ASSAINISSEMENT DE
BASE : POURCENTAGE DE LA POPULATION AYANT ACCES A DES INSTALLATIONS
CORRECTES D'ASSAINISSEMENT |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Assainissement de base : pourcentage de
la population ayant accès à des installations correctes d'assainissement.
b) Brève définition : Pourcentage de la
population ayant accès à une installation sanitaire pour lévacuation des
excréments humains dans lhabitation ou dans le voisinage immédiat.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Suivre les progrès dans laccès
de la population aux services dassainissement.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Il sagit dun indicateur de base utile pour évaluer
la durabilité du développement, du point de vue en particulier de la santé
humaine. Laccès à des installations correctes d'assainissement est
indispensable pour diminuer le risque fécal et la fréquence des maladies
connexes. Son association avec dautres caractéristiques socio-économiques (éducation,
revenu) et sa contribution à l'hygiène générale et à la qualité de vie
font aussi de cet indicateur un bon indicateur universel de développement
humain. Lorsqu'il est ventilé en fonction de critères géographiques (comme
les zones rurales et urbaines), sociaux ou économiques, il constitue aussi
une preuve tangible des inégalités.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement associé à dautres indicateurs socio-économiques
(voir section 3 b) ci-dessus), en particulier la proportion de la population
ayant accès à de leau potable en quantité suffisante. Ces indicateurs représentent
deux des huit éléments des soins de santé primaire.
d) Objectifs : Des objectifs ont été établis
au niveau international pour cet indicateur sous légide de lOrganisation
mondiale de la santé (OMS). La Stratégie mondiale de la santé pour tous et
le plus contraignant Neuvième Programme général fixent, respectivement, des
objectifs de 100 % dici à lan 2000 et de 75 % dici à lan 2001. En outre,
nombre de pays ont établi des objectifs nationaux.
e) Conventions et accords internationaux : La Décennie
internationale de leau potable et de lassainissement, 1980-1990, est un accord
international qui intéresse le présent indicateur. Elle fait partie intégrante
de la Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à lan 2000, élaborée
par lOMS.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : La définition
dune installation sanitaire et de la population couverte sont nécessaires.
i) Installation sanitaire : "Une installation
sanitaire est une unité pour lévacuation des excréments humains qui permet
déviter le contact entre les matières fécales et les hommes, les animaux,
les cultures et les sources deau. Parmi les installations jugées correctes,
on trouve aussi bien les latrines protégées avec fosse que les toilettes
avec chasse deau raccordées au réseau d'égouts. Toutes les installations,
pour être efficaces, doivent être correctement construites et bien
entretenues."
ii) Population couverte : Il sagit de la population
urbaine raccordée au réseau public d'assainissement; de la population
urbaine desservie par des installations domestiques (cabinets avec fosse,
latrines à chasse d'eau, fosses septiques, etc.); de la population urbaine
desservie par des toilettes collectives et de la population rurale ayant accès
à des installations correctes dévacuation des excréments, comme les
cabinets avec fosse, les latrines à chasse d'eau, etc.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
calculé comme suit : le numérateur est le nombre dhabitants ayant accès à
des installations correctes d'évacuation des excréments multiplié par 100.
Le dénominateur est la population totale.
c) Lindicateur dans la structure EMSA :
Lassainissement de base est un facteur fondamental de la santé humaine,
elle-même composante essentielle du développement durable. Dans la structure
EMSA, le présent indicateur reflète la situation en matière daccès aux
installations sanitaires.
d) Limites de lindicateur : Le fait que des
installations soient disponibles ne signifie pas toujours quelles soient
utilisées.
e) Autres définitions : Cet indicateur pourrait
aussi être exprimé en pourcentage de la population n'ayant pas accès à des
installations correctes d'assainissement. La population qui doit être utilisée
dans le numérateur est alors celle n'ayant pas accès à de telles
installations. Si on dispose de données sur le pourcentage de ménages ayant
accès à des installations dassainissement, il doit être possible de
convertir ces données en pourcentage de la population, en utilisant les
chiffres moyens de la taille des ménages. Voir aussi la section 4 d) plus
haut.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre dhabitants ayant accès à des installations correctes
dassainissement et population totale.
b) Données disponibles : Ces données sont
collectées de façon habituelle au niveau national et au niveau infranational
dans la plupart des pays réalisant des recensements et des enquêtes.
c) Sources des données : Afin darriver à des
estimations plus fiables de la couverture de lassainissement, deux principales
sources de données sont requises. Premièrement, des données administratives
ou des données sur linfrastructure qui rendent compte des installations
nouvelles et des installations existantes. Deuxièmement, des données sur la
population tirées dune forme ou lautre denquêtes nationales auprès des ménages.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est lOrganisation mondiale de
la santé (OMS). Le point de contact est le Directeur, Bureau de lhygiène du
milieu intégrée et mondiale, OMS; numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
OMS : Elaboration dindicateurs pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie de la santé pour tous dici lan
2000, Genève, OMS, 1981, p. 29.
OMS, La Stratégie mondiale de la santé pour tous dici
à lan 2000, Genève, OMS, 1981.
OMS, Neuvième Programme général de travail couvrant
la période 1996-2001, Genève, OMS, 1994.
Organisation mondiale de la santé, Division du soutien
opérationnel en matière de santé environnementale, octobre 1995.
b) Autres références :
Organisation mondiale de la santé, National and Global
Monitoring of Water Supply and Sanitation. CWS Series of Cooperative Action
for the Decade, No 2, 1982.
Organisation mondiale de la santé. Water Supply and
Sanitation Sector Monitoring Report (WSSSMR), 1990.
ACCES A LEAU
POTABLE |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Pourcentage de la population ayant accès
à de l'eau potable, soit à domicile soit à une distance raisonnable.
b) Brève définition : Pourcentage de la
population ayant accès à un volume suffisant deau potable, soit à domicile
soit à une distance raisonnable de lhabitation.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Suivre les progrès réalisés
dans laccès de la population à leau potable.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Laccès à leau potable revêt une importance
fondamentale pour la diminution du risque fécal et de la fréquence des
maladies connexes. Lassociation avec dautres caractéristiques socio-économiques,
y compris léducation et le revenu, fait aussi de cet indicateur un bon
indicateur universel du développement humain. Lorsquil est ventilé en
fonction de critères géographiques (notamment zones rurales/urbaines),
sociaux ou économiques, il donne aussi des informations utiles sur les inégalités.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement associé à dautres indicateurs économiques
concernant le pourcentage de la population ayant accès à des installations
correctes d'assainissement. Ces indicateurs figurent parmi les huit éléments
des soins de santé primaire. Des liens étroits existent aussi avec dautres
indicateurs concernant leau, comme les prélèvements, les réserves, la
consommation et la qualité (voir section 3 b) plus haut).
d) Objectifs : Des objectifs internationaux
concernant lindicateur ont été établis sous légide de lOrganisation
mondiale de la santé (OMS). La Stratégie mondiale de la santé et le plus
contraignant Neuvième programme général fixent des objectifs de,
respectivement, 100 % dici à lan 2000 et de plus de 85 % dici à lan 2001. En
outre, nombre de pays ont établi des objectifs nationaux.
e) Conventions et accords internationaux : La Décennie
internationale de leau potable et de lassainissement, 1980-1990, est un accord
international qui intéresse le présent indicateur. Elle fait partie intégrante
de la Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à lan 2000, élaborée
par lOMS.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Cet
indicateur exige la définition de plusieurs éléments.
i) Population couverte : Il sagit de la population
urbaine raccordée au réseau de distribution d'eau, de la population urbaine
non raccordée mais ayant un accès raisonnable à des bornes fontaines
publiques et de la population rurale ayant un accès raisonnable de leau
salubre.
ii) Accès raisonnable à leau : Par accès raisonnable
à leau, on entend soit lexistence dun poste deau à domicile soit à 15
minutes de marche. En fait, il faudrait que soit adoptée une définition plus
adaptée prenant en compte les conditions locales; dans les zones urbaines, on
pourrait considérer comme un accès raisonnable lexistence dune borne
fontaine à pas plus de 200 mètres du domicile. Dans les zones rurales, laccès
raisonnable suppose que personne ne doit consacrer un nombre inconsidéré
dheures dans la journée à aller chercher de leau pour les besoins de la
famille.
iii) Distance raisonnable : La distance raisonnable et
laccès sont deux notions distinctes en ce sens quil peut y avoir un accès à
leau mais quil nest pas nécessairement commode daller chercher leau en raison
de la distance. Leau devrait être à une distance raisonnable de la maison,
cest-à-dire 200 mètres.
iv) Volume suffisant deau : Le volume deau nécessaire
pour couvrir les besoins métaboliques, hygiéniques et domestiques. On considère
généralement que cela correspond à 20 litres deau salubre par personne et
par jour.
v) Eau salubre : Eau qui ne contient pas dagents
biologiques ou dagents chimiques à des concentrations pouvant nuire
directement à la santé. Par "eau salubre", on entend des eaux de
surface traitées et les eaux non traitées mais non contaminées comme celles
venant des sources et puits protégés. Les eaux de surface non traitées,
comme les cours deau et les lacs, doivent être considérées comme salubres
si la qualité de leau est régulièrement suivie et jugée acceptable par les
responsables de la santé publique.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
calculé comme suit : le numérateur est le nombre de personnes ayant accès
à un volume suffisant deau potable soit à domicile soit à une distance
raisonnable du domicile, multiplié par 100. Le dénominateur est la
population totale.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Laccès
à leau exerce une influence cruciale sur la santé et le développement
durable. Les conditions dont dépend laccessibilité de leau sont couvertes
par cet indicateur de situation dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : Lexistence dune
sortie deau à distance raisonnable est souvent utilisée comme variable
approximative de la disponibilité en eau salubre. Toutefois, lexistence dune
sortie d'eau nest pas en soi une garantie que leau est toujours disponible ou
saine, ou que la population utilise toujours ces sources.
e) Autres définitions : Cet indicateur peut
aussi être exprimé en pourcentage de la population nayant pas accès à de
leau potable en quantité suffisante. Ainsi, la population indiquée dans le
numérateur serait celle qui na pas accès à de leau potable en quantité
suffisante : si ces données sont disponibles en pourcentage des ménages, il
devrait être possible de les convertir en pourcentage de la population, en
utilisant les chiffres moyens de la taille des ménages.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre de personnes ayant accès à de leau salubre en quantité suffisante
et population totale. Des données sur la source de leau, par exemple un
robinet dans le domicile ou un tuyau extérieur, donneraient un intérêt
supplémentaire à cet indicateur.
b) Données disponibles : Ces données
sont collectées de façon habituelle au niveau national et au niveau
infranational dans la plupart des pays utilisant des recensements et des enquêtes.
c) Sources des données : Deux sources sont les
plus courantes : données administratives qui rendent compte des installations
nouvelles et existantes et données sur la population tirées dune forme ou
d'une autre denquête auprès des ménages ou de recensement.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est lOrganisation mondiale de
la santé (OMS). Le point de contact est le Directeur, Bureau de lhygiène du
milieu intégrée et mondiale, OMS; numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
OMS : La Stratégie mondiale de la santé pour tous
dici à lan 2000, Genève, OMS, 1981.
