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Chapitre 36: Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et de le formation
TAUX DE CROISSANCE DE L'EFFECTIF D'ÂGE SCOLAIRE
Social Chapitre 36 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Taux de croissance de l'effectif d'âge scolaire.

b) Brève définition : Taux de variation annuel moyen de la population dâge scolaire durant une période donnée.

c) Unité de mesure : Généralement exprimé en pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur mesure la rapidité avec laquelle la population dâge scolaire évolue.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus par lequel les êtres humains et les sociétés développent pleinement leurs capacités. Elle contribue de façon critique à la promotion du développement durable et à lamélioration de la capacité de chacun de participer à la prise de décisions pour répondre aux préoccupations concernant le développement durable.

La connaissance du taux de croissance de la population dâge scolaire facilite la planification des installations et services denseignement nécessaires aux niveaux national et local. Dans la plupart des pays en développement, laccroissement de la population dâge scolaire joue un rôle essentiel dans l'augmentation des services denseignement. Par exemple, dans les pays les moins avancés entre 1990 et 1995, laccroissement annuel des effectifs au niveau du primaire et du secondaire sest établie en moyenne aux alentours de 2,5 %; le nombre détudiants inscrits doit progresser aussi rapidement simplement pour maintenir les taux de scolarisation à leurs niveaux actuels. Cependant, les effectifs d'âge scolaire naugmentent pas dans tous les pays. Les fluctuations de ces effectifs peuvent entraîner la nécessité dajuster les ressources et les infrastructures denseignement.

c) Liens avec dautres indicateurs : Cet indicateur est étroitement lié à dautres indicateurs socio-économiques, comme le taux daccroissement démographique, l'indice synthétique de fécondité et le taux net de migration. La taille des effectifs dâge scolaire sert de base (dénominateur) aux calculs des taux de scolarisation. Elle pourrait influer sur les indicateurs d'action dans le domaine de léducation, comme la part du produit intérieur brut consacrée à léducation.

d) Objectifs : Les accords internationaux nétablissent pas d'objectifs spécifiques nationaux ou mondiaux pour cet indicateur.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants, voir section 3 d) plus haut.

4. Description méthodologique et définitions de base

Les effectifs d'âge scolaire sont généralement répartis en trois groupes dâge, les 6-11 ans, les 12-17 ans et les 18-23 ans, ces groupes étant utilisés par lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (UNESCO) à des fins comparatives car ils correspondent aux principaux niveaux denseignement dans nombre de pays. Dautres groupes dâge sont utilisés dans certains pays. Les chiffres devraient aussi être ventilés par sexe, afin de pouvoir calculer les taux de scolarisation par sexe.

Le taux de croissance des effectifs dâge scolaire dans un pays est généralement fondé sur un taux daccroissement démographique intercensitaire calculé à partir de deux recensements, les chiffres étant ajustés dans les deux cas pour tenir compte des lacunes et des erreurs quant à lâge déclaré. Pour les périodes suivant les derniers recensements, la modification des effectifs dans chaque tranche dâge scolaire peut être estimée, premièrement en appliquant les taux estimés de survie aux effectifs ajustés dénombrés lors des recensements. Pour des dates se situant plus de cinq à six ans après le recensement, il faut tenir compte des enfants dâge scolaire nés depuis le recensement. Enfin, il est nécessaire destimer le montant des migrations nettes, qui tend à être un facteur important dans les zones de plus petite taille, même sil nest pas important au niveau national. La difficulté quil y a à estimer les composantes de la variation de la population rendent les estimations de laccroissement des effectifs dâge scolaire de plus en plus sujettes à caution à mesure que le temps écoulé depuis le dernier dénombrement de la population saccroît.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales Comme indiqué dans la section 4 plus haut, le taux de croissance de la population dâge scolaire peut être calculé aux niveaux national et subnational à partir des données des recensements. LOrganisation des Nations Unies recommande que les pays réalisent des recensements tous les dix ans, ces données pouvant être utilisées pour calculer un taux daccroissement démographique intercensitaire. Ces dernières décennies, la plupart des pays ont réalisé des recensements; 204 pays ou zones ont réalisé un recensement au cours de la décennie du recensement de 1990 (1985 à 1994).

Les données nationales et subnationales des recensements sont présentées par sexe et par âge pour la grande majorité des pays dans les sources nationales (publication des pays) ainsi que dans certains questionnaires spéciaux par pays envoyés aux bureaux nationaux de statistiques par la Division de statistique du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques (DIESAP) de lONU. Pour tous les pays, les données nationales des recensements sont évaluées et, si nécessaires, ajustées pour tenir compte des lacunes par la Division de la population, DIESAP, dans le cadre de ses travaux sur létablissement des estimations et prévisions démographiques officielles de lONU. Les effectifs passés, présents et prévus dâge scolaire sont calculés pour tous les pays par la Division de la population et sont reproduits dans la publication de lONU, World Population Prospects : The 1994 Revision (voir section 7 ci-après).

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file est le Département de linformation économique et sociale de lanalyse des politiques de lONU (DIESAP). Le point de contact est le Directeur de la Division de la population, DIESAP; numéro de télécopie (1 212) 963 2147.

7. Autres informations

Division de la population, DIESAP, MORTPAK-LITE - The United Nations Software Package for Mortality Measurement (Nations Unies, New York, 1988).

Division de la population, DIESAP, The Sex and Age Distribution of the World Populations - the 1994 Revision (Publication des Nations Unies, numéro de vente E.95.XIII.2, 1994).

Division de la population, DIESAP, World Population Prospects: The 1994 Revision (Publication des Nations Unies, numéro de vente E.95.XIII.16, New York, 1995).

Division de statistiques, DIESAP, Annuaire démographique 1993 (Publication des Nations Unies, numéro de vente E/F.95.XIII.1, 1995).

UNESCO, Trends and Projections of Enrolment by Level of Education, by Age and by Sex, 1960-2025 (évaluation faite en 1993), CSR-E-63.

TAUX DE SCOLARISATION DANS LE PRIMAIRE - BRUT
Social Chapitre 36 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Taux de scolarisation dans le primaire - brut.

b) Brève définition : Effectif total scolarisé dans le primaire en pourcentage de la population scolarisable dans le primaire, daprès les réglementations nationales.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Le taux brut de scolarisation est un indicateur général du niveau de fréquentation de lenseignement primaire. Il constitue dans le même temps une mesure du nombre de places disponibles dans les établissements scolaires et de leur utilisation et permet, ce faisant, de déterminer si ces places sont suffisantes pour couvrir les besoins de la population d'âge scolaire.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Cest durant lenseignement primaire que les enfants sont sensibilisés aux connaissances et aux valeurs essentielles au développement durable.

Cet indicateur est utilisé pour suivre la situation et les tendances générales de la scolarisation dans le primaire et pour évaluer la relation entre la demande et loffre de possibilités déducation. Des taux bruts de scolarisation inférieurs à 100 % correspondent à des situations dans lesquelles la capacité d'accueil des écoles doit être accrue pour répondre aux besoins non satisfaits et/ou des mesures doivent être prises pour encourager laugmentation de la scolarisation. Lorsque lindicateur a une valeur supérieure à 100, il met en lumière lincidence de la scolarisation d'enfants plus jeunes ou plus vieux que lâge normal. En ce qui concerne les élèves plus âgés, leur présence peut sexpliquer par une entrée tardive dans le système denseignement ou par des épisodes de redoublement.

