ACCROISSEMENT
DEMOGRAPHIQUE DANS LES ZONES COTIERES |
Environnement |
Chapitre 17 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Accroissement démographique dans les
zones côtières.
b) Brève définition :
c) Unité de mesure :
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 17 : Protection des océans
et de toutes les mers - y compris les mers fermées et semi-fermées - et des
zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de
leurs ressources biologiques.
b) Type dindicateur : Elément moteur.
(Indicateur en cours d'élaboration)
REJETS DE PETROLE
DANS LES EAUX COTIERES |
Environnement |
Chapitre 17 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Rejets de pétrole dans les eaux côtières.
b) Brève définition : Estimations du pétrole
pénétrant dans lenvironnement marin côtier du fait dactivités terrestres,
de transport maritime, dactivités dexploration et dexploitation offshore, par
latmosphère ou par des venues naturelles.
c) Unité de mesure : Tonnes métriques.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 17 : Protection des océans
et de toutes les mers - y compris les mers fermées et semi-fermées - et des
zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de
leurs ressources biologiques.
b) Type dindicateur : Elément moteur.
(Indicateur en cours d'élaboration)
REJETS D'AZOTE ET
DE PHOSPHORE DANS LES EAUX COTIERES |
Environnement |
Chapitre 17 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Rejets dazote et de phosphore dans les
eaux côtières.
b) Brève définition : Quantité annuelle
moyenne dazote (N) et de phosphore (P) rejetée dans les eaux côtières à
partir de sources terrestres.
c) Unité de mesure : Tonnes par année, notifiée
séparément pour N et P, pour un bassin hydrographique donné, avec, si
possible, une agrégation des données au niveau national.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 17 : Protection des océans
et de toutes les mers - y compris les mers fermées et semi-fermées - et des
zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de
leurs ressources biologiques.
b) Type dindicateur : Elément moteur.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur représente les
risques représentés par les rejets de matières nutritives dans les
environnements marins clos ou semi-clos.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Cet indicateur reflète les externalités négatives
de lemploi dengrais ainsi que des rejets domestiques et industriels dazote et
de phosphore. Cest une indication de linadéquation des installations
dassainissement et/ou de traitement des eaux usées ou dune insuffisance du
contrôle de la pollution. L'enrichissement en substances nutritives des eaux
côtières peut avoir des conséquences pour des biens et services économiques
et environnementaux importants, par exemple le tourisme et les loisirs, la préservation
du potentiel de pêche ou le déclin ou la préservation de la biodiversité
des estuaires et des eaux marines. Limportance pour la production des pêcheries
de rejets deaux douces normaux ou légèrement enrichis nest toutefois
reconnue que depuis peu.
Cette incidence sera vraisemblablement négative si
elle n'est pas contrôlée et si elle se manifeste près du point de rejet. On
peut citer, par exemple, la détérioration de la qualité de leau,
leutrophication (avec une diminution conséquente de la pénétration légère
et la réduction des niveaux doxygène dissous) et la dégradation des
ressources halieutiques (en particulier des espèces benthiques et de fond).
Des rejets faibles à modérés peuvent améliorer la production des pêcheries,
car les niveaux naturels de rejets venant des rivières soutiennent la
production marine à des niveaux modérés à élevés dans les eaux des
estuaires et dans les eaux côtières.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur est lié à nombre dautres indicateurs socio-économiques,
environnementaux et institutionnels, y compris lemploi dengrais, lutilisation
des sols, les modifications des conditions des terres, la qualité des
ressources en eaux douces, les dépenses de protection de lenvironnement,
laccroissement démographiques dans les zones côtières et la participation
à des accords maritimes.
d) Objectifs : Non existants.
