National Implementation of Agenda 21
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Information soumise par le Gouvernement de la Royaume du Maroc
auprès de la
Département de la coordination des politiques et du
développement durable
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Le Profil du Maroc a été soumis par: Mme Bani Layachi, Directeur
Nom du Ministère/Bureau: Ministère de l'Environnement
Date: 23 janvier 1996
Soumis par (nom du fonctionnaire):
Addresse postale: 36, Avenue al Abtal, Agdal, Royaume du Maroc
Téléphone: 68 07 41
Téléfax: 68 07 46
Addresse électronique: Layachi@min.env.ma
Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.
Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.
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AIEA | Agence internationale de l'énergie atomique |
APELL | Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local |
CEA | Commission économique pour l'Afrique |
CEAO | Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest |
CEE | Commission économique pour l'Europe |
CEPALC | Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes |
CESAP | Commission économique pour l'Asie et le Pacifique |
CFC | Chlorofluorocarbone |
CFPI | Commission de la fonction publique internationale |
CGIAR | Groupe consultatif de la recherche agricole internationale |
CIEM | Conseil international pour l'exploration de la mer |
CILE | Centre international de liaison pour l'environnement |
CILSS | Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel |
CIRC | Centre international de recherche sur le cancer |
CIUS | Conseil international des unions scientifique |
CMA | Conseil mondial d l'alimentation |
CNUCED | Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement |
COI | Commission océanographique internationale |
FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FIDA | Fonds international de développement agricole |
FMI | Fonds monétaire international |
FNUAP | Fonds des Nations Unies pour la population |
WTO | Organisation mundial du commerce |
GEMS | Système mondial de surveillance continue de l'environnement |
GEMS/EAU | Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau |
GESAMP | Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers |
GIPME | Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO) |
GRID | Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS) |
INFOTERRA | Système international d'information sur l'environnement |
IPCC | Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE) |
MARPOL | Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires |
OCDE | Organisation de coopération et développement conomiques |
OIT | Organisation internationale du Travail |
OMI | Organisation maritime internationale |
OMM | Organisation météreologique mondiale |
OMS | Organisation mondiale de la santé |
ONUDI | Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel |
PCM | Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO) |
PIGB | Programme international concernant la géosphère et la biosphère |
PNUD | Programme des Nations Unies pour le développement |
PNUE | Programme des Nations Unies pour l'environnement |
RISCPT | Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques |
SGP | Système généralisé de préférences |
SIG | Système d'information géographique |
SMO | Système mundial d'observation (OMM/VMM) |
UICN | Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources |
UNDRO | Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe |
UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture |
UNICEF | Fonds des Nations Unies pour l'enfance |
UNIDO | Organisation des Nations Unies pour le développement industriel |
UNU | Université des Nations Unies |
VAG | Veille de l'atmosphère globale (OMM) |
VIH | Virus de l'immunodéficience humaine |
VMM | Veille météorologique mondiale (OMM) |
ZEE | Zone économique exclusive |
1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable. Conseil National de l'Environnement (CNE)/Commission du Développement Durable (CDD)
Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : Mme Bani Layachi, Directeur au sein de la Direction de l'observation, des études et de la coordination - Sous Secrétariat d'Etat chargé de la Protection de l'Environnement
Téléphone : 76 66 62
Fax : 76 95 78
Adresse électronique :
Adresse postale : Sous-Secrétariat d'Etat chargé de la Protection de l'Environnement, 36 Avenue al Abtal, Agdal, Royaume du Maroc
2. Liste des membres/composition/présidence : Président du Conseil National de l'Environnement : Le Ministre chargé de la Protection de l'Environnement/Président de la Commission du Développement Durable (CDD) : Mme Bani Layachi - Directeur
2a. Liste des ministères et organismes intervenus : Toutes les Administrations du conseil national de l'environnement représentées dans la CDD : Ministère des travaux publics, de la Formation professionnelle et de la Formation des cadres, Ministère des Finances et des Investissements, Ministère de l'Agriculture et de la Mise en Valeur agricole, Ministère des Transports, Ministère des Affaires Etrangères et de la Cooperation, Ministère de l'Education nationale, Ministère des Pêches maritimes et de la Marine marchande, Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Incitation de l'économie.
2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail :
2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues :
3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné : Concertation et coordination des actions.
4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :
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ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION
INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
ET
POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le
COMMERCE)
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
Orientation générale de la stratégie
nationale Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement
|
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
Chômage (%) | 15,4 | 16,0 | |||
Population vivant dans un état de pauvreté absolue | |||||
Dépenses publiques pour le secteur social (%) | |||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES
MODÈLES DE CONSOMMATION
Dans le but de l'utilisation rationnelle de l'énergie et du
changement des habitudes de consommation des citoyens et des
entreprises, des actions ont été
élaborées avec comme objectifs principaux :
1. Secteur des transports routiers
L'amélioration de l'efficacité
énergétique des transports routiers.
La réduction de la pollution atmosphérique
associée aux transports routiers.
3. Technologies propres
Encouragement de l'utilisation des technologies propres
en vue de réduire les consommations
énergétiques des
ménages et du secteur industriel et de prévenir la
pollution à la source.
4. Réduction des pertes en lignes du réseau
électrique national
5. Gestion de l'énergie dans les bâtiments des
administrations publiques
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
L'amélioration de la qualité de l'air en
milieu urbain.
2. Secteur industriel
L'identification et la réalisation de projets
d'amélioration de la productivité des unités
industrielles.
L'information et la sensibilisation des industries
liées aux avantages de gestion de la demande
énergétique.
L'atténuation des pertes électriques des
réseaux internes des entreprises.
La contribution à l'utilisation rationnelle de
l'électricité dans les entreprises marocaines.
La réduction des factures d'eau et
d'électricité.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune
information.
2. Renforcement des capacités/technologie :
Aucune information. |
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants) | 584 | 1 035 | 1 079 | ||
Croissance réelle du PIB (%) | 6,3 | 3,5 | -4,1 | ||
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) | 257a | 265 | 284 | ||
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants | 33,97 | 38,9 | 44,73b | ||
Autres données
a = 1989 |
ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE
DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ
PRIORITÉ NATIONALE : Le Gouvernement
est de l'avis que le taux d'accroissement de la population ainsi
que le
taux de fécondité sont trop élevés. Son
intervention sur l'accroissement de la population ainsi que sur
l'interruption sur le
taux de fécondité est de réduire le taux.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1990 | 1993 | Dernière année connue 199_ | ||
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année | 24 487 | 26 069 | ||
Superficie (en km2) | 446 550 | |||
Densité de population (habitants/km2) | 58 | |||
1990-1993 | ||||
2,1 | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Depuis son
indépendance, le Maroc a réalisé des
progrès considérables dans le secteur de
la santé et il a accordé une attention
particulière à la promotion de la santé.
L'assainissement a connu une amélioration et
les programmes de vaccination se sont développés.