OMS, Neuvième Programme général de travail couvrant
la période 1996-2001, Genève, OMS, 1994.
OMS, Elaboration dindicateurs pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie de la santé pour tous dici lan
2000. Genève, OMS, 1981, p. 42.
b) Autres références :
Organisation mondiale de la santé, National and Global
Monitoring of Water Supply and Sanitation. CWS Series of Cooperative Action
for the Decade, No 2, 1982.
Organisation mondiale de la santé. Water Supply and
Sanitation Sector Monitoring Report (WSSSMR), 1990.
Programme d' action de la Conférence ministérielle
sur leau potable, 1994.
ESPERANCE DE VIE A
LA NAISSANCE |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur a) Nom : Espérance de vie
à la naissance.
b) Brève définition : Nombre moyen dannées
quun nouveau-né peut escompter vivre, sil traverse les différentes étapes
de la vie compte tenu des taux de mortalité par âge à une période donnée.
c) Unité de mesure : Espérance de vie à la
naissance, exprimée en années.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Mesure du nombre dannées quun
nouveau-né peut espérer vivre en moyenne, compte tenu des risques actuels de
mortalité par âge. Lespérance de vie à la naissance est un indicateur des
conditions de mortalité et, par approximation, des conditions sanitaires.
Cest lun des indicateurs de développement social les plus utilisés et il
sert également à la construction de lindicateur du développement humain du
Programme des Nations Unies pour le développement.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La mortalité, comme la fécondité et les
migrations, déterminent la taille des populations, leur composition par âge,
par sexe et ethnie ainsi que leur possibilité daccroissement futur. Lespérance
de vie, en tant quindicateur de base, est étroitement liée aux conditions
sanitaires, qui font à leur tour partie intégrante du développement. Le
Programme daction de la Conférence internationale sur la population et le développement
note que laccroissement sans précédent de la longévité humaine témoigne
des progrès en matière de santé publique et daccès aux soins de santé
primaires (paragraphes 8.1 et 8.2), qui sont considérés dans Action 21 comme
partie intégrante du développement durable et des soins environnementaux
primaires (paragraphe 6.1). Le programme daction de la Conférence
internationale sur la population et le développement met en lumière la nécessité
de réduire les disparités entre pays ainsi quentre groupes socio-économiques
et ethniques pour ce qui est de la mortalité et de la morbidité. Il met en
évidence les effets sur la santé de la dégradation de lenvironnement et de
lexposition à des substances dangereuses sur le lieu de travail, préoccupation
de plus en plus aiguë.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur reflète nombre dinfluences sociales, économiques et
environnementales. Il est étroitement relié à dautres variables démographiques,
en particulier le taux de croissance démographique. Il a aussi des liens avec
des indicateurs de la santé humaine et de lenvironnement ainsi quavec des
indicateurs économiques. Comme exemples dindicateurs étroitement liés, on
peut citer la mortalité infantile et la qualité de leau et de lair.
d) Objectifs : La Déclaration d'Alma Ata (1978)
fixe un objectif en matière despérance de vie de plus de 60 ans dici à lan
2000 alors que le Programme daction de la Conférence internationale sur la
population et le développement a révisé cet objectif : lespérance de vie
devrait dépasser 65 ans dici à 2005 et 70 ans dici à 2015 pour les pays
ayant actuellement les niveaux les plus élevés de mortalité et dépasser 70
ans et 75 ans, respectivement, pour les autres pays (Programme daction de la
Conférence internationale sur la population et le développement, paragraphe
8.5).
e) Conventions et accords internationaux : Voir
section 3 d) plus haut.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Le calcul
de lespérance de vie à la naissance est fondé sur les taux de mortalité
par âge, qui peuvent être calculés séparément pour les hommes et pour les
femmes, ou calculés pour les deux sexes ensemble. Les taux de mortalité sont
en général présentés dans les tableaux pour les groupes dâge suivant : 0
à 1 an, 1 à 5 ans et ensuite par groupe dâge de cinq années. Lorsque les
données sur les décès par âge sont de bonne qualité, ou lorsque des
ajustements peuvent être réalisés pour tenir compte des erreurs dans lâge
déclaré ou des lacunes dans les données, lespérance de vie à la naissance
peut être calculée directement à partir des registres des décès et des dénombrements
de population, qui sont généralement fondés sur les énumérations
censitaires, puis évalués et, le cas échéant ajustés. Plusieurs étapes
sont nécessaires pour établir lespérance de vie à partir des taux de
mortalité par âge; on peut trouver des précisions à ce sujet dans les
ouvrages démographiques ou actuariels qui décrivent la construction des
tables de mortalité, par exemple Pressat 1972 et Shryock 1980. Pour une
description de la méthodologie informatique à utiliser pour faciliter les
calculs, voir MORTPAK-LITE (point 7 ci-après).
Lorsque les données sur les décès par âge ne sont
pas disponibles dans les registres ou dans les enquêtes/échantillonnages,
lespérance de vie à la naissance peut être calculée par des méthodes
indirectes fondées sur des questions spéciales posées dans le cadre des
recensements ou des enquêtes démographiques. Pour plus dinformation sur ces
estimations indirectes, voir Manuel X et MORTPAK-LITE (section 7, ci-après).
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Des données sont collectées par lOrganisation des Nations Unies sur une
base régulière et disponibles pour la plupart des pays dans les systèmes détat
civil ou les enquêtes. Pour tous les pays, les données des recensements et
de létat civil sont évaluées et, le cas échéant, ajustées pour tenir
compte des lacunes par la Division de la population, Département de
linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU (DIESAP)
dans le cadre de ses travaux détablissement des estimations et prévisions démographiques
officielles de lONU. Des estimations des niveaux passés, actuels et prévus
de lespérance de vie à la naissance sont établies pour tous les pays par la
Division de la population, DIESAP, et reproduites dans la publication de lONU,
World Population Prospects : The 1994 Revision (voir section 7 ci-après).
La plupart des pays mettent en tableaux les données
tirées des systèmes de recensement des décès au niveau infranational. Le
taux de mortalité infantile et le taux brut de mortalité (nombre annuel de décès
pour 1 000 habitants) peuvent plus facilement être établis à partir des
données subnationales que lespérance de vie à la naissance.
6. Organismes participant à létablissement de
lindicateur
Lorganisme chef de file est le Département de
linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU. Le
point de contact est le Directeur, Division de la population (DIESAP); numéro
de télécopie (1 212) 963 2147. A lOrganisation mondiale de la santé, le
point de contact est le Directeur, Bureau de lhygiène du milieu intégrée et
mondiale; numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
DIESAP. World Population Prospects: The 1994 Revision.
Division de la population. Publication des Nations Unies, numéro de vente
E.95.XIII.16, New York, 1995.
DIESAP. Manuel X : Techniques indirectes destimation démographique.
Division de la population, publication des Nations Unies, numéro de vente
F.83.XIII.2, New York, 1983.
DIESAP. MORTPAK-LITE - The United Nations Software
Package for Mortality Measurement. Division de la population, Nations Unies,
New York, 1988.
DIESAP. Annuaire démographique. Division de
statistique, Publication des Nations Unies, numéro de vente E/F.95.XIII.1;
1995.1993.
Organisation des Nations Unies. Rapport de la Conférence
internationale sur la population et le développement. Programme daction de la
Conférence internationale sur la population et le développement. Document
des Nations Unies A/CONF.171/13. Le Caire (Egypte), 5-13 septembre 1993.
Pressat, R. Demographic Analysis: Methods, Results,
Applications. Londres, Edward Arnold; Chicago, Aldine Atherton. 1972.
Shryock, H.S, et J.S. Siegel. The Methods and Materials
of Demography. Printing Office du Gouvernement des Etats-Unis, Washington,
1980.
