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La Haut-Commissaire déclare que la société civile a un rôle crucial à jouer dans la mise en œuvre du Document final de la Conférence anti-racisme

Avril 2009

une salle de conférence avec des participants.

Plus de 300 organisations de la société civile participent à la Conférence d'examen de Durban et ont joué un rôle crucial dans le processus préparatoire. Photo ONU / Pierre Virot

Le 22 avril, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, a appelé la société civile à unir ses forces pour s’assurer que le Document final PDF de la Conférence d’examen anti-racisme de Durban produise des résultats concrets sur le terrain.

Le troisième jour de la Conférence d’examen a été marqué par les déclarations de représentants gouvernementaux, d’agences des Nations Unies, d’organisations internationales et régionales, d’organes de traités des droits de l’homme des Nations Unies, d’experts indépendants et d’institutions nationales de défense des droits de l’homme.

La Haut-Commissaire Pillay, qui est la Secrétaire générale de la Conférence d’examen, s’est livrée mercredi à une séance de questions-réponses dynamique avec plus de 200 membres de la société civile, parallèlement à la Conférence.

« Permettez-moi de rappeler que nous sommes au début du processus de mise en œuvre, pas à son terme. Votre savoir-faire et votre rôle de supervision continueront à faire partie intégrante de stratégies de mise en œuvre efficaces » a indiqué Mme Pillay aux représentants des organisations non gouvernementales lors de cette rencontre.

« C’est vous qui prenez le pouls de votre communauté. Votre participation est indispensable pour obtenir des résultats concrets sur le terrain, là où cela compte le plus. »

La Haut-Commissaire a souligné que la société civile a participé à l’élaboration du Document final tout au long des 3 années du processus préparatoire. Elle peut continuer à influer en permanence sur son processus de mise en œuvre via les mécanismes de suivi établis par la Déclaration et le Programme d’action de Durban en 2001.

« Le savoir-faire de la société civile est crucial non seulement pour renforcer l’action sur un plan technique, mais aussi pour influer sur les aspects à plus long terme de la mise en œuvre » a-t-elle déclaré.

« La diversité des groupes de la société civile, et des personnes, qui participent à cette Conférence d’examen, démontre que le racisme, la discrimination et la xénophobie constituent une préoccupation pressante et partagée à grande échelle. »

« Je suis sûre que dans votre travail, beaucoup d’entre vous sont confrontés à l’urgence de la lutte contre la discrimination sous toutes ses formes, anciennes et nouvelles, en particulier dans le contexte économique actuel qui risque potentiellement de monter les communautés les unes contre les autres, dans les pays riches comme dans les pays pauvres » a déclaré Mme Pillay.

La Haut-Commissaire a indiqué que l’adoption rapide par consensus du Document final de la Conférence d’examen le 21 avril valide la confiance qu’elle, et beaucoup d’autres, avaient placée en ce processus.

Elle a appelé la société civile, les gouvernements, les organisations internationales et d’autres acteurs à s’unir et à exploiter au mieux les énergies et ressources disponibles pour « contribuer à créer un monde d’égalité des chances et de traitement pour nous tous, ou du moins pour nos enfants, et pour les enfants de nos enfants. »

La Conférence d’examen, qui se tient du 20 au 24 avril, évalue les avancées accomplies depuis la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée tenue à Durban, en Afrique du Sud, en 2001.

Plus de 4700 participants se sont inscrits à la Conférence, dont plus de 1000 représentants de quelque 300 ONG.