POTENTIEL DE
SCIENTIFIQUES ET D'INGENIEURS POUR UN MILLION D'HABITANTS |
Institutionnel |
Chapitre 35 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Potentiel de scientifiques et d'ingénieurs
pour un million d'habitants.
b) Brève définition : Cet indicateur est défini
comme le nombre total de titulaires de diplômes universitaires ou équivalents,
pour un million d'habitants.
c) Unité de mesure : Rapport.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 35 : La science au
service d'un développement durable.
b) Type d'indicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Ce rapport permet d'avoir une idée
de la force numérique relative des ressources humaines très qualifiées
existant dans un pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Cet indicateur correspond à l'offre de
scientifiques et d'ingénieurs indispensables à la génération, au progrès,
à la diffusion et à l'application des connaissances scientifiques et
techniques nécessaires à la prise de décisions en matière de développement
durable. Les scientifiques améliorent leur compréhension des problèmes intéressant
l'action des pouvoirs publics, comme les changements climatiques,
l'augmentation des taux de consommation des ressources, les tendances démographiques
et la dégradation de l'environnement. Les changements intervenant dans ces
domaines et dans d'autres doivent être pris en compte pour l'élaboration des
stratégies de développement à long terme. Il faudrait tirer parti des
connaissances scientifiques pour évaluer les conditions actuelles et les
perspectives futures en matière de développement durable.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cette
mesure est souvent liée aux indicateurs concernant les scientifiques et ingénieurs
s'occupant de recherche et développement (R&D). Elle peut aussi être
reliée aux indicateurs d'enseignement, qui contribuent à la constitution de
l'effectif de scientifiques hautement qualifiés.
d) Objectifs : Il n'existe pas d'objectifs pour
cet indicateur.
e) Conventions et accords internationaux : Aucune
convention ou aucun accord international ne s'applique.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Le
potentiel de scientifiques et d'ingénieurs correspond aux personnes présentes
sur le territoire national à une date de référence donnée, qui possèdent
les qualifications nécessaires (obtenues soit dans le système d'enseignement
soit par l'expérience professionnelle) pour travailler en tant que
scientifique ou ingénieur, quels que soient leur activité économique, leur
âge, leur sexe et leur nationalité ou d'autres caractéristiques. Ce concept
correspond à "l'effectif de scientifiques ou d'ingénieurs"
figurant dans la Recommandation concernant la normalisation internationale des
statistiques relatives à la science et à la technologie (Recommandation
S&T), adoptée par la Conférence générale de l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1978 et
approfondie dans le Manuel de l'UNESCO pour les statistiques relatives aux
activités scientifiques et technologiques (UNESCO).
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
obtenu en divisant simplement le nombre total de scientifiques et d'ingénieurs
potentiels par la population totale exprimée en millions.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur décrit la situation du potentiel d'une nation en termes de force
numérique relative dans la population des effectifs de main-d'oeuvre très
qualifiée pouvant participer et contribuer aux activités scientifiques et
technologiques concernant le développement durable.
d) Limites de l'indicateur : Il peut être
difficile d'obtenir des informations sur les scientifiques et ingénieurs qui
ont reçu une formation et acquis une expérience professionnelle équivalente
à un enseignement formel du troisième cycle. La méthode utilisée
actuellement pour estimer le nombre de scientifiques et ingénieurs potentiels
à partir seulement du nombre de détenteurs de diplômes universitaires ou équivalents
peut conduire à des sous-estimations. En outre, ces données sont généralement
obtenues dans le cadre des recensements de population ou des enquêtes auprès
de la main-d'oeuvre. Elles ne sont donc pas disponibles sur une base annuelle.