Cela étant, la couverture des zones rurales demeure
inadéquate. Les
autorités responsables et les spécialistes de la
santé font face aux problèmes au moyen de recherches,
d'une législation et
de la mise en place de programmes. On accorde une attention
particulière aux besoins sanitaires des
éléments de la
population susceptibles d'être exposés à des
problèmes environnementaux. Le système de
santé national est organisé en
trois secteurs : un secteur public qui comprend le Ministère
de la santé publique et les services sanitaires des Forces
armées royales; un secteur qui englobe les services mutuels
et la Caisse nationale de sécurité sociale, et enfin
le secteur
privé qui comprend les médecins, dentistes,
pharmaciens et autres personnels médicaux
(infirmières, sages-femmes, etc.).
Les nouveaux objectifs sont les suivants : investissements
destinés au secteur public, nouvelle structure du
système de
santé, accroissement des ressources financières,
amélioration de la protection sociale, affectation
appropriée des
ressources, et contrôle des dépenses de
santé.
Les maladies diarrhéiques font l'objet d'une attention particulière.
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1. Structure de la prise de décisions : Les ministères intéressés sont le Ministère de la santé publique et le Ministère de l'éducation qui est responsable de la Faculté de médecine et de l'École de pharmacie ainsi que des deux écoles d'art dentaire.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Plus de 23 000 (90 %) des membres du personnel sanitaire appartiennent au secteur public. Au Maroc, les médecins, les pharmaciens et les dentistes reçoivent leur formation dans le cadre universitaire. Le personnel paramédical est formé dans des écoles gérées par le Ministère de la santé (24 écoles). Les professionnels de la santé continuent à être formés par le même système. Le secteur public compte 4 226 médecins et 123 dentistes. Le secteur semi-public comprend 339 médecins et 103 dentistes. Le secteur privé comporte pour sa part 2 816 médecins et 803 dentistes. Il existe 1 767 pharmacies.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : L'État finance 37 % des dépenses de santé. La contribution des ONG et de la coopération internationale couvre 3 % de ces dépenses. Le budget du Ministère de la santé publique s'élevait à 760 millions de dirhams en 1980 et à 2 700 millions de dirhams en 1993.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 1994 | ||
Espérance de vie à la naissance
Sexe masculin | 59,1 62,5 | 63 (M + F) | ||
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) | 82 | 46 | ||
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) | 330 | |||
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population) | 62 | |||
Accès à des services d'assainissement (% de la population) | 59 | |||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Maroc
s'urbanise rapidement en raison de la croissance
démographique et des
migrations des zones rurales vers les villes. Les autorités
responsables du logement et des établissements humains
élaborent une nouvelle politique qui s'appliquera à
ce secteur. Afin de créer les conditions favorables en
matière de
logement et éliminer les blocages qui existent
particulièrement dans ce domaine, plusieurs initiatives ont
été prises en
faveur des plus démunis. Les principales questions qui
doivent être traitées sont les suivantes :
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1. Structure de la prise de décisions : La
stratégie marocaine porte sur deux domaines :
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Le programme de logement national a été élaboré au coût de 24 552 millions de dirhams. L'État subventionne le Fonds pour un montant de 4 479 millions de dirhams.
5. Coopération régionale/internationale : La Banque mondiale a financé des projets intéressant 12 500 familles vivant dans des bidonvilles. Le Maroc sollicite une coopération internationale en association avec le PNUD, le FNUAP et Habitat.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1982 | 1989 | 1992 | ||
Population urbaine | 1 569 900 | 2 121 700 | 2 356 500 | |
Population des bidonvilles et des taudis | 204 100 | 165 500 | 160 312 | |
Population des taudis comme % de la population urbaine | 13 | 7,8 | 6,8 | |
1990 | 1995 | |||
Population urbaine comme % de la population totale | 46,1 | 48,4 | ||
Croissance annuelle de la population urbaine (%) | 3,2 | 3,1 | ||
Population des plus grandes villes (% de la population totale) | 11,6 | 12,2 | ||
Autres données : Depuis 1956, le
Gouvernement a assuré la construction de 1 227 000 logements
pour une population
s'élevant à 7 millions d'habitants. Depuis 1988, le
Ministère de l'habitat a construit 135 000 immeubles
collectifs équipés
et 28 000 logements; 34 % des immeubles construits visent à
remplacer les bidonvilles et à assurer des
établissements plus
salubres.
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ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU
PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR
L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT
Les principaux objectifs de cette Stratégie nationale pour
la protection de l'environnement peuvent être
résumés comme
suit :
Dresser un diagnostic sur l'état de
l'environnement au niveau national et en identifier les
différents problèmes;
Définir les orientations et les grands axes d'une
politique nationale en matière de protection de
l'environnement et
de développement durable;
Intégrer les considérations
environnementales aux impératifs de développement
économique et social.
Aussi, la SNPEDR a été élaborée sur la
base d'une approche économique qui consiste à :
Réaliser une analyse des coûts et avantages
des politiques de développement et de protection de
l'environnement,
actuelles et futures;
Définir des objectifs de qualité de
l'environnement pour l'an 2005 et 2020;
Démontrer les avantages économiques d'une
stratégie de développement durable basée sur
les objectifs de qualité
précédemment définis.
Ainsi, cette étude a permis, à partir des
données existantes et disponibles sur l'état de
l'environnement, d'établir un
ensemble d'indicateurs pour l'eau, l'air, les déchets
solides, l'environnement urbain, les sols et le milieu naturel et
le
littoral. Ces indicateurs permettent de suivre et de
contrôler l'évolution de l'état de
l'environnement, de définir des
priorités pour l'action environnementale et d'établir
des objectifs de qualité spécifiques pour chacun des
indicateurs
retenus.
(Voir les pages vii et viii au
début du profil)
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Maroc a
initié en collaboration avec le PNUD et l'UNESCO une
étude sur l'élaboration
d'une Stratégie nationale pour la protection de
l'environnement et le développement durable (SNPEDR). Cette
étude qui
s'est étalée de juin 1994 à mai 1995, vise
l'intégration des préoccupations de protection de
l'environnement avec celles du
développement socio-économique du pays.
1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Aucune information.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE
L'ATMOSPHÈRE
Le Protocole de Montréal et ses amendements
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques
Le dernier en date des rapports à présenter
au Secrétariat de la Convention-cadre a été
soumis.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
Le Gouvernement favorise des politiques qui visent à
assurer un meilleur rendement énergétique. Les
domaines suivants
sont envisagés : moyens de transport écologiquement
rationnels et efficaces, contrôle de la pollution
industrielle,
exploitation rationnelle des sols, gestion avisée des
ressources marines, gestion des déchets toxiques et
dangereux. Le
Gouvernement a aussi entrepris des études sur la pollution
atmosphérique et l'appauvrissement de la couche d'ozone. Il
a
mis en place des méthodes propres à identifier les
niveaux liminaux des concentrations atmosphériques des gaz
à effets de
serre dans le contexte de la politique nationale sur
l'environnement. La Commission des normes et des règles a
élaboré un
projet de normes et de règles en ce qui concerne la
pollution atmosphérique en général. Dans le
domaine de
l'environnement et des transports, les émanations font
l'objet d'études afin de préciser les secteurs les
plus polluants. La
rédaction des normes relatives aux émanations
provenant des véhicules à moteur sont en cours au
sein du Ministère de
l'environnement. Le Gouvernement accorde une nette priorité
au recours à des technologies écologiquement
rationnelles
par les industries ainsi qu'à des évaluations des
incidences sur l'environnement en général. Le
Gouvernement a procédé à
une étude de la gamme actuelle des produits
énergétiques mais il n'existe encore aucune taxe
affectant l'utilisation
énergétique et les émanations. Un projet de
loi relatif aux émanations (normes et règles) devrait
être approuvé sous peu.