POIDS DE NAISSANCE
SUFFISANT |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Poids de naissance suffisant.
b) Brève définition : Par poids de naissance
suffisant, on entend un poids égal ou supérieur à 2 500 grammes, ce poids
étant mesuré de préférence dans les premières heures de la vie, avant
quune importante perte de poids postnatale nintervienne.
c) Unité de mesure : Lindicateur est exprimé
en nombre denfants pour 1 000 naissances vivantes dont le poids à la
naissance est égal ou supérieur à 2 500 grammes.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Suivre le pourcentage de
nouveaux-nés dun poids insuffisant dans une communauté.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Le poids de naissance peut être un indicateur
important de la nutrition de la collectivité. De faibles poids de naissance
indiquent un accès insuffisant à des aliments adéquats. Ils peuvent être
aussi liés à certaines maladies, comme le paludisme et à des carences
nutritionnelles spécifiques, comme le goitre endémique.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié aux indicateurs relatifs à la nutrition,
comme la mesure du poids pour lâge ou de la hauteur pour lâge pour les
nouveaux-nés et les enfants. Les liens avec dautres indicateurs sanitaires et
socio-économiques sont aussi intéressants.
d) Objectifs : Un objectif international
concernant cet indicateur a été établi par lOrganisation mondiale de la
santé (OMS). La Stratégie mondiale de la santé de lOMS établit un objectif
selon lequel au moins 90 % des nouveaux-nés doivent avoir un poids de
naissance dau moins 2 500 grammes. Les critères nationaux sont aussi
importants et sappliquent aussi bien aux pays quà certaines régions.
e) Conventions et accords internationaux : La
Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à lan 2000, de lOMS, est un
accord international qui intéresse cet indicateur.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Non
disponibles.
b) Méthodes de mesure : Dans la pratique, le
pourcentage denfants ayant un faible poids à la naissance est dabord calculé
comme suit : le numérateur est représenté par les enfants nés vivants
ayant un poids à la naissance inférieur à 2 500 grammes, multiplié par
100. Le dénominateur est le nombre total denfants nés vivants qui ont été
pesés. Ce pourcentage est ensuite déduit de 100 pour arriver au pourcentage
de nouveaux-nés pesant au moins 2 500 grammes.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cette
mesure peut être considérée comme un indicateur de situation dans le
domaine de la santé humaine et de la nutrition.
d) Limites de lindicateur : Il peut être
difficile dobtenir des données sur les poids de naissance. Ce sera le cas,
par exemple, lorsque le nombre de naissances ayant lieu en présence dun
personnel formé est faible.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre de nouveaux-nés ayant un poids de naissance inférieur à 2 500
grammes. Nombre de nouveaux-nés pesés.
b) Données disponibles : En principe, ces données
sont collectées de façon habituelle par les ministères de la santé aux
niveaux national et infranational dans la plupart des pays.
c) Sources des données : Parmi les sources des
données peuvent figurer les ministères de la santé, les centres de santé,
les registres des hôpitaux, les enquêtes par sondage et/ou des études spéciales.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est lOrganisation mondiale de
la santé (OMS). Le point de contact est le Directeur, Bureau de lhygiène du
milieu intégrée et mondiale, OMS; télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
Non disponibles.
TAUX DE MORTALITE
INFANTILE |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Taux de mortalité infantile.
b) Brève définition : Nombre de décès des
enfants de moins dun an durant une certaine période pour 1 000 naissances
vivantes durant la même période.
c) Unité de mesure : Taux pour 1 000 naissances
vivantes.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : La finalité de cet indicateur
est destimer la proportion de nouveaux-nés qui meurent durant la première
année de vie.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Outre son intérêt évident pour la politique en
matière de santé des enfants, le taux de mortalité infantile est un
indicateur sensible de la disponibilité, de lutilisation et de la qualité
des soins de santé, en particulier les soins périnataux. En outre, compte
tenu de son association avec le PNB par habitant, le revenu familial, la
taille de la famille, léducation primaire et la nutrition, on considère
aussi quil sagit de lun des meilleurs indicateurs du développement socio-économique
global dune communauté.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Le présent
indicateur, associé à laccès aux services de santé périnatale, est étroitement
relié à lespérance de vie à la naissance. Il est plus généralement relié
à un nombre dautres indicateurs sociaux et économiques, y compris ceux énumérés
dans la section 3 b) plus haut.
d) Objectifs : La Déclaration d'Alma Ata (1978)
fixe comme objectif de ramener le taux de mortalité infantile au-dessous de
50 pour 1 000 naissances vivantes dici à lan 2000. La Stratégie mondiale de
la santé pour tous dici à lan 2000 (OMS, 1991) vise aussi un taux de
mortalité infantile pour tous les sous-groupes identifiables inférieur à 50
pour 1 000 naissances vivantes dici à lan 2000. Le Programme daction du
Sommet mondial pour les enfants de 1990 fixait comme objectif de réduire d'un
tiers les taux de mortalité infantile de 1990 ou de les ramener à 50 pour 1
000 naissances vivantes, si ce dernier chiffre est plus favorable, dici à lan
2000. Le Programme daction de la Conférence internationale sur la population
et le développement a aussi encouragé les pays ayant des niveaux de mortalité
intermédiaires à ramener leur taux de mortalité infantile au-dessous de 50
pour 1 000 naissances vivantes dici à 2005 et a incité tous les pays à
arriver à un taux de mortalité infantile inférieur à 35 pour 1 000
naissances vivantes dici à 2015.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Non
disponibles.
b) Méthodes de mesure : Le taux de mortalité
infantile est calculé en divisant le résultat de la multiplication par 1 000
du nombre de décès avant l'âge d'un an au cours dune période donnée par
le nombre de naissances vivantes au cours de la même période.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Le taux
de mortalité infantile est un témoin fondamental du développement socio-économique
global dun pays. Cest un indicateur de situation dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : On rencontre souvent
des problèmes pour réunir les informations nécessaires au calcul du taux de
mortalité infantile dans nombre de pays moins développés où les données
habituellement collectées dans les services de santé ne tiennent pas compte
dun grand nombre de décès de nouveaux-nés. Dans les pays où les registres
détat civil des décès sont incomplets, en particulier dans les zones
rurales, la naissance de nombre de nouveaux-nés mourants dans les premières
semaines de vie nest même pas enregistrée. Ainsi, les taux fondés sur les
registres détat civil dans ces pays, ou sur les données hospitalières
couvrant essentiellement les zones urbaines, concernent de façon
disproportionnée la population la plus privilégiée. Pour compliquer encore
ces problèmes, les définitions de la naissance vivante diffèrent suivant
les pays.
Lorsque les données sur les décès et les naissances
de nouveaux-nés sont complètes, ou lorsque des ajustements pour des erreurs
dans lâge déclaré et des lacunes peuvent être opérées, le taux de
mortalité infantile peut être calculé directement. Lorsque ces données ne
peuvent être tirées des résultats des enquêtes par sondage concernant les
antécédents en matière de maternité, le taux de mortalité infantile peut
être calculé à l'aide de méthodes indirectes ou de modèles fondés sur
des questions spéciales posées dans le cadre des recensements ou des enquêtes
démographiques. Pour plus dinformations sur ces estimations, voir le Manuel X
et MORTPAK-LITE (5), cités dans les références à la section 7 ci-après.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre de naissances vivantes durant une période donnée et nombre de décès
de nouveaux-nés durant la même période. Les données ventilées par ethnie
ou par zones urbaines/rurales facilitent linterprétation de cet indicateur.
b) Données disponibles : Les données nécessaires
sont aujourd'hui disponibles pour la plupart des pays grâce aux études spéciales
réalisées sur des échantillons représentatifs de la population en
l'absence de systèmes détat civil. Les études fondées sur les antécédents
en matière de maternité, dans le cadre desquelles il est demandé aux femmes
de donner la date de la naissance et lâge du décès (le cas échéant) de
chaque enfant né vivant sont utilisées dans nombre denquêtes auprès des ménages,
mais il faut prendre soin déviter les erreurs quant à lâge déclaré et
faire en sorte que figure un rapport complet sur les décès des nouveaux-nés.
La technique précédente, utilisée dans les dispensaires de soins anténatals,
les maternités et au moment de la vaccination, peut donner une estimation récente
utile de la probabilité de décès avant lâge de deux ans, pour les enfants
des utilisateurs de services de santé au niveau local. Les questions rétrospectives
sur la survie de tous les enfants nés, qui figurent dans les recensements et
les enquêtes, ainsi que les analyses utilisant des procédures destimation
indirecte, sont aussi considérées comme des sources fiables.
c) Sources des données : Parmi les premières
sources de données figurent les registres détat civil, les systèmes
denregistrement par sondage, les systèmes de surveillance, les recensements
et les enquêtes démographiques. Les informations nécessaires à cet
indicateur sont collectées sur une base régulière par lOrganisation des
Nations Unies. Pour tous les pays, les données des enquêtes et des registres
détat civil sont évaluées et, le cas échéant, ajustées pour tenir compte
des lacunes par la Division de la population, Département de linformation économique
et sociale et de lanalyse des politiques (DIESAP) dans le cadre de ses travaux
détablissement des estimations et prévisions démographiques officielles de
lONU. Des estimations des niveaux passés, présents et prévus de la mortalité
infantile sont établies pour tous les pays par la Division de la population,
DIESAP, et sont reproduites dans la publication de lONU, World Population
Prospects : The 1994 Revision. Le suivi démographique assuré par les bureaux
nationaux de statistique permet souvent la désagrégation des informations de
façon à faire apparaître les différences au sein des pays. Les enquêtes
visent généralement à établir des estimations pour les grandes régions au
sein des pays ainsi quau niveau national.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
a) Organisme chef de file : Les organismes chefs
de file pour cet indicateur sont : le Département de linformation économique
et sociale de lanalyse des politiques de lONU, le point de contact étant le
Directeur, Division de la population, numéro de télécopie (1 212) 963 2147,
et lOrganisation mondiale de la santé (OMS), avec pour point de contact le
Directeur, Bureau de lhygiène du milieu intégrée et mondiale, numéro de télécopie
(41 22) 791 4123.
b) Autres organisations : Les autres
organisations apportant leur concours sont notamment les suivantes : Division
de statistique de lONU et Fonds des Nations Unies pour lenfance (UNICEF).
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
OMS. Elaboration dindicateurs pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie de la Santé pour tous dici lan
2000, Genève, OMS, 1981.
OMS, Global Health for All Data Base. Genève, 1994.
OMS, Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à
lan 2000. Genève, 1981.
DIESAP. Manuel X : Techniques indirectes destimation démographique.
Division de la population. Publication des Nations Unies, numéro de vente
F.83.XIII.2, New York, 1983.
DIESAP. MORTPAK-LITE - The United Nations Software
Package for Mortality Measurement. Division de la population. Organisation des
Nations Unies, New York, 1988.
DIESAP. World Population Prospects: The 1994 Revision.
Division de la population. Publication des Nations Unies, numéro de vente
E.95.XIII.16, New York, 1995.
Organisation des Nations Unies. Rapport de la Conférence
internationale sur la population et le développement, Programme daction de la
Conférence internationale sur la population et le développement, Le Caire (Egypte),
5-13 septembre 1994. Document des Nations Unies A/CONF.171/13.
UNICEF. La situation des enfants dans le monde, 1994.
b) Autres références :
Hill K. Approaches to the measurement of childhood
mortality : A comparative review. Population Index 57(3):368-382, Automne
1991.