Les données ne font pas apparaître la proportion de scientifiques et d'ingénieurs
dont le travail intéresse le développement durable.
e) Autres définitions : Dans la Recommandation
S&T citée dans la section 4 a) plus haut, il a été suggéré que les
ressources humaines nationales dans ce domaine devraient être évaluées
selon des critères ci-après : stock ou effectif total et effectifs économiquement
actifs. Si, pour des raisons pratiques, on doit n'utiliser qu'un seul de ces
critères, le deuxième est préférable.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Nombre total de titulaires de diplômes universitaires ou équivalents
et population totale.
b) Données disponibles : Les données sont généralement
collectées durant les recensements de population et les enquêtes auprès de
la main-d'oeuvre. Les données requises pour établir cet indicateur ne seront
pas facilement disponibles chaque année. Au niveau international, des données
sur le niveau potentiel de scientifiques et d'ingénieurs (qu'il s'agisse de
l'effectif total ou des effectifs économiquement actifs) pour 1990, ou une
année ultérieure, sont disponibles pour 30 pays seulement.
c) Sources des données : Pour établir cet
indicateur au niveau international, les données sur la population nécessaires
peuvent être obtenues auprès de l'Organisation des Nations Unies alors que
celles relatives au nombre potentiel de scientifiques et d'ingénieurs peuvent
être recueillies dans le cadre d'enquêtes internationales de l'UNESCO sur la
recherche scientifique et le développement expérimental. Au niveau national,
les données sur le nombre potentiel de scientifiques et d'ingénieurs sont
normalement collectées dans le cadre des recensements de populations et/ou
des enquêtes de main-d'oeuvre.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
L'organisme chef de file est l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture. Le point de contact est le
Directeur, Division des statistiques, UNESCO; numéro de télécopie (33 1) 45
66 48 44.
7. Autres informations
a)Autres ouvrages :
UNESCO. Recommandation concernant la normalisation
internationale des statistiques relatives à la science et à la technologie
adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1978.
UNESCO. Manuel de l'UNESCO pour les statistiques
relatives aux activités scientifiques et technologiques. 1984.
UNESCO. Guide pour la collecte de statistiques sur la
science et la technologie. 1984.
OCDE. Manuel sur la mesure des ressources humaines
consacrées à la science et à la technologie. "Manuel de
Canberra", 1995.
b) Autres références et points de contact :
Division de statistiques de l'UNESCO.
c) Etat de la méthodologie :
Les concepts et les définitions correspondantes ainsi
que les suggestions pour la collecte des données figurent dans la
Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques
relatives à la science et la technologie.
SCIENTIFIQUES ET
INGENIEURS S'OCCUPANT DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT POUR UN MILLION
D'HABITANTS |
Institutionnel |
Chapitre 35 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Scientifiques et ingénieurs s'occupant
de recherche et de développement expérimental (R&D) pour un million
d'habitants.
b) Brève définition : Nombre de scientifiques
et d'ingénieurs s'occupant de R&D (exprimés en équivalents plein temps)
pour un million d'habitant.
c) Unité de mesure : Rapport.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 35 : La science au
service du développement durable.
b) Type d'indicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Ce rapport donne une indication
des ressources humaines consacrées à la R&D et de leur force numérique
relative par rapport à la population totale du pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Les scientifiques et ingénieurs sont à la pointe
de la R&D réalisée pour accroître le stock de connaissances et mettre
au point de nouvelles applications afin d'assurer un développement durable.
Les scientifiques améliorent leurs connaissances des problèmes intéressant
l'action des pouvoirs publics, comme les changements climatiques, la
progression des taux de consommation des ressources, les tendances démographiques
et la dégradation de l'environnement. Les modifications intervenues dans ces
domaines ou dans d'autres doivent être prises en compte pour mettre au point
des stratégies de développement à long terme. Il faut tirer parti des
connaissances scientifiques pour évaluer les conditions actuelles et les
perspectives futures dans l'optique du développement durable.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur peut être lié au potentiel de scientifiques et d'ingénieurs pour
un million d'habitants afin de mesurer le niveau d'utilisation de ressources
humaines fortement qualifiées dans le domaine de la R&D. Il peut aussi être
relié aux indicateurs de dépenses des R&D pour étudier et comparer les
apports de ressources financières et humaines dans la R&D, ainsi que pour
calculer le volume moyen des ressources financières par chercheur.