Afin d'assurer un système de transport plus sûr et
moins polluant, le Gouvernement s'est attaqué aux domaines
suivants :
technologies des transports, création de systèmes de
transports collectifs, conséquences pour l'environnement,
sécurité,
rapport coût-efficacité de systèmes de
substitution; le coût des investissements est pris en compte
dans le cadre du
processus de normalisation. Depuis la Conférence des Nations
Unies sur l'environnement et le développement en 1992,
plusieurs études ont été effectuées. Le
Gouvernement s'intéresse au développement et à
l'exploitation des ressources
terrestres et maritimes et aux pratiques d'utilisation des sols
susceptibles de mieux résister aux changements et aux
fluctuations atmosphériques et d'assurer la protection et
l'amélioration des réservoirs produisant des gaz
à effet de serre, y
compris la biomasse, les forêts et les océans, de
même que les autres écosystèmes terrestres,
côtiers et maritimes. Un
inventaire des importations de substances qui entraînent un
appauvrissement de la couche d'ozone a confirmé que leur
consommation demeure sous les normes établies. Le
Gouvernement n'a ni créé, ni renforcé des
systèmes de prévision
avancée et des mécanismes de réflexe à
la pollution atmosphérique transfrontalière
causée par des accidents industriels et
des catastrophes naturelles ainsi que par la destruction volontaire
ou naturelle des ressources naturelles.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
Protocole de Montréal (1987) signé en
1996
Amendement de Londres (1990) signé en 1996
Amendement de Copenhague (1992) signé en 1996
Le(s) dernier(s) rapport(s) au Secrétariat du
Protocole de Montréal a (ont) été
établi(s) en 1996
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques a été signée en 1991-1992 et
ratifiée le
28 décembre 1995 (notre communication nationale n'a pas
encore été présentée; elle doit
l'être en 1998).
1. Structure de la prise de décisions : Le Conseil national pour l'environnement est l'organisme chargé de la protection de l'atmosphère. Le Conseil est membre à part entière du mécanisme national de coordination en vue d'un développement durable. La législation nationale relative à ce chapitre d'Action 21 a été revue et modifiée de la manière suivante : un projet de loi et un décret visant à combattre la pollution atmosphérique sont en voie d'être adoptés; un arrêté en date du 22 février 1991 porte sur l'essence et le carburant.
2. Renforcement des capacités/technologie : Le Gouvernement procède actuellement au renforcement des domaines suivants : système de prévision avancée à l'échelle nationale, capacité nationale de prévision des changements et des fluctuations et renforcement à l'échelle nationale des capacités et de la formation en matière d'observation et d'évaluation. Le Gouvernement encourage l'industrie à mettre au point des technologies sûres et une démarche faisant appel à la participation. Le Gouvernement possède deux stations de contrôle de la pollution atmosphérique qui mesurent :
la composition chimique des pluies;
3. Principaux groupes : La communauté scientifique a entrepris d'importantes études sur la pollution atmosphérique et sur l'appauvrissement de la couche d'ozone, et les ONG ont effectué des travaux relatifs à la pollution atmosphérique.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Le Gouvernement n'a pris aucune initiative dans le cadre des Nations Unies et de ses commissions régionales en vue de la convocation de conférences régionales sur les transports et l'environnement. Le Gouvernement a approuvé et fait ratifier le Protocole de Montréal et ses amendements de 1990. Le Maroc a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Toutefois, il n'a accédé à aucun accord régional, multilatéral et bilatéral concernant la pollution atmosphérique transfrontalière.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199- | ||
Émissions de CO2 (en million de tonnes) | ---- | 32 500 og CO2 | ---- | |
" " SOx | ---- | ---- | ---- | |
" " NOx | ---- | 74,8 Gg | ---- | |
" " CH4 | ---- | 450 Gg | ---- | |
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes) | ||||
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars) | ||||
Autres données Le Gouvernement participe activement au renforcement du système d'information mondial et possédait, en 1990, 36 systèmes d'observation nationaux dont le nombre s'élevait à 38 en 1995. En outre, le Gouvernement participe au système mondial d'observation de l'ozone et possède à cette fin une station d'observation. Les chiffres correspondants du pourcentage national relatifs à la contribution des gaz anthropogéniques à l'effet de serre sont les suivants : En 1990 : CO2 32545. CH4 450. CO 500. N20 1.11. NOx 74.8. |
ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES TERRES
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : L'appauvrissement
des sols causé par des phénomènes naturels
constitue un sujet de vive
préoccupation pour le Gouvernement du Maroc. En outre,
d'importantes régions agricoles sont perdues chaque
année en
raison de projets d'urbanisation. -- Établissement d'un zonage agro-écologique à l'échelle 1:2 000 000 sur l'ensemble du territoire national. Le zonage qui a distingué 133 unités homogènes a été complété par une base de données techniques propre à orienter la mise en valeur durable. -- Préparation avec l'appui de la FAO du Plan directeur de gestion conservatoire des terres agricoles. Ce plan directeur s'inspire du Programme ISCRAL conçu par la FAO pour les pays de l'Afrique. -- Élaboration des cartes agricoles d'orientation de l'urbanisation dans le sens d'une protection accrue des terres agricoles à haut potentiel de production : il s'agit à ce niveau de l'application d'une disposition importante de la loi 12-90 relative à l'urbanisme qui préconise le principe de préservation des terres agricoles et forestières contre l'urbanisation. |
1. Structure de la prise de décisions : Une loi relative à la planification urbaine a été promulguée qui invoque les principes concernant la conservation des terres agricoles.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Formation de scientifiques en matière d'études des sols.
4. Aspects financiers : Particulièrement la Banque mondiale.
5. Coopération régionale/internationale : Les organisations internationales qui interviennent dans ce secteur sont les suivantes : l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme de développement des Nations Unies (PNUD). Toutefois, ces organisations n'ont offert aucune contribution financière depuis le Sommet planète Terre.
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ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE
DÉBOISEMENT
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La lutte contre le
déboisement représente pour le Maroc une haute
priorité. Il s'associe à
tous les principes adoptés par la Conférence des
Nations Unies sur l'environnement et le développement. Les
forêts
nationales subissent des pressions écologiques, sociales et
économiques surtout en raison de l'extension des cultures,
de la
collecte du bois à des fins énergétiques, de
la sécheresse, de l'urbanisation et des incendies.
Actions menées par l'AEFCS :
-- Plus de 80 % des forêts naturelles sont
délimitées, le reste est en cours à un rythme
de 40 000 à 100 000 ha/an;
-- Création de plus d'une dizaine de
périmètres d'amélioration sylvopastorale et
trois pépinières pastorales;
-- Protection sanitaire des forêts par traitement
contre les principaux ravageurs de forêts : 100 000 à
150 000 ha/an;
-- Renforcement des équipements anti-incendies
(tranchées par feu, pistes, postes-vigie) et entretiens
annuels de
ceux existants;
-- Conservation des sols par des actions
anti-érosives (mécaniques et biologiques);
-- Renforcement des dispositions législatives pour
limiter les défrichements à partir de 1991;
-- Opération pilote pour la promotion de
l'utilisation du gaz butane en zone montagnarde lancée en
1992.