e) Conventions et accords internationaux : Les
conventions et accords ci-après sappliquent à cet indicateur : Commission
dHelsinki sur la Baltique, 1982, 1992; Convention sur la protection de la Mer
Noire contre la pollution, 1994; Convention de Sofia (Danube), 1994;
Directives de la Communauté économique européenne (CE) sur les rejets déléments
nutritifs dans les nappes deau; Convention de la CEE sur la pollution
transfrontière, 1983.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Les
concepts existent. Lindicateur doit être spécifique à un bassin
hydrologique et à un plan deau récepteur dont le degré de brassage/rétention
deau est important pour déterminer les effets. Dautres spécifications
chimiques des éléments nutritifs sont nécessaires. Si la contribution de
flux de même ampleur dammonium-azote et de nitrate-azote est semblable du
point de vue de leutrophication (à condition que lazote soit le nutriment
limitatif), lincidence sur le plan deau récepteur est tout à fait différente.
b) Méthodes de mesure : La méthodologie ne se
prête encore pas à une application immédiate dans nombre de zones.
Lindicateur doit être mesuré en utilisant le principe de léquilibre des
masses grâce à la technique de la budgétisation des flux de masse régionaux.
Premièrement, les limites du système doivent être établies, en assimilant
le bassin versant, ou le bassin de drainage, à son extension horizontale. Les
limites verticales dans latmosphère et la terre nont pas besoin dêtre fixées.
Dans ces limites, les processus ou activités concernant le cycle de masse des
matières nutritives (entrées-sorties) sont déterminés. Une période dune
année est généralement nécessaire pour les équilibres nutritifs. Les équilibres
ne peuvent être établis que pour les éléments totaux (N total ou P total)
ou des composés spécifiques. Des informations supplémentaires sont nécessaires
pour déterminer les incidences.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Lindicateur
concerne la pollution marine. Il sagit dun indicateur délément moteur.
d) Limites de lindicateur : Les effets dépendront
de la capacité dassimilation de la nappe d'eau (daprès les conditions
biophysiques). Lindicateur ne reflète pas lincidence cumulée sur la nappe
deau. Aucune indication nest donnée quant à la contribution proportionnelle
des différentes sources (y compris les dépôts atmosphériques) ou les
principales voies dacheminement des éléments nutritifs vers les eaux côtières,
sauf si des informations plus larges sont disponibles lors de létablissement
de léquilibre régional des masses. Dans certains cas, il est difficile de
faire une distinction entre les quantités de matières nutritives dues aux
activités humaines et les conditions propres à l'environnement.
e) Autres définitions : La ventilation des
rejets de N et P par sources (agricoles, domestiques, industrielles)
constituerait une contribution majeure et permettrait dorienter laction des
pouvoirs publics. Le rapport entre les rejets de N et les rejets de P
indiquerait quelle matière nutritive est le facteur limitatif de
leutrophication. Il conviendrait que certains pays nayant quune frontière sur
une mer choisissent soit N soit P comme indicateur, suivant celui qui a le
plus dincidence.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur :
Equilibres régionaux de masse pour lazote et le phosphore.
b) Données disponibles : Très peu de données
sont disponibles. Certaines données sur lemploi dengrais et des mesures des
sources-points démission sont disponibles dans des zones spécifiques.
c) Sources des données : Les principales
sources des données sont les agences de bassin et les commissions régionales
en Europe et en Amérique du Nord; ainsi que les études sur des plans deau spécifiques,
par exemple la Méditerranée, la Baltique et la Mer Noire.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est lOrganisation des Nations
Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO). Le point de contact est le
Sous-Directeur général du Département du développement durable, FAO; numéro
de télécopie (39 6) 5225 3152.
7. Autres informations
Baccini, P. et B.H. Brunner. Metabolism of the
Anthroposphere. (ISBN: 3-540-53778-3). 1991.
Isserman, K. Share of Agriculture in Nitrogen and
Phosphorus into the Surface Waters of Western Europe against the Background of
their Eutrophication. Fertilizer Research, 253-269. 1990.