d) Objectifs : L'objectif pour l'Afrique est
d'atteindre d'ici à l'an 2000 le rapport d'un chercheur pour 1 000 habitants,
soit 1 000 scientifiques et ingénieurs pour un million d'habitants (voir
section 3 e) plus loin).
e) Conventions et accords internationaux : L'objectif
ci-dessus figure dans Les Assises de l'Afrique - Le développement social :
les priorités de l'Afrique; Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO), 6-10 février 1995.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Dans les
scientifiques et ingénieurs s'occupant de R&D sont comprises les
personnes ayant une formation scientifique et technologique (correspondant en
général à la fin des études universitaires) qui s'occupent d'activités de
R&D, ainsi que les administrateurs et les autres responsables de haut
niveau qui dirigent la réalisation d'activités de R&D.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
calculé en divisant le nombre de scientifiques et d'ingénieurs qui
s'occupent d'activités de R&D, exprimé en équivalents plein temps, par
le nombre total d'habitants, exprimé en millions.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Ce
rapport indique la densité dans la population totale des scientifiques et ingénieurs
s'occupant d'activités de R&D et peut servir à mesurer les actions engagées
en faveur du développement scientifique et technologique du pays dans
l'optique du développement durable.
d) Limites de l'indicateur : Cet indicateur ne
montre pas la proportion de scientifiques se consacrant à des recherches
pouvant contribuer au développement durable. Les données sur les
scientifiques et les ingénieurs s'occupant d'activités de R&D sont en général
recueillies dans le cadre d'enquêtes spéciales. Seuls quelques pays en développement
ont jusqu'ici été en mesure de recueillir régulièrement de telles données
et de présenter des données comparables sur le plan international. En outre,
il a été difficile de mesurer le nombre de scientifiques et d'ingénieurs en
équivalents à plein temps. Ceci a entraîné soit des sous-estimations,
lorsqu'il n'était pas tenu compte de ceux exerçant une activité de R&D
à temps partiel, soit des surestimations, quand le personnel à temps partiel
était enregistré comme du personnel à temps complet.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Nombre de scientifiques et d'ingénieurs s'occupant d'activités de
R&D, exprimé en équivalent plein temps; population.
b) Données disponibles : Les données sur les
scientifiques et ingénieurs se consacrant à la R&D en 1990, ou ultérieurement,
ne sont disponibles que pour seulement 49 pays. Au niveau national, la
disponibilité de ces données dépend de l'existence et de la périodicité
des enquêtes sur la science et la technologie.
c) Sources des données : Pour calculer cet
indicateur au niveau international, les données nécessaires sur la
population peuvent être obtenues auprès de l'Organisation des Nations Unies,
tandis que les données sur les scientifiques et ingénieurs s'occupant de
R&D figurent dans les résultats des enquêtes internationales de l'UNESCO
consacrées à la recherche et au développement scientifiques. Au niveau
national, les données sur les scientifiques et les ingénieurs sont
normalement rassemblées dans le cadre d'enquêtes spécifiques sur la R&D
réalisées par le ministère/département/conseil pour la science et la
technologie et/ou par le bureau central de statistique et/ou des institutions
spécialisées. Les estimations de la population sont, quant à elles,
obtenues au moyen des recensements de population ou d'estimations.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
L'organisme chef de file est l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture. Le point de contact est le
Directeur, Division des statistiques, UNESCO; numéro de télécopie : (33 1)
45 66 48 44.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
UNESCO. Recommandation concernant la normalisation
internationale des statistiques relatives à la science et la technologie
adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1978.
UNESCO. Manuel pour les statistiques relatives aux
activités scientifiques et technologiques. 1984.