Lintérêt de cet indicateur dans nombre de pays développés est limité car lenseignement primaire est obligatoire avec un taux de scolarisation de généralement 100 %. Si la scolarisation est plus faible cela correspond généralement à un problème de données.

c) Liens avec dautres indicateurs : Léducation est étroitement liée aux autres indicateurs reflétant les besoins fondamentaux, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. En incluant les élèves plus jeunes ou plus vieux que lâge normal, le taux brut de scolarisation ne peut donner que des indications assez grossières sur le niveau de la scolarisation et lutilisation des capacités. Pour une évaluation plus précise, cest le taux de scolarisation net qui doit être utilisé, encore que ce taux soit assujetti à la disponibilité de données sur la scolarisation par âge.

d) Objectifs : La valeur des taux bruts de scolarisation peut varier de moins de 10 % à plus de 100 %, atteignant 130 % dans certains pays où un grand nombre délèves sont plus jeunes ou plus âgés que la normale. Pour les pays où les taux de scolarisation bruts sont faibles, l'objectif est datteindre et de dépasser le seuil de 100 %. Pour ceux ayant un taux de scolarisation brut de 130 ou 140 %, l'objectif devrait être de ramener ce taux à 100 %, en réduisant en particulier le nombre délèves scolarisés après lâge normal ainsi que les redoublements.

e) Conventions et accords internationaux : Pactes internationaux relatifs aux droits de lhomme et Protocole facultatif.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : Le taux brut de scolarisation dans lenseignement primaire est lindicateur le plus fréquemment utilisé. En établissant le rapport entre la scolarisation totale effective dans le primaire, quel que soit lâge, et les effectifs qui, daprès les réglementations nationales en vigueur, devraient être scolarisés, cet indicateur de la participation à lenseignement primaire est simple du point de vue conceptuel et facile à calculer. La limite inférieure du groupe dâge est lâge dentrée dans lenseignement primaire et la limite supérieure est obtenue en ajoutant autant dannées quil y a de classes.

b) Méthodes de mesure : Le taux est calculé de la façon suivante :

Scolarisation totale dans le primaire
Effectifs dans le groupe d'âge e x 100

e est le groupe dâge de la population scolarisable dans le primaire daprès les réglementations nationales. Pour une mesure rationnelle, ce rapport doit être appuyé par des données cohérentes par sexe et par zone (zones rurales et urbaines).

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet indicateur souligne limportance de léducation dans le processus de développement durable. Il sagit dun indicateur d'élément moteur.

d) Limites de lindicateur : Le taux brut de scolarisation ne donne qu'une indication générale de la capacité d'accueil des établissements scolaires et du niveau de participation à lenseignement primaire. Il importe de souligner que lâge scolaire varie dun pays à lautre. Lâge officiel dentrée nest pas toujours respecté par de larges secteurs de la population dans nombre de pays en développement en raison de labsence des ressources financières nécessaires.

e) Autres définitions : Si l'on dispose de données sur la scolarisation primaire par âge, on peut calculer les taux nets de scolarisation qui constituent un indicateur plus précis de la participation à léducation.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Scolarisation totale dans lenseignement primaire et population scolarisable correspondante d'après les réglementations nationales, ventilée par sexe. La capacité d'accueil des établissements scolaires est un aspect supplémentaire de cet indicateur.

b) Données disponibles : Les données sur les effectifs totaux scolarisés sont normalement disponibles dans la plupart des pays sur une base annuelle et rassemblées dans le cadre des recensements scolaires nationaux. Les données correspondantes sur les effectifs dans le primaire ne sont disponibles que durant les recensements nationaux de population. Beaucoup de bureaux nationaux de statistiques établissent des estimations intercensitaires ainsi que des prévisions. Les estimations et prévisions démographiques de lOrganisation des Nations Unies sont aussi disponibles pour la plupart des pays, sauf pour ceux comptant moins de 150 000 habitants.

c) Sources des données : Les données sur les effectifs scolarisés peuvent être collectées auprès des écoles durant les recensements scolaires organisés par les ministères nationaux de léducation. Les données sur les effectifs scolarisés dans le primaire peuvent soit être déduites des résultats des recensements nationaux de population, soit être estimées et projetées pour les années entre deux recensements par les bureaux nationaux de statistique ou par la Division de la population du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, télécopie (33-1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages

UNESCO, Annuaire statistique (éditions annuelles); Rapport mondial sur léducation, éditions 1991, 1993, 1995. UNESCO, Paris.

b) Autres références :

UNESCO, Statistics of Education in Developing Countries - An Introduction to their Collection and Analysis. Livre 3. Division des statistiques, UNESCO, Paris 1983.

c) Etat de la méthodologie :

Cet indicateur a le statut dune recommandation car les principales données nécessaires à son calcul figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO à sa vingtième session, Paris, 1978.

TAUX DE SCOLARISATION DANS LE PRIMAIRE - NET
Social Chapitre 36 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Taux de scolarisation dans le primaire - net.

b) Brève définition : Pourcentage de la population ayant lâge officiel d'une scolarisation dans le primaire selon les réglementations nationales qui est effectivement scolarisée dans des établissements denseignement primaire.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Le taux de scolarisation net permet de déterminer la mesure dans laquelle la population scolarisable dans le primaire est effectivement scolarisée. Par déduction, il peut être utilisé pour estimer la taille de la population dâge primaire non scolarisée.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Cest durant lenseignement primaire que les enfants sont sensibilisés aux connaissances et aux valeurs essentielles au développement durable.

Cet indicateur est utilisé pour suivre le niveau de scolarisation dans le primaire et pour déterminer la population dâge scolaire non scolarisée. Des taux nets de scolarisation proches de 100 % indiquent lexistence de capacités adéquates dans les établissements primaires et une scolarisation active des enfants dâge primaire. De faibles taux de scolarisation nets sont le signe dinadéquations dans l'universalisation de la participation à lenseignement primaire, soit en raison de la capacité d'accueil insuffisante des établissements soit en raison dautres facteurs qui empêchent les enfants dêtre scolarisés. Cet indicateur, lorsquil est ventilé par sexe, met en lumière limportance des inégalités entre les garçons et les filles.

Lintérêt de cet indicateur dans nombre de pays développés est limité car lenseignement primaire est obligatoire avec un taux de scolarisation de généralement 100 %. Si la scolarisation est plus faible cela correspond généralement à un problème de données.

c) Liens avec dautres indicateurs : Léducation est étroitement liée aux autres indicateurs reflétant les besoins fondamentaux, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. Les taux nets de scolarisation sont plus précis que les taux bruts pour évaluer le niveau de scolarisation dans le primaire. En associant les deux, on peut avoir un ordre de grandeur des effectifs d'élèves trop jeunes ou trop âgés. Si l'on dispose de données sur la scolarisation et la population par année d'âge, le concept peut être étendu pour calculer les taux de scolarisation par âge et le nombre moyen d'années d'études.

d) Objectifs : Aux niveaux national et international, l'objectif des programmes d'enseignement primaire est d'atteindre un taux net de scolarisation de 100 %, ou la pleine participation à l'enseignement primaire de la population scolarisable.

e) Conventions et accords internationaux : Pactes internationaux relatifs aux droits de lhomme et Protocole facultatif, et Déclaration mondiale sur l'éducation pour tous.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : La base de cet indicateur est bien connue. Au numérateur du taux net de scolarisation dans le primaire ne figurent que les élèves inscrits dans le primaire dont l'âge se situe dans la fourchette prescrite au niveau national pour l'enseignement primaire. Le dénominateur est la population ayant l'âge officiel de scolarisation dans le primaire.

b) Méthodes de mesure : Le taux est calculé de la façon suivante :

Scolarisation dans le primaire des effectifs du groupe d'âge e
Population dans le groupe dâge e x 100

e est le groupe dâge de la population scolarisable dans le primaire daprès les réglementations nationales. Etant donné que les jeunes scolarisés dans le groupe d'âge peuvent n'être qu'un sous-groupe de la population de cette tranche d'âge, la valeur de ce taux ne peut se situer que dans une fourchette situées de 0 à 100 %.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet indicateur souligne limportance de léducation dans le processus de développement durable. Il sagit dun indicateur d'élément moteur.

d) Limites de lindicateur : Le taux net de scolarisation est plus précis que le taux brut pour mesurer la participation à l'enseignement, mais son calcul exige aussi davantage de données de base, notamment sur la scolarisation par âge. Or, ces données ne sont pas rassemblées par tous les pays et ne sont pas nécessairement fiables.

e) Autres définitions : Le taux net de scolarisation peut aussi être utilisé pour déterminer les effectifs d'âge scolaire non scolarisés et les élèves scolarisés qui sont trop jeunes ou trop vieux. Si l'on dispose de données sur la scolarisation par âge, on peut calculer les taux de scolarisation par âge et le nombre moyen d'années d'études.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Total des effectifs scolarisés dans le primaire et population par année d'âge ou population correspondant à l'âge officiel de scolarisation dans le primaire, ventilée par sexe.

b) Données disponibles : Les données sur les effectifs totaux scolarisés sont normalement disponibles dans la plupart des pays sur une base annuelle et rassemblées dans le cadre des recensements scolaires nationaux. Les données correspondantes sur les effectifs dans le primaire ne sont disponibles que durant les recensements nationaux de population. Beaucoup de bureaux nationaux de statistiques établissent des estimations intercensitaires ainsi que des prévisions. Les estimations et prévisions démographiques de lOrganisation des Nations Unies sont aussi disponibles pour la plupart des pays, sauf pour ceux comptant moins de 150 000 habitants.

c) Sources des données : Les données sur les effectifs scolarisés peuvent être collectées auprès des écoles durant les recensements scolaires organisés par les ministères nationaux de léducation. Les données sur les effectifs scolarisés dans le primaire peuvent soit être déduites des résultats des recensements nationaux de population, soit être estimées et projetées pour les années entre deux recensements par les bureaux nationaux de statistique ou par la Division de la population du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, télécopie (33-1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages

UNESCO, Annuaire statistique (édition annuelle); Rapport mondial sur léducation, éditions 1991, 1993, 1995. UNESCO, Paris.

b) Autres références :

UNESCO, Statistics of Education in Developing Countries - An Introduction to their Collection and Analysis. Livre 3. Division des statistiques, UNESCO, Paris 1983.

c) Etat de la méthodologie :

Cet indicateur a le statut dune recommandation car les principales données nécessaires à son calcul figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO à sa vingtième session, Paris, 1978.