OMS et UNICEF. Measurement of overall and
cause-specific mortality in infants and children. Rapport dune consultation
conjointe OMS/UNICEF, 15-17 décembre 1992. Document non publié WHO/ESM/UNICEF/CONS/92.5.
DIESAP. Annuaire démographique de 1993. Division de
statistique. Publication des Nations Unies, numéro de vente E/F.95.XIII.1,
1995.
TAUX DE MORTALITE
MATERNELLE |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Taux de mortalité maternelle.
b) Brève définition : Brève définition :
nombre de décès maternels pour 1 000 (ou pour 10 000 ou pour 100 000)
naissances vivantes.
c) Unité de mesure : Taux. En raison de la
diminution considérable du taux de mortalité maternelle dans nombre de pays,
ce taux est maintenant exprimé pour 10 000 ou plus souvent pour 100 000
naissances vivantes, selon ce que préfère et indique le pays considéré.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur estime la
proportion de femmes enceintes qui meurent pour des raisons liées à - ou
aggravées par - la grossesse ou son déroulement.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Le taux de mortalité maternelle reflète le risque
couru par les mères durant la grossesse et laccouchement et est influencé
par les facteurs suivants : conditions socio-économiques générales;
conditions sanitaires non satisfaisantes avant la grossesse; incidences des
diverses complications liées à la grossesse et à laccouchement;
disponibilité et utilisation des installations de soins de santé, y compris
pour les soins prénatals et obstétriques.
Le suivi du taux de mortalité maternelle est particulièrement
utile pour lélaboration des politiques et la prise de décisions concernant
laccès aux soins prénatals et obstétriques et la qualité de ces soins.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié au taux de mortalité infantile, à la fréquence
de la contraception et aux dépenses au titre des soins de santé.
d) Objectifs : Le Neuvième programme général
de travail couvrant la période 1996-2001 appelle une réduction de moitié du
taux de mortalité infantile dans tous les pays entre 1990 et lan 2000.
e) Conventions et accords internationaux : Voir
section 3 d) ci-dessus.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Décès
maternel. Le décès dune femme durant sa grossesse ou dans les 42 jours
suivant sa grossesse, quelles que soient la durée et la nature de la
grossesse, en raison dun facteur lié à - ou aggravé par - la grossesse ou
son déroulement, mais pas dun facteur accidentel ou connexe. Les décès
maternels devraient être divisés en deux groupes : i) les décès obstétriques
directs sont ceux résultant de complications obstétriques de létat de
grossesse (grossesse elle-même, travail et suite de couches), dinterventions,
domissions, dun traitement incorrect, ou d'une suite dévénements associés
aux éléments précédants; et ii) les décès obstétriques indirects sont
ceux résultant de maladies existant antérieurement ou de maladies apparues
durant la grossesse et qui nont pas de cause obstétrique directe mais ont été
favorisées par les effets physiologiques de la grossesse.
La CID-10 comprend deux autres définitions de la
mortalité maternelle : i) le décès maternel tardif : le décès dune femme
de causes obstétriques directes ou indirectes plus de 42 jours ou moins dun
an après la fin de la grossesse et ii) le décès lié la grossesse : le décès
dune femme pendant la grossesse ou pendant les 42 jours suivant celle-ci,
quelle que soit la cause du décès, y compris les décès dus à des
accidents.
b) Méthodes de mesure : Le taux de mortalité
maternelle est exprimé comme suit :
Décès
maternels (directs et indirects) x K
naissances vivantes
k = 1 000, 10 000
ou 100 000
Dans loptique des statistiques internationales de
mortalité maternelle, seuls les décès maternels intervenant avant la fin de
la période de référence de 42 jours devraient être pris en compte dans le
calcul du taux, bien que lenregistrement de décès maternels tardifs soit
utile à des fins danalyse nationale (voir section 4 e) ci-après).
Les taux publiés de mortalité maternelle devraient
toujours préciser le numérateur (nombre de décès maternels recensés), qui
peut être : i) le nombre de décès obstétriques directs recensés; ou le
nombre de décès obstétriques recensés (directs et indirects). Il convient
de noter que les décès maternels liés au VIH et au tétanos obstétrique
doivent être pris en compte dans les calculs du taux de mortalité maternelle.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Le taux
de mortalité maternelle donne une indication de la situation en matière de
santé et des conditions socio-économiques générales du pays.
d) Limites de lindicateur : Le calcul du taux de
mortalité maternelle suppose un système bien développé denregistrement des
naissances et des décès ainsi que des causes des décès. Pour améliorer la
qualité des données sur la mortalité maternelle et pour permettre dautres méthodes
de collecte des données sur les décès durant la grossesse ou les décès liés
à celle-ci, ainsi que pour encourager lenregistrement des décès dorigine
obstétrique intervenant plus de 40 jours après la fin de la grossesse, la
quarante-troisième Assemblée mondiale de la santé, tenue en 1990, a adopté
une recommandation selon laquelle les pays doivent envisager de faire figurer
sur les certificats de décès des questions concernant la grossesse concernée
et l'éventualité d'une autre grossesse durant lannée précédant le décès.
Faute dun système denregistrement fiable, une autre mesure pourrait être
utilisée fondée sur le décompte des décès parmi les femmes peu après
laccouchement. Pour être utilisé en tant quindicateur sanitaire, il serait
préférable que le taux soit fondé sur des observations dau moins 50 décès
maternels.
Dans les pays ayant une petite population (par exemple
moins dun demi million d'habitants) et également dans certains grands pays où
la mortalité maternelle est très faible, le taux devrait être envisagé
avec une grande prudence, car les taux annuels sont sujets à des variations
aléatoires considérables.
e) Autres définitions : Lenregistrement des
"décès maternels tardifs" et le suivi de ce taux sont d'autant
plus importants que le pays est plus développé. Dans l'un et l'autre cas, il
est indispensable de préciser quelle définition est utilisée. La définition
du "décès lié à la grossesse" (voir section 4 a) ci-dessus)
n'indique pas la cause du décès et couvre par conséquent les causes annexes
accidentelles. Cela évite davoir à déterminer les causes pathogènes du décès
et davoir à recourir à dimportantes contributions cliniques durant la
collecte des données. Dans les pays où la mortalité maternelle est élevée,
la distorsion introduite par linclusion de causes extérieures est généralement
faible et simplifie la collecte des données.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre de naissances vivantes; nombre de décès maternels.
b) Données disponibles : Ces données sont
collectées habituellement aux niveaux national et infranational dans la
plupart des pays.
c) Sources des données : Les sources
principales des données sont : les registres détat civil et les informations
communautaires (enquêtes sur la mortalité pendant lâge de procréation, études
de cas, méthode de la parenté). Les taux de mortalité maternelle en milieu
hospitalier ne devraient pas être interprétés car il est impossible de
connaître le sens de la distorsion.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est lOrganisation mondiale de
la santé (OMS), avec pour point de contact le Directeur, Bureau de lhygiène
du milieu intégrée et mondiale, numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
Abouzahr, C. et Royston, E. Maternal Mortality: A
Global Factbook. Genève, OMS, 1991.
OMS. Maternal mortality, Rates and Ratios. A Tabulation
of Available Information. 3ème édition. Genève, WHO/MCH/MSM/91.6, 1991.
OMS. Indicators to Monitor Maternal Health Goals.
Rapport dun Groupe de travail technique. Genève, OMS, 1994.
b) Autres références :
OMS. Elaboration dindicateurs pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie de la santé pour tous dici lan
2000, Genève, OMS, 1981.
OMS. Classification statistique internationale des
maladies et des problèmes de santé connexes, 10e révision, Genève, OMS,
1992.
OMS. Neuvième programme général de travail couvrant
la période 1996-2001. Genève, OMS, 1994.
OMS. Global Health for All Database, Genève, OMS,
1994.
ETAT NUTRITIONNEL
DES ENFANTS |
Social |
Chapitre 6 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Etat nutritionnel des enfants par
rapport aux normes nationales.
b) Brève définition : Enfants de moins de cinq
ans dont le poids pour lâge et la taille pour lâge se situent entre 80 et
120 % de la valeur de référence du pays, ou entre deux écarts types de
cette valeur.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé. b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur vise à mesurer
les déséquilibres nutritionnels et la malnutrition en longue période ainsi
que la sous-alimentation du moment.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La santé et le développement sont étroitement liés.
Assurer les besoins en matière de soins de santé primaires ainsi que les
besoins nutritionnels des enfants est indispensable à la réalisation dun développement
durable. Les mesures anthropométriques utilisées pour déterminer la
croissance et le développement, en particulier des jeunes enfants, sont les
indicateurs les plus largement acceptés de létat nutritionnel d'une
communauté. Le pourcentage denfants ayant une faible taille pour l'âge reflète
les effets cumulés d'une sous-alimentation et d'infections depuis la
naissance, et même avant. Cette mesure devrait donc être interprétée comme
un indicateur de la médiocrité des conditions denvironnement et/ou dune
malnutrition précoce. Le pourcentage d'enfants ayant un faible poids pour lâge
reflète à la fois les effets cumulés dépisodes de malnutrition ou d'une dénutrition
chronique depuis la naissance et de la sous-alimentation du moment. Il sagit
donc dun indicateur composite assez difficile à interpréter.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié au poids de naissance suffisant. Il est aussi
associé à des indicateurs socio-économiques et environnementaux comme
lindice d'écart de pauvreté au carré, laccès à leau potable, le taux de
mortalité infantile, lespérance de vie à la naissance, les dépenses
nationales de santé consacrées aux soins de santé locaux, le produit intérieur
brut (PIB) par habitant, les dépenses de protection de lenvironnement en
pourcentage du PIB et la couverture du traitement des eaux usées.
d) Objectifs : Au moins 90 % des enfants dune
population devraient avoir un poids pour lâge correspondant aux valeurs de référence
indiquées dans la section 1 b) plus haut dici à lan 2000. Cet objectif a été
établi par lOrganisation mondiale de la santé (OMS) dans la Stratégie
mondiale de la santé pour tous dici à lan 2000.
e) Conventions et accords internationaux : La
Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à lan 2000, élaborée par
lOMS, et son Neuvième programme général de travail, ainsi que le Programme
du Sommet mondial pour les enfants sont autant d'accords internationaux intéressant
cet indicateur.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Une
population de référence nationale ou internationale est utilisée pour
calculer les indicateurs du poids pour lâge et de la taille pour lâge. Un
Groupe de travail de lOMS a considéré que les meilleures données
disponibles à cet égard ont été établies par le National Center for
Health Statistics des Etats-Unis (voir références dans la section 7 ci-après).
