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Débat général (24 septembre - 1er octobre 2013)

Mercredi 25 septembre 2013

Son Excellence Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso

Blaise Compaoré
Résumé de la déclaration

M. BLAISE COMPAORÉ, Président du Burkina Faso, a souligné l’importance de renforcer l’esprit de partage et de solidarité, afin de relever les défis de la promotion de la paix, de la stabilité, de la sécurité et de conférer à l’humanité les atouts pour une meilleure maîtrise de son évolution.  Abordant la situation qui prévaut actuellement en Afrique de l’Ouest, il a regretté qu’elle soit toujours marquée par les stigmates des crises multidimensionnelles survenues au cours de ces dernières décennies.  Cette sous-région, notamment sa zone sahélo-saharienne, est devenue un repère pour les groupes de narcotrafiquants et de terroristes dont les velléités de déstabilisation constituent une menace réelle pour la paix et la sécurité des pays, a-t-il précisé, avant de saluer l’amélioration progressive de la situation au Mali grâce au déploiement de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali et de la tenue effective d’élections présidentielles.  M. Compaoré a également estimé que la mise en œuvre de la Stratégie intégrée pour le Sahel, adoptée par les Nations Unies, contribuera à renforcer la stabilité au Mali et dans toute la zone sahélo-saharienne. 

Par ailleurs, le Gouvernement du Burkina Faso encourage une meilleure cohésion sociale, l’élargissement des espaces de liberté et de concertation, ainsi que la recherche solidaire de solutions aux conflits, a assuré le Président Compaoré.  C’est dans cet esprit que son pays participe depuis deux décennies aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, l’Union africaine et la CEDEAO, avec des contingents d’environ 2 000 hommes et femmes déployés sur plusieurs terrains d’opération.

M. Compaoré est également revenu sur la situation en Syrie qui, selon lui, appelle d’urgence à l’arrêt immédiat des hostilités et à la recherche de solutions politiques à la crise.  Il a appuyé en outre la mise en œuvre de l’accord américano-russe du 14 septembre 2013.  Concernant la situation au Moyen-Orient, il a salué la reprise des pourparlers directs israélo-palestiniens.

La paix en Afrique passe nécessairement par la réalisation de programmes de développement économique et social pertinents, à même de générer des réponses efficaces aux incertitudes créées par la conjoncture économique internationale, et de conforter la confiance entre les peuples et les dirigeants, a soutenu M. Compaoré.  En tant que pays sahélien enclavé et sans grandes ressources naturelles, le Burkina Faso s’attèle à conduire des politiques vigoureuses dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable, en vue d’impulser l’émergence et d’améliorer de la manière significative, la qualité de vie des burkinabés, a-t-il assuré.  Pour lui, l’approche de l’échéance fixée pour la réalisation des OMD et le thème de la présente session sont une opportunité pour axer la réflexion de la communauté internationale sur une nouvelle vision en vue d’un progrès global fondé sur une solidarité internationale forte pour un développement durable.

Source: AG/11425