TAUX DE SCOLARISATION DANS LE SECONDAIRE - BRUT
Social Chapitre 36 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Taux de scolarisation dans le secondaire - brut.

b) Brève définition : Scolarisation totale dans le secondaire en pourcentage de la population scolarisable dans le secondaire daprès les réglementations nationales.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Le taux brut de scolarisation est un indicateur général du niveau de participation à lenseignement secondaire. Il constitue dans le même temps une mesure de loffre et de lutilisation de la capacité d'accueil des établissements scolaires pour répondre aux besoins déducation de la population scolarisable.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Cest durant le secondaire que sont accumulées des connaissances plus détaillées sur le développement durable et que ses multiples interactions avec lenvironnement, la société et lindividu sont précisées.

Cet indicateur est utilisé pour suivre la situation et les tendances générales de la scolarisation dans le secondaire et pour évaluer la relation entre la demande et loffre de possibilités déducation. Des taux bruts de scolarisation inférieurs à 100 % correspondent à des situations dans lesquelles la capacité d'accueil des établissements doit être accrue pour répondre aux besoins non satisfaits et/ou des mesures doivent être prises pour encourager laugmentation de la scolarisation. Lorsque lindicateur a une valeur supérieure à 100, il met en lumière lincidence de la scolarisation d'élèves plus jeunes ou plus vieux que lâge normal. En ce qui concerne les élèves plus âgés, leur présence peut sexpliquer par une entrée tardive dans le système denseignement ou par des épisodes de redoublement.

Lintérêt de cet indicateur dans nombre de pays développés est limité car lenseignement secondaire est obligatoire, au moins jusqu'à la fin du premier cycle, avec un taux de scolarisation de généralement 100 %. Si la scolarisation est plus faible cela correspond généralement à un problème de données.

c) Liens avec dautres indicateurs : Léducation est étroitement liée aux autres indicateurs reflétant les besoins fondamentaux, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. En incluant les élèves plus jeunes ou plus vieux que lâge normal, le taux brut de scolarisation ne peut donner que des indications assez grossières sur le niveau de la scolarisation et lutilisation des capacités. Pour une évaluation plus précise, cest le taux de scolarisation net qui doit être utilisé, encore que ce taux soit assujetti à la disponibilité de données sur la scolarisation par âge.

d) Objectifs : La valeur des taux bruts de scolarisation peut varier de moins de 10 % à plus de 100 %, atteignant 130 % dans certains pays où un grand nombre délèves sont plus jeunes ou plus âgés que la normale. Pour les pays où les taux de scolarisation bruts sont faibles, l'objectif est datteindre et de dépasser le seuil de 100 %. Pour ceux ayant un taux de scolarisation brut de 130 ou 140 %, l'objectif devrait être de ramener ce taux à 100 %, en réduisant en particulier le nombre délèves scolarisés après lâge normal ainsi que les redoublements.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : En établissant le rapport entre la scolarisation totale effective dans le secondaire, quel que soit lâge, et les effectifs qui, daprès les réglementations nationales en vigueur, devraient être scolarisés, cet indicateur de la participation à lenseignement secondaire est simple du point de vue conceptuel et facile à calculer.

b) Méthodes de mesure : Le taux est calculé de la façon suivante :

Scolarisation totale dans le secondaire
Effectifs dans le groupe d'âge e x 100

e est le groupe dâge de la population scolarisable dans le secondaire daprès les réglementations nationales. Pour une mesure rationnelle, ce rapport doit être appuyé par des données cohérentes par sexe et par zone (zones rurales et urbaines).

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet indicateur souligne limportance de léducation dans le processus de développement durable. Il sagit dun indicateur d'élément moteur.

d) Limites de lindicateur : Le taux brut de scolarisation ne donne qu'une indication générale de la participation à lenseignement secondaire. Il y a dans l'enseignement secondaire différents niveaux et filières accordant une priorité plus ou moins grande à l'environnement et au développement durable. Ces détails importants ne sont pas saisis par le taux brut de scolarisation dans le secondaire. Cet indicateur peut ne pas saisir non plus les modifications intervenant dans l'enseignement secondaire dans nombre de pays, en particulier pour ce qui est de l'enseignement professionnel et des programmes de deuxième chance.

e) Autres définitions : Compte tenu des limites de l'indicateur exposées dans le paragraphe 4 d) ci-dessus, on pourrait utiliser comme indicateur de rechange les taux de scolarisation dans l'enseignement secondaire et dans l'enseignement supérieur. Dans la majorité des pays, l'enseignement secondaire est divisé en deux cycles. Dans nombre d'entre eux, la fin du premier cycle coïncide avec la fin de la scolarité obligatoire. Le taux de scolarisation brut peut donc être adapté et des calculs effectués pour établir les taux de scolarisation bruts par cycle pour l'enseignement secondaire, le cas échéant.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Scolarisation totale dans lenseignement secondaire et population scolarisable correspondante d'après les réglementations nationales, ventilée par sexe. La capacité d'accueil des établissements scolaires est un aspect supplémentaire de cet indicateur.

b) Données disponibles : Les données sur les effectifs totaux scolarisés sont normalement disponibles dans la plupart des pays sur une base annuelle et rassemblées dans le cadre des recensements scolaires nationaux. Les données correspondantes sur les effectifs dans le secondaire ne sont disponibles que durant les recensements nationaux de population ou sont fondées sur des estimations intercensitaires. Les estimations et prévisions démographiques de lOrganisation des Nations Unies sont aussi disponibles pour la plupart des pays, sauf pour ceux comptant moins de 150 000 habitants. Pour une mesure rationnelle, il faut étayer ce taux à l'aide de données cohérentes par sexe et par zone (zones urbaines/zones rurales).

c) Sources des données : Les données sur les effectifs scolarisés peuvent être collectées auprès des établissements durant les recensements organisés par les ministères nationaux de léducation. Les données sur les effectifs scolarisés dans le secondaire peuvent soit être déduites des résultats des recensements nationaux de population, soit être estimées et projetées pour les années entre deux recensements par les bureaux nationaux de statistique ou par la Division de la population du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, télécopie (33-1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages

UNESCO, Annuaire statistique (éditions annuelles); Rapport mondial sur léducation, éditions 1991, 1993, 1995. UNESCO, Paris.

b) Autres références :

UNESCO, Statistics of Education in Developing Countries - An Introduction to their Collection and Analysis. Livre 3. Division des statistiques, UNESCO, Paris 1983.

c) Etat de la méthodologie :

Cet indicateur a le statut dune recommandation car les principales données nécessaires à son calcul figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO à sa vingtième session, Paris, 1978.

TAUX DE SCOLARISATION DANS LE SECONDAIRE - NET
Social Chapitre 36 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Taux de scolarisation dans le secondaire - net.

b) Brève définition : Pourcentage de la population ayant lâge officiel d'une scolarisation dans le secondaire selon les réglementations nationales qui est effectivement scolarisée dans des établissements denseignement secondaire.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Le taux de scolarisation net permet de déterminer la mesure dans laquelle la population scolarisable dans le secondaire est effectivement scolarisée. Par déduction, il peut être utilisé pour estimer la taille de la population ayant l'âge d'être scolarisée dans le secondaire qui n'est pas scolarisée.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Cest durant le secondaire que sont accumulées des connaissances plus détaillées sur le développement durable et que ses multiples interactions avec lenvironnement, la société et lindividu sont précisées.

