Plan de mise en œuvre du Sommet mondial pour le
développement
durable
IV. Protection et gestion des ressources naturelles aux
fins du developpement economique et social
24. Les activités humaines ont un impact croissant sur l’intégrité des
écosystèmes qui fournissent l’essentiel des ressources et services
nécessaires au bien être humain et aux activités économiques. La gestion
des ressources naturelles d’une manière durable et intégrée est
essentielle pour le développement durable. À cet égard, pour inverser
aussi rapidement que possible la tendance actuelle à la dégradation des
ressources, il est nécessaire de mettre en oeuvre des stratégies qui
devraient comporter les objectifs adoptés aux échelons national et, là
où il convient, régional, pour protéger les écosystèmes et pour réaliser
une gestion intégrée des terres, des eaux et les ressources biologiques,
tout en renforçant les capacités régionales, nationales et locales. Il
s’agit notamment d’agir à tous les niveaux pour :25. Lancer un
programme d’actions avec une assistance financière et technique en vue
de réaliser l’objectif relatif à l’eau potable énoncé dans la
Déclaration du Millénaire. À cet égard, nous convenons de réduire de
moitié, d’ici 2015, la proportion de personnes qui n’ont pas accès à
l’eau potable ou qui n’ont pas les moyens de s’en procurer (comme énoncé
dans les grandes lignes dans la Déclaration du Millénaire) et la
proportion de personnes qui n’ont pas accès à des services
d’assainissement de base, ce qui comprendrait une action menée à tous
les niveaux pour :
a) Mobiliser des ressources financières internationales et
nationales à tous les niveaux, assurer le transfert de technologies,
promouvoir les meilleures pratiques et soutenir le renforcement des
capacités pour la création des infrastructures et des services de
distribution d’eau et d’assainissement, en veillant à ce que ces
infrastructures et services répondent aux besoins des pauvres et
soient sensibles a la dimension du genre; b) Faciliter l’accès à
l’information publique et la participation, y compris des femmes, à
tous les niveaux, à l’appui des processus d’élaboration des
politiques et de prise de décisions ayant trait à la gestion des
ressources en eau et à la mise en oeuvre des projets correspondants;
c) Promouvoir une action prioritaire des gouvernements, avec le
soutien de toutes les parties prenantes, en matière de gestion des
ressources en eau et de renforcement des capacités aux échelons
national et, là où il convient, régional, et promouvoir et fournir
des ressources financières nouvelles et additionnelles et des
technologies novatrices pour mettre en oeuvre le chapitre 18
d’Action 21; d) Intensifier la prévention de la pollution de l’eau
pour réduire les risques sanitaires et protéger les écosystèmes en
ayant recours à des technologies qui permettent d’assurer, à un coût
abordable, des services d’assainissement et le traitement des eaux
industrielles et domestiques usées, en atténuant les effets de la
pollution des eaux souterraines et en mettant en place, au niveau
national, des systèmes de suivi et des cadres juridiques efficaces;
e) Adopter des mesures de prévention et de protection afin de
promouvoir une utilisation durable de l’eau et de lutter contre les
pénuries d’eau.
26. Élaborer, d’ici 2005, des plans intégrés de gestion et d’utilisation
efficace des ressources en eau et fournir un appui aux pays en développement en
la matière, en agissant à tous les niveaux pour :
a) Élaborer et mettre en oeuvre des stratégies, plans
et programmes nationaux/régionaux de gestion intégrée des bassins
hydrographiques, des bassins versants et des eaux souterraines, et
adopter des mesures visant à améliorer l’efficacité des
infrastructures liées à l’eau pour réduire les pertes et renforcer
le recyclage de l’eau; b) Employer l’ensemble des
instruments de politiques, y compris la réglementation, le contrôle,
les mesures volontaires, les instruments fondés sur le marché et
l’information, la gestion de l’utilisation des sols et le
recouvrement des coûts afférents aux services d’approvisionnement en
eau, sans que l’objectif du recouvrement de ces coûts ne vienne
entraver l’accès des pauvres à l’eau potable, et adopter une
approche intégrée par bassins hydrographiques; c)
Utiliser plus efficacement les ressources en eau et en promouvoir
l’allocation entre les usages concurrents d’une manière qui
satisfasse en priorité les besoins humains essentiels et trouve un
juste équilibre entre la nécessité de préserver et de restaurer les
écosystèmes et leurs fonctions, en particulier dans des
environnements fragiles, et celle de répondre aux besoins des
ménages, de l’industrie et de l’agriculture, y compris en préservant
la qualité de l’eau propre à la consommation; d)
Élaborer des programmes visant à atténuer les effets des phénomènes
extrêmes liés à l’eau; e) Soutenir la diffusion des
technologies et le renforcement des capacités pour des ressources en
eau non conventionnelles et des technologies de conservation, dans
les pays et les régions en développement aux prises avec la rareté
de l’eau ou qui sont sujets à la sécheresse et à la désertification,
par un appui technique et financier et le renforcement des
capacités; f) Soutenir dans les pays en développement,
là où il convient de le faire, des efforts et des programmes qui
soient efficaces sur le plan énergétique, durables et d’un bon
rapport coût-performance pour le dessalement de l’eau de mer, le
recyclage de l’eau et la récupération de l’eau des brumes côtières,
par des mesures telles qu’une assistance technologique, technique et
financière et d’autres modalités; g) Faciliter la
création de partenariats entre le secteur public et le secteur privé
et d’autres formes de partenariats qui donnent la priorité aux
besoins des pauvres, dans des cadres de réglementation nationaux
stables et transparents mis en place par les gouvernements, tout en
respectant la situation locale, en associant toutes les parties
prenantes concernées, en assurant le suivi des résultats et en
accroissant l’obligation de rendre des comptes des institutions
publiques et des sociétés privées.
27. Soutenir les efforts déployés par les pays en développement ou en
transition pour suivre et évaluer la quantité et la qualité des ressources
en eau, y compris en créant ou en développant davantage des réseaux
nationaux de surveillance et des bases de données sur les ressources en eau
et en élaborant des indicateurs nationaux pertinents.
28. Améliorer la gestion des ressources en eau et la compréhension
scientifique du cycle de l’eau en coopérant à des activités communes
d’observation et de recherche et, à cette fin, encourager et promouvoir la
mise en commun des connaissances et assurer le renforcement des capacités et
le transfert des technologies, selon des modalités convenues d’un commun
accord, y compris la télédétection et la technologie satellitaire,
particulièrement à l’intention des pays en développement ou en transition.
29. Promouvoir une coordination efficace entre les différents organes et
mécanismes internationaux et intergouvernementaux s’occupant de questions
liées à l’eau, tant au sein du système des Nations Unies qu’entre les
Nations Unies et les institutions financières internationales, en
s’inspirant des contributions d’autres institutions internationales et de la
société civile pour les décisions adoptées au niveau intergouvernemental;
une coopération plus étroite devrait également être promue pour élaborer et
soutenir des propositions et entreprendre des activités en lien avec l’Année
internationale de l’eau douce en 2003 et au-delà.