UNESCO. Guide pour la collecte de statistiques sur la
science et la technologie. 1984.
Organisation pour la coopération et le développement
économiques. La mesure des activités scientifiques et technologiques. Méthode
proposée pour les enquêtes sur la recherche et le développement expérimental,
"Manuel de Fracati". 1995.
b) Autres références et points de contact :
Division de statistique de l'UNESCO.
c) Etat de la méthodologie :
Les concepts et les définitions correspondantes ainsi
que les suggestions pour la collecte des données figurent dans la
Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques
relatives à la science et à la technologie.
DEPENSES DE
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT EN POURCENTAGE DU PRODUIT INTERIEUR BRUT |
Institutionnel |
Chapitre 35 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Dépenses de R&D en pourcentage du
produit intérieur brut (PIB).
b) Brève définition : Total des dépenses intérieures
au titre de la recherche scientifique et du développement expérimental,
exprimé en pourcentage du produit intérieur brut (PIB).
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 35 : La science au
service du développement durable.
b) Type d'indicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Ce rapport donne une indication
des ressources financières consacrées à la R&D en l'exprimant en
pourcentage du PIB.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Les scientifiques améliorent leur compréhension
des problèmes intéressant l'action des pouvoirs publics, comme les
changements climatiques, la progression des taux de consommation des
ressources, l'évolution démographique et la dégradation de l'environnement.
Les changements intervenant dans ces domaines et dans d'autres doivent être
pris en compte pour l'élaboration de stratégies de développement à long
terme. Il faut tirer parti des connaissances scientifiques pour évaluer les
conditions actuelles et les perspectives futures dans l'optique du développement
durable. Cet indicateur est requis pour évaluer le niveau et la répartition
des dépenses de R&D en pourcentage du PIB, à un moment donné, ainsi que
les tendances dans ce domaine. Des financements adéquats de R&D, c'est-à-dire
proportionnels à la croissance économique et au revenu national, sont nécessaires
pour assurer un développement durable.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur se rattache le plus étroitement à l'indicateur concernant le
nombre de scientifiques et d'ingénieurs s'occupant de R&D pour un million
d'habitants, en donnant des indications supplémentaires à la fois sur les
ressources humaines et financières consacrées à la R&D et leurs
interactions mutuelles.
d) Objectifs : Pour l'Afrique : i) les pays
africains devraient consacrer 1 % de leur PNB à la R&D d'ici à 1995; ii)
chaque pays africain devrait consacrer au moins 0,4-0,5 % de son PIB à la
recherche d'ici à l'an 2000 (voir section 3 e) ci-après).
e) Conventions et accords internationaux : Les
objectifs ci-dessus sont établis dans le Rapport final, Deuxième Conférence
des Ministres chargés de l'application de la science et de la technologie au
développement régional de l'Afrique (CASTAFRICA II), 6-15 juillet 1987; et
Les Assises de l'Afrique - Le développement social : les priorités de
l'Afrique, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la
culture (UNESCO), 6-10 février 1995.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Le
potentiel de scientifiques et d'ingénieurs correspond aux personnes présentes
sur le territoire national à une date de référence donnée, qui possèdent
les qualifications nécessaires (obtenues soit dans le système d'enseignement
soit par l'expérience professionnelle) pour travailler en tant que
scientifique ou ingénieur, quels que soient leur activité économique, leur
âge, leur sexe et leur nationalité ou d'autres caractéristiques. Ce concept
correspond à "l'effectif de scientifiques ou d'ingénieurs"
figurant dans la Recommandation concernant la normalisation internationale des
statistiques relatives à la science et à la technologie (Recommandation
S&T), adoptée par la Conférence générale de l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1978 et
approfondie dans le Manuel de l'UNESCO pour les statistiques relatives aux
activités scientifiques et technologiques (UNESCO).