Cet indicateur est utilisé pour suivre le niveau de scolarisation dans le secondaire et pour déterminer la population dâge scolaire non scolarisée. Des taux nets de scolarisation proches de 100 % indiquent lexistence de capacités adéquates dans les établissements secondaire et une scolarisation active des jeunes ayant l'âge d'être scolarisés dans le secondaire. De faibles taux de scolarisation nets sont le signe dinadéquations dans l'accès à tous à lenseignement secondaire, soit en raison de la capacité d'accueil insuffisante des établissements soit en raison dautres facteurs qui empêchent les jeunes dêtre scolarisés. Cet indicateur, lorsquil est ventilé par sexe, met en lumière limportance des inégalités entre les garçons et les filles.

Lintérêt de cet indicateur dans nombre de pays développés est limité car lenseignement secondaire est obligatoire, au moins jusqu'à la fin du premier cycle, avec un taux de scolarisation de généralement 100 %. Si la scolarisation est plus faible cela correspond généralement à un problème de données.

c) Liens avec dautres indicateurs : Léducation est étroitement liée aux autres indicateurs reflétant les besoins fondamentaux, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. Les taux nets de scolarisation sont plus précis que les taux bruts pour évaluer le niveau de scolarisation dans le secondaire. En associant les deux, on peut avoir un ordre de grandeur des effectifs d'élèves trop jeunes ou trop âgés. Si l'on dispose de données sur la scolarisation et la population par année d'âge, le concept peut être étendu pour calculer les taux de scolarisation par âge et le nombre moyen d'années d'études.

d) Objectifs : Aux niveaux national et international, l'objectif des programmes d'enseignement secondaire est d'atteindre un taux net de scolarisation de 100 %, ou la pleine participation à l'enseignement secondaire de la population scolarisable.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : La base de cet indicateur est bien connue. Au numérateur du taux net de scolarisation dans le secondaire ne figurent que les élèves inscrits dans le secondaire dont l'âge se situe dans la fourchette prescrite au niveau national pour l'enseignement secondaire. Le dénominateur est la population ayant l'âge officiel de scolarisation dans le secondaire.

b) Méthodes de mesure : Le taux est calculé de la façon suivante :

Scolarisation dans le secondaire des effectifs du groupe d'âge e
Population dans le groupe dâge e x 100

e est le groupe dâge de la population scolarisable dans le secondaire daprès les réglementations nationales. Etant donné que les jeunes scolarisés dans le groupe d'âge e peuvent n'être qu'un sous-groupe de la population de cette tranche d'âge, la valeur de ce taux ne peut se situer que dans une fourchette située de 0 à 100 %.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet indicateur souligne limportance de léducation dans le processus de développement durable. Il sagit dun indicateur d'élément moteur.

d) Limites de lindicateur : Le taux net de scolarisation est plus précis que le taux brut pour mesurer la participation à l'enseignement, mais son calcul exige aussi davantage de données de base, notamment sur la scolarisation par âge. Or, ces données ne sont pas rassemblées par tous les pays et ne sont pas nécessairement fiables.

e) Autres définitions : Dans la majorité des pays, l'enseignement secondaire est divisé en deux cycles. Dans nombre d'entre eux, la fin du premier cycle coïncide avec la fin de la scolarité obligatoire. Le taux net de scolarisation peut donc être adapté et des calculs effectués pour établir les taux de scolarisation nets par cycle pour l'enseignement secondaire, le cas échéant.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Total des effectifs scolarisés dans le secondaire et population par année d'âge ou population correspondant à l'âge officiel de scolarisation dans le secondaire, ventilée par sexe.

b) Données disponibles : Les données sur les effectifs totaux scolarisés sont normalement disponibles dans la plupart des pays sur une base annuelle et rassemblées dans le cadre des recensements scolaires nationaux. Certains pays ne rassemblent pas de données sur la scolarisation dans le secondaire, du moins sur une base régulière. Les données correspondantes sur les effectifs dans le secondaire ne sont disponibles que durant les recensements nationaux de population ou peuvent être fondées sur des estimations intercensitaires. Les estimations et prévisions démographiques de lOrganisation des Nations Unies sont aussi disponibles pour la plupart des pays, sauf pour ceux comptant moins de 150 000 habitants. Pour une mesure rationnelle, ce taux doit être étayé par des données cohérentes par sexe et par zone (zones urbaines/rurales).

c) Sources des données : Les données sur les effectifs scolarisés peuvent être collectées auprès des établissements durant les recensements organisés par les ministères nationaux de léducation. Les données sur les effectifs scolarisés dans le secondaire peuvent soit être déduites des résultats des recensements nationaux de population, soit être estimées et projetées pour les années entre deux recensements par les bureaux nationaux de statistique ou par la Division de la population du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, télécopie (33-1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages

UNESCO, Annuaire statistique (éditions annuelles); Rapport mondial sur léducation, éditions 1991, 1993, 1995. UNESCO, Paris.

b) Autres références :

UNESCO, Statistics of Education in Developing Countries - An Introduction to their Collection and Analysis. Livre 3. Division des statistiques, UNESCO, Paris 1983.

c) Etat de la méthodologie :

Cet indicateur a le statut dune recommandation car les principales données nécessaires à son calcul figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO à sa vingtième session, Paris, 1978.

TAUX D'ALPHABETISATION DES ADULTES
Social Chapitre 36 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Taux dalphabétisation des adultes.

b) Brève définition : Pourcentage de la population adulte âgée de 15 ans et plus sachant lire et écrire.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur permet de mesurer la proportion d'alphabètes dans la population adulte. Il est le reflet des résultats cumulés obtenus par le système déducation pour favoriser l'alphabétisation. Toute insuffisance dans ce domaine indique que des efforts doivent être faits pour assurer l'alphabétisation de la population adulte encore analphabète.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Lalphabétisation est un facteur critique de la promotion et de lextension du développement durable ainsi que de lamélioration de la capacité des populations de s'attaquer aux problèmes denvironnement et de développement. Elle facilite une prise de conscience des problèmes denvironnement et des problèmes éthiques ainsi que lacquisition des valeurs et compétences nécessaires au développement durable et à une véritable participation du public à la prise de décisions.

c) Liens avec dautres indicateurs : Lalphabétisation est étroitement liée aux indicateurs reflétant les besoins de base comme léducation, la création de capacités, linformation et la communication ainsi que le rôle des principaux groupes. Le taux dalphabétisation rend compte de l'effectif d'alphabètes à un moment donné. Il est souvent relié au taux de scolarisation dans le secondaire et à la population parvenue en cinquième année d'études du cycle primaire, qui influent tous deux sur laugmentation de la proportion dalphabètes.

d) Objectifs : Lobjectif général est une alphabétisation totale, cest-à-dire un taux dalphabétisation des adultes de 100 %. Cest là lobjectif de la plupart des efforts nationaux et des campagnes internationales menées pour éliminer lanalphabétisme.

e) Conventions et accords internationaux : Déclaration mondiale sur léducation pour tous dici à lan 2000.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : La Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation propose les définitions suivantes à des fins statistiques :

i) Alphabète : personne capable de lire et écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec sa vie quotidienne.

ii) Est fonctionnellement analphabète une personne capable dexercer toutes les activités pour lesquelles lalphabétisation est nécessaire dans lintérêt du bon fonctionnement de son groupe et de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer à lire, écrire et calculer en vue de son propre développement et de celui de la communauté.

Les personnes qui ne correspondent pas à la définition i) ou ii) sont appelées respectivement analphabètes ou analphabètes fonctionnels. Lalphabétisme des adultes, dans la pratique internationale, sapplique à la population de 15 ans et plus, classée par sexe, par groupe dâge de cinq années et par zones urbaines/rurales.

b) Méthodes de mesure : Pour calculer le taux dalphabétisation des adultes, le nombre dalphabètes âgés de 15 ans et plus est divisé par la population totale correspondante de 15 ans et plus et multiplié par 100.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Lalphabétisation est le reflet de l'expérience totale en matière déducation. Cest un élément essentiel d'une participation active au processus de développement durable et un indicateur d'élément moteur.

d) Limites de lindicateur : Lalphabétisme étant un concept relatif, une mesure simple ne permet pas de distinguer les alphabètes et les analphabètes. Aucune délimitation n'est totalement appropriée car il y a de nombreuses formes différentes dalphabétisme. Une personne peut savoir calculer mais avoir des difficultés de compréhension. Lalphabétisme peut être défini en termes de travail, décole, de maison et de vie sociale. Chaque secteur exige des compétences différentes.