1. Structure de la prise de décisions : Une loi relative à la planification urbaine a été promulguée qui invoque les principes concernant la conservation des terres agricoles.
2. Renforcement des capacités/technologie : Bien que 2 338 agents forestiers oeuvrent à la gestion et à la gestion des forêts, le personnel demeure insuffisant. En 1994, le personnel de niveau professionnel du Ministère de l'agriculture s'établissait à 5 000.
3. Principaux groupes : À la suite de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, le Gouvernement a lancé des campagnes visant à sensibiliser l'opinion. Les collectivités locales ont participé aux travaux sur le terrain mais elles ne sont pas associées à la planification nationale. Seules les ONG bénéficient d'un statut consultatif à cet égard.
4. Aspects financiers : Le budget du Ministère principalement intéressé équivalait en 1994 à 38 389 900 dollars des États-Unis.
5. Coopération régionale/internationale : D'importants projets visant au développement et à la préservation des ressources forestières seront réalisés grâce à l'aide financière de la Banque mondiale, du PNUD, de la FAO, de la Banque africaine de développement, de l'Allemagne, de la Belgique et du Japon.
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1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Superficie forestière (km2) y compris les zones pastorales et forestières | 700 000 | 700 000 | 90 000 | |
Zone forestière protégée | 20 000 | |||
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3) | 2,2 | 2,0 | 1,6 | |
Rythme de déboisement (en km2 par année) | 130 | 300 | ||
Rythme de reboisement (en km2 par année) | 130 | 247,50 | ||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION ET LA SÉCHERESSE
La Convention internationale sur la lutte contre la
désertification dans les pays gravement touchés par
la sécheresse
et/ou la désertification, en particulier en Afrique a
été signée en 1994 et ratifiée en
1996.
Les problèmes liés à la désertification
et à la sécheresse reçoivent une attention
prioritaire au Maroc. Quatre zones sont
spécialement concernées par la désertification
: le sud, l'est, le rif et le prérif ainsi que le centre.
Il existe plusieurs contraintes en ce qui touche à la
sécheresse et à la désertification notamment
d'un point de vue juridique
et de politique nationale. Parmi ces contraintes, on peut signaler
: les faiblesses du revenu par habitant dans les zones
affectées, la modeste participation de la population aux
projets consacrés à la lutte contre la
désertification, la modestie de
l'aide financière accordée auxdits projets.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
Le dernier en date des rapports au Secrétariat de la
Convention a été établi en 1996.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
-- Lutte contre l'ensablement : près de 30 000 ha de
dunes sont stabilisés;
-- Élaboration d'un plan national de lutte contre la
désertification en 1986. Ce plan est en cours
d'actualisation dans
le cadre d'élaboration du PAN préconisé par
CCD;
-- Élaboration d'un plan national de reboisement
actuellement en cours d'actualisation pour en faire un plan
directeur de reboisement;
-- Élaboration d'un plan national
d'aménagement des bassins versants;
-- Élaboration d'un plan directeur des aires
protégées;
-- Participation à l'élaboration du plan
d'action sous-régional de lutte contre la
désertification (pays de l'UMA).
1. Structure de la prise de décisions : Les organismes officiels responsables d'assurer un développement durable sont : le Ministère de l'environnement, le Ministère de l'agriculture, l'Office national de l'eau douce (Ministère des travaux publics) et la formation professionnelle et le Bureau de l'hydraulique. Les mesures suivantes ont été élaborées par le Programme national d'irrigation et de politique des barrages : le Plan national de reboisement, le Plan national de développement des bassins pentus, les Directives relatives aux biens fonciers; les Directives relatives à la gestion conservatoire des terres agricoles en bour; la loi de 1977 sur la préservation et l'exploitation des forêts, le code d'investissement agricoles (1969), la loi de 1996 sur la participation de la population au développement de la sylviculture, la loi sur les catastrophes naturelles, le Programme Al Ghait relatif à la modification du climat par des moyens artificiels. Avant et après la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, le Gouvernement a mis au point plusieurs programmes afin de lutter contre la sécheresse -- Stratégie de développement des terrains de parcours.
-- Loi de mise en valeur en bour No 33/94 de 1994 -- Programme de sauvegarde du cheptel 1970.
L'étude relative à la prévision de la pluviosité saisonnière se poursuit dans le cadre de la coopération avec l'Union européenne et l'Université de l'Oklahoma.
En ce qui concerne l'établissement de ses options en matière de gestion des eaux, le Maroc s'est doté de plans directeurs portant sur les bassins hydrographiques. Les plans déterminent le niveau d'exploitation de l'eau des bassins jusqu'en l'an 2020 et même 2030; ils sont approuvés par le Conseil supérieur de l'eau et du climat créé en 1981 (CSEC). D'autre part, une loi établissant les prérogatives du CSEC a été adoptée en 1995 (loi 10-95). Cette loi crée, au niveau de chaque bassin hydraulique ou pour l'ensemble des bassins, des agences chargées d'évaluer, de planifier et de gérer les ressources hydriques au niveau des bassins hydrauliques.
En ce qui concerne l'assainissement, l'Enquête de diagramme est en voie d'achèvement. Elle permettra notamment d'assurer l'utilisation des eaux usées à des fins agricoles et la protection des ressources hydriques.
La politique de construction des barrages entreprise en 1967 se poursuit au rythme d'un barrage par année jusqu'à l'an 2000 et de deux barrages par année par la suite. Le potentiel mobilisé devrait atteindre 11,8 milliards de mètres cubes ce qui correspond à plus de la moitié du potentiel mobilisable.
2. Renforcement des capacités/technologie : Afin de résoudre les problèmes identifiés, le Maroc a adopté un certain nombre de mesures. En ce qui concerne les agents d'exécution, les ministères sont suffisamment équipés quoique le personnel de terrain demeure insuffisant. Ces faiblesses résultent d'un manque de compétences et de personnel de gestion. Par ailleurs, quelques programmes sociaux ont été créés tels que la construction de barrages et de puits.
3. Principaux groupes : Aucune information est disponible concernant la participation des ONG ou des femmes aux projets visant à lutter contre la désertification. Toutefois, les mesures suivantes ont pour but de promouvoir le développement durable, ainsi au moyen de journées d'information (radio, télévision, etc.). Les exploitants agricoles et les éleveurs bénéficient gratuitement d'arbres forestiers et fruitiers.
|
4. Aspects financiers : Aucune information
5. Coopération régionale/internationale : Les principaux programmes internationaux réalisés dans le pays sont les suivants : études relatives à un plan national de reboisement, un plan national de lutte contre la désertification, un plan national de développement des bassins pentus (PNUD, FAO, Japon); financement de projets intégrés dans diverses régions du pays (Allemagne, Banque mondiale), gestion forestière, mise au point d'une approche participative dans le domaine de l'aménagement des bassins. Dans le cadre de la coopération au sein de l'Union du Maghreb arabe un programme régional visant à lutter contre la désertification a été mis au point, notamment le projet pilote de développement intégré dans les écosystèmes arides maghrébins ainsi que le projet régional propre à promouvoir le recours à une approche participative. Plan d'alimentation et d'eau potable dans les zones rurales (PNUD). Ces organisations ou programmes ont contribué aux stratégies nationales sans toutefois fournir une aide financière à la suite du Somment planète Terre.