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
obtenu en divisant simplement le nombre total de scientifiques et d'ingénieurs
potentiels par la population totale exprimée en millions.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur décrit la situation du potentiel d'une nation en termes de force
numérique relative dans la population des effectifs de main-d'oeuvre très
qualifiée pouvant participer et contribuer aux activités scientifiques et
technologiques concernant le développement durable.
d) Limites de l'indicateur : Il peut être
difficile d'obtenir des informations sur les scientifiques et ingénieurs qui
ont reçu une formation et acquis une expérience professionnelle équivalente
à un enseignement formel du troisième cycle. La méthode utilisée
actuellement pour estimer le nombre de scientifiques et ingénieurs potentiels
à partir seulement du nombre de détenteurs de diplômes universitaires ou équivalents
peut conduire à des sous-estimations. En outre, ces données sont généralement
obtenues dans le cadre des recensements de population ou des enquêtes auprès
de la main-d'oeuvre. Elles ne sont donc pas disponibles sur une base annuelle.
Les données ne font pas apparaître la proportion de scientifiques et d'ingénieurs
dont le travail intéresse le développement durable.
e) Autres définitions : Dans la Recommandation
S&T citée dans la section 4 a) plus haut, il a été suggéré que les
ressources humaines nationales dans ce domaine devraient être évaluées
selon des critères ci-après : stock ou effectif total et effectifs économiquement
actifs. Si, pour des raisons pratiques, on doit n'utiliser qu'un seul de ces
critères, le deuxième est préférable.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Nombre total de titulaires de diplômes universitaires ou équivalents
et population totale.
b) Données disponibles : Les données sont généralement
collectées durant les recensements de population et les enquêtes auprès de
la main-d'oeuvre. Les données requises pour établir cet indicateur ne seront
pas facilement disponibles chaque année. Au niveau international, des données
sur le niveau potentiel de scientifiques et d'ingénieurs (qu'il s'agisse de
l'effectif total ou des effectifs économiquement actifs) pour 1990, ou une
année ultérieure, sont disponibles pour 30 pays seulement.
c) Sources des données : Pour établir cet
indicateur au niveau international, les données sur la population nécessaires
peuvent être obtenues auprès de l'Organisation des Nations Unies alors que
celles relatives au nombre potentiel de scientifiques et d'ingénieurs peuvent
être recueillies dans le cadre d'enquêtes internationales de l'UNESCO sur la
recherche scientifique et le développement expérimental. Au niveau national,
les données sur le nombre potentiel de scientifiques et d'ingénieurs sont
normalement collectées dans le cadre des recensements de populations et/ou
des enquêtes de main-d'oeuvre.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
L'organisme chef de file est l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture. Le point de contact est le
Directeur, Division des statistiques, UNESCO; numéro de télécopie (33 1) 45
66 48 44.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
UNESCO. Recommandation concernant la normalisation
internationale des statistiques relatives à la science et à la technologie
adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1978.
UNESCO. Manuel de l'UNESCO pour les statistiques
relatives aux activités scientifiques et technologiques. 1984.
UNESCO. Guide pour la collecte de statistiques sur la
science et la technologie. 1984.
OCDE. Manuel sur la mesure des ressources humaines
consacrées à la science et à la technologie. "Manuel de
Canberra", 1995.
b) Autres références et points de contact :
Division de statistiques de l'UNESCO.
c) Etat de la méthodologie :
Les concepts et les définitions correspondantes ainsi
que les suggestions pour la collecte des données figurent dans la
Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques
relatives à la science et la technologie.
SCIENTIFIQUES ET
INGENIEURS S'OCCUPANT DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT POUR UN MILLION
D'HABITANTS |
Institutionnel |
Chapitre 35 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Scientifiques et ingénieurs s'occupant
de recherche et de développement expérimental (R&D) pour un million
d'habitants.
b) Brève définition : Nombre de scientifiques
et d'ingénieurs s'occupant de R&D (exprimés en équivalents plein temps)
pour un million d'habitant.
c) Unité de mesure : Rapport.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 35 : La science au
service du développement durable.
b) Type d'indicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Ce rapport donne une indication
des ressources humaines consacrées à la R&D et de leur force numérique
relative par rapport à la population totale du pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Les scientifiques et ingénieurs sont à la pointe
de la R&D réalisée pour accroître le stock de connaissances et mettre
au point de nouvelles applications afin d'assurer un développement durable.