30. Les océans, les mers, les îles et les zones côtières constituent une
composante intégrée et essentielle de l’écosystème de la planète et revêtent
une importance cruciale pour la sécurité alimentaire dans le monde et pour
soutenir la prospérité économique et le bien-être d’un grand nombre
d’économies nationales, particulièrement dans les pays en développement.
Assurer le développement durable des océans exige une coordination et une
coopération efficaces, y compris aux niveaux mondial et régional, entre tous
les organismes concernés et des actions à tous les niveaux pour :
a) Inviter les États à ratifier ou à adhérer et à mettre en
oeuvre la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de
1982 14, qui constitue le cadre
juridique d’ensemble pour les activités ayant trait à la mer ou y
adhérer; b) Promouvoir la mise en oeuvre du chapitre 17 d’Action
21, qui fournit le programme d’action pour réaliser le développement
durable des océans, des zones côtières et des mers par son programme
de zones de gestion intégrée et de développement durable des zones
côtières, y compris les zones économiques exclusives, par la
protection de l’environnement marin, par l’utilisation durable et la
conservation des ressources biologiques marines, en s’occupant des
graves incertitudes concernant la gestion de l’environnement marin
et les changements climatiques, en renforçant la coopération et la
coordination internationale, y compris régionale, et par le
développement durable des petites îles; c) Mettre en place, au
sein du système des Nations Unies, un mécanisme de coordination
inter organisations efficace, transparent et permanent pour les
questions liées aux océans et aux côtes; d) Encourager
l’application d’ici à 2010 de l’approche
écosystémique, en prenant
note de la Déclaration de Reykjavik sur une pêche responsable dans
l’écosystème marin 15 et de la décision 5/6 de la Conférence des
parties à la Convention sur la diversité biologique
16; e)
Promouvoir au niveau national une gestion intégrée,
multidisciplinaire et plurisectorielle des côtes et des océans, et
encourager et aider les États côtiers à formuler des politiques
relatives aux océans et à créer des mécanismes de gestion intégrée
des zones côtières; f) Renforcer la coopération et la coordination
régionales entre les organisations et programmes régionaux
concernés, le programme du PNUE relatif aux mers régionales, les
organisations régionales de gestion de la pêche et d’autres
organisations régionales qui s’occupent de science, de santé et de
développement; g) Aider les pays en développement à coordonner
leurs politiques et programmes aux niveaux régionaux et
sous-régionaux visant à la conservation et à la gestion durable des
ressources halieutiques et mettre en oeuvre des plans intégrés de
gestion des zones côtières, y compris par la promotion de petites
activités de pêche côtière durable et, là où il convient, par la
création de l’infrastructure nécessaire; h) Prendre note des
travaux du processus consultatif informel et sans limitation de
durée que l’Assemblée générale des Nations Unies a créé dans sa
résolution 54/33 en le chargeant de lui faciliter l’examen annuel de
l’évolution des affaires relatives aux océans, ainsi que du prochain
examen de l’efficacité et de l’utilité de ce processus, auquel il
sera procédé lors de sa cinquante-septième session, conformément aux
dispositions de la résolution susmentionnée.
31. Pour aboutir à des pêcheries durables, les actions suivantes s’imposent à
tous les niveaux :
a) Maintenir ou restaurer les stocks à des niveaux permettant de
produire le rendement maximal durable, le but étant d’atteindre
d’urgence cet objectif pour les stocks réduits, et là où c’est
possible, pas plus tard qu’en 2015; b) Ratifier les accords ou
arrangements pertinents des Nations Unies ou y adhérer et les mettre
en oeuvre efficacement, ainsi que, là où il convient, les accords ou
arrangements régionaux connexes en matière de pêcheries, en prenant
note en particulier de l’Accord aux fins de l’application des
dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la
mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion
des stocks chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs
17
et de l’Accord de 1993 visant à favoriser le respect par les navires
de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et
de gestion 18 ; c) Mettre en oeuvre le Code de conduite de 1995 pour
une pêche responsable 19, en prenant note des besoins spéciaux des
pays en développement comme indiqué à l’article 5 dudit code de
conduite, et des lignes directrices techniques et plans d’action
internationaux pertinents de l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO); d) Élaborer et mettre en
oeuvre, d’urgence, des plans d’action nationaux et, là où il
convient, régionaux, pour rendre effectifs les plans d’action
internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO), en particulier, d’ici à 2005,
le plan d’action international pour la gestion des capacités de
pêche 20 et le plan d’action international visant à prévenir,
décourager et éliminer la pêche illégale, non déclarée et non
réglementée 21, d’ici à 2004. Établir une surveillance, une
notification, une application des règlements et un contrôle
efficaces des bateaux de pêche, y compris par les États du pavillon,
pour favoriser le plan international d’action visant à prévenir,
décourager et éliminer la pêche illégale, non déclarée et non
réglementée; e) Encourager les organisations et mécanismes
régionaux compétents dans le domaine de la gestion des activités de
pêche à prendre dûment en considération les droits, les obligations
et les intérêts des États côtiers et les besoins particuliers des
États en développement, lorsqu’ils examinent la question de la
répartition des ressources halieutiques s’agissant des stocks
chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs, en gardant
à l’esprit les dispositions de la Convention des Nations Unies sur
le droit de la mer et de l’Accord aux fins de l’application des
dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la
mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion
des stocks chevauchants de poissons et des stocks de poissons grands
migrateurs, en haute mer à l’intérieur des zones économiques
exclusives; f) Éliminer les subventions qui contribuent à la pêche
illégale, non déclarée et non réglementée et aux surcapacités, tout
en menant à terme les efforts entrepris au niveau de l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) pour clarifier et améliorer ses
disciplines concernant les subventions aux pêcheries, en tenant
compte de l’importance de ce secteur pour les pays en développement;
g) Renforcer la coordination des donateurs et les partenariats entre
les institutions financières internationales, les organismes
bilatéraux et les autres parties prenantes concernées en vue de
permettre aux pays en développement, en particulier aux pays les
moins avancés et aux petits États insulaires en développement ainsi
qu’aux pays en transition, de développer leurs capacités nationales,
régionales et sous-régionales en matière d’infrastructure et de
gestion intégrée et d’exploitation durable des pêcheries; h)
Soutenir le développement durable de l’aquaculture, y compris de
l’aquaculture à petite échelle, compte tenu de son importance
croissante pour la sécurité alimentaire et pour le développement
économique.