-- Élaboration de la stratégie de parcours en
zones arides et semi-arides (Banque mondiale).
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1980 | 1990 | Dernière année connue 199__ | ||
Touchés par la désertification en (km2) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES
MONTAGNES
En général, les régions sont
sous-équipées tant en ce qui concerne les services
sociaux que les infrastructures. Le régime
foncier se distingue par une division excessive de la
propriété.
L'évolution de l'érosion spécifique permet de
scinder le Maroc en quatre zones :
Dans la première zone, cinq bassins versants disposent d'un
schéma directeur d'aménagement anti-érosif
visant le
développement rural intégré.
Dans la deuxième zone, trois bassins versants sont
dotés d'un schéma directeur d'aménagement
anti-érosif visant
également le développement rural
intégré.
Dans la troisième zone, trois bassins versants disposent
d'un plan d'aménagement anti-érosif.
Dans la quatrième zone, deux bassins versants sont
dotés d'un plan d'aménagement anti-érosif.
Au Maroc, deux projets pilotes d'aménagement de bassins
versants sont en cours d'exécution dont les projets visent
la
mise au point des approches participatives de planification et
d'exécution des actions de conservation des sols et de
développement rural en vue d'une gestion rationnelle et
durable des ressources naturelles.
La préparation d'un projet de développement des zones
de montagne a été lancée, en collaboration
avec la Banque
mondiale, mais n'a pas été poursuivie en raison
essentiellement de contraintes d'ordre budgétaire.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La mise en valeur
durable des montagnes ne représente pas une priorité
majeure pour le
Maroc. Cela étant, on compte quatre chaînes de
montagnes importantes : le Rif, le Moyen-Atlas, le Haut Atlas et
l'Anti-Atlas.
-- La zone rifaine présente une dégradation
spécifique de 2 000 tonnes/km2;
-- La zone périfaine présente une
dégradation spécifique variant de 1 000 à 2
000 tonnes/km2;
-- La zone du Moyen et Haut Atlas présente une
dégradation comprise entre 500 et 1 000 tonnes/km2;
-- Le reste du Maroc, y compris l'Anti-Atlas présente
une dégradation inférieure à 500
tonnes/km2.
1. Structure de la prise de décisions : Dans ce cas particulier, le Ministère de l'agriculture est l'organe officiel responsable du développement durable. L'Office national des eaux douces oeuvre également en collaboration avec le principal ministère en ce qui concerne le développement durable.
2. Renforcement des capacités/technologie : Des programmes d'enseignement ont été mis en place afin de sensibiliser la population. Les exploitants agricoles et les collectivités montagnardes ont bénéficié de subventions de la part du Gouvernement. Des programmes ont été exécutés pour venir en aide aux populations habitant ces régions tels que des pistes et des sentiers forestiers et ruraux et la construction de petits barrages et de puits.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Trois projets majeurs ont été créés en vue de l'exploitation de bassins hydrologiques :
Plan directeur des bassins du Rif
Coût : 8 000 millions de dirhams 5. Coopération régionale/internationale : Les principaux projets internationaux ou bilatéraux entrepris au Maroc sont les suivants : projet de sylviculture Phase II (Banque mondiale), projet de conservation des ressources naturelles (Banque africaine de développement), projet intégré de développement rural de Loukouss (Banque mondiale), projet de protection des écosystèmes forestiers du Rif (Union européenne), projets intégrés de Fes-Karia Tissa-Moyen-Atlas (Banque mondiale). Ces organisations ou programmes n'ont fourni aucune aide financière à la suite du Sommet planète Terre.
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Travaux réalisés en matière de conservation des sols | (hectares) |
-- Reboisement de protection | 99 000 |
-- Plantations fruitières | 255 000 |
-- Améliorations sylvopastorales | 77 000 |
-- Travaux d'infiltration | 28 000 |
ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE
Une disposition importante qui vient d'être prise
récemment en faveur de la promotion du développement
agricole et rural
durable est la loi No 33-94 sur les périmètre de mise
en valeur en bour. Il s'agit par le biais de cette loi de la
création
d'un cadre légal de promotion du développement
agricole et rural durable dans les zones d'agriculture pluviales.
La mise
en oeuvre de cette loi s'appuie sur les approches participative,
contractuelle, décentralisée et sur
l'intégration d'une large
gamme d'actions de développement tant agricole que rural.
D'autre part, l'énergie étant un moteur de tout
développement
social et économique, le monde rural doit en
bénéficier. Dans ce sens, plusieurs projets ont
été élaborés, dont notamment :
Dans le cadre du développement rural, un programme
d'alimentation en eau des populations rurales a été
créé. Ce
programme dénommé PAGER a été
conçu de manière à généraliser
l'accès à l'eau potable pour l'ensemble de la
population rurale. Le programme a été
échelonné sur une période de 8 ans; son
coût est d'environ 10 millions de dirhams.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Pour le Maroc, le
développement agricole et rural durable constitue une
priorité élevée.
Avec l'appui du Gouvernement, les organisations agricoles et les
autres participants du secteur agricole s'efforcent de se
conformer à la conception d'Action 21 en matière de
développement agricole et rural durable. Pour le Maroc, la
priorité
consiste à augmenter la production alimentaire de
manière durable et à accroître la
sécurité alimentaire avant 1998. Aux
fins de la planification de l'autosuffisance rurale, des programmes
nationaux ont été entrepris en vue de
l'amélioration de
la productivité agricole tout en minimisant les risques aux
écosystèmes, de la collecte et de l'étude des
plantes afin
d'augmenter la production alimentaire, de la mise en place de
stratégies et de programmes pour développer
l'élevage.
Afin de parvenir à cet objectif, le Maroc a pris des mesures
dans le domaine du bien-être rural en rendant les populations
plus conscientes des problèmes de développement
rural.
Le PNER II (1980-1986) -- Programme national
d'électrification rurale qui a permis d'électrifier
68 000 foyers
ruraux;
Le PNER II (1986-1995) ayant électrifié 50
villages par an;
Le PERG (1995-2010) -- Programme d'électrification
rurale globale qui consiste en l'électrification d'environ
1 500 000 foyers soit 100 000 foyers par an;
L'électrification rurale
décentralisée qui touche les zones rurales
enclavées.
1. Structure de la prise de décisions : L'agriculture et le développement rural dépendent du Ministère de l'agriculture et du Ministère du travail et de la formation professionnelle. Certaines lois ont préséance sur d'autres réglementations en ce qui concerne l'agriculture et le développement rural tels que le Code relatif aux investissements agricoles de 1969, le projet de loi relatif au périmètre en zone bour (février 1995), le Code de l'eau promulgué en novembre 1995. La législation marocaine fait actuellement l'objet d'un remaniement. Les principaux amendements portent sur la création d'un Fonds de développement agricole et sur la nouvelle loi relative au périmètre de mise en valeur en bour.