RENDEMENT
EQUILIBRE MAXIMAL DES PECHERIES |
Environnement |
Chapitre 17 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Cet indicateur s'exprime sous la forme
: i) du rapport entre l'abondance des espèces au rendement équilibré
maximal (REM) et l'abondance moyenne effective ou ii) de lécart du stock despèces
marines par rapport au niveau du REM.
b) Brève définition : Cet indicateur
correspond au niveau dexploitation durable des ressources des pêcheries.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 17 : Protection des océans
et de toutes les mers - y compris les mers fermées et semi-fermées - et des
zones côtières, et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de
leurs ressources biologiques.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur donne une idée de
létat des ressources des pêcheries et/ou de leur niveau dexploitation, par
rapport soit au rendement équilibré maximal, soit à la taille du stock
vierge. Si la taille du stock reproductif est disponible, on aura aussi des
indications sur la capacité reproductive de la ressource.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Si la biomasse d'une ressource est égale ou inférieure
à celle censée prévaloir dans des conditions de REM, ou si leffort de pêche
ou la mortalité des poissons est égal ou supérieur à celui censé
sappliquer dans les mêmes conditions, il y a de grands risques que la
ressource soit actuellement surexploitée. Et ceci non pas simplement parce
que les conditions de REM impliquent un effort de pêche qui dépasse la
production optimale du point de vue économique, et a dautres incidences
biologiques sur les espèces visées et les espèces associées, mais aussi
parce que la précision avec laquelle les quantités de base utilisées dans
ces indices sont mesurées est peu importante. Des estimations de la biomasse
de la population ou de la taille de la cohorte, même dans les pêcheries des
pays développés, ont rarement une précision de plus de 80 %. Du fait dun
tel manque de précision, on peut fortement craindre que la pêche ne soit
plus intensive que les indices ne permettent de le mesurer et que les options
de développement durable soient compromises. Des indicateurs plus
conservateurs et plus sophistiqués pourraient être appropriés dans des
circonstances particulières (voir référence à lOrganisation des Nations
Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO) dans la section 7 ci-après).
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement relié aux autres mesures proposées pour les
ressources marines dans Action 21. Dans une optique plus générale, il est
aussi lié aux indicateurs socio-économiques, comme le taux de croissance de
la population.
d) Objectifs : Le principe consistant à établir
des repères et points de référence comme cibles a été en partie abandonné
dans les récentes conventions relatives aux pêcheries (voir section 3 e) ci-après).
Compte tenu des grandes incertitudes entourant la taille du stock et létat
des stocks marins, en particulier des stocks marins ouverts, deux types de repères
sont aujourdhui proposés pour la gestion des pêcheries (voir référence à
la FAO dans la section 7 ci-après). Il sagit des points de référence cibles
(PRC) concernant les objectifs classiques de la gestion des pêcheries et des
points de référence limites (PRL) qui représentent les limites supérieures
du taux de pêche ou du niveau de leffort de pêche (ou les limites inférieures
de la biomasse existante ou de la biomasse reproductive) qui ne devraient pas
être dépassées. Il est précisé dans les conventions ci-après que
lorsquon se rapproche des PRL, des mesures doivent être prises pour faire en
sorte quils ne soient pas dépassés.
Pour ce qui est de la politique nationale concernant
des stocks exclusivement nationaux, des PRC et des PRL devraient être estimés
en utilisant les meilleures informations scientifiques disponibles et une
approche de précaution devrait être appliquée lorsque ces informations ne
sont pas satisfaisantes. Dans le cas de stocks chevauchants, de stocks très
migratoires ou de stocks transfrontières, ces points de référence et une
stratégie dexploitation conjointe devraient être mis au point avec les
autres Etats partageant le même stock.
e) Conventions et accords internationaux : Le
Projet daccord aux fins de lapplication des dispositions de la Convention des
Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la
Conservation et à la gestion des stocks de poisson dont les déplacements
seffectuent tant à lintérieur quau-delà de zones économiques exclusives
(stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs) (Doc A/CONF
164/33), en particulier lannexe II et bien entendu la Convention de 1982
elle-même sont les textes qui sappliquent le plus directement. Lautre projet
daccord important est le Code de conduite de la FAO pour une pêche
responsable, qui sapplique à toutes les pêcheries en mer et en eau douce, et
dont larticle 6 recommande aussi lutilisation des PRC et des PRL.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Les
mesures utilisées pour établir les rapports relatifs au rendement équilibré
maximal sont bien connues et décrites dans plusieurs textes sur lévaluation
des pêcheries et l'évolution des populations. Cette approche est fondée sur
lapplication de modèles généraux de production.