32. Conformément au chapitre 17 d’Action 21, promouvoir la conservation et la
gestion des océans par des actions à tous les niveaux, prenant dûment en
considération les instruments internationaux pertinents, afin de :
a) Maintenir la productivité et la diversité biologique des zones
marines et côtières importantes et vulnérables, y compris dans les
zones situées à l’intérieur et au-delà des limites de la juridiction
nationale; b) Mettre en oeuvre le programme de travail découlant
du Mandat de Jakarta sur la conservation et l’utilisation durables
de la diversité biologique 22 marine et côtière de la Convention sur la
diversité biologique , y compris en mobilisant d’urgence des
ressources financières et une assistance technologique et en
développant les capacités humaines et institutionnelles, en
particulier dans les pays en développement; c) Développer et
faciliter l’utilisation de diverses méthodes et de divers outils, y
compris l’approche écosystémique, l’élimination des pratiques de
pêche destructrices, la création de zones marines protégées qui
soient conformes au droit international et sur la base
d’informations scientifiques, y compris des réseaux représentatifs
d’ici à 2012 et des périodes/zones de repos biologique destinées à
assurer la protection des frayères et des périodes de frai;
l’utilisation rationnelle des zones côtières; l’aménagement des
bassins versants et l’intégration de la gestion des zones marines et
côtières dans les secteurs clefs; d) Élaborer des programmes
nationaux, régionaux et internationaux visant à faire cesser la
déperdition de diversité biologique marine, y compris dans les
récifs de coraux et les zones humides; e) Mettre en oeuvre la
Convention relative aux zones humides d’importance internationale,
particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau
23, y compris son
programme de travail conjoint avec la Convention sur la diversité
biologique 24, ainsi que le programme d’action issu de l’Initiative
internationale en faveur des récifs coralliens, afin de renforcer
les plans de gestion communs et les réseaux internationaux en faveur
des écosystèmes de zones humides dans les zones côtières, y compris
les récifs coralliens, les mangroves, les champs d’algues et les
vasières intertidales.
33. Accélérer la mise en oeuvre du Programme d’action mondial pour la protection
du milieu marin contre la pollution due aux activités terrestres
25 et de la
Déclaration de Montréal sur la protection du milieu marin contre la pollution
due aux activités terrestres 26, en mettant en particulier l’accent, au cours de
la période 2002-2006, sur les eaux usées municipales, la modification physique
et la destruction d’habitats, et sur les nutriments, en agissant à tous les
niveaux pour :
a) Faciliter les partenariats, la recherche scientifique et la
diffusion de connaissances techniques; mobiliser des ressources
nationales, régionales et internationales; et promouvoir le
renforcement des capacités humaines et institutionnelles, en
accordant une attention particulière aux besoins des pays en
développement; b) Renforcer la capacité des pays en développement
pour ce qui est d’élaborer leurs programmes et mécanismes nationaux
et régionaux en vue d’intégrer les objectifs du Programme d’action
mondial et de gérer les risques et l’impact de la pollution des
océans;
c) Élaborer des programmes d’action régionaux et améliorer les
liens avec les plans stratégiques de développement durable des
ressources côtières et marines, en notant en particulier les zones
qui sont soumises à des changements écologiques accélérés et à des
pressions sous l’effet du développement; d) N’épargner aucun
effort pour réaliser des progrès importants d’ici à la prochaine
conférence du Programme d’action mondial, en 2006, afin de protéger
le milieu marin des conséquences des activités terrestres.
34. Renforcer la sécurité maritime et la protection du milieu marin contre la
pollution, en agissant à tous les niveaux pour :
a) Inviter les États à ratifier ou à accéder à et à mettre en
oeuvre les conventions, protocoles et autres instruments pertinents
de l’Organisation maritime internationale ayant trait au
renforcement de la sécurité maritime et à la protection de
l’environnement marin contre la pollution marine et contre les
dommages environnementaux causés par les navires, y compris du fait
de l’utilisation de peintures antisalissure toxiques et encourager
instamment l’Organisation maritime internationale à envisager des
mécanismes plus stricts pour assurer la mise en oeuvre de ses
instruments par les États du pavillon; b) Accélérer la mise au
point de mesures visant à trouver une solution au problème des
espèces allogènes envahissantes rejetées dans l’eau de ballast.
Inviter instamment l’Organisation maritime internationale à arrêter
le texte final de la Convention internationale sur le contrôle et la
gestion des eaux de ballast et sédiments des navires.
35. Les gouvernements sont encouragés, au vu du paragraphe 8 de la
résolution GC (44)/RES/17 adoptée par la Conférence générale de l’Agence
internationale de l’énergie atomique et des effets potentiels très graves
pour l’environnement et pour la santé humaine des déchets radioactifs, à
s’efforcer d’examiner et d’améliorer encore, en tenant compte de la
situation de leur pays, les mesures de sécurité et les règles
internationales convenues en matière de sécurité, tout en insistant sur
l’importance de disposer de mécanismes efficaces de mise en jeu des
responsabilités, pour ce qui est des transports maritimes internationaux et
autres mouvements transfrontières de matières radioactives, de déchets
radioactifs et de combustible irradié, y compris, par exemple, des mesures
de notification préalable et de consultation conformes aux instruments
internationaux pertinents.
36. Améliorer la connaissance et l’évaluation scientifiques des écosystèmes
marins et côtiers en tant que base fondamentale de la prise de décisions
judicieuses, en agissant à tous les niveaux pour :
a) Renforcer la collaboration scientifique et technique, y
compris l’évaluation intégrée aux niveaux mondial et régional,
notamment le transfert voulu de connaissances scientifiques, de
techniques et de technologies marines, en vue de la conservation et
de la gestion des ressources marines biologiques et non biologiques,
et étendre les capacités d’observation de l’océan en vue de prédire
et d’évaluer à temps l’état de l’environnement marin; b) Établir,
d’ici à 2004, sous l’égide des Nations Unies, un mécanisme régulier
de rapport global et d’évaluation de l’état, actuel et prévisible,
de l’environnement marin, y compris les aspects socioéconomiques, se
fondant sur les évaluations régionales existantes; c) Renforcer
les capacités dans les domaines de la science, de l’information et
de la gestion marines, éventuellement en promouvant l’utilisation
d’études d’impact sur l’environnement ainsi que de techniques
d’évaluation environnementale et de rapport, pour les projets ou
activités potentiellement préjudiciables aux environnements côtiers
et marins et à leurs ressources biologiques et non biologiques; d)
Renforcer la capacité de la Commission océanographique
intergouvernementale, qui dépend de l’Organisation des Nations Unies
pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture et d’autres organisations internationales, régionales
et sous-régionales compétentes de mettre en place des capacités
nationales et locales dans les domaines des sciences de la mer et de
la gestion durable des océans et de leurs ressources.