2. Renforcement des capacités/technologie : Experts nationaux et formation du personnel au moyen de programmes de bourses d'études. Le personnel recruté se compose de 10 chercheurs nationaux et de quatre chercheurs internationaux.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Le Maroc est à la recherche d'un financement extérieur. Le pays reçoit annuellement environ 200 000 dollars provenant d'un financement international visant à favoriser le partage des bénéfices et des résultats de la recherche-développement dans le domaine de la phytogénétique destinée à nourrir des populations animales en danger et leur maintien in situ ainsi qu'à planifier et à entreprendre des programmes et des stratégies de développement dans ce domaine. À cette fin, le Maroc cherche à obtenir un financement extérieur.
5. Coopération régionale/internationale : Le Maroc a obtenu une aide extérieure de l'Union du Maghreb arabe, de l'Union européenne, de la Belgique, du PNUD, de l'USAID, de la Coopération française, de la FAO et du CRDI. Ceux-ci ont tous participé à un réexamen des stratégies nationales. Ils ont également assuré un financement à la suite du Sommet planète Terre.
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1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Terres agricoles (en km2) | 293 040 | 302 270 | ||
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres | 65,6 | 67,7 | ||
Terres agricoles par habitant | ||||
1989/90 | 1992/93 | Dernière année connue 199_ | ||
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990 | 1 061 | 1 060 | ||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE
LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
La Convention sur la diversité biologique a
été signée en 1992 et ratifiée en
1995.
Le Maroc a ratifié la Convention sur la diversité
biologique et a entrepris l'application de ses dispositions en
élaborant une
étude de pays (Ministère de l'environnement). Cette
étude a pour objet une évaluation globale de la
biodiversité au Maroc.
Elle a permis d'identifier les menaces auxquelles doivent faire
face les espèces et les écosystèmes
menacés et de préciser
les éléments d'une stratégie et un plan
d'action portant sur la biodiversité.
Par ailleurs, le Ministère de l'environnement entreprendra
en 1997 l'élaboration de la stratégie, du plan
d'action et du
rapport national sur la biodiversité qui sera
présenté à la quatrième réunion
de la Conférence des Parties à la Convention
sur la diversité biologique en novembre 1997.
Un projet de loi sur la protection de la biodiversité a
été préparé.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
Premier rapport présenté en 1997.
La Convention sur le commerce international des espèces
de faune et de flore sauvages menacées d'extinction a
été
ratifiée avant le 1er juillet 1992.
Dernier rapport présenté en 1995.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'environnement agit comme centre de coordination en ce qui concerne la Convention sur la biodiversité. Il est à ce titre amené à coordonner les politiques et les initiatives dans les domaines de la biodiversité et des ressources naturelles avec les ministères, institutions, collectivités locales et organismes intéressés y compris les ONG. Tous contribuent à l'élaboration de la stratégie, du plan d'action et du rapport national sur la biodiversité.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le Ministère de l'environnement a créé un Observatoire de l'environnement au sein duquel un groupe national sur la biodiversité a été constitué qui a la responsabilité de suivre et de coordonner l'application de la Convention sur la biodiversité et les conventions connexes (CITES, RAMSAR, CMS, etc.).
Plus de 20 cadres biologistes travaillent actuellement sur le thème de la protection de la biodiversité.
3. Principaux groupes : Les collectivités locales sont maintenant considérées comme étant l'un des principaux acteurs qui participent au processus de conservation des ressources biologiques et génétiques. Plusieurs ONG participent directement ou indirectement à la conservation de la biodiversité (ASMARE, SPAVA, etc.). La Société protectrice des animaux gère le Centre national d'éducation environnementale de Sidi Bouhghaba.
4. Aspects financiers : Le Gouvernement réserve certains budgets sectoriels aux projets portant sur la conservation de la biodiversité exécutés par les Ministères de l'environnement, de l'agriculture et des pêcheries. La Banque mondiale a financé l'élaboration du Plan directeur des aires protégées (Ministère de l'agriculture). La Banque a aussi financé l'aménagement de deux parcs nationaux.
5. Coopération régionale/internationale : En matière de conservation de la biodiversité, le Maroc a accès aux organisations internationales de financement telles que le PNUD, la Banque mondiale et à d'autres organismes bilatéraux de financement (GTZ, USAID, etc.). Un programme de coopération a été établi avec la GTZ pour l'assistance à la gestion des ressources naturelles.
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1992 | Dernière année connue 1996 | ||
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres | 0,8 | ||
1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Nombre d'espèces menacées d'extinction | 217 | ||
Autres données Flore nationale 7 000 espèces (200 menacées) Faune nationale 15 000 espèces (300 menacées) |
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ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : SANS OBJET
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Renforcement des capacités/technologie : L'Université de Marrakech a créé un programme de formation consacré à la gestion de la protection de l'environnement. L'École Mohammedia des ingénieurs a élaboré un programme de gestion de l'énergie solaire.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES
OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS
FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES
CÔTIÈRES ET PROTECTION,
UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES
BIOLOGIQUES
La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a
été signée en 1982.
(Voir également les tableaux joints qui figurent aux pages
suivantes.)
La politique du Maroc en ce qui concerne les océans a
été intégrée au Plan national pour un
développement durable. Le Maroc a aussi
mis en place un programme intégré de gestion des
côtes, toutefois aucune information n'est disponible sur la
gestion de savoir si ce
programme comprend toutes les activités marines à
l'intérieur de la zone économique exclusive
s'étendant à 200 milles marins. Les
activités suivantes sont assurées par les
Ministères des pêcheries marines, de la marine
marchande, des travaux publics, par la Direction
des ports et le Ministère de l'environnement; elles ont
été considérées comme importantes au
niveau national quoique insuffisamment
traitées : a) élaboration et application des
politiques relatives à l'exploitation des terres et de l'eau
et des implantations; b) exécution
aux niveaux appropriés des plans et programmes
intégrés relatifs à la gestion marine et au
développement durable; c) élaboration des
progrès côtiers identifiant les secteurs critiques y
compris les zones érodées, les processus physiques,
les modes de développement, les
conflits entre exploiteurs et les priorités
spécifiques de gestion; d) amélioration des
établissements humains côtiers, notamment en ce qui
concerne le logement, l'eau potable et le traitement et
l'évacuation des eaux usées, des déchets et
des effluents industriels. Parmi les
activités considérées comme très
importantes au niveau national et comme étant bien
gérées, on peut citer : l'évaluation
préalable des
incidences environnementales, le contrôle et le suivi
systématiques des principaux projets y compris la prise en
compte régulière des
résultats lors des prises de décisions.