Dans l'idéal, l'alphabétisme devrait donc être déterminé en mesurant les capacités de lecture, décriture et de calcul de chaque personne dans un contexte social. Il est toutefois sans doute trop long, coûteux et complexe du point de vue opérationnel dorganiser ce type de mesures durant les recensements nationaux de population. La situation dalphabètes est généralement déterminée sur la base dauto-déclarations ou de déclarations des chefs de ménage, ce qui amène parfois à s'interroger sur la fiabilité des données et par conséquent sur leur comparabilité, en particulier pour les femmes dans nombre de pays en développement.

e) Autres définitions : Compte tenu des limites visées au paragraphe 4 d) ci-dessus, la définition de lalphabétisme fonctionnel peut être un autre indicateur utile. Celui-ci est généralement mesuré pour quatre ou cinq composantes de lalphabétisme comme la lecture, lécriture et le calcul. Lobjectif est de mesurer le degré de fonctionnalité et non le partage entre alphabètes et non alphabètes.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Données sur le nombre d'alphabètes ou d'analphabètes dans la population âgée de 15 ans et plus, telles que collectées dans les recensements de population et dans les enquêtes auprès des ménages.

b) Données disponibles : Les données sont généralement collectées durant les recensements nationaux de population ou dans le cadre des enquêtes auprès des ménages. Il existe des statistiques officielles pour la plupart des pays, mais celles-ci sont souvent périmées en raison de la publication tardive des données des recensements. LOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (UNESCO) établit des estimations et des prévisions périodiques pour combler des lacunes dans les données. En principe, des données sur lalphabétisme sont disponibles au niveau national comme au niveau infranational. Pour une mesure fiable, le rapport doit être complété par des données cohérentes par sexe et par zone (par exemple zones rurale/urbaine).

c) Sources des données : Les principales sources des données sont les recensements nationaux de population et les enquêtes auprès des ménages. Parmi les sources de données internationales, on peut citer la Division de statistique du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU (DIESAP) et la Division des statistiques de lUNESCO.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

a) Organisme chef de file : Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, télécopie (33-1) 45 66 48 44.

b) Autres organisations : La Division de statistique du DIESAP collecte aussi des statistiques sur lalphabétisme dans le cadre des recensements nationaux de la population et communique les données à lUNESCO, qui les traite et les diffuse.

7. Autres informations

UNESCO, Annuaire statistique (éditions annuelles); Recueil de statistiques sur lalphabétisme. Edition de 1995. UNESCO, Paris, 1995.

Cet indicateur a le statut dune recommandation car les principales données nécessaires à son établissement figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO, à sa vingtième session, Paris, 1978.

POPULATION PARVENUE EN CINQUIEME ANNEE D'ETUDES DU CYCLE PRIMAIRE
Social Chapitre 36 Situation

1. Indicateur

a) Nom : Population parvenue en cinquième année d'études du cycle primaire.

b) Brève définition : Pourcentage estimé des enfants entrant dans le primaire qui atteignent la cinquième année d'études du cycle.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Situation.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur donne une estimation du pourcentage denfants entrant dans le primaire qui atteignent la cinquième année et acquièrent ainsi les connaissances de base en matière décriture et de lecture.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions.

Ceux qui sont chargés de veiller à ce que les enfants nabandonnent pas lécole et quils finissent par acquérir les connaissances de base en matière de lecture, écriture et calcul jugeront cet indicateur particulièrement utile car il témoigne du fonctionnement et de lefficience interne du système denseignement ainsi que de l'aptitude de ce système à "produire" des alphabètes. Des politiques et mesures appropriées pourraient ensuite être adoptées pour faire face aux problèmes du redoublement et de labandon scolaire ainsi quaux goulets détranglement qui empêchent de maintenir les enfants dans les écoles. Indirectement, cet indicateur reflète la qualité et la performance des établissements scolaires.

c) Liens avec dautres indicateurs : Lalphabétisation est étroitement liée aux indicateurs reflétant des besoins fondamentaux comme léducation, la création de capacités, linformation et les communications et le rôle des principaux groupes. Outre quil permet dévaluer le fonctionnement du système déducation, cet indicateur est souvent utilisé conjointement avec les taux de scolarisation pour décrire respectivement les aspects complémentaires que sont la scolarisation et le maintien du système scolaire. Il peut aussi être présenté en parallèle avec le taux dalphabétisation des adultes, qui témoigne de la performance du système denseignement au fil des années.

d) Objectifs : Avec des valeurs qui peuvent varier de 0 à 100%, lobjectif général sera de 100%. Cela suppose que tous les enfants entrant à lécole vont jusquà la cinquième année du primaire (soit un taux dabandon nul).

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : Les efforts dalphabétisation dépendent de la capacité du système denseignement dassurer la scolarisation de tous les enfants dâge scolaire et leur progression réussie au moins jusquen cinquième année d'études du cycle primaire, stade auquel ils sont censés avoir acquis fermement lécriture et la lecture. En estimant le pourcentage de survie jusquà la cinquième année, cet indicateur mesure le pourcentage des enfants scolarisés dans le primaire qui finissent par atteindre la cinquième année.

b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être établi à l'aide d'une méthode analogue à celle utilisée en démographie pour déterminer les taux de survie dun âge à lautre (analyse de cohorte). Il sagit tout dabord de déterminer les taux de passage, de redoublement et dabandon sur la base des données disponibles concernant les effectifs scolarisés et les redoublements par année pour deux années consécutives, en utilisant les calculs en chaîne de Markov. Ces taux sont ensuite appliqués à une cohorte de 1 000 élèves de première année afin de reconstruire leur progression dans le système denseignement, en supposant que les taux de flux par année restent inchangés tout au long de la durée de vie de la cohorte. On peut à l'aide de cette méthode déduire le pourcentage de survie jusquà la cinquième année.

Si pi, ri et di représentent respectivement le taux de passage, le taux de redoublement et le taux dabandon pour l'année i de lenseignement primaire, ils peuvent être calculés sous réserve que les conditions ci-après concernant les taux de flux soient satisfaites :

pi + ri +di = 1

O < pi, ri, di < 1

Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, la méthode utilisée pour calculer la survie nest plus valable car il nest pas possible disoler la cohorte initiale et toutes les déductions qui seront faites ne seront pas fiables.

Une hypothèse fondamentale est que la probabilité de ne pas atteindre la cinquième année d'études est la même pour la cohorte entrant dans le primaire quel que soit lâge des élèves et pour celle entrant dans le primaire à lâge considéré comme normal pour ce niveau déducation. Ce qui veut dire que le taux dabandon est le même pour tous les élèves quel que soit lâge auquel ils entrent à lécole.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Comme on la vu dans la section 3 c) ci-dessus, cet indicateur témoigne du fonctionnement du système denseignement. Dans la structure EMSA, il sagit donc dun indicateur de situation.

d) Limites de lindicateur : La méthode de mesure décrite dans le paragraphe 4 b) ci-dessus est assez lourde à appliquer. En outre, dans certains pays comme lAllemagne et lAutriche, il ny a pas déquivalent à une cinquième année de lenseignement primaire. Les données sur les effectifs scolarisés et les redoublements par année ne sont pas toujours disponibles pour des années consécutives dans le cas de certains pays et de certaines régions ou de certains établissements scolaires au sein dun pays. La méthode de mesure utilisée part de lhypothèse que les taux de passage, les taux de redoublement et les taux dabandon ne changent pas dune année sur lautre. Lorsquon applique cette méthode au niveau infranational ou au niveau des établissements scolaires, les taux dabandon par classe obtenus sont parfois négatifs en raison des transferts entre établissements. Pour résoudre ce problème on pourrait collecter des données sur les transferts délèves par classe et déduire ces chiffres des chiffres de scolarisation correspondants avant dappliquer la méthode de la cohorte reconstruite.

e) Autres définitions : Faute de données sur les redoublants, on peut ajuster la méthode décrite dans la section 4 b) ci-dessus en prenant pour hypothèse dun taux de redoublement nul. Toutefois, cette hypothèse, en plus de celle décrite dans le paragraphe 4 d), suppose que les taux de redoublement sont assez faibles et quils ne varient pas beaucoup entre les classes.