Ces données peuvent être utilisées pour les enfants jusquà cinq ans, car
linfluence de facteurs ethniques ou génétiques sur les enfants jeunes est
considérée comme peu importante.
Par faible poids et faible taille, on entend un poids
et une taille inférieurs à la valeur correspondant à deux écarts types au-dessous
de la médiane des distributions de fréquence respectives pour les enfants
sains (voir OMS, 1981, dans la section 7 ci-après).
b) Méthodes de mesure : La proportion denfants
de moins de cinq ans ayant un poids pour lâge (ou une taille pour lâge)
acceptable peut être calculée en utilisant les formules suivantes :
Numérateur : Nombre denfants de moins de cinq ans
ayant un poids pour lâge (ou une taille pour lâge) acceptable x 100.
Dénominateur: Nombre total denfants de moins de 5 ans
ayant été pesés.
Pour la taille, on mesure la longueur en extension sur
le dos pour les enfants de moins de deux ans et la hauteur staturale pour les
enfants plus âgés.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur, en tant que mesure représentative de laccès à des denrées
alimentaires suffisantes, est un indicateur de situation dans la structure
EMSA.
d) Limites de lindicateur : Les données
disponibles peuvent être périmées, spécifiques dun lieu et ne pas pouvoir
être classées de façon chronologique. Dans certains pays, lâge des enfants
est difficile à déterminer. Il est aussi difficile de mesurer la taille des
enfants de moins de deux ans avec exactitude et cohérence.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Les données nécessaires pour établir cet indicateur sont le nombre
denfants de moins de 5 ans qui ont été pesés et le nombre denfants de moins
de 5 ans ayant un poids pour lâge ou une taille pour lâge correspondant aux
valeurs nationales de référence.
b) Données disponibles : Les données nécessaires
sont généralement collectées par les ministères de la santé aux niveaux
national et infranational pour la plupart des pays.
c) Sources des données : Les principales
sources nationales des données sont les ministères de la santé.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file pour létablissement de cet
indicateur est lOrganisation mondiale de la santé (OMS). A lOMS, le point de
contact est le Directeur, Bureau de lhygiène du milieu intégrée et mondiale,
numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
Department of Health, Education and Welfare des
Etats-Unis. Gross Charts. National Center for Health Statistics, Public Health
Service, Health Resources Administration. Rockville, Maryland. 1976.
Waterlow, J.C. et al. The presentation and Use of
Height and Weight Date for Comparing the Nutritional Status of Groups of
Children under the Age of Ten Years. Bulletin de lOrganisation mondiale de la
santé, Volume 55: 489-498. 1997.
OMS. Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à
lan 2000. Genève, 1981.
OMS. Elaboration dindicateurs pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie de la santé pour tous dici lan
2000. Genève. 1981.
OMS. Neuvième programme général de travail couvrant
la période 1996-2001. Genève, OMS, 1994.
VACCINATION CONTRE
LES MALADIES INFECTIEUSES DE L'ENFANCE |
Social |
Chapitre 6 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Pourcentage de la population cible qui
a été vaccinée conformément aux politiques nationales de vaccination.
b) Brève définition : La définition comporte
trois éléments : i) la proportion denfants vaccinés contre la diphtérie,
la coqueluche, le tétanos, les oreillons, la poliomyélite, la tuberculose et
lhépatite B avant leur premier anniversaire : ii) la proportion denfants
vaccinés contre la fièvre jaune dans les pays infectés dAfrique et iii) la
proportion de femmes en âge de procréer vaccinées contre le tétanos.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Vaccination contre
les maladies infectieuses de lenfance.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur permet de suivre
la mise en oeuvre des programmes de vaccination.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La santé et le développement durable sont étroitement
liés. Un développement insuffisant et inadapté peut conduire à de graves
problèmes de santé dans les pays en développement comme dans les pays développés.
Faire face aux besoins essentiels en matière de santé est indispensable à
la réalisation dun développement durable. Il est particulièrement important
de mettre en oeuvre des programmes de prévention en vue de contrôler les
maladies transmissibles et de protéger les groupes vulnérables. Une bonne
gestion des programmes de vaccination, indispensables à la réduction de la
morbidité et de la mortalité dues aux principales maladies infectieuses de
lenfance, constitue un témoignage essentiel de lengagement des pouvoirs
publics à légard des services de santé préventifs.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est lié aux autres indicateurs sanitaires, en particulier ceux
associés aux jeunes, comme la mortalité infantile et lespérance de vie. Il
est influencé par des indicateurs comme les dépenses de santé et la
proportion de la population vivant en zones urbaines.
d) Objectifs : Plusieurs objectifs
internationaux ont été établis pour cet indicateur. Dans la Stratégie
mondiale de la santé et dans le Neuvième programme général de travail, il
est recommandé, respectivement, que tous les enfants et au moins 90 % des
enfants soient vaccinés contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, les
oreillons, la poliomyélite et la tuberculose (voir section 7 ci-après).
LAssemblée mondiale de la santé de 1992 est convenue que tous les enfants
devraient être vaccinés contre lhépatite B dans le cadre de programmes
nationaux élargis de vaccination. En outre, tous les enfants des pays concernés
dAfrique devraient être vaccinés contre la fièvre jaune. Lors du Sommet
mondial pour les enfants, il a été décidé que toutes les femmes enceintes
devraient être vaccinées contre le tétanos.
e) Conventions et accords internationaux : Voir
sections 3 d) et 7.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Un enfant
est considéré comme adéquatement vacciné contre une maladie lorsquil a reçu
le nombre suivant de doses : tuberculose (1 dose); diphtérie, coqueluche et tétanos
(2 ou 3 doses en fonction du plan de vaccination adopté dans le pays);
poliomyélite (3 doses de vaccin à virus activé ou non activé); oreillon (1
dose); hépatite B (3 doses) et fièvre jaune (1 dose). Une femme enceinte est
considérée comme adéquatement vaccinée contre le tétanos si elle a reçu
au moins 2 doses d'anatoxine tétanique durant sa grossesse ou si elle était
déjà précédemment immunisée.
b) Méthodes de mesure :
i) Population de nouveaux-nés : Le numérateur est le
nombre de nouveaux-nés ayant reçus tous les vaccins X 100, alors que le dénominateur
est le nombre de nouveaux-nés survivant jusquà un an. Si le plan national prévoit
la vaccination dans un groupe dâge différent, comme les oreillons au cours
de la deuxième année de vie, la valeur devrait être le pourcentage vacciné
dans le groupe dâge cible. Pour la gestion appropriée des programmes de
vaccination, il est toutefois indispensable de pouvoir ventiler les données
de façon à faire apparaître le pourcentage couvert au cours de la première
année de vie (ou de la deuxième pour la vaccination contre les oreillons).
ii) Femmes en âge de procréer : Le numérateur est le
nombre de femmes ayant reçu deux ou plusieurs doses d'anatoxine tétanique
durant sa grossesse X 100, alors que le dénominateur est le nombre de
naissances vivantes.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur concerne un aspect fondamental des soins de santé préventifs. En
tant que tel, il constitue un indicateur d'action influant sur les indicateurs
de situation en matière de santé dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : Il est utile de
disposer d'un indicateur composite de la couverture de la vaccination.
Toutefois, il est plus facile de rassembler des données sur la protection
globale dune population contre une maladie que sur la vaccination de chaque
enfant contre toutes les maladies visées en même temps. Cest pourquoi dans
la plupart des pays seules les premières données sont facilement disponibles
et sont collectées.
Le pourcentage de femmes enceintes vaccinées ayant reçu
deux ou plusieurs doses d'anatoxine tétanique durant leur grossesse est
facile à suivre au moyen des données collectées régulièrement par les
services de santé. Toutefois, ces données sous-estiment le pourcentage de
femmes enceintes effectivement immunisées contre le tétanos. Il ne tient pas
compte des femmes qui sont déjà adéquatement immunisées lorsquelles
deviennent enceintes et nont donc par conséquent pas besoin de nouvelles
doses d'anatoxine tétanique durant la grossesse. Les femmes de cette catégorie
ne sont pas nombreuses dans les pays où le tétanos néonatal est encore un
problème et ou, en conséquence, cet indicateur est utilisé pour lessentiel.
Cependant, dans certains pays en transition, où les programmes de vaccination
pour les enfants sont plus anciens, le pourcentage de femmes enceintes
recevant de l'anatoxine tétanique est trompeur car un nombre important dentre
elles est peut-être déjà vacciné au moment de la grossesse.
Cet indicateur ne reflète pas les autres mesures préventives
en matière de santé, comme léducation, le régime alimentaire et la lutte
contre la pollution. Les objectifs internationaux ne sont pas très
significatifs dans la plupart des pays.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre de nouveaux-nés totalement vaccinés contre les maladies suivantes :
diphtérie, coqueluche et tétanos, poliomyélite, oreillons et tuberculose;
nombre de nouveaux-nés survivant jusquà un an; nombre de nouveaux-nés
vivant dans les pays africains exposés à la fièvre jaune; nombre de femmes
enceintes immunisées contre le tétanos et nombre de naissances vivantes.
b) Données disponibles : Des données peuvent
être facilement obtenues sur les programmes nationaux de vaccination de la
plupart des pays, du moins au niveau national.
c) Sources des données : Les rapports sur les
vaccinations réalisées tous les ans et les enquêtes au niveau national sont
les sources les plus courantes de données.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
a) Organisme chef de file : Lorganisme chef de
file est lOrganisation mondiale de la santé (OMS). Le point de contact est le
Directeur, Bureau de lhygiène du milieu intégrée et mondiale, OMS; numéro
de télécopie (41 22) 791 4123.
b) Autres organisations : Le Fonds des Nations
Unies pour lenfance est un organisme coopérant.
7. Autres informations
OMS. Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à
lan 2000. Genève, 1981.