Considérées comme importantes sur le plan national et
pleinement assurées sont les activités
relatives à la mise en place de plans d'urgence en cas de
catastrophes naturelles ou causées par l'homme. La
conservation et la
restauration des établissements humains se trouvant dans un
état critique sont jugées sans grande importance et
ne font pas l'objet d'une
attention particulière. L'intégration des programmes
sectoriels portant sur le développement durable en
matière d'établissements,
d'agriculture, de tourisme, des ports de pêche et des
industries qui touchent les zones côtières sont
importantes et bien assurées, les
faiblesses sont traitées comme il se doit. Les
activités suivantes bénéficient de toute
l'attention qu'elles méritent : l'adaptation des
infrastructures et les emplois de substitution, l'enseignement
public, les programmes d'information et de sensibilisation, la mise
en place
et l'application simultanée des normes de qualité
environnementale. La formation et le développement humains
reçoivent l'attention
voulue et les faiblesses sont corrigées; par ailleurs, la
promotion de techniques écologiquement rationnelles et de
pratiques durables n'a
pas reçu toute l'attention nécessaire. Des mesures de
précaution ont été prises en ce qui concerne
les activités marines et côtières. Des
incitations économiques ont été
adoptées qui ont permis la création de domaines
industriels dans les zones publiques marines (à
proximité de la mer), l'exécution de projets qui
satisfont les normes de protection de l'environnement et de
développement durable et
l'élaboration de codes d'investissements. La plupart des
activités liées à la technologie
environnementale marine sont importantes au
niveau national et reçoivent l'attention qu'elles
méritent. Le réseau de surveillance environnementale
mis en place par le Ministère des
pêcheries marines le long des côtes comporte 12
centres. Bien que le Gouvernement attache une grande importance aux
problèmes
causés par les eaux usées, la plupart d'entre eux ont
été insuffisamment traités sauf en ce qui
concerne la création et l'amélioration des
programmes de contrôle et de réglementation des
effluents aux niveaux local, national, sous-régional et
régional. Des directives
minimales concernant les eaux usées et les effluents ainsi
que la qualité de l'eau sont appliquées. Un projet de
loi relatif à l'eau a
récemment été adopté. Bien que la
plupart d'entre elles ne reçoivent qu'une attention
insuffisante, le Gouvernement considère comme
importantes au niveau national toutes les activités
relatives au contrôle des sources de pollution marine. Un
projet de loi sur la pollution
marine a été élaboré par le
Ministère de l'environnement et soumis à
l'approbation du Secrétariat général du
Gouvernement. En ce qui
concerne la gestion d'ensemble de l'environnement marin et des
changements climatiques, les activités qui s'y rapportent ne
sont pas
considérées importantes au niveau national et ne sont
donc pas traitées. Le principal intérêt porte
sur l'effet que ces changements
peuvent avoir sur l'abondance des ressources, notamment des
sardines. Le Système d'informations géographiques
constitue la base de
données utilisée en matière de gestion
intégrée des côtes et son exploitation est
jugée adéquate. Le Système traite la plupart
des aspects
suivants de la gestion côtière : ressources,
caractéristiques culturelles et socio-économiques,
activités, exploitation, établissements
humains, zones protégées, dégradation marine
causée par des activités axées sur la mer,
estuaires et autres zones de pisciculture et de
frayère.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : La responsabilité d'assurer une planification et une exécution intégrées incombe aux Ministères des pêcheries marines, de la marine marchande, des travaux publics, de l'environnement ainsi qu'à la Direction des ports. Ces ministères sont pleinement intégrés à la structure nationale responsable du développement durable.
2. Renforcement des capacités/technologie : Le Maroc a accès aux technologies qui permettent d'identifier les principaux types de pollution de l'environnement marin à partir de sources terrestres. Les technologies utilisées visant à analyser les polluants chimiques, les organismes biologiques et les sédiments marins.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Les projets suivants
bénéficient d'un financement extérieur : 5. Coopération régionale/internationale : Le Gouvernement a identifié les mesures suivantes qui requièrent une coopération internationale pour prévenir, réduire et contrôler la dégradation de l'environnement marin causée par les activités terrestres : traitement des eaux usées et des déchets d'origine domestique et industrielle, introduction de technologies appropriées à la protection de l'environnement. Les mesures suivantes nécessitent une coopération internationale pour permettre des activités en mer visant à contrôler le déversement des eaux usées, des déchets des navires de croisières et des navires marchands de même que la pollution par hydrocarbures des ports : système de surveillance du trafic maritime, moyens de détection et de suivi des résidus des hydrocarbures dans l'environnement marin. Le Maroc a participé activement à l'élaboration de la Convention sur le droit de la mer et a pleinement approuvé son application. Le Gouvernement participe à des programmes internationaux de coopération scientifique avec la FAO, l'Union européenne, le Canada, les États-Unis d'Amérique, le Japon, la Fédération de Russie. Il a adopté des politiques propre à favoriser et à appuyer l'intégration de projets conçus et appliqués en association avec des organisations du système des Nations Unies tels que COPACE, la Conférence interministérielle des États africains riverains de l'océan Atlantique, la Commission océanographique intergouvernementale, le Programme régional du GEF visant à lutter contre la pollution par les hydrocarbures. La Convention de Barcelone : la surveillance continue de la pollution s'est révélée difficile à réaliser.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques) | 330 000 | 600 820 | 852 000 | |
Population des zones côtières | ||||
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage) | ||||
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Autres données
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Chapitre 17 (Océans) suite :
Indiquer, dans les cases de la colonne de gauche ci-dessous: | Indiquer, dans les cases de la colonne de droite ci-dessous: |
Aux fins d'utilisation, le degré d'importance: | Aux fins d'utilisation, le degré d'exécution: |
*** = trés important | *** = parfaite exécution |
** = important | ** = bonne exécution - des lacunes en passe d'être comblées |
* = pas important | * = piètre exécution |
N = sans objet | O = pas d'exécution; N = sans objet |
TABLEAU I. LES ACTIVITÉS CI-APRÈS ONT ÉTÉ EXAMINÉES PAR LE MÉCANISME DE COORDINATION APPROPRIÉ POUR LA GESTION INTÉGRÉE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES ET MARINES ET DE LEURS RESSOURCES.