Les taux dabandon scolaire, année par année, peuvent constituer un autre indicateur de lefficacité de lenseignement.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Pour établir cet indicateur, il faut essentiellement disposer de données sur les effectifs scolarisés et les redoublements par année pour au moins deux années consécutives.

b) Données disponibles : On peut généralement obtenir des données sur les effectifs scolarisés et les redoublements par année dans le primaire pour la plupart des pays ainsi quau niveau infranational et au niveau des établissements scolaires. Pour assurer la fiabilité de cet indicateur, il doit être complété par des données cohérentes par sexe et par zone (par exemple zones rurales/zones urbaines).

c) Sources des données : Les données sur les effectifs scolarisés et les redoublements par année ainsi que sur les nouveaux inscrits par âge sont généralement celles collectées dans le cadre des recensements scolaires réalisés par les ministères nationaux de léducation.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, télécopie (33-1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages :

Non disponibles.

b) Autres références :

Non disponibles.

c) Etat de la méthodologie : Cet indicateur a le statut de recommandation car les données de base nécessaires pour létablir figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation adoptée par la Conférence générale de lUNESCO, à sa vingtième session, Paris, 1978.

NOMBRE MOYEN D'ANNEES D'ETUDES

Social

Chapitre 36

Situation

1. Indicateur

a) Nom : Nombre moyen d'années d'études.

b) Brève définition : Estimation du nombre moyen dannées pendant lesquelles un élève restera scolarisé dans un établissement denseignement.

c) Unité de mesure : Nombre dannées.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Situation.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur fournit une estimation du nombre dannées déducation quun enfant peut sattendre à recevoir sil est inscrit dans un établissement scolaire. Il peut être utilisé pour apprécier le niveau global de développement et la performance d'un système denseignement, du point de vue de la durée moyenne de participation à léducation de chaque enfant scolarisé.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Cest durant lenseignement primaire que les enfants sont sensibilisés aux connaissances et aux valeurs essentielles au développement durable. On estime que plus un jeune peut rester dans le système denseignement et plus il prendra conscience de la nécessité du développement durable et adoptera les comportements les plus favorables à ce type de développement à lavenir.

Dans nombre de pays développés, cet indicateur ne présente quun intérêt limité car lenseignement primaire est obligatoire avec un taux de scolarisation de 100 % habituellement. Un taux de scolarisation plus faible indique généralement un problème de données.

c) Liens avec dautres indicateurs : Léducation est indissociable dautres indicateurs concernant les besoins fondamentaux, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. Lindicateur du nombre moyen d'années d'études est étroitement lié au taux de scolarisation par niveau.

d) Objectifs : Généralement, plus l'espérance de vie scolaire est longue, plus "l'exposition" à l'éducation est grande. Il est de plus en plus couramment suggéré que lespérance de vie scolaire devrait être au moins de dix à douze ans, cest-à-dire la durée totale de lenseignement primaire et de lenseignement secondaire. Cependant, il faut souligner que cet indicateur ne mesure pas le nombre dannées déducation achevées mais le nombre dannées pendant lesquelles un étudiant est scolarisé.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : Lespérance de vie scolaire est définie comme le nombre total dannées dinstruction quun enfant scolarisé peut sattendre à recevoir, en supposant que la probabilité qu'il soit encore scolarisé à un âge donné dans lavenir est égale au taux actuel de scolarisation pour cet âge.

b) Méthodes de mesure :

                    n        Ea t
    SLE = S        ---
                    a=i        Pa t

où        E = scolarisation
            P = population
            a = âge; a = i, ...n; i = âge initial de scolarisation
            t = année pour laquelle lindicateur est établi

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet indicateur met en évidence limportance de léducation pour le processus de développement durable. Dans la structure EMSA, il représente une mesure de la situation dans le secteur de l'enseignement.

d) Limites de lindicateur : Cet indicateur exige des données sur la scolarisation et les effectifs par année d'âge, que tous les pays ne collectent pas encore sur une base systématique. Le nombre estimé dannées de scolarisation ne reflète pas nécessairement le nombre de classes du cycle normal denseignement qui ont été suivies. En outre, cet indicateur étant fondé sur des données transversales par niveau déducation à un moment donné et non sur des données chronologiques longitudinales, il ne prend pas en compte les différences entre les cohortes successives au fil des années.

e) Autres définitions : Les taux dabandon scolaire, année par année, peuvent constituer un autre indicateur de lefficacité de léducation.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Taux de scolarisation et effectifs par année d'âge pour tous les niveaux denseignement.

b) Données disponibles : Les données sur la scolarisation et les effectifs par année d'âge ne sont pas disponibles de façon régulière pour certains pays. A partir des données tirées des recensements de population, la Division de la population du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU (DIESAP) et certains bureaux nationaux de statistique ont établi des estimations et des prévisions des effectifs par âge. Par souci de fiabilité, cet indicateur doit être complété par des données cohérentes par sexe et par zone (notamment zones rurales/urbaines).

c) Sources des données : Les données sur la scolarisation par âge peuvent être obtenues auprès des ministères nationaux de léducation. Les données sur les effectifs par âge peuvent être obtenues soit auprès des bureaux nationaux de statistique soit auprès du DIESAP. Ce dernier met à jour ses estimations et prévisions tous les deux ans pour les pays dont la population dépasse 150 000 habitants en 1990.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, numéro de télécopie (33 1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages :

Non disponibles

b) Autres références :

Non disponibles

c) Etat de la méthodologie :

Cet indicateur a le statut dune recommandation car les données de base nécessaires à son établissement figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO, à sa vingtième session, Paris, 1978.

DIFFERENCE ENTRE LES TAUX DE SCOLARISATION MASCULIN ET FEMININ

Social

Chapitre 36

Situation

1. Indicateur

a) Nom : Différence entre les taux de scolarisation masculin et féminin.

b) Brève définition : Différence arithmétique entre les taux de scolarisation masculin et féminin.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Situation.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur fait apparaître limportance des disparités entre hommes et femmes pour ce qui est de la participation à léducation.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Les différences entre hommes et femmes pour ce qui est de la participation à léducation mettent en évidence lexistence probable de disparités entre les sexes.

Dans nombre de pays développés, lintérêt de cet indicateur est limité car lenseignement primaire est obligatoire avec un taux de scolarisation dhabituellement 100 %. Un taux de scolarisation plus faible indique généralement un problème de données.

c) Liens avec dautres indicateurs : Léducation est indissociable dautres indicateurs concernant les besoins fondamentaux, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. Les différences entre les taux de scolarisation masculin et féminin peuvent être calculées pour lenseignement primaire et pour lenseignement secondaire ainsi que sur une base brute et sur une base nette. Ces différences peuvent aussi être appliquées au taux dalphabétisation des adultes et à dautres indicateurs qui sont établis par sexe et exprimés en ratio ou en pourcentage. Dans la pratique, cet indicateur des différences entre les sexes doit être présenté et interprété avec les indicateurs correspondants du taux de scolarisation par sexe, de façon à pouvoir examiner parallèlement le niveau global de participation à léducation pour les deux sexes ainsi que les disparités entre eux.

d) Objectifs : La valeur de cet indicateur peut aller de plus de 35 % à moins 20 % dans les pays pour ce qui est de la scolarisation brute dans le primaire, des écarts positifs indiquant une plus forte participation pour les hommes que pour les femmes et les écarts négatifs indiquant linverse. L'objectif est une situation déquilibre dans laquelle les hommes et les femmes auraient le même niveau de participation à léducation.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : Divers concepts peuvent être retenus pour les indicateurs ou indices des disparités entre les sexes (voir section 4 e) ci-après). C'est le critère de simplicité de calcul et dinterprétation ainsi que la représentativité de lindicateur obtenu du point de vue de la discrimination qui ont présidé ici au choix du concept.

b) Méthodes de mesure : Cet indicateur correspond à la différence entre le taux de scolarisation pour les femmes et le taux de scolarisation correspondant pour les hommes, cest-à-dire ENRM - ENRF

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet indicateur met en évidence limportance de léducation pour le processus de développement durable. Dans la structure EMSA, il représente une mesure de la situation dans le secteur de l'enseignement.

