un seul dirigeant, un seul programme, un seul budget et, là où c’est possible, un seul bureau.

À la fin de l’année 2006, huit pays ont informé le Secrétaire général de leur intention de tester l’initiative « Unis dans l’action » : l’Albanie, le Cap-Vert, le Mozambique, le Pakistan, le Rwanda, la Tanzanie, l’Uruguay et le Viet Nam. Parallèlement, le Secrétaire général a demandé au président du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD EN) de faire des efforts avec les chefs de secrétariat du GNUD afin de faire progresser l’initiative « Unis dans l’action » sur la base de l’intérêt exprimé par les pays de programme et avec l’aide du fonds d’appui pour les stratégies des objectifs du Millénaire pour le développement.

L’objectif des pays pilotes tel qu’exprimé dans ces documents était de permettre au système des Nations Unies, en coopération avec les gouvernements des pays pilotes, de développer des approches qui renforceraient la cohérence, l’efficacité et l’efficience des Nations Unies au niveau national et réduiraient les coûts de transaction des pays hôtes. On a également souligné que le concept de base des pays pilotes de l'initiative « Unis dans l’action » reflétait largement les conseils fournis par les États Membres dans le cadre des résolutions de l’Assemblée générale relatives aux examens triennaux complets des activités opérationnelles du système des Nations Unies en faveur du développement de 2001 et 2004 (A/56/201 et A/59/250) et du Sommet mondial de 2005.

Dans la résolution relative à l’examen triennal complet des activités opérationnelles du système des Nations Unies en faveur du développement de 2007 (A/62/208), les États Membres ont insisté sur la nécessité de mener une évaluation indépendante des enseignements tirés (des initiatives pour améliorer la cohérence, la coordination et l’harmonisation au sein du système des Nations Unies pour le développement, notamment à la demande de certains pays où ont été réalisés des programmes pilotes) (paragraphe 139). Cette demande a été réitérée dans la résolution de l’Assemblée générale sur la cohérence du système des Nations Unies de 2010 (A/64/289), dans laquelle les États Membres ont encouragé le Secrétaire général à donner suite aux modalités proposées pour la mise en place d’un mécanisme indépendant de l’évaluation des enseignements tirés des projets pilotes de l’initiative « Unis dans l’action », comme demandé par le Secrétariat, à l’issue des consultations, et couvrant tous les aspects de l’initiative (Paragraphe 21).

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