Daucuns estiment quun seul indicateur fondé sur le
rendement équilibré maximal nest pas le meilleur moyen de mesurer la
situation de lexploitation des ressources. Dans ces conditions, une approche
plus empirique pourrait simposer pour une pêcherie donnée; ou un indicateur
personnalisé pourrait être mis au point à partir de ceux indiqués dans
louvrage de la FAO référencé dans la section 7 ci-après, qui récapitule
les méthodologies particulières utilisées pour l'évaluation de la
ressource en question. Lindicateur du REM est obtenu en ajustant la relation
entre le rendement et leffort de pêche pour une série historique de données
sur les prises et sur leffort de pêche dans un modèle de production, mais
des indicateurs à peu près équivalents peuvent être obtenus avec des méthodes
d'analyse fondées sur la taille ou lâge.
On considère aujourdhui que pêcher au niveau du
rendement équilibré maximal est excessif et que le fait de déterminer un
REM là où il nest pas encore connu entraîne une surexploitation des
ressources, ce qui est de toute évidence peu souhaitable. Malheureusement,
aucun des différents objectifs correspondant à une intensité plus faible de
pêche, tels que ceux décrits dans le rapport de la FAO indiqué à la
section 7, ci-après ne sont largement acceptés, de sorte quaucun autre
objectif de rechange ne semble évident. Pour un grand nombre de stocks de
poissons mondiaux, les niveaux du REM ne sont pas encore déterminés.
Lorsquon dispose destimations sur les REM, il devrait
être bien évidemment possible de déterminer si le niveau de leffort de pêche
correspondant au REM (f[REM]), ou le taux de mortalité correspondant des
poissons (F[REM]) est actuellement dépassé. En fonction de la méthode de
gestion des pêcheries utilisée dans un pays, il peut être aussi possible de
déterminer si la biomasse actuelle ou la biomasse reproductive dun stock
particulier est tombée à un niveau inférieur à celui correspondant au REM
(B[REM]).
Un autre indicateur, qui est couramment utilisé pour
mesurer la situation des ressources des pêcheries et qui pourrait être
utilisé au lieu des indicateurs reliés au REM lorsque ceux-ci nexistent pas,
consiste à déterminer le pourcentage de la biomasse actuelle ou la biomasse
reproductive dans la biomasse vierge. B[0], établie sur la base d'études ou
dautres estimations de la taille du stock non exploité, avant que les pêcheries
naient été établies.
En résumé, quatre autres indicateurs sont proposés :
i) Rapport entre leffort actuel de pêche et celui
correspond au REM : (f[NOW]/f[REM]);
ii) Rapport entre le taux de mortalité actuelle des pêcheries
et celui correspondant au REM : (F[NOW]/F[REM]);
iii) Rapport entre la biomasse actuelle de la
population (ou de la biomasse reproductive) et celle correspondant au REM : (B[REM/B[0]);
iv) Rapport entre la biomasse courante et la biomasse
vierge, cest-à-dire avant que la pêche ne commence : (B[NOW]/B[0]).
Les indicateurs ci-dessus sont exprimés sous la forme
dun ratio, il sagit de chiffres nets, tout comme les taux instantanés de la
mortalité des poissons. Il est possible généralement de recouper entre eux
ces indicateurs sur la base dhypothèses spécifiques, de sorte que leur
diversité apparente laisse simplement un choix qui permet de tenir compte des
différentes sources dinformations disponibles dans les différents régimes
de gestion des pêcheries. Dans tous les cas, lindicateur pourrait être
exprimé sous la forme du quotient du ratio et des variables numériques qui
le composent.