OMS. Neuvième programme général de travail couvrant
la période 1996-2001. Genève, OMS, 1994.
OMS. Résolution de lAssemblée mondiale de la santé.
WHO45.19, 1992.
OMS. Programme élargi de vaccination, base de données.
Genève, OMS.
OMS. Sommet mondial pour les enfants. Paris, UNICEF,
1990.
FREQUENCE DE LA
CONTRACEPTION |
Social |
Chapitre 6 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Fréquence de la contraception.
b) Brève définition : Cet indicateur est généralement
défini comme le pourcentage de femmes en âge de procréer utilisant une méthode
de contraception. Il est généralement calculé pour les femmes mariées en
âge de procréer, mais aussi parfois pour dautres populations de base comme
pour toutes les femmes en âge de procréer ou pour les hommes dun groupe dâge
défini.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur témoigne de
lampleur des efforts faits délibérément par la population pour maîtriser
la fécondité. Elle ne rend pas compte de toutes les mesures prises pour maîtriser
la fécondité, car lavortement est une pratique courante dans nombre de pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Une plus grande fréquence de la contraception est
en général le principal facteur déterminant des différences de fécondité
entre les pays et de la baisse de la fécondité observée actuellement dans
les pays en développement. La fréquence de la contraception peut aussi être
considérée comme un indicateur indirect des progrès en matière d'accès
aux services de santé génésique, y compris la planification de la famille,
lun des huit éléments des soins de santé primaires.
Action 21 considère que les programmes de santé génésique,
qui couvrent les programmes de planification de la famille, font partie des
programmes propres à encourager des changements dans les tendances démographiques
et à favoriser la durabilité. La planification de la famille est examinée
dans le contexte plus large de la santé sexuelle et génésique ainsi que des
droits reproducteurs au paragraphe 7 du Programme daction de la Conférence
internationale sur la population et le développement; et, également, dans
lObjectif stratégique C de la Plate-forme daction adoptée à la Quatrième
Conférence mondiale sur les femmes. Les avantages du point de vue de la santé
sont notamment la capacité dempêcher des grossesses trop précoces, trop peu
espacées, trop tardives ou trop nombreuses.
Les pratiques actuelles en matière de contraception dépendent
non seulement du nombre denfants souhaités par les familles, mais aussi de la
disponibilité et de la qualité des services de planification de la famille;
des traditions sociales qui influent sur lacceptabilité du recours à la
contraception et dautres facteurs comme les structures du mariage et les
pratiques traditionnelles despacement des naissances, qui influent indépendamment
sur le nombre denfants.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Limportance
du recours à la contraception a un effet direct important sur l'indice synthétique
de fécondité et, par le biais de ce taux, sur le taux de croissance démographique.
Le recours à la contraception pour empêcher des grossesses qui sont trop précoces,
trop peu espacées, trop tardives ou trop nombreuses présente des avantages
pour la santé maternelle et infantile. Cet indicateur est aussi étroitement
lié à laccès aux soins de santé primaires, en particulier ceux concernant
la santé génésique. En outre, il a des conséquences plus larges et prévisibles
pour un grand nombre dautres indicateurs et problèmes concernant le développement
durable, comme le taux de croissance de l'effectif dâge scolaire, le taux
dactivité des femmes et lutilisation des ressources naturelles.
d) Objectifs : Les accords internationaux nétablissent
pas dobjectifs nationaux ou mondiaux spécifiques pour la fréquence de la
contraception. Les conférences internationales récentes ont fortement réaffirmé
le droit des couples et des individus de choisir le nombre, lespacement et le
calendrier des naissances de leurs enfants et davoir accès aux informations
et aux moyens nécessaires pour cela. Le Programme daction de la Conférence
internationale sur la population et le développement déclare que "les
objectifs en matière de planification de la famille devraient être définis
en termes de besoins non satisfaits dinformations et de services. Les
objectifs démographiques, qui font à juste titre l'objet de stratégies de développement
des pouvoirs publics, ne devraient pas être imposés aux prestataires de
services de planification de la famille sous la forme dobjectifs ou de quotas
pour le recrutement de clients". (paragraphe 7.12).
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base :
Lindicateur type est le pourcentage des femmes mariées de 15 à 49 ans ou de
15 à 44 ans utilisant actuellement une méthode de contraception. Dans ce
contexte, sont pris en compte également les unions libres ou les unions de
"common law" dans les sociétés où ces unions sont courantes. La
fréquence de la contraception est aussi fréquemment indiquée pour toutes
les femmes en âge de procréer et les statistiques sont parfois présentées
pour les hommes au lieu, ou en plus, des femmes.
Par utilisateurs de la contraception, on entend les
femmes qui pratiquent une forme ou une autre de contraception ou dont les
partenaires masculins pratiquent une forme ou une autre de contraception.
Parmi les différents modes de contraception figurent la stérilisation
masculine et féminine, les contraceptifs injectables et oraux, les
dispositifs intra-utérins, les diaphragmes, les spermicides, les préservatifs,
le retrait et labstinence, entres autres.
Pour cet indicateur, on considère quune grossesse est
trop précoce lorsquelle concerne des adolescentes de moins de 15 ans. Ces
adolescentes ont cinq à sept fois plus de risques de mourir durant la
grossesse et laccouchement que les femmes du groupe où le risque est le plus
faible, soit les 20-24 ans. Des grossesses trop peu espacées sont des
grossesses à intervalles de moins de deux ans. Cest dans de telles conditions
que les femmes et leur enfant courent le plus de risques. Les femmes qui ont
eu cinq enfants ou plus (grossesses trop nombreuses) et qui ont plus de 35 ans
(grossesse trop tardive) sont aussi confrontées à un risque sensiblement
plus important que le groupe dâge des 20 à 24 ans.
Lorsquon présente des informations sur lutilisation
des contraceptifs, il est utile d'indiquer les données en fonction des types
particuliers de contraception, des caractéristiques sociales, comme les zones
rurales/urbaines ou les régions de résidence, du niveau dinstruction, de la
situation matrimoniale; ou bien encore par groupe dâge de cinq années,
compte tenu en particulier des adolescents de moins de 18 ans, et en fonction
de la taille de la famille.
b) Méthodes de mesure : Les mesures de la fréquence
de la contraception découlent essentiellement des enquêtes réalisées auprès
déchantillons représentatifs de femmes et dhommes en âge de procréer. Le
recours actuel à la contraception est généralement déterminé par une série
de questions concernant la connaissance et lutilisation de méthodes particulières.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur concerne laction individuelle de prévention et de contrôle de la
fécondité par le biais de la planification familiale. Il sagit dun
indicateur d'action ayant de larges conséquences pour un grand nombre déléments
de la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : Pour ce qui est des
enquêtes, il peut y avoir sous-notification lorsque des méthodes particulières
ne sont pas mentionnées par lenquêteur. Cela peut être le cas pour
lutilisation de méthodes traditionnelles comme la continence périodique et
la méthode du retrait et du recours à la stérilisation chirurgicale. La
liste des différentes méthodes nest pas totalement uniforme dans la pratique
mais dans la plupart des cas elle est suffisamment cohérente pour permettre
des comparaisons intéressantes. Par utilisation "du moment", il est
souvent précisé dans les enquêtes quil sagit de lutilisation "dans le
mois précédent" mais parfois la période considérée est plutôt vague
et parfois des périodes plus longues sont précisées. Pour ce qui est des
statistiques tirées des programmes de planification de la famille,
lexactitude des hypothèses est souvent difficile à évaluer. Les estimations
qui sont dérivées font de toute évidence abstraction des utilisateurs de la
contraception qui ne sont pas couverts par les services et les programmes et
tendent donc à sous-estimer le niveau global dutilisation.
Les statistiques des services offerts dans le cadre des
programmes de planification de la famille sont parfois aussi utilisées pour
établir des estimations de la fréquence de la contraception. Dans ces cas,
il est nécessaire de recourir à des hypothèses afin détablir des
estimations du nombre dutilisateurs du moment à partir des registres du
nombre de participants au programme de planification familiale. Les
statistiques démographiques de base (nombre de femmes ou nombre de femmes
mariées) sont dans ce cas généralement établies à partir des dénombrements
censitaires, ajustés pour tenir compte de la date de référence par la
Division de la population du Département de linformation économique et
sociale et de lanalyse des politiques (DIESAP), dans le cadre de ses travaux détablissement
des estimations et prévisions démographiques officielles des Nations Unies.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Nombre de femmes en âge de procréer ayant recours à des méthodes de
planification familiale. Nombre de femmes en âge de procréer. Ces deux séries
de données sont fréquemment limitées aux femmes mariées.
b) Données disponibles : La dernière étude réalisée
par l'Organisation des Nations Unies sur la fréquence de la contraception
porte sur des statistiques concernant 119 pays et zones avec des informations
datant de 1975 ou plus tard. Ces pays couvrent 90 % de la population mondiale.
Létude en question présente des mesures de la fréquence de la contraception
pour toutes les femmes en âge de procréer dans 64 pays et zones et pour des
échantillons dhommes dans 27 pays et zones.
La fréquence de la contraception est lun des rares
sujets pour lesquels la couverture des données est plus complète et plus
actualisée pour les pays en développement que pour les pays développés. La
plupart des études fournissent des estimations pour les grandes régions au
sein des pays ainsi quau niveau national. Moins fréquemment, la conception
des échantillons permet détudier la fréquence aux niveaux de lEtat, de la
province ou à un niveau dadministration inférieur. Outre celles ayant une
couverture nationale ou quasi-nationale, les études sur ce thème sont
parfois réalisées pour des zones géographiques particulières. Les données
sont beaucoup plus rares pour les groupes de population autres que les femmes
mariées, encore que ces informations soient plus nombreuses ces dernières
années.
c) Sources des données : Les organismes réalisant
les enquêtes sur ce sujet sont de nature diverse. Les bureaux nationaux de
statistique et les ministères de la santé sont les intervenants les plus
courants, mais dautres services gouvernementaux, organisations non
gouvernementales ou organisations commerciales sont fréquemment impliqués.