Les scientifiques améliorent leurs connaissances des problèmes intéressant
l'action des pouvoirs publics, comme les changements climatiques, la
progression des taux de consommation des ressources, les tendances démographiques
et la dégradation de l'environnement. Les modifications intervenues dans ces
domaines ou dans d'autres doivent être prises en compte pour mettre au point
des stratégies de développement à long terme. Il faut tirer parti des
connaissances scientifiques pour évaluer les conditions actuelles et les
perspectives futures dans l'optique du développement durable.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur peut être lié au potentiel de scientifiques et d'ingénieurs pour
un million d'habitants afin de mesurer le niveau d'utilisation de ressources
humaines fortement qualifiées dans le domaine de la R&D. Il peut aussi être
relié aux indicateurs de dépenses des R&D pour étudier et comparer les
apports de ressources financières et humaines dans la R&D, ainsi que pour
calculer le volume moyen des ressources financières par chercheur.
d) Objectifs : L'objectif pour l'Afrique est
d'atteindre d'ici à l'an 2000 le rapport d'un chercheur pour 1 000 habitants,
soit 1 000 scientifiques et ingénieurs pour un million d'habitants (voir
section 3 e) plus loin).
e) Conventions et accords internationaux : L'objectif
ci-dessus figure dans Les Assises de l'Afrique - Le développement social :
les priorités de l'Afrique; Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO), 6-10 février 1995.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Dans les
scientifiques et ingénieurs s'occupant de R&D sont comprises les
personnes ayant une formation scientifique et technologique (correspondant en
général à la fin des études universitaires) qui s'occupent d'activités de
R&D, ainsi que les administrateurs et les autres responsables de haut
niveau qui dirigent la réalisation d'activités de R&D.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur peut être
calculé en divisant le nombre de scientifiques et d'ingénieurs qui
s'occupent d'activités de R&D, exprimé en équivalents plein temps, par
le nombre total d'habitants, exprimé en millions.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Ce
rapport indique la densité dans la population totale des scientifiques et ingénieurs
s'occupant d'activités de R&D et peut servir à mesurer les actions engagées
en faveur du développement scientifique et technologique du pays dans
l'optique du développement durable.
d) Limites de l'indicateur : Cet indicateur ne
montre pas la proportion de scientifiques se consacrant à des recherches
pouvant contribuer au développement durable. Les données sur les
scientifiques et les ingénieurs s'occupant d'activités de R&D sont en général
recueillies dans le cadre d'enquêtes spéciales. Seuls quelques pays en développement
ont jusqu'ici été en mesure de recueillir régulièrement de telles données
et de présenter des données comparables sur le plan international. En outre,
il a été difficile de mesurer le nombre de scientifiques et d'ingénieurs en
équivalents à plein temps. Ceci a entraîné soit des sous-estimations,
lorsqu'il n'était pas tenu compte de ceux exerçant une activité de R&D
à temps partiel, soit des surestimations, quand le personnel à temps partiel
était enregistré comme du personnel à temps complet.
e) Autres définitions : Non disponibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Nombre de scientifiques et d'ingénieurs s'occupant d'activités de
R&D, exprimé en équivalent plein temps; population.
b) Données disponibles : Les données sur les
scientifiques et ingénieurs se consacrant à la R&D en 1990, ou ultérieurement,
ne sont disponibles que pour seulement 49 pays. Au niveau national, la
disponibilité de ces données dépend de l'existence et de la périodicité
des enquêtes sur la science et la technologie.