37. Une approche intégrée, prenant en considération tous les risques et
associant toutes les parties pour s’attaquer aux problèmes de vulnérabilité,
d’évaluation des risques et de lutte contre les catastrophes, y compris la
prévention, l’atténuation des effets, l’organisation préalable, les
interventions en cas de catastrophes et les opérations de relèvement après les
catastrophes, est un élément essentiel à la construction d’un monde plus sûr au
XXIe siècle. Il faut agir à tous les niveaux pour :
a) Renforcer le rôle de la Stratégie internationale de prévention des
catastrophes et encourager la communauté internationale à fournir les
ressources financières nécessaires au Fonds d’affectation spéciale créé à
cet effet; b) Soutenir l’établissement de stratégies efficaces aux niveaux régional,
sous-régional et national, et apporter un appui institutionnel, sur les
plans scientifique et technique, à la lutte contre les catastrophes; c) Renforcer les capacités institutionnelles des pays et promouvoir des
activités conjointes à l’échelon international en matière d’observation et
de recherche, grâce à une meilleure surveillance au sol et à un recours
accru aux données recueillies par satellite, à la diffusion des
connaissances techniques et scientifiques et à la fourniture d’une aide aux
pays vulnérables; d) Réduire les risques d’inondation et de sécheresse dans les pays
vulnérables, éventuellement en promouvant la protection et la restauration
des zones humides et des bassins hydrographiques, en améliorant les
programmes d’aménagement du territoire, en améliorant et en appliquant plus
largement les techniques et méthodes permettant d’évaluer les répercussions
possibles du changement climatique sur les zones humides et en apportant une
aide, lorsqu’il convient de le faire, aux pays particulièrement vulnérables
dans ce domaine; e) Améliorer les techniques et les méthodes permettant d’évaluer les effets
du changement climatique et encourager l’évaluation continue de ces effets
néfastes par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du
climat; f) Encourager la diffusion et l’exploitation du savoir traditionnel et
autochtone en matière d’atténuation des effets des catastrophes et
promouvoir la planification, par les autorités locales, d’une lutte contre
les catastrophes qui s’appuie sur les populations, y compris par des actions
de formation et des campagnes de sensibilisation; g) Soutenir, lorsqu’il convient de le faire, la participation volontaire
régulière des organisations non gouvernementales, de la communauté
scientifique et d’autres partenaires à la lutte contre les catastrophes
naturelles, conformément à des lignes directrices convenues et appropriées; h) Mettre au point et renforcer des systèmes d’alerte précoce et des réseaux
d’information pour la lutte contre les catastrophes, compatibles avec la
Stratégie internationale de prévention des catastrophes; i) Créer et renforcer à tous les niveaux des capacités de collecte et de
diffusion d’informations scientifiques et techniques, y compris en
améliorant les systèmes d’alerte précoce permettant de prévoir les
phénomènes météorologiques extrêmes, particulièrement El Niño et La Niña, en
apportant une assistance aux institutions chargées de s’occuper de ces
phénomènes, notamment le Centre international de recherche sur El Niño; j) Promouvoir la coopération pour la prévention des grandes catastrophes
technologiques et autres ayant des répercussions néfastes sur
l’environnement, pour l’atténuation des effets, pour l’organisation
préalable, pour l’intervention en cas de catastrophes et pour les opérations
de relèvement après les catastrophes, afin de renforcer les capacités des
pays touchés à réagir face à de telles situations.
38. Les changements du climat terrestre et leurs effets néfastes sont une
préoccupation commune à toute l’humanité. Nous demeurons profondément préoccupés
par le fait que tous les pays, en particulier les pays en développement, y
compris les pays les moins avancés et les petits États insulaires en
développement, sont de plus en plus exposés au risque de subir les effets
négatifs du changement climatique 27
et nous reconnaissons qu’à cet égard les
problèmes de la pauvreté, de la dégradation des sols, de l’accès à l’eau et à la
nourriture et de la santé humaine demeurent au centre de l’attention mondiale.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est
l’instrument clef de la recherche d’une solution au changement climatique,
lequel est une préoccupation mondiale, et nous réaffirmons notre engagement à la
réalisation de son objectif ultime de stabilisation des concentrations de gaz à
effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêcherait des interférences
anthropiques dangereuses avec le système climatique, dans un délai suffisant
pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement au changement
climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et
pour permettre que le développement économique s’effectue d’une manière qui soit
durable, en accord avec nos responsabilités communes mais différenciées et nos
capacités respectives. Rappelant la Déclaration du Millénaire, par laquelle les
chefs d’État et de gouvernement ont résolu de ne ménager aucun effort pour que
le Protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques 28 entre en vigueur, de préférence d’ici au dixième
anniversaire de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le
développement, en 2002, et à commencer à appliquer les réductions exigées de gaz
à effet de serre, les États qui ont ratifié le Protocole de Kyoto recommandent
instamment et fortement à ceux qui ne l’ont pas encore fait de le ratifier sans
délai. Il faut agir à tous les niveaux pour :
a) Honorer tous les engagements et obligations souscrits en vertu
de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques; b) Coopérer en vue de la réalisation des objectifs de
la Convention; c) Fournir aux pays en développement ou en
transition une assistance technique et financière et une aide au
renforcement des capacités conformément aux engagements pris en
vertu de la Convention, y compris des Accords de Marrakech
29; d)
Créer des capacités scientifiques et techniques et les renforcer,
éventuellement en continuant d’apporter un soutien au Groupe
intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat afin de
favoriser l’échange de données scientifiques et d’informations, en
particulier dans les pays en développement; e) Mettre au point des
solutions technologiques et les transférer; f) Mettre au point et
diffuser des techniques novatrices applicables aux secteurs-clef du
développement, en particulier à celui de l’énergie et à
l’investissement s’y rapportant, y compris par la participation du
secteur privé, par des approches orientées vers le marché, ainsi que
par des politiques publiques favorables et par la coopération
internationale; g) Promouvoir l’observation systématique de
l’atmosphère terrestre, des terres et des océans, en améliorant les
stations de surveillance et en utilisant plus largement les
satellites, et l’intégration voulue de ces observations afin de
produire des données de haute qualité qui pourraient être diffusées
en vue d’un usage par tous les pays, en particulier les pays en
développement; h) Améliorer la mise en oeuvre de stratégies
nationales, régionales et internationales de surveillance de
l’atmosphère terrestre, des terres et des océans, y compris,
lorsqu’il convient, de stratégies d’observation intégrée à l’échelle
mondiale, notamment avec la coopération d’organisations
internationales compétentes, en particulier les institutions
spécialisées des Nations Unies, en coopération avec la Convention;
i) Soutenir les initiatives, comme celle du Conseil de l’Arctique,
visant à évaluer les conséquences des changements climatiques, y
compris leurs impacts environnementaux, économiques et sociaux sur
les populations locales et autochtones.