Nombre denquêtes sont réalisées en collaboration avec des programmes
internationaux. La Division de la population, DIESAP, collecte régulièrement
des informations sur la fréquence de la contraception qu'elle publie dans le
rapport annuel intitulé World Population Monitoring.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Les organismes chefs de file sont les suivants : Département
de linformation économique et sociale et de l'analyse des politiques de lONU
(DIESAP), avec pour point de contact le Directeur, Division de la population,
numéro de télécopie (1 212) 963 21 47; et lOrganisation mondiale de la santé
(OMS) avec pour point de contact le Directeur, Bureau de lhygiène du milieu
intégrée et mondiale, numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
7. Autres informations
Levels and Trends of Contraceptive Use as Assessed in
1988 (Publication des Nations Unies, numéro de vente E.89.XIII.4).
Levels and Trends of Contraceptive Use as Assessed in
1994 (Publication des Nations Unies, ST/ESA/SER.A/146, à paraître).
Programme daction de la Conférence internationale sur
la population et le développement, Rapport de la Conférence internationale
sur la population et le développement, le Caire, Egypte, 5-13 septembre 1994
(document des Nations Unies - A/CONF.171/173).
World Population Monitoring, 1993 (numéro de vente
E.95.XIII.8, New York).
World Population Monitoring, 1996 (ESA/P/WP.131).
POURCENTAGE DE
PRODUITS CHIMIQUES POTENTIELLEMENT DANGEREUX DECELES DANS LES PRODUITS
ALIMENTAIRES |
Social |
Chapitre 6 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Pourcentage de produits chimiques
potentiellement dangereux décelés dans les produits alimentaires.
b) Brève définition : Pourcentage de produits
chimiques potentiellement dangereux décelés dans les produits alimentaires
correspondant au niveau de développement du pays.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur doit permettre dévaluer
les capacités nationales permettant de suivre, à partir de sondages dans la
population et danalyses, la présence de produits chimiques potentiellement
dangereux dans divers produits alimentaires, sur la base de listes de produits
chimiques prioritaires et des aliments dans lesquels ils se trouvent, eu égard
du stade de développement du pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La préservation de la santé humaine fait partie
intégrante des objectifs de développement durable. La contamination
alimentaire est un important facteur dexposition de lhomme à une série de
produits chimiques pouvant être dangereux pour la santé. Ce contrôle est
indispensable à la protection de la santé publique et au maintien de la
confiance dans loffre alimentaire. Conjugué à des informations sur la
consommation alimentaire, ce contrôle permet dévaluer la mesure dans
laquelle lexposition à des produits chimiques dans les aliments dépasse les
niveaux acceptables ou tolérables établis. Ainsi, on peut obtenir des
informations pour identifier les problèmes, établir les priorités et
choisir les interventions adaptées. Le contrôle permet aussi de déceler une
contamination sporadique souvent associée à une mauvaise utilisation des
produits chimiques ou à des accidents. Le suivi de la contamination
alimentaire sert à confirmer ladéquation des mesures (environnementales)
prises pour agir sur la source et des autres interventions visant à réduire
ou à empêcher la contamination des produits alimentaires.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié aux autres mesures associées à lexposition
de lhomme aux produits chimiques, comme lutilisation de pesticides agricoles,
la pollution du milieu ambiant, les empoisonnements aigus non intentionnels
dus à des produits chimiques et la production de déchets dangereux. Il est
aussi lié à dautres indicateurs d'action dans le domaine de la santé, comme
le montant total des dépenses nationales de santé par rapport au produit
national brut (PNB).
d) Objectifs : Il est généralement admis quau
moins 90 % des combinaisons contaminants/produits alimentaires devraient être
contrôlés.
e) Conventions et accords internationaux : Le
Programme dévaluation et de contrôle de la contamination alimentaire
(GEMS/Food) du Système mondial de surveillance continue de lenvironnement intéresse
cet indicateur.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Les définitions
et concepts concernant cet indicateur sont bien connus et facilement
disponibles. La surveillance consiste à constituer un échantillon (aléatoire)
représentatif de certains produits alimentaires, y compris l'eau de boisson,
et à les analyser, pour déterminer l'exposition de la population du fait de
son régime alimentaire à des contaminants pouvant être dangereux par
comparaison aux niveaux acceptables ou tolérables établis par les organismes
nationaux et internationaux. Cette surveillance ne doit pas être confondue
avec le contrôle du respect des dispositions, qui est réalisé à des fins réglementaires.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
calculé en utilisant : le nombre de combinaisons de contaminants et de
produits alimentaires qui sont surveillés en tant que numérateur et le
nombre de combinaisons de contaminants et de produits alimentaires qui
devraient être surveillés par le pays eu égard à son niveau de développement
en tant que dénominateur.
Grâce à vingt années dexpérience dans le cadre du
GEMS/Food, trois listes types distinctes de combinaisons de contaminants/produits
alimentaires ont été établies, sur la base des connaissances disponibles
des produits chimiques pouvant être dangereux et de denrées alimentaires
dans lesquelles on sait quils se trouvent. La liste de base pour les pays
moins avancés contient 153 combinaisons de contaminants et de produits
alimentaires dont la surveillance offre une protection de base aux
consommateurs contre les produits chimiques dangereux connus. La "liste
intermédiaire" pour les pays en développement contient 358 combinaisons
de contaminants et de denrées alimentaires dont la surveillance offre une
protection améliorée aux consommateurs, en particulier du fait que le développement
accroît le nombre et la quantité de produits chimiques potentiellement
dangereux utilisés dans le pays. La liste complète pour les pays
industrialisés comprend 394 combinaisons assurant que la totalité des
produits chimiques potentiellement toxiques sont surveillés dans les
approvisionnements alimentaires. A titre indicatif, on peut dire que les pays
ayant un PNB par habitant de moins de 3 500 dollars des Etats-Unis devraient
utiliser la liste de base. Les pays ayant un PNB par habitant situé entre 3
500 et 7 500 dollars des Etats-Unis devraient utiliser la liste intermédiaire
alors que les pays ayant un PIB par habitant de plus de 7 500 dollars
devraient utiliser la liste complète. Les listes sont jointes dans lannexe 1
ci-après.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur représente une action de la collectivité face aux risques
dexposition à des produits chimiques potentiellement dangereux.
d) Limites de lindicateur : La fréquence de la
surveillance, qui dépend de limportance de laliment dans le régime
alimentaire et pour lexposition totale, nest pas couverte par cet indicateur.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Il faut disposer du nombre de combinaisons de contaminants/produits
alimentaires surveillés (voir section 4 b) plus haut).
b) Données disponibles : Les informations sont
disponibles pour la plupart des pays dans les ministères de la santé, de
lagriculture et/ou de lenvironnement.
c) Sources des données : Les informations
peuvent être obtenues directement auprès des laboratoires chargés de les
collecter. La plupart des pays procédant à la surveillance publient généralement
des rapports annuels, souvent dans des journaux professionnels. Dans plus de
70 pays, le programme GEMS/Food a un réseau dinstitutions qui participent à
ce type de surveillance.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
a) Organisme chef de file: L'organisme chef de
file est lOrganisation mondiale de la santé (OMS). Le point de contact est e
Directeur, Bureau de l'hygiène du milieu intégrée et mondiale, OMS; numéro
de télécopie (41 22) 791 4123. b) Autres organisation: L'Organisation
de l'alimentation et de l'agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies
pour l'environnement sont des partenaires de l'OMS pour le programme
GEMS/Food.
7. Autres informations Organisation mondiale de
la santé. Guidelines for Establishing or strengthening National Food
Contamination Monitoring Programmes. Document non publié WHO/HCS/FCM/78.1.
GEMS/Food. Genève.
Organisation mondiale de la santé. Guidelines for
Predicting Dietary Intake of Pesticide Residues. GEMS/Food, Genève, 1990.