c) Sources des données : Pour calculer cet
indicateur au niveau international, les données nécessaires sur la
population peuvent être obtenues auprès de l'Organisation des Nations Unies,
tandis que les données sur les scientifiques et ingénieurs s'occupant de
R&D figurent dans les résultats des enquêtes internationales de l'UNESCO
consacrées à la recherche et au développement scientifiques. Au niveau
national, les données sur les scientifiques et les ingénieurs sont
normalement rassemblées dans le cadre d'enquêtes spécifiques sur la R&D
réalisées par le ministère/département/conseil pour la science et la
technologie et/ou par le bureau central de statistique et/ou des institutions
spécialisées. Les estimations de la population sont, quant à elles,
obtenues au moyen des recensements de population ou d'estimations.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
L'organisme chef de file est l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture. Le point de contact est le
Directeur, Division des statistiques, UNESCO; numéro de télécopie : (33 1)
45 66 48 44.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
UNESCO. Recommandation concernant la normalisation
internationale des statistiques relatives à la science et la technologie
adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1978.
UNESCO. Manuel pour les statistiques relatives aux
activités scientifiques et technologiques. 1984.
UNESCO. Guide pour la collecte de statistiques sur la
science et la technologie. 1984.
Organisation pour la coopération et le développement
économiques. La mesure des activités scientifiques et technologiques. Méthode
proposée pour les enquêtes sur la recherche et le développement expérimental,
"Manuel de Fracati". 1995.
b) Autres références et points de contact :
Division de statistique de l'UNESCO.
c) Etat de la méthodologie :
Les concepts et les définitions correspondantes ainsi
que les suggestions pour la collecte des données figurent dans la
Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques
relatives à la science et à la technologie.
DEPENSES DE
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT EN POURCENTAGE DU PRODUIT INTERIEUR BRUT |
Institutionnel |
Chapitre 35 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Dépenses de R&D en pourcentage du
produit intérieur brut (PIB).
b) Brève définition : Total des dépenses intérieures
au titre de la recherche scientifique et du développement expérimental,
exprimé en pourcentage du produit intérieur brut (PIB).
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 35 : La science au
service du développement durable.
b) Type d'indicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Ce rapport donne une indication
des ressources financières consacrées à la R&D en l'exprimant en
pourcentage du PIB.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Les scientifiques améliorent leur compréhension
des problèmes intéressant l'action des pouvoirs publics, comme les
changements climatiques, la progression des taux de consommation des
ressources, l'évolution démographique et la dégradation de l'environnement.
Les changements intervenant dans ces domaines et dans d'autres doivent être
pris en compte pour l'élaboration de stratégies de développement à long
terme. Il faut tirer parti des connaissances scientifiques pour évaluer les
conditions actuelles et les perspectives futures dans l'optique du développement
durable. Cet indicateur est requis pour évaluer le niveau et la répartition
des dépenses de R&D en pourcentage du PIB, à un moment donné, ainsi que
les tendances dans ce domaine. Des financements adéquats de R&D, c'est-à-dire
proportionnels à la croissance économique et au revenu national, sont nécessaires
pour assurer un développement durable.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur se rattache le plus étroitement à l'indicateur concernant le
nombre de scientifiques et d'ingénieurs s'occupant de R&D pour un million
d'habitants, en donnant des indications supplémentaires à la fois sur les
ressources humaines et financières consacrées à la R&D et leurs
interactions mutuelles.
d) Objectifs : Pour l'Afrique : i) les pays
africains devraient consacrer 1 % de leur PNB à la R&D d'ici à 1995; ii)
chaque pays africain devrait consacrer au moins 0,4-0,5 % de son PIB à la
recherche d'ici à l'an 2000 (voir section 3 e) ci-après).