b) Méthodes de mesure : Les méthodes de mesure
pour chacun des différents indicateurs sont décrites ci-après :
i) f[NOW]/f[REM] : Le niveau de leffort actuel, exprimé
en unités types et ajusté pour tenir compte des modifications de la capacité
de pêche de la flotte au fil du temps, est exprimé sous la forme dun ratio
ou dun pourcentage du niveau de leffort correspondant au REM, lorsque ces
conditions ont prévalu et ont été estimées dans le passé.
ii) F[NOW]/F[REM] : Un taux instantané de la mortalité
des poissons F est défini sous la forme du ratio du logarithme naturel des
nombres concernant les cohortes totalement exploitées dans la pêcherie au début
N(t) et à la fin de N(t+1), en tenant compte du taux instantané de mortalité
imputable à des causes naturelles, M:F=[ln N(t) - ln N(t+1)]. Ces calculs
sont effectués pour lannée la plus récente [F(NOW)] et pour la période
pendant laquelle les conditions du REM étaient censées sappliquer et le
ratio a été relevé.
iii) B[REM]/B[REM] : La biomasse (ou biomasse
reproductrice danimaux matures) est déterminée pour la dernière année
possible (grâce par exemple aux études des chalutiers) et comparée au
niveau de la biomasse (ou de la biomasse reproductrice) lorsque les conditions
du rendement équilibré maximal étaient censées sappliquer.
iv) B[NOW]/B[0] : La biomasse (ou biomasse
reproductrice spécifique danimaux matures) est déterminée pour la dernière
année possible (par exemple par des études des chalutiers) et comparée au
niveau de la biomasse (ou biomasse reproductrice) lorsque lexploitation
commerciale a commencé. D'après un modèle de population couramment utilisé,
la logistique, les conditions de REM sont censées prévaloir lorsque la
taille du stock est réduite à 50 % de la taille du stock vierge, cest-à-dire
lorsque cet indicateur a une valeur de 0,5 ou moins.
Le REM et la biomasse sont généralement exprimés en
tonnes (1 000 kg) et leffort de pêche est exprimé à l'aide soit du nombre
standard de jours de pêche par année soit du nombre total de chevaux de la
flotte type (voir référence Gulland dans la section 7 ci-après).
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur donne une mesure de la situation des ressources des pêcheries résultant
de la pression des activités humaines.
d) Limites de lindicateur : Le principal défaut
du concept de REM, et de ces indicateurs, est que le REM est déterminé en
ajustant une "courbe de contrôle" empirique des prises sur
l'intensité ou l'effort dexploitation. Cela ne reflète pas toujours
pleinement le processus de naissance et de décès, les effets de
lexploitation sur les espèces non visées ou les interactions entre espèces,
et ne permet pas non plus de tenir compte des modifications des méthodes de pêche.
Pour améliorer la gestion, il importe que les pays collectent des données
annexes (par exemple sur la taille et la composition par âge des prises et
des populations) qui peuvent être utilisées pour établir des indicateurs
plus raffinés présentant de lintérêt pour la gestion des ressources, pour
autant que les ressources dont ils disposent pour la recherche et les compétences
de la main-doeuvre le leur permettent.
Pour nombre de pays, les données permettant de
calculer ces indicateurs sont rares. En outre, nombre de séries disponibles
souffrent de lacunes importantes. Par exemple, il y a dimportantes lacunes
dans les séries de données concernant les prises annuelles en raison de la médiocrité
de la conception statistique, de la non-prise en compte des captures des
petites flottes ou des problèmes dus au fait que lampleur et la nature des
ressources unitaires nont pas été définis ou que les partages nont pas été
pris en compte. Tous les bureaux nationaux de statistique ne collectent pas
les données requises. Dans ces cas, les estimations des instituts de
recherche sont souvent mises au point à partir dinformations spéciales
collectées et analysées par un ou plusieurs ingénieurs qualifiés.