39. Accroître la coopération aux niveaux international, régional et national
en vue de réduire la pollution atmosphérique, y compris la pollution
atmosphérique transfrontière, l’acidification et l’appauvrissement de la
couche d’ozone, en gardant à l’esprit les principes de Rio, y compris, entre
autres, celui selon lequel, au regard des contributions différentes à la
dégradation de l’environnement, les États ont des responsabilités communes
mais différenciées, en agissant à tous les niveaux pour :
a) Renforcer les capacités des pays en développement ou en
transition pour mesurer, réduire et évaluer les effets de la
pollution atmosphérique, y compris sur la santé, et fournir un appui
financier et technique à ces activités; b) Faciliter la mise en
oeuvre du Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent
la couche d’ozone en veillant à la reconstitution adéquate de son
fonds d’ici à 2005; c) Soutenir davantage le régime efficace de
protection de la couche d’ozone mis en place par la Convention de
Vienne pour la protection de la couche d’ozone et le Protocole de
Montréal, y compris son mécanisme d’observance;
d) Améliorer d’ici à 2010 l’accès des pays en développement à des
produits de remplacement des substances qui appauvrissent la couche
d’ozone, qui soient abordables, accessibles, d’un bon rapport
coût-performance, sûrs et respectueux de l’environnement, et aider
ces pays à respecter le calendrier d’élimination progressive prévu
par le Protocole de Montréal, en gardant à l’esprit que
l’appauvrissement de la couche d’ozone et les changements
climatiques sont étroitement liés sur les plans scientifique et
technique; e) Prendre des mesures pour lutter contre le trafic
illicite de substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
40. L’agriculture joue un rôle crucial pour la satisfaction des besoins d’une
population mondiale croissante et est inextricablement liée à l’éradication de
la pauvreté, spécialement dans les pays en développement. Il est impératif
d’accroître le rôle des femmes à tous les niveaux et dans tous les aspects du
développement rural, de l’agriculture, de la nutrition et de la sécurité
alimentaire. L’agriculture durable et le développement rural sont essentiels
pour la mise en oeuvre d’une approche intégrée permettant d’accroître la
production alimentaire et d’améliorer la sécurité de l’approvisionnement
alimentaire et des produits alimentaires, d’une manière qui soit durable sur le
plan environnemental. Il s’agit notamment d’agir à tous les niveaux pour :
a) Atteindre l’objectif énoncé dans la Déclaration du Millénaire de réduire
de moitié, d’ici à 2015, la proportion de la population mondiale qui souffre
de la faim et de réaliser le droit de chacun à un niveau de vie suffisant
pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, y compris pour
l’alimentation, y compris en promouvant la sécurité alimentaire et en
luttant contre la faim, parallèlement à l’adoption de mesures pour combattre
la pauvreté qui soient conformes aux résultats du Sommet mondial de
l’alimentation et, en ce qui concerne les États partie, aux obligations qui
leur incombent en vertu de l’article 11 du Pacte international relatif aux
droits économiques, sociaux et culturels 30; b) Élaborer et mettre en oeuvre des plans intégrés de gestion des terres et
de l’eau fondés sur l’utilisation durable des ressources renouvelables et
sur l’évaluation intégrée des potentiels socioéconomiques et
environnementaux, et renforcer la capacité des gouvernements, des autorités
et des populations locales en matière de surveillance et de gestion des sols
et des ressources en eau sur les plans quantitatif et qualitatif; c) Accroître la compréhension de l’utilisation de la protection et de la
gestion durables des ressources en eau, pour faire progresser la durabilité
à long terme des environnements d’eau douce, côtiers et marins; d) Promouvoir des programmes visant à accroître, d’une manière qui soit
durable, le rendement des sols et l’utilisation efficace des ressources en
eau dans l’agriculture, la foresterie, les zones humides, les pêcheries
artisanales et l’aquaculture, en particulier par le recours à des approches
autochtones s’appuyant sur les populations locales; e) Soutenir les efforts des pays en développement pour protéger les oasis de
l’ensablement, de la dégradation des sols et de l’accroissement de la
salinité en fournissant l’assistance technique et financière voulue; f) Accroître la participation des femmes à tous les aspects et à tous les
niveaux concernant l’agriculture durable et la sécurité alimentaire; g) Intégrer les systèmes d’information existants sur les pratiques
d’utilisation des sols en renforçant, au niveau national, les activités de
recherche, les services de vulgarisation et les organisations d’agriculteurs
afin de susciter des échanges de bonnes pratiques entre agriculteurs, telles
celles liées à des technologies respectueuses de l’environnement et peu
coûteuses, avec l’aide des organisations internationales compétentes; h) Décréter, lorsqu’il convient de le faire, des mesures qui protègent les
systèmes autochtones de gestion des ressources, et soutenir la contribution
de toutes les parties prenantes concernées, les hommes comme les femmes, à
la planification et au développement ruraux; i) Adopter des politiques et mettre en oeuvre des lois qui garantissent des
droits bien définis et applicables relatifs à l’utilisation des sols et des
ressources en eau et promouvoir la sécurité juridique des régimes fonciers,
en reconnaissant l’existence de différentes lois ou systèmes nationaux
relatifs à l’accès à la terre et aux régimes fonciers, et fournir une
assistance technique et financière aux pays en développement ou en
transition qui entreprennent une réforme agraire afin d’accroître leurs
moyens d’existence durables; j) Inverser la tendance à la réduction des dépenses publiques consacrées à
l’agriculture durable, fournir une assistance technique et financière
adéquate, promouvoir les investissements dans le secteur privé et soutenir
les efforts déployés par les pays en développement et en transition pour
renforcer leurs activités de recherche agricole et leurs capacités de
gestion des ressources naturelles et la diffusion des résultats des
recherches dans les populations agricoles; k) Utiliser des incitations basées sur le marché pour encourager les
entreprises agricoles et les agriculteurs à surveiller et à gérer
l’utilisation et la qualité de l’eau, notamment en appliquant des méthodes
telles que les petits ouvrages d’irrigation et le recyclage et la
réutilisation des eaux usées;
l) Améliorer l’accès aux marchés existants et en créer de nouveaux, pour les
produits agricoles à valeur ajoutée; m) Multiplier les reconversions de friches industrielles dans les pays
développés et en transition, avec une assistance technique appropriée là où
la pollution constitue un grave problème; n) Renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la
culture illicite de plantes narcotiques, en tenant compte de leurs effets
sociaux, économiques et environnementaux négatifs; o) Promouvoir des programmes pour une utilisation respectueuse de
l’environnement, efficace et performante des pratiques d’amélioration de la
fertilité des sols et de lutte contre les parasites de l’agriculture; p) Renforcer et améliorer la coordination des initiatives existantes pour
accroître la production agricole durable et la sécurité alimentaire; q) Inviter les pays qui ne l’ont pas encore fait à ratifier le Traité
international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et
l’agriculture 31; r) Promouvoir la conservation ainsi que l’utilisation et la gestion durables
des systèmes agricoles traditionnels et autochtones et renforcer les modes
autochtones de production agricole.
41. Renforcer la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte
contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse ou
par la désertification, en particulier en Afrique, pour remédier aux causes de
la désertification et de la dégradation des sols en vue d’entretenir et de
restaurer les terres et de combattre la pauvreté liée à la dégradation des sols.