e) Conventions et accords internationaux : Les
objectifs ci-dessus sont établis dans le Rapport final, Deuxième Conférence
des Ministres chargés de l'application de la science et de la technologie au
développement régional de l'Afrique (CASTAFRICA II), 6-15 juillet 1987; et
Les Assises de l'Afrique - Le développement social : les priorités de
l'Afrique, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la
culture (UNESCO), 6-10 février 1995.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : La
Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques
relatives à la science et à la technologie définit les dépenses totales au
titre des activités de R&D comme toutes les dépenses effectuées au
cours de l'année de référence dans les institutions et installations situées
sur le territoire national, y compris dans les installations qui sont géographiquement
situées à l'étranger, terrains ou moyens d'essais acquis ou louées à l'étranger,
ainsi que navires, véhicules , aéronefs et satellites utilisés par les
institutions nationales.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur est
calculé en divisant les dépenses intérieures totales au titre de la R&D
par le PIB et exprimé en pourcentage, comme suit :
Dépenses intérieures totales de R&D x 100
PIB
Aussi bien les données sur les dépenses de R&D
que celles sur le PIB peuvent être exprimées en valeurs courantes et dans la
monnaie nationale.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : L'indicateur
mesure la contribution potentielle des activités de R&D au développement
durable.
d) Limites de l'indicateur : Cet indicateur
n'indique pas la proportion des dépenses au titre de la recherche qui
contribuent au développement durable. Les données sur les dépenses de
R&D sont généralement obtenues dans le cadre d'études spéciales.
Jusqu'ici, la plupart des pays développés et des pays en développement ont
été en mesure de collecter régulièrement et de communiquer des données
internationalement comparables et actualisées.
e) Autres définitions : Les dépenses intérieures
brutes au titre de la R&D peuvent être utilisées comme autre indicateur.
Elles le sont déjà dans un nombre important de pays. La différence entre
les dépenses intérieures totales et les dépenses intérieures brutes au
titre de la R&D est que dans les premières sont incluses les dépenses de
R&D au titre d'installations géographiquement situées à l'étranger
mais utilisées par des institutions nationales.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Dépenses intérieures totales au titre de la R&D; PIB.
b) Données disponibles : Les données au titre
de la R&D pour 1990, ou des années ultérieures, sont disponibles pour 46
pays seulement. Au niveau national, la disponibilité de ces données dépend
de l'existence et de la fréquence des enquêtes.
c) Sources des données : Pour établir cet
indicateur au niveau international, les données sur le PIB nécessaires
peuvent être obtenues auprès de la Banque mondiale, alors que celles
concernant les dépenses de R&D figurent dans les résultats des enquêtes
internationales de l'UNESCO sur la recherche scientifique et le développement
expérimental. Au niveau national, les données sur les dépenses de R&D
sont normalement collectées dans le cadre d'études spéciales réalisées
par le ministère/département/conseil de la science et de la technologie
et/ou le bureau central de statistique et/ou les institutions spécialisées,
alors que celles sur le PIB peuvent être obtenues auprès du ministère des
finances ou du bureau central de statistique.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
L'organisme chef de file est l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture. Le point de contact est le
Directeur, Division de statistiques, UNESCO; numéro de télécopie (33 1) 45
66 48 44.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages :
UNESCO. Recommandation concernant la normalisation
internationale des statistiques relatives à la science et la technologie,
adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1978.
UNESCO. Manuel pour les statistiques relatives aux
activités scientifiques et technologiques. 1984.
UNESCO. Guide pour la collecte de statistiques sur la
science et la technologie. 1984.
Organisation de coopération et de développement économiques.
La mesure des activités scientifiques et technologiques. Méthode proposée
pour les enquêtes sur la recherche et le développement expérimental,
"Manuel de Fracati". 1995.
b) Autres références et points de contact :
Division des statistiques de l'UNESCO.
c) Etat de la méthodologie :
Les concepts et les définitions correspondantes ainsi
que les suggestions pour la collecte des données figurent dans la
Recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques
relatives à la science et la technologie.
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