d) Limites de lindicateur : Cet indicateur donne une idée de limportance des disparités entre les sexes pour ce qui est de la participation à léducation, sur la base des taux de scolarisation. Comme on la mentionné dans la section 3 c) ci-dessus, il doit être présenté et interprété conjointement avec les taux de scolarisation correspondants, de façon à donner une image plus complète de lampleur des disparités entre les sexes eu égard au niveau global de la participation à léducation.

e) Autres définitions : Les autres indicateurs et indices de disparité entre les sexes sont notamment les suivants : (ENRM - ENRF)/ENRM; (ENRM - ENRF)/ENRF; (ENRM - ENRF)ENRMF; le coefficient de Gini et lindicateur des disparités entre les sexes figurant dans le Rapport sur le développement humain 1995, publié par le Programme des Nations Unies pour le développement.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires à létablissement de lindicateur : Scolarisation par sexe (et également par âge dans le cas des taux de scolarisation nets) et par niveau denseignement et effectifs correspondants dâge scolaire daprès les réglementations nationales, ventilés par sexe.

b) Données disponibles : Les données sur la scolarisation par sexe, par âge et par niveau d'enseignement sont normalement disponibles pour la plupart des pays sur une base annuelle et rassemblées dans le cadre des recensements scolaires nationaux. Les données correspondantes sur les effectifs dans le primaire ne sont disponibles que durant les recensements nationaux de population. Un grand nombre de bureaux nationaux de statistique établissent des estimations et des prévisions intercensitaires. Les estimations et prévisions démographiques de lOrganisation des Nations Unies sont aussi disponibles pour la plupart des pays, sauf pour ceux comptant moins de 150 000 habitants.

c) Sources des données : Les données sur la scolarisation peuvent normalement être obtenues auprès des écoles lors des recensements scolaires organisés par les ministères nationaux de l'éducation. Les données sur la population dâge primaire sont collectées dans le cadre des recensements nationaux de population ou sont estimées et projetées pour les années entre les recensements par les bureaux nationaux de statistique ou par la Division de la population du Département de l'information économique et sociale et de l'analyse des politiques.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies, pour léducation, la science et la culture (UNESCO). Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO, numéro de télécopie (33 1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages :

UNESCO, Annuaire statistique (éditions annuelles); Rapport mondial sur léducation, éditions 1991, 1993, 1995. UNESCO, Paris

b) Autres références :

UNESCO, Statistics of Education in Developing Countries - an Introduction to their Collection and Analysis. Livre 3, Division des statistiques, UNESCO, Paris, 1983.

c) Etat de la méthodologie :

Cet indicateur a le statut dune recommandation étant donné que les principales données nécessaires à son établissement figurent dans la Recommandation révisée concernant la normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO, à sa vingtième session, Paris, 1978.

NOMBRE DE FEMMES ACTIVES POUR 100 HOMMES ACTIFS

Social

Chapitre 36

Situation

1. Indicateur

a) Nom : Nombre de femmes actives pour 100 hommes actifs.

b) Brève définition : Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active.

c) Unité de mesure : Nombre.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Situation.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Ce rapport mesure les parts respectives des hommes et des femmes dans la population active et ne doit pas être confondu avec le taux dactivité.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Une part peu importante de femmes, en supposant que les études aient été correctement planifiées, indique un accès insuffisant à léducation, une inégalité des chances et des différences de traitement découlant, par exemple, des législations nationales ou des pratiques sociales générales. Ces situations sont généralement considérées comme non durables.

c) Liens avec dautres indicateurs : Cet indicateur est indissociable dautres indicateurs concernant le rôle et la participation des femmes en tant que grand groupe de la société. Il est mieux interprété sil est établi par groupe dâge et en fonction du nombre denfants à charge et sil est associé à dautres indicateurs concernant léducation et le rapport des salaires moyens féminins aux salaires moyens masculins.

d) Objectifs : Non existants.

e) Conventions et accords internationaux : Légalité des chances et légalité de traitement est un principe international de base. Les conventions du Bureau international du travail (BIT) No 100 sur Légalité de rémunération, 1951; No 101, sur La discrimination en matière demploi et de profession, 1958; No 156, les Travailleurs ayant des responsabilités familiales, 1981, ont toutes un lien avec cet indicateur.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : La population active du moment ou l'effectif de main-d'oeuvre comporte deux composantes : les personnes pourvues d'un emploi et les chômeurs. La définition internationale type de la population active établie par la treizième Conférence internationale des statisticiens du travail (OIT, 1982) est fondée sur les éléments suivants :

i) La population étudiée : Tous les résidents habituels (population de jure) ou toutes les personnes présentes dans le pays au moment de l'enquête (population de facto). Certains groupes particuliers, comme les forces armées ou les autres populations vivant dans des institutions, les nomades, etc., peuvent être exclus.

ii) Une limite d'âge : Dans les pays où la législation concernant l'enseignement obligatoire et l'âge minimum requis pour exercer un emploi a une large couverture et est généralement respectée, l'âge spécifié dans ces réglementations peut être utilisé comme base pour la détermination de l'âge minimum à retenir pour mesurer la population active. Dans les autres pays, l'âge minimum doit être déterminé empiriquement sur la base de i) l'ampleur et l'intensité de la participation des jeunes aux activités économiques et ii) la faisabilité et le coût de la mesure de cette participation avec une exactitude raisonnable. Certains pays fixent aussi un âge maximum pour la prise en compte dans la population active, qui est souvent lié à l'âge le plus normal de départ à la retraite.

iii) La participation aux activités économiques durant la période de référence de l'enquête: Le concept d'activité économique adopté par la treizième Conférence des statisticiens du travail (1982) est défini en termes de production de biens et de services, comme indiqué dans le Système de comptabilité nationale de l'ONU (révision de 1993).

iv) Une courte période de référence : Par exemple, une semaine ou un jour.

b) Méthodes de mesure : La population active est répartie par sexe. Le sexe est une variable descriptive de base dans les recensements ou dans les enquêtes par sondage auprès de la population active ou des ménages, les questionnaires et les fichiers administratifs. Le nombre total de femmes dans la population active est ensuite divisé par le nombre total dhommes dans la population active et les résultats comparés à 100.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : La participation égale des hommes et des femmes à la société est lun des principes fondamentaux du développement durable. Le nombre de femmes actives pour 100 hommes actifs mesure la participation et constitue un indicateur de situation dans la structure EMSA, au même titre que la population parvenue en cinquième année d'études du cycle primaire et le nombre moyen dannées d'études. Les indicateurs des éléments moteurs correspondants semblent être le taux de croissance de l'effectif d'âge scolaire; le taux de scolarisation dans le primaire; le taux de scolarisation dans le secondaire et le taux dalphabétisation des adultes. Lindicateur restant, à savoir le pourcentage du PIB consacré à l'éducation, est un indicateur d'action.

d) Limites de lindicateur : Tous les indicateurs visés dans la section 4 c) ci-dessus concernent lamélioration des résultats scolaires et témoignent fortement de lexistence dun lien direct entre laugmentation de la part des femmes dans la population active et le relèvement du niveau dinstruction. Ce lien est encore plus évident pour les taux dactivité que pour le présent rapport, qui nindique que la part relative des deux sexes dans la population active à un moment donné (encore que divers facteurs puissent affecter les deux indicateurs). En outre, le présent indicateur ne permet pas de saisir le taux dactivité des femmes dans les secteurs informel ou domestique.

La fiabilité des estimations établies sur la base des normes internationales peut dans la pratique être améliorée à laide des données rassemblées dans le cadre des enquêtes auprès des ménages et des recensements démographiques. Certains des critères spécifiés dans les normes internationales ne peuvent être pris en compte précisément qu'à l'aide dentretiens individuels. Cest la seule source de données qui, à condition que les entretiens aient lieu sur une base régulière et dans le cadre dune enquête adéquatement planifiée, peut couvrir la quasi-totalité de la population dun pays, toutes les branches de lactivité économique, tous les secteurs de léconomie, tous les types de situation dans lemploi et toutes les catégories de travailleurs et qui permet une mesure conjointe et véritablement différenciée des personnes pourvues d'un emploi, des chômeurs et des inactifs.

e) Autres définitions : Non existantes.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Situation au regard de l'activité, sexe. Lintérêt de cet indicateur serait amélioré si on utilisait des données désagrégées par zones, notamment les zones rurales et urbaines.

b) Données disponibles : On a pu obtenir récemment des données pour 57 pays : 5 en Afrique, 15 en Amérique, 13 en Asie, 22 en Europe et 2 en Océanie. Les sources des données sont les enquêtes par sondage auprès de la population active pour 40 pays, les enquêtes par sondage auprès des ménages pour 6 pays, les recensements pour 6 pays et les estimations officielles pour 5 pays.

c) Sources des données : i) recensements démographiques et enquêtes par sondage auprès des ménages; ii) recensements des établissements et enquêtes par sondage auprès des établissements; iii) divers types de fichiers administratifs.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file est le Bureau international du Travail (BIT) de lONU situé à Genève. Le point de contact est le Centre pour lenvironnement et le développement durable, BIT; numéro de télécopie (41 22) 798 8685.