Il s’agit notamment d’agir à tous les niveaux pour :
a) Mobiliser des ressources financières adéquates et prévisibles, le
transfert de technologies et le renforcement des capacités à tous les
niveaux; b) Formuler des programmes d’action nationaux pour assurer une mise en
oeuvre efficace et dans les délais de la Convention et des projets qui y
sont liés, avec le soutien de la communauté internationale, y compris au
moyen de projets décentralisés au niveau local; c) Encourager la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques, la Convention sur la diversité biologique et la Convention sur
la lutte contre la désertification à continuer d’explorer et de renforcer
les synergies, dans le respect de leurs mandats respectifs, lors de
l’élaboration et de la mise en oeuvre des plans et stratégies relevant de
ces divers instruments; d) Intégrer des mesures visant à prévenir et combattre la désertification et
à atténuer les effets de la sécheresse par des politiques et programmes
pertinents, ayant trait à la gestion des sols, de l’eau et des forêts, à
l’agriculture, au développement rural, aux systèmes d’alerte précoce, à
l’environnement, à l’énergie, aux ressources naturelles, à la santé et à
l’éducation, et aux stratégies en matière d’éradication de la pauvreté et de
développement durable; e) Fournir un accès local abordable à l’information pour améliorer la
surveillance et l’alerte précoce en matière de désertification et de
sécheresse; f) Inviter la deuxième Assemblée du Fonds pour l’environnement mondial à
donner suite aux recommandations du Conseil du Fonds tendant à ce que la
dégradation des sols (désertification et déforestation) soit désignée en
tant que domaine d’intervention du Fonds afin de permettre à celui-ci
d’apporter un soutien pour la réussite de la mise en oeuvre de la Convention
des Nations Unies sur la lutte contre la désertification; et, en
conséquence, envisager de faire du Fonds un mécanisme financier de la
Convention, en tenant compte des prérogatives et décisions de la Conférence
des parties à la Convention, tout en reconnaissant les rôles complémentaires
joués par le Fonds et le mécanisme mondial de la Convention concernant la
fourniture et la mobilisation de ressources pour l’élaboration et la mise en
oeuvre des programmes d’action; g) Améliorer la durabilité des ressources herbagères par le renforcement de
la gestion des herbages, l’application des lois et la fourniture aux pays en
développement d’un soutien financier et technique émanant de la communauté
internationale.
42. Les écosystèmes de montagne soutiennent des modes d’existence particuliers
et recèlent d’importantes ressources dans leurs bassins hydrographiques; ils se
caractérisent par une grande diversité biologique et par une flore et une faune
uniques. Beaucoup sont particulièrement fragiles et vulnérables aux effets
néfastes des changements climatiques et ont besoin d’une protection spéciale. Il
faut agir à tous les niveaux pour :
a) Élaborer et promouvoir des programmes, politiques et approches intégrant
les composantes environnementales, économiques et sociales du développement
durable des régions montagneuses et renforcer la coopération internationale
pour son effet positif sur les programmes d’éradication de la pauvreté, en
particulier dans les pays en développement; b) Mettre en oeuvre, là où il convient de le faire, des programmes de lutte
contre la déforestation, l’érosion, la dégradation des sols, la perte de
biodiversité, la perturbation des débits des cours d’eau et le retrait des
glaciers; c) Élaborer et mettre en oeuvre, là où il convient de le faire, des
politiques et programmes tenant compte des sexospécificités, y compris des
investissements publics et privés qui aident à éliminer les injustices
auxquelles sont soumises les populations montagnardes; d) Mettre en oeuvre des programmes visant à promouvoir la diversification et
les activités économiques traditionnelles des régions montagneuses, des
modes d’existence durables et des systèmes de production à petite échelle, y
compris par la mise en oeuvre de programmes de formation spéciaux et une
amélioration de l’accès aux marchés nationaux et internationaux ainsi que
par la planification des systèmes de communication et de transport, en
tenant compte de la fragilité particulière des zones montagneuses; e) Promouvoir l’association et la pleine participation des populations
montagnardes à la prise de décisions qui les concernent et intégrer les
connaissances, le patrimoine et les valeurs autochtones dans toutes les
initiatives de développement; f) Mobiliser le soutien national et international pour la recherche
appliquée et le renforcement des capacités, fournir une assistance
financière et technique en vue de la mise en oeuvre efficace du
développement durable des écosystèmes de montagne dans les pays en
développement ou en transition et combattre la pauvreté parmi les peuples
vivant dans les montagnes par des plans, projets et programmes concrets,
avec le soutien suffisant de toutes les parties concernées, en tenant compte
de l’esprit de l’Année internationale de la montagne, 2002.
43. Promouvoir le développement du tourisme durable, y compris l’écotourisme et
le tourisme non déprédateur, dans l’esprit de l’Année internationale de
l’écotourisme (2002), de l’Année des Nations Unies pour le patrimoine culturel
(2002), du Sommet mondial sur l’écotourisme (2002) et de la Déclaration de
Québec y relative et du Code déontologique mondial du tourisme adopté par
l’Organisation mondiale du tourisme, pour accroître les bienfaits tirés des
ressources touristiques au profit de la population des localités d’accueil, tout
en préservant l’intégrité culturelle et environnementale de ces dernières et en
améliorant la protection des zones écologiquement fragiles et des patrimoines
naturels. Promouvoir le développement du tourisme durable et le renforcement des
capacités afin de contribuer au renforcement des populations rurales et locales.
Il s’agit notamment d’agir à tous les niveaux pour :
a) Accroître la coopération internationale, les investissements
étrangers directs et les partenariats avec les secteurs public et
privé, à tous les niveaux; b) Élaborer des programmes, y compris
des programmes d’enseignement et de formation, qui encouragent le
public à pratiquer l’écotourisme, qui permettent aux populations
autochtones et locales de se développer et de tirer profit de
l’écotourisme, et renforcer la coopération des parties concernées au
développement du tourisme et à la préservation du patrimoine, de
façon à mieux protéger l’environnement, les ressources naturelles et
le patrimoine culturel; c) Fournir une assistance technique aux
pays en développement ou en transition pour soutenir le
développement des investissements et de l’industrie touristique qui
soient durables et des programmes de sensibilisation au tourisme,
pour accroître le tourisme national et pour stimuler le
développement de l’esprit d’entreprise; d) Aider les localités
d’accueil à gérer les visites de leurs attractions touristiques pour
en maximaliser les avantages tout en faisant en sorte qu’elles aient
le moins possible d’effets négatifs sur et de risques pour leurs
traditions, leur culture et leur environnement, avec le soutien de
l’Organisation mondiale du tourisme et d’autres organisations
concernées; e) Promouvoir la diversification des activités
économiques, y compris en facilitant l’accès aux marchés et à
l’information commerciale, ainsi que la participation des
entreprises locales naissantes, spécialement des petites et moyennes
entreprises.