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
*** | A. Formuler et appliquer les politiques d'utilisation des terres et de l'eau et d'implantation. | ** |
** | B. Mettre en oeuvre les plans et programmes de gestion intégrée des zones côtières et marines et de développement durable aux niveaux appropriés. | * |
** | C. Établir des profils des côtes en indiquant les zones critiques, notamment les zones érodées, les modes d'évolution des processus physiques, les conflits entre utilisateurs et les priorités en matière d'aménagement. | * |
*** | D. Évaluer préalablement l'impact sur l'environnement et observer et suivre systématiquement les grands projets et tenir compte systématiquement des résultats lors de la prise des décisions. | ** |
** | E. Établir des plans d'urgence pour les catastrophes naturelles et liées aux activités humaines, notamment les effets probables d'un éventuel changement climatique et d'une élévation du niveau de la mer ainsi que des plans d'urgence en cas de dégradations et pollution artificielles de l'environnement, y compris les déversements d'hydrocarbures et autres matériaux. | * |
*** | F. Améliorer les établissements humains côtiers, en particulier en ce qui concerne le logement, l'eau potable et le traitement et l'évacuation des eaux usées, des déchets solides et des effluents industriels. | ** |
G. Évaluer périodiquement l'impact de facteurs et phénomènes externes, pour que les objectifs de gestion intégrée et de développement durable des zones côtières et de l'environnement marin puissent être atteints. | ||
** | H. Protéger et restaurer les habitats vitaux détériorés. | ** |
** | I. Intégrer des programmes sectoriels de développement durable dans les domaines des établissements humains, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, des activités portuaires et industrielles utilisant ou affectant la zone côtière. | * |
J. Adapter l'infrastructure et créer des emplois différents. | ||
** | K. Mettre en valeur et former les ressources humaines. | ** |
*** | L. Lancer des programmes d'éducation, de sensibilisation et d'information du public. | ** |
** | M. Promouvoir les technologies écologiquement rationnelles et les pratiques durables. | ** |
** | N. Formuler et appliquer simultanément des critères de qualité de l'environnement. | * |
TABLEAU II. TECHNOLOGIE (MILIEU MARIN)
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
** | A. Appliquer des méthodes basées sur la prévention, la précaution et la prévision en vue d'éviter la dégradation du milieu marin, ainsi que de réduire les risques d'effets nuisibles à long terme ou irréversibles sur ce milieu. | * |
B. Faire en sorte que les activités qui pourraient avoir des incidences nuisibles importantes sur le milieu marin soient évaluées préalablement. | ||
*** | C. Intégrer la protection du milieu marin aux politiques pertinentes touchant l'environnement général et le développement socio-économique. | ** |
** | D. Mettre au point, en cas de besoin, des mesures d'incitation économique favorisant l'application de technologies non polluantes et d'autres moyens compatibles avec l'internalisation des coûts écologiques, le principe pollueur-payer par exemple, afin d'éviter la dégradation du milieu marin. | * |
E. Améliorer le niveau de vie des populations des zones côtières, en particulier dans les pays en développement, afin de contribuer à réduire la dégradation du milieu côtier et marin. | ||
** | F. Surveiller de près, à l'intérieur de la zone économique exclusive, l'exploitation de la pêche ainsi que le transport de matières toxiques et autres matières dangereuses. | * |
TABLEAU III. QUESTIONS D'ASSAINISSEMENT
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
*** | A. Tenir compte des questions d'assainissement lors de la formulation ou du réexamen des plans de mise en valeur des zones côtières, y compris les plans de peuplement. | ** |
*** | B. Construire des installations de traitement conformément aux politiques nationales. | ** |
** | C. Répartir des points de déversement sur le littoral de façon à maintenir un niveau acceptable de qualité de l'environnement et faire en sorte que les lieux de conchyliculture, les prises d'eau et les zones de baignade ne soient pas exposés à des agents pathogènes. | * |
*** | D. Promouvoir le traitement primaire des eaux d'égouts municipales déversées dans les cours d'eau, les estuaires et la mer, ou application d'autres méthodes appropriées selon les sites. | * |
*** | E. Adopter et améliorer des programmes de réglementation et de surveillance locaux, nationaux, sous-régionaux et régionaux, en tant que de besoin, pour contrôler le rejet des effluents en adoptant des directives minima concernant les eaux d'égouts et des critères de qualité de l'eau. | * |
TABLEAU IV. AUTRES SOURCES DE POLLUTION DU MILIEU MARIN, LE GOUVERNEMENT A :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Établi des programmes de réglementation et de surveillance -- ou amélioré ceux qui existent, selon le cas -- pour limiter les émissions de polluants, avec notamment application de techniques de recyclage. | ||
** | B. Contribué à maintenir la qualité de l'environnement à un niveau acceptable en encourageant les évaluations de risques et d'impact sur le milieu. | * |
*** | C. Encouragé, là où il y a lieu, les évaluations et la coopération régionales face aux émissions ponctuelles de polluants provenant du milieu marin. | ** |
D. Pris des mesures en vue de faire cesser les émissions ou rejets de composés organohalogénés dans le milieu marin. | ||
E. Pris des mesures en vue de réduire les émissions ou rejets d'autres composés organiques de synthèse dans le milieu marin. | * | |
** | F. Favorisé le contrôle des rejets d'azote et de phosphore résultant de l'activité humaine qui créent dans les eaux côtières des phénomènes, par exemple l'eutrophisation, qui menacent le milieu ou les richesses marines. | * |
G. Pris des mesures en vue de mettre au point et de faire appliquer des techniques et modes d'utilisation des sols écologiquement rationnels pour limiter le ruissellement vers les cours d'eau et les estuaires d'effluents qui pollueraient ou endommageraient le milieu marin. | ||
H. Encouragé l'utilisation de pesticides et d'engrais qui soient moins nocifs pour l'environnement de même que le remplacement par d'autres méthodes des moyens actuels de lutte contre les ravageurs, et envisagé d'interdire ceux de ces produits qui dégradent l'environnement. | ||
** | I. Adopté, aux niveaux national, sous-régional et régional, de nouvelles mesures pour freiner les émissions de polluants émanant de sources diffuses, ce qui impose de fortement modifier la gestion des eaux usées et des déchets, de même que les modes de culture, d'exploitation minière, de construction et de transport. | * |
** | J. Pris des mesures en vue de contrôler et prévenir l'érosion et l'ensablement provoqués par des activités humaines et notamment par les techniques et modes d'utilisation des sols et de construction. |
TABLEAU V. FAIRE FACE AUX GRANDES INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LA GESTION DU MILIEU MARIN ET DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. À CETTE FIN, LE GOUVERNEMENT A ENTREPRIS :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. De coordonner des programmes aux niveaux national et régional pour l'observation des phénomènes liés aux changements climatiques affectant les zones côtières et proches du littoral ainsi que des paramètres de recherche indispensables à la gestion des environnements marins et côtiers dans toutes les régions. | ||
B. D'améliorer la prévision de l'état de la mer pour assurer la sécurité des habitants des zones côtières et l'efficacité des opérations maritimes. | ||
C. D'adopter des mesures particulières pour s'adapter et faire face au risque de changement climatique et d'élévation du niveau des mers en élaborant des méthodes généralement acceptées. | ||
D. De participer à l'évaluation de la vulnérabilité des zones côtières, à l'établissement de modèles et à la formulation de stratégies d'intervention, en particulier pour les zones prioritaires, telles que les petites îles, les régions de basse altitude et les zones côtières critiques. | ||
E. D'identifier les programmes d'observation systématique du milieu marin en cours et prévus, en vue d'intégrer les activités et de fixer des priorités pour résoudre les incertitudes majeures concernant les océans et toutes les mers. | ||
F. De lancer un programme de recherche pour déterminer les effets biologiques sur l'environnement marin de l'accroissement des niveaux de rayonnement ultraviolet par suite de l'appauvrissement de la couche d'ozone. | ||
G. De procéder à une analyse, à des évaluations et à une observation systématique du rôle des océans en tant que puits de carbone. |
TABLEAU VI. ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT AÉRIEN ET MARITIME DANS LES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT
ÉVALUATION | ÉVALUATION | ||
1. Fréquence (vols externes) | 1. Fréquence (navigation externe) | ||
2. Fréquence (vols internes) | 2. Fréquence (navigation interne) | ||
3. Coopération régionale dans le domaine du transport aérien et de l'aviation civile | 3. Coopération régionale dans le domaine de la navigation