7. Autres informations

a) Données :

Annuaire des statistiques du travail, BIT, Genève.

Bulletin des statistiques du travail (trimestriel) et ses suppléments (janvier/février, avril/mai, juillet/août et octobre/novembre) BIT, Genève.

Annuaires statistiques et autres publications des bureaux nationaux de statistiques.

b) Méthodologie :

Surveys of Economically Active Population, Employment, Unemployment and Underemployment - An ILO Manual on Concepts and Methods, OIT, Genève, 1992.

Sources et méthodes : Statistiques du travail, volumes 3 et 5, BIT, Genève, 1991 à 1990, actuellement en cours de mise à jour.

Système de comptabilité nationale, 1993, Commission des Communautés européennes, Fonds monétaire international, Organisation de coopération et de développement économiques, Organisation des Nations Unies, Banque mondiale, Bruxelles/Luxembourg, New York, Paris, Washington, 1993.

Recommandations internationales sur les statistiques du travail, BIT, Genève, 1988. Voir en particulier la résolution concernant Les statistiques de la population active, de lemploi, du chômage et du sous-emploi adoptée par la treizième Conférence internationale des statisticiens du travail, octobre 1982.

c) Conventions et Recommandations internationales :

Convention sur les statistiques du travail (No 160) et Recommandation (No 170), 1985.

Convention sur l'égalité de rémunération (No 100) et Recommandation (No 90), 1951.

Convention concernant la discrimination en matière demploi et de profession (No 111) et Recommandation (No 111), 1958.

Convention concernant les travailleurs ayant des responsabilités familiales (No 156) et Recommandation (No 165), 1981.

d) Autres études sur les problèmes dégalité entre les sexes :

Women Workers: An Annotated Bibliography, 1983-1994, BIT, Genève, 1995, XIII, 290 pages (International Labour Bibliography. No 14). Etablie à partir de la base de données LABORDOC, cette bibliographie dresse la liste de 953 publications en langue anglaise, rapports techniques, documents de travail et autres documents produits au siège du BIT et dans dautres bureaux de pays du BIT, ou préparés dans le cadre de programmes du BIT.

PRODUIT INTERIEUR BRUT CONSACRE A LEDUCATION
Social Chapitre 36 Action

1. Indicateur

a) Nom : Produit intérieur brut (PIB) consacré à léducation.

b) Brève définition : Dépenses déducation exprimées en pourcentage du PIB.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 36 : Promotion de léducation, de la sensibilisation du public et de la formation.

b) Type dindicateur : Action.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur mesure les ressources financières consacrées à léducation et leur part dans le revenu national. Il permet de mieux évaluer ladéquation et la répartition de ces apports de ressources dans léconomie nationale. Il facilite l'élaboration des politiques et la prise de décisions, tout en tenant compte des investissements dans les autres branches du secteur public.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Léducation est un processus grâce auquel les individus et les sociétés développent pleinement leur potentiel. Elle joue un rôle critique dans la promotion du développement durable et lamélioration de la capacité de chacun de contribuer au développement durable. Si léducation de base permet d'acquérir les connaissances indispensables à la compréhension des problèmes d'environnement et de développement, l'apprentissage de ces problèmes doit faire partie intégrante de lenseignement dispensé. Il est aussi indispensable à la prise de conscience et à l'épanouissement de valeurs, compétences et comportements compatibles avec le développement durable et avec une participation efficace à la prise de décisions. Les ressources financières consacrées à léducation déterminent directement la capacité et la qualité des établissements scolaires, lesquelles influent à leur tour sur la scolarisation, le taux de rétention et lacquisition de connaissances pour les enfants et les jeunes scolarisés. Lintérêt de lindicateur est accru par une ventilation entre enseignement primaire, secondaire et supérieur.

c) Liens avec dautres indicateurs : Lenseignement est indissociable dautres indicateurs concernant les besoins élémentaires, la création de capacités, linformation et la science et le rôle des principaux groupes. Cette mesure est aussi étroitement liée aux autres indicateurs du PIB et des dépenses. Les modifications des taux de scolarisation et des taux dalphabétisation permettent de vérifier lincidence des dépenses au titre de léducation. Ces ratios et ces taux témoignent à leur tour des lacunes et des disparités exigeant des changements dans les apports de ressources financières pour léducation.

d) Objectifs : Il nexiste pas d'objectifs internationaux types pour le pourcentage du PIB consacré à léducation. Un objectif généralement mentionné, mais qui na pas été entériné par des conventions ou accords internationaux, suggère que les pays devraient consacrer au moins 5 % de leur PIB à léducation.

e) Conventions et accords internationaux : Voir section 3 d) ci-dessus.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : Le pourcentage du PIB consacré à léducation est une mesure couramment utilisée pour comparer le niveau des ressources financières que les différents pays affectent à léducation. Le principe de base consiste à mesurer la part du revenu national total allant à léducation

b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être calculé comme suit :

Dépenses totales déducation   x    100
                 PIB

Les dépenses totales comprennent les dépenses publiques et les dépenses privées.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Le développement durable exige que des ressources financières suffisantes soient consacrées à léducation. La part des dépenses déducation dans le PIB représente un indicateur d'action dans la structure EMSA.

d) Limites de lindicateur : Cet indicateur ne saisit ni lefficacité ni lefficience du système denseignement. Il ne fait pas de différence par exemple, entre les dépenses déducation qui concourent au développement du pays et celles qui ny concourent pas. La comparabilité internationale de lindicateur pose un problème : le pourcentage du PIB consacré aux dépenses déducation peut être affecté par la disponibilité et la fiabilité des données concernant les dépenses publiques et les dépenses privées au titre de léducation, en particulier les dépenses des ménages, des entreprises de production et des entreprises de services, des collectivités locales, des ONG et des particuliers. Il sera difficile de saisir par exemple les dépenses des institutions non gouvernementales au titre de léducation.

Lindicateur présente cependant les avantages suivants : i) les tendances inflationnistes et déflationnistes naffectent pas la comparabilité de ce taux que ce soit dans le temps ou entre les pays car les données se rapportent à la même année : ii) les fluctuations monétaires ne nuisent pas à la comparabilité de ce taux.

e) Autres définitions : Non disponibles.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Dépenses en capital et dépenses courantes au titre de léducation en monnaie nationale, couvrant à la fois le secteur public et privé; et PIB en monnaie nationale.

b) Données disponibles : On dispose généralement de données ou destimations sur le PIB pour tous les pays sur une base annuelle, soit auprès des ministères nationaux des finances soit auprès de la Banque mondiale. Les données sur les dépenses publiques au titre de léducation sont généralement collectées soit par les ministères de léducation, soit par les ministères des finances et/ou les bureaux nationaux de statistique. Les dépenses privées déducation, en particulier celles réalisées par les ménages, les entreprises, les collectivités locales, les ONG et les particuliers sont plus difficiles à connaître et les données pertinentes sont très souvent incomplètes.

c) Sources des données : Voir section 5 b) ci-dessus.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour cet indicateur est lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture, UNESCO. Le point de contact est le Directeur, Division des statistiques, UNESCO; numéro de télécopie (33 1) 45 66 48 44.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages : Non disponibles.

b) Autres références : Non disponibles.

c) Etat de la méthodologie :

Le présent indicateur a le statut dune recommandation car les données de base nécessaires à son établissement figurent dans la Recommandation révisée concernant La normalisation internationale des statistiques de léducation, adoptée par la Conférence générale de lUNESCO, à sa vingtième session, Paris, 1978. 

 

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15 December 2004