44. La biodiversité, qui joue un rôle crucial dans le développement
durable global et pour l’éradication de la pauvreté, est essentielle
à notre planète, au bien-être humain, ainsi qu’aux moyens
d’existence et à l’intégrité culturelle des peuples. Or, la
biodiversité s’appauvrit actuellement à un rythme sans précédent du
fait des activités humaines; cette tendance ne pourra être inversée
que si les populations locales tirent profit de la conservation et
de l’utilisation durable de la biodiversité, en particulier dans les
pays d’origine des ressources génétiques, conformément à l’article
15 de la Convention sur la diversité biologique. La Convention est
l’instrument clef de la conservation, de l’utilisation durable de la
diversité biologique et du partage juste et équitable des avantages
résultant de l’exploitation des ressources génétiques. Une mise en
oeuvre plus efficace et plus cohérente des trois objectifs de la
Convention et la réalisation d’ici à 2010 de l’objectif d’une
réduction importante du rythme actuel d’appauvrissement de la
diversité biologique exigeront l’apport de ressources financières et
techniques nouvelles et supplémentaires pour les pays en
développement et impliquent qu’on agisse à tous les niveaux pour :
a) Intégrer les objectifs de la Convention dans les programmes et
politiques sectoriels et intersectoriels, aux niveaux mondial,
régional et national, en particulier dans les programmes et
politiques des secteurs économiques des pays et des institutions
financières internationales; b) Promouvoir les travaux
en cours, dans le cadre de la Convention, sur l’utilisation durable
de la diversité biologique, y compris sur le tourisme durable, en
tant que question intersectorielle portant sur différents
écosystèmes, secteurs et domaines thématiques; c)
Encourager des synergies efficaces entre la Convention et les autres
accords multilatéraux sur l’environnement, notamment en élaborant
des plans et des programmes conjoints concernant leurs
responsabilités et préoccupations communes, dans le respect de leur
mandat respectif; d) Mettre en oeuvre la Convention et
ses dispositions, y compris en donnant activement suite à ses
programmes de travail et à ses décisions par des programmes d’action
nationaux et régionaux, en particulier les stratégies et plans
d’action nationaux en matière de biodiversité, et renforcer leur
intégration dans les stratégies politiques et programmes
intersectoriels pertinents, y compris ceux qui ont trait au
développement durable et à l’éradication de la pauvreté, y compris
des initiatives qui promeuvent une utilisation durable de la
diversité biologique basée sur les populations locales;
e) Promouvoir une mise en oeuvre large et la poursuite de la mise au
point de l’approche écosystémique, telle qu’élaborée dans les
travaux en cours de la Convention; f) Promouvoir un
soutien international concret et le partenariat pour la conservation
et l’utilisation durable de la biodiversité, y compris dans les
écosystèmes, dans les sites du patrimoine mondial et pour la
protection des espèces menacées, en particulier par le transfert
approprié de ressources financières et technologiques vers les pays
en développement ou en transition; g) Afin de conserver
efficacement et d’utiliser durablement la biodiversité, promouvoir
et soutenir les initiatives en faveur des zones de richesse
biologique et d’autres zones essentielles pour la biodiversité et
promouvoir la mise en place de réseaux et de couloirs écologiques
aux niveaux national et régional; h) Fournir un soutien
technique et financier aux pays en développement, y compris pour le
renforcement des capacités, afin de renforcer les efforts de
conservation de la biodiversité basés sur les populations
autochtones; i) Renforcer les efforts national, régional
et international pour lutter contre les espèces allogènes
envahissantes, qui sont une des principales causes de
l’appauvrissement de la biodiversité, et encourager, à tous les
niveaux, l’élaboration d’un programme de travail efficace sur les
espèces allogènes envahissantes; j) Sous réserve de la
législation nationale, reconnaître les droits des populations
locales et autochtones détentrices de connaissances, d’innovations
et de pratiques traditionnelles et, avec l’approbation et la
participation des détenteurs de telles connaissances, innovations et
pratiques, élaborer et mettre en oeuvre des mécanismes de partage
des bienfaits à des conditions établies d’un commun accord pour
l’utilisation de telles connaissances, innovations et pratiques;
k) Encourager toutes les parties prenantes à contribuer à la mise en
oeuvre des objectifs de la Convention et leur donner les moyens de
le faire, et, en particulier, reconnaître le rôle particulier des
jeunes, des femmes et des populations locales et autochtones dans la
conservation et l’utilisation de la biodiversité d’une manière
durable; l) Promouvoir la participation efficace des
populations autochtones et locales à la prise de décisions et à
l’élaboration de politiques concernant l’utilisation de leurs
connaissances traditionnelles; m) Encourager un soutien
technique et financier afin d’aider les pays en développement ou en
transition dans les efforts qu’ils déploient pour élaborer et mettre
en oeuvre, lorsqu’il convient de le faire et entre autres, des
systèmes nationaux sui generis et des systèmes traditionnels
conformément aux législations et aux priorités nationales, en vue de
la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité;
n) Promouvoir une large mise en oeuvre et la poursuite des travaux
de la Convention relatifs aux Lignes directrices de Bonn sur l’accès
aux ressources génétiques et le partage équitable des bienfaits
découlant de leur utilisation, qui doivent aider les parties à la
Convention lors de l’élaboration et de la formulation de mesures
législatives, administratives ou de politiques concernant l’accès et
le partage des bienfaits, ainsi que lors de contrats et d’autres
arrangements conclus à des conditions établies d’un commun accord
concernant l’accès et le partage des bienfaits; o)
Négocier, dans le cadre de la Convention sur la diversité
biologique, en gardant à l’esprit les Lignes directrices de Bonn, un
régime international pour promouvoir et garantir un partage juste et
équitable des bienfaits découlant de l’utilisation des ressources
génétiques; p) Favoriser une conclusion réussie du
processus en cours au sein du Comité de la propriété intellectuelle,
des ressources génétiques, des connaissances traditionnelles et du
folklore de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle,
ainsi qu’au sein du Groupe de travail intersessions sur
l’application de l’article 8 j) et des dispositions connexes de la
Convention; q) Promouvoir des mesures praticables pour
l’accès aux résultats et aux bienfaits découlant des biotechnologies
fondées sur les ressources génétiques, conformément aux articles 15
et 19 de la Convention, y compris au moyen d’un accroissement de la
coopération scientifique et technique en matière de biotechnologies
et de biosécurité, y compris l’échange d’experts, la formation des
ressources humaines et le développement de capacités
institutionnelles axées sur la recherche; r) En vue
d’améliorer les synergies et la complémentarité, promouvoir, en
tenant compte des décisions prises dans le cadre des accords
pertinents et sans préjuger de leur issue, les discussions sur les
relations entre la Convention et les accords relatifs au commerce
international et aux droits de propriété intellectuelle, comme
indiqué dans la Déclaration ministérielle de Doha
32; s)
Promouvoir la mise en oeuvre du programme de travail au titre de
l’Initiative mondiale en matière de taxonomie; t)
Inviter tous les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la
Convention, le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques
biologiques 33 et les autres accords relatifs à la biodiversité et
inviter les États qui ont déjà ratifié ces instruments à promouvoir
leur mise en oeuvre efficace aux niveaux national, régional et
international et à apporter une aide technique et financière aux
pays en développement ou en transition à cet égard.