Organisation mondiale de la santé. Guidelines for the
Study of Dietary Intake of Chemical Contaminants. WHO Offset Publication No
87. GEMS/Food. Genève. 1985.
ANNEXE I
LISTE DE BASE |
Contaminant |
Aliment |
aldrine, dieldrine, DDT (p,p'- et
o,p'-), TDE (p,p'-), DDE (p,p'-) , endosulfan ( et ), sulfate
endosulfan, endrine, hexachlorocyclohexane ( et et ), hexachlorobenzène,
heptachlore, epoxyde d'heptachlore et biphényles polychlorés |
lait entier, beurre, graisses et
huiles animales, poissons, céréales*, lait humain |
plomb |
lait, viande fraîche/en conserve,
rognons, céréales*, fruits frais/en conserve, épices, aliments pour
nourrissons, boissons en conteneurs métal, vin, eau de boisson. |
cadmium |
rognons, mollusques, crustacés, céréales* |
mercure |
poissons |
aflatoxines |
lait, maïs, arachides, autres noix,
figues sèches |
diazinon, fenitrothion, malathion,
parathion, parathion de méthyle, pirimiphos de méthyle |
céréales*, légumes, eau de
boisson |
* ou autres aliments de base
LISTE
INTERMEDIAIRE |
Contaminant |
Aliment |
aldrine, dieldrine, DDT (p,p'- et
o,p'-), TDE (p,p'-), DDE (p,p'-) , endosulfan ( et ), sulfate
endosulfan, endrine, hexachlorocyclohexane ( et et ), hexachlorobenzène,
heptachlore, epoxyde d'heptachlore et biphényles polychlorés (congénères
No 28, 52, 101, 118, 138, 153 et 180) |
lait entier, lait en poudre, beurre,
oeufs, graisses et huiles animales, poissons, céréales*, graisses et
huiles végétales, lait humain, ensemble de l'alimentation, eau
potable |
plomb |
lait, viande fraîche/en conserve,
rognons, poissons, mollusques, crustacés, céréales*, légumineux, légumes,
fruits frais/en conserve, jus de fruits, épices, aliments pour
nourrissons, boissons en conteneurs en métal, vin, ensemble de
l'alimentation, eau de boisson |
cadmium |
rognons, mollusques, crustacés, céréales*,
farine, légumes, ensemble de l'alimentation |
mercure |
poissons, produits à base de
poisson, ensemble de l'alimentation |
aflatoxines |
lait, produits laitiers, maïs, céréales*,
arachides, autres noix, épices, figues sèches, ensemble de
l'alimentation |
diazinon, fenitrothion, malathion,
parathion, parathion de méthyle, pirimiphos de méthyle, chlorpyrifos |
céréales*, légumes, fruits,
ensemble de l'alimentation, eau de boisson |
radionucléides (Cs-137, Sr-90,
I-131, Pu-239) |
céréales*, légumes, lait, eau de
boisson |
nitrate/nitrite |
légumes, eau de boisson |
* ou autres aliments de base
LISTE COMPLETE |
Contaminant |
Aliment |
aldrine, dieldrine, DDT (p,p'- et
o,p'-), TDE (p,p'-), DDE (p,p'-) , endosulfan ( et ), sulfate
endosulfan, endrine, hexachlorocyclohexane ( et et ), hexachlorobenzène,
heptachlore, epoxyde d'heptachlore et biphényles polychlorés (congénères
No 28, 52, 101, 118, 138, 153 et 180), dioxines (PCDD et PCDF) |
lait entier, lait en poudre, beurre,
oeufs, graisses et huiles animales, poissons, céréales*, graisses et
huiles végétales, lait humain, ensemble de l'alimentation, eau de
boisson |
plomb |
lait, viande fraîche/en conserve,
rognons, poissons, mollusques, crustacés, céréales*, légumineux, légumes,
fruits frais/en conserve, jus de fruits, épices, aliments pour
nourrissons, ensemble de l'alimentation, eau de boisson |
cadmium |
rognons, mollusques, crustacés, céréales*,
légumes, ensemble de l'alimentation |
mercure |
poissons, produits à base de
poisson, champignons, ensemble de l'alimentation |
aflatoxines |
lait, produits laitiers, oeufs, maïs,
céréales*, arachides, autres noix, épices, figues sèches, ensemble
de l'alimentation |
ochratoxine A |
blé, céréales, viande (porc) |
patuline |
pommes, jus de pommes, autres
fruits à pépins et leurs jus |
fumonisines |
maïs |
diazinon, fenithrotion, malathion,
parathion, parathion de méthyle, pirimiphos de péthyle, chlorpyrifos |
céréales*, légumes, fruits,
ensemble de l'alimentation, eau de boisson |
dithiocarbamates |
céréales*, légumes, fruits,
ensemble de l'alimentation, eau de boisson |
radionucléides (Cs-137, Sr-90,
I-131, Pu-239) |
céréales*, légumes, lait, eau de
boisson |
nitrate/nitrite |
légumes, eau de boisson |
* ou autres aliments de base
DEPENSES
NATIONALES DE SANTE CONSACREES AUX SOINS DE SANTE LOCAUX |
Social |
Chapitre 6 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Dépenses nationales de santé consacrées
aux soins de santé locaux.
b) Brève définition : Pourcentage des dépenses
nationales de santé consacrées aux soins de santé primaires locaux. Il
sagit des soins de premier niveau et notamment des soins de santé
communautaires, des soins dans les centres de santé, des soins dans les
dispensaires, etc., mais pas des soins dans les hôpitaux.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur mesure le
pourcentage des ressources consacrées aux soins de santé primaires.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Chacun reconnaît aujourdhui que ce n'est qu'en
assurant un accès universel aux soins de santé primaires, c'est-à-dire en
rendant les services de santé essentiels accessibles à tous pour un coût
raisonnable, que l'on pourra accomplir des progrès importants au niveau
mondial dans le domaine de la santé. Le pourcentage des dépenses nationales
de santé consacrées aux services de santé locaux est un indicateur de
leffort fait par une société pour financer des soins de santé essentiels et
facilement accessibles.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié aux autres indicateurs des soins de santé,
comme le pourcentage du produit national brut représenté par les dépenses
nationales totales de santé, les vaccinations contre les maladies
infectieuses de lenfance et les taux de mortalité maternelle et infantile.
d) Objectifs : Non existants.
e) Conventions et accords internationaux : Non
existants.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Soins de
santé locaux : soins de premier contact, y compris les soins de santé
communautaires, les soins dans les centres de santé, les soins dans les
dispensaires etc., à l'exclusion des soins hospitaliers. Les dépenses
nationales de santé comprennent les dépenses publiques, à savoir les dépenses
courantes et les dépenses en capital des ministères de la santé et des
autres ministères ayant des responsabilités dans le secteur de la santé et
les dépenses de sécurité sociale, y compris laide extérieure au secteur de
la santé; les dépenses privées, cest-à-dire les dépenses de santé réglées
directement par le patient, le ticket modérateur, les primes au titre de
l'assurance maladie privée et les dépenses de santé des organisations non
gouvernementales (ONG).
b) Méthodes de mesure : Numérateur : dépenses
nationales de santé consacrées aux soins de santé locaux; dénominateur : dépenses
nationales de santé totales.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Le
pourcentage des dépenses totales de santé consacrées aux centres locaux est
un indicateur d'action dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : La définition ne
tient pas compte des soins de santé primaires qui sont dispensés dans les hôpitaux,
ni du coût des activités centrales et régionales nécessaires pour soutenir
et orienter les services de santé locaux. En outre, chaque pays devra définir
ce que sont les "services de santé locaux" dans le cadre de son
propre système de santé.
Lindicateur napporte aucune information quant à légalité
ou lefficience des actions ou des services sanitaires. Des enquêtes auprès
des ménages sont requises pour générer les informations nécessaires à cet
indicateur, ce qui pourrait se révéler trop contraignant pour certains pays.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Un important volume de données financières de sources très diverses sont
nécessaires, comme le montre la définition.
b) Données disponibles : Les données sur les dépenses
de santé réglées directement par les patients exigent une enquête auprès
des ménages. Toutes les autres données devraient généralement pouvoir être
obtenues auprès des institutions responsables au niveau national (publiques
ou privées).
c) Sources des données : Les principales
sources des données sont les ministères nationaux de la santé, des finances
et du développement régional, ainsi que les ONG.
7. Autres informations
OMS. Elaboration dindicateurs pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie de la santé pour tous dici lan
2000. Genève, 1981.
OMS. Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à
lan 2000. Genève, 1981.
POURCENTAGE DU
PRODUIT NATIONAL BRUT REPRESENTE PAR LES DEPENSES NATIONALES TOTALES
DE SANTE |
Social |
Chapitre 6 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Pourcentage du produit national brut (PNB)
représenté par les dépenses nationales totales de santé.
b) Brève définition : Cet indicateur est défini
comme la part du PNB consacrée aux dépenses de santé. Il couvre les dépenses
publiques et privées.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 6 : Protection et
promotion de la santé.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur a pour objet de
mesurer le pourcentage des ressources nationales consacrées à la santé.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La santé et le développement durable sont étroitement
liés. Cette mesure donne une première indication de la priorité accordée
à la santé par rapport aux autres secteurs dans un même pays. Elle permet
des comparaisons entre les pays.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Les dépenses
de santé sont étroitement liées aux autres indicateurs mesurant les
ressources budgétaires consacrées à la satisfaction des besoins de base,
comme le pourcentage du PNB consacré à léducation.
d) Objectifs : La Stratégie mondiale de la santé
pour tous dici à lan 2000 déclare quau moins 5 % du produit national brut
devraient être consacrés à la santé (voir section 7 ci-après).
e) Conventions et accords internationaux : Voir
section 3d ci-dessus.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Les définitions
concernant les dépenses nationales de santé sont bien établies :
i) Dépenses publiques : Dépenses courantes et en
capital du Ministère de la santé et des autres ministères ayant des
responsabilités dans le secteur de la santé, et dépenses de sécurité
sociale. Est aussi couverte laide extérieure au secteur de la santé.
ii) Dépenses privées : Cette définition couvre les dépenses
de santé réglées directement par les patients, le ticket modérateur, les
primes au titre de l'assurance maladie privée et les dépenses de santé des
organisations non gouvernementales.
iii) Produit national brut : Le PNB est le produit intérieur
brut (total des biens et des services dutilisation finale produits par les résidents)
plus les revenus nets des facteurs de l'étranger. Ce deuxième aspect est le
revenu que les citoyens reçoivent de létranger en contrepartie de services
facteurs, moins les paiements du même type effectués à des étrangers qui
contribuent à léconomie intérieure.
b) Méthodes de mesure : Le numérateur est la
somme des dépenses publiques et privées consacrées à la santé, alors que
le dénominateur est le PNB, mesurés dans loptique nationale dans les deux
cas.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur concerne la part du PNB consacrée à la santé nationale. Il sagit
dun indicateur sommaire d'action dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : Le coût des soins
de santé, lefficience des systèmes de soins de santé, la qualité des
services fournis affectent le niveau des dépenses de santé. Il est parfois
difficile de déterminer tous les éléments de dépenses de santé publiques
et privées, par exemple les dépenses militaires et les dépenses
traditionnelles. Lévaluation des dépenses réglées directement par les
patients exige une enquête auprès des ménages qui pourrait se révéler
difficile à réaliser pour certains pays. Des difficultés pourraient se
poser en ce qui concerne lestimation des dépenses privées de santé. Si
elles sont estimées au moyen dune extrapolation des données tirées de
petites enquêtes auprès des ménages, il faut faire mention de la portée de
lenquête.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur
: Dépenses de santé publiques, courantes et en capital (y compris laide extérieure),
ainsi que les dépenses de santé privées et le PNB.
b) Données disponibles : La majeure partie des
données peuvent normalement être obtenues auprès des ministères de la santé,
des finances et de la planification et de tout autre ministère engageant des
dépenses de santé. Les données pourraient ne pas être aussi aisément
disponibles pour les dépenses de santé privées.
c) Sources des données : Les sources
essentielles des données sont le budget du Ministère de la santé et le
budget national.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
a) Organisme chef de file : Lorganisme chef de
file est lOrganisation mondiale de la santé (OMS), avec pour point de contact
est le Directeur, Bureau de lhygiène du milieu intégrée et mondiale, OMS;
numéro de télécopie (41 22) 791 4123.
b) Autres organisations : La Banque mondiale et
lOrganisation de coopération et de développement économiques ont contribué
à la mise au point de cet indicateur.
7. Autres informations
OMS. Stratégie mondiale de la santé pour tous dici à
lan 2000. Genève, OMS, 1981.
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