e) Autres définitions : Voir les sections 4 a)
et 4 b) plus haut.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur :
Des données sont requises sur les prises annuelles, leffort de pêche,
les taux de mortalité des poissons, les estimations de la biomasse et lâge
et la taille des stocks. Dautres données supplémentaires peuvent être
utilisées, comme la taille ou lâge moyen des prises (qui diminue en fonction
de l'intensité des activités de pêche); le pourcentage des poissons matures
dans la prise, le taux global de mortalité instantanée et la proportion de
poissons à forte longévité dans les prises (pour une pêcherie comportant
plusieurs espèces). Ces données sont intéressantes pour la gestion des
ressources, si elles peuvent être rapprochées du taux dexploitation dans les
conditions cibles et dans les conditions limites définies sous la forme de
points de référence en aménagement des pêcheries.
b) Données disponibles : La plupart des pays
collectent des données sur les prises annuelles. Rares sont ceux qui
disposent de données sur leffort de pêche des flottes nationales; encore
plus rares sont ceux qui normalisent les données sur le niveau des efforts de
différentes flottes et arrivent à un total annuel. Sauf si lon collecte des
données sur la composition par âge et par taille ou si l'on établit des
estimations à partir déchantillons adéquats des prises dans les ports, les
taux de mortalité des poissons ne sont pas estimés, estimations qui en tout
état de cause exigent un cadre de spécialistes des pêcheries bien formés,
travaillant dans des pêcheries équipées ou un laboratoire de sciences
marines. Des estimations régulières directes de la biomasse exigeront des études
régulières des pêcheries à l'aide de navires et procédures standards et
avec à bord le concours dobservateurs/de biologistes des pêcheries entraînés
à cet exercice.
c) Sources des données : Les bureaux nationaux
de statistique collectent souvent des données sur les prises et la taille de
la flotte mais ont souvent besoin daide pour distinguer les espèces. A lheure
actuelle, les estimations de leffort de pêche et de la mortalité et les
autres informations biologiques utilisées pour mettre au point les
indicateurs mentionnés plus haut sont presque toujours établies par les
instituts nationaux des ressources marines ou les universités.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
a) Organisme chef de file : Lorganisme chef de
file pour le développement de cet indicateur est lOrganisation des Nations
Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO). Le point de contact est le
Sous-Directeur général du Département du développement durable, FAO; numéro
de télécopie (39 6) 5225 3152.
b) Autres organismes : Les laboratoires des pêcheries
des pays de lAtlantique Nord, en particulier le Royaume-Uni, le Canada et les
Etats-Unis, et les Commissions internationales des pêcheries (notamment la
Commission interaméricaine du thon des tropiques et la Commission
internationale des pêches de lAtlantique nord-ouest (aujourdhui dissoute) ont
parrainé les premières applications de ces indicateurs. Les travaux du
Centre international pour la gestion des ressources aquatiques vivantes (Manille)
ont visé à appliquer ces concepts aux pêcheries tropicales.
7. Autres informations
Organisation pour lalimentation et lagriculture. Points
de référence en aménagement des pêcheries. Document technique sur les pêches
No 347. 1995.
Gulland, J.A. Fish Stock Assessment. Volume 1 FAO/Wiley
Series on Food and Agriculture. 1983.
Hilborn, R. et C.J. Walters. Quantitative Fisheries
Stock Assessment. Routledge, Chapman et Hall Inc. 1992.
Voir aussi les numéros du Canadian Journal of
Fisheries and Aquatic Science parus au cours de la dernière décennie et
contenant des articles sur les évolutions récentes dans ce domaine.
INDICE DE LA
CONCENTRATION D'ALGUES |
Environnement |
Chapitre 17 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Indice de la concentration dalgues.
b) Brève définition : Lindice de la
concentration dalgues pourrait donner des informations sur trois éléments :
les espèces dalgues (phytoplancton) présentes, la composition des espèces
et la quantité dalgues présentes dans la colonne deau.
c) Unité de mesure : Quantité dalgues par
litre.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 17 : Protection des océans
et de toutes les mers - y compris les mers fermées et semi-fermées - et des
zones côtières, et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de
leurs ressources biologiques.
b) Type dindicateur : Situation.
(Indicateur en cours d'élaboration)
|