45. Les arbres et les forêts couvrent près du tiers de la surface terrestre.
La gestion durable des produits du bois et des autres produits des forêts
naturelles comme des forêts plantées est essentielle pour réaliser le
développement durable et constitue un moyen fondamental pour éradiquer la
pauvreté, pour réduire significativement la déforestation, pour mettre fin à
la perte de la biodiversité forestière ainsi qu’à la dégradation des sols et
des ressources et pour améliorer la sécurité alimentaire ainsi que l’accès à
l’eau potable et à des sources d’énergie abordables; de plus, cette gestion
durable met en relief les multiples avantages procurés par les forêts et les
arbres, naturels ou plantés, et contribue à l’équilibre de la planète et au
bien-être de l’humanité. La réalisation d’une gestion durable des forêts,
aux niveaux national et mondial, y compris par des partenariats entre
gouvernements et parties prenantes intéressés, y compris le secteur privé,
les populations autochtones et locales et les organisations non
gouvernementales, est un objectif essentiel du développement durable. Il
s’agit notamment d’agir à tous les niveaux pour :
a) Accroître l’engagement politique pour réaliser une
gestion durable des forêts en l’endossant en tant que priorité de
l’agenda politique international, en tenant pleinement compte des
liens entre le secteur forestier et les autres secteurs, à travers
des approches intégrées; b) Soutenir le Forum des
Nations Unies sur les forêts, avec l’assistance du Partenariat de
collaboration sur les forêts, en tant que mécanismes
intergouvernementaux clefs pour faciliter et coordonner la mise en
oeuvre d’une gestion durable des forêts aux niveaux national,
régional et mondial, et contribuer ainsi, notamment, à la
conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité des
forêts; c) Engager des actions immédiates, avec le
soutien de la communauté internationale, pour faire appliquer les
lois nationales sur les forêts et lutter contre le commerce
international illégal des produits forestiers, y compris des
ressources forestières biologiques, et fournir les capacités
humaines et institutionnelles nécessaires à la mise en oeuvre des
lois nationales en la matière; d) Engager des actions
immédiates aux niveaux national et international pour promouvoir les
moyens de réaliser la récolte du bois d’une manière qui soit durable
et pour faciliter la fourniture de ressources financières ainsi que
la mise au point et le transfert de technologies respectueuses de
l’environnement, et combattre ainsi les pratiques non durables en
matière de récolte des bois; e) Élaborer et mettre en
oeuvre des initiatives visant à satisfaire les besoins des régions
du monde qui souffrent actuellement de la pauvreté, qui ont les taux
les plus élevés de déforestation et où la coopération internationale
serait accueillie favorablement par les gouvernements concernés;
f) Créer et renforcer les partenariats et la coopération
internationale afin de faciliter la fourniture de ressources
financières accrues, le transfert de technologies respectueuses de
l’environnement, le commerce, le renforcement des capacités,
l’application des lois sur les forêts et la gouvernance à tous les
niveaux ainsi que la gestion intégrée des terres et des ressources
pour mettre en oeuvre une gestion durable des forêts, y compris les
propositions d’action du Groupe intergouvernemental d’experts pour
l’étude des forêts (GIEEF)/Forum intergouvernemental sur les forêts
(FIF); g) Hâter la mise en oeuvre, par les pays et par
le Partenariat de collaboration sur les forêts, des propositions
d’action du GIEEF/FIF et intensifier les efforts menés pour rendre
compte au Forum des Nations Unies sur les Forêts afin de contribuer
à l’évaluation des progrès qui doit avoir lieu en 2005;
h) Reconnaître et soutenir les systèmes autochtones et
communautaires de gestion forestière de manière à assurer une
participation pleine et efficace des populations locales ou
autochtones à la gestion durable des forêts; i) Mettre
en oeuvre le programme de travail élargi et orienté vers l’action de
la Convention sur la diversité biologique, qui concerne tous les
types de diversité biologique forestière, en étroite collaboration
avec le Forum, les membres du Partenariat et d’autres conventions et
processus relatifs aux forêts, avec la participation de toutes les
parties prenantes concernées.
46. Les activités minières, les produits minéraux et les métaux sont importants
pour le développement économique et social de nombreux pays. Les produits
minéraux sont essentiels pour le mode de vie moderne. L’accroissement de la
contribution des activités minières, des produits minéraux et des métaux au
développement durable implique qu’on agisse à tous les niveaux pour :
a) Soutenir les efforts visant à s’occuper des effets et avantages
environnementaux, sanitaires et sociaux, y compris pour la santé et la
sécurité des travailleurs, des activités minières, des produits minéraux
et des métaux, tout au long de leur cycle de vie, et s’appuyer sur une
série de partenariats, en renforçant les activités existantes aux
niveaux national et international entre les gouvernements intéressés,
les organisations intergouvernementales, les compagnies minières, les
travailleurs et les autres parties prenantes pour promouvoir la
transparence et l’obligation de rendre des comptes, en vue d’un
développement durable des activités minières et des produits minéraux;
b) Encourager la participation des parties prenantes, y compris les
populations locales et autochtones et les femmes, pour qu’elles jouent
un rôle actif dans la mise en valeur des produits minéraux et des métaux
et le développement des activités minières, tout au long du cycle de vie
de l’exploitation des mines, y compris après leur fermeture en vue de la
réhabilitation des sites, conformément aux réglementations nationales et
en tenant compte des impacts transfrontières significatifs; c)
Promouvoir le recours à des pratiques minières durables, en apportant
aux pays en développement ou en transition un soutien financier,
technique et en matière de renforcement des capacités en ce qui concerne
l’exploitation minière et le traitement des produits minéraux, y compris
pour les activités minières à petite échelle, et améliorer, là où il est
possible et il convient de le faire, les processus générateurs de valeur
ajoutée, actualiser les informations scientifiques et technologiques et
reconvertir et réhabiliter les sites dégradés.
__________________
14 Documents officiels de
la troisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer, vol.
XVIII (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.84.V.3),
document A/CONF.62/122.
15 Voir document de l'Organisation
des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture C200/INF/25,
appendice I.
16 Voir UNEP/CBD/COP/5/23, annexe
III.
17 Voir International Fisheries
Instruments (Instruments internationaux relatifs à la pêche accompagnes d'un index) (publication des Nations Unies,
numéro de vente : E.98.V.11), sect. I; voir également A/CONF.164/37.
18 Ibid.
19 Ibid., sect. III.
20 Rome, Organisation des Nations Unies
pour l'alimentation et l'agriculture, 1999.
21 Ibid., 2001.
22 Voir A/51/312, annexe II,
décision II/10.
23 Convention de Ramsar relative aux
zones humides d'importance internationale, particulièrement comme
habitats des oiseaux d'eau (Nations Unies, Recueil des Traites, vol. 996,
No 14583).
24 Voir Programme des Nations Unies pour
l'environnement, Convention sur la diversité biologique (Centre
d'activité du programme pour le droit de l'environnement et les
institutions competentes en la matière), juin 1992
25 A/51/116, annexe II.
26 Voir E/CN.17/2002/PC.2/15.
27 A/AC.237/18 (Part II)/Add.1 et
Corr.1, annexe I.
28 FCCC/CP/1997/7/Add.1, décision 1/CP.3,
annexe.
29 FCCC/CP/2001/13 et Add.1 ・4.
30 Voir résolution 2200 A (XXI) de
l'Assemblée générale, annexe.
31 Rapport de la Conférence de
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture,
trente et unième session, Rome, 2-13 novembre 2001 (C 2001/REP),
appendice D.
32 Voir A/C.2/56/7, annexe.
33
<http://www.biodiv.org/biosafety/protocol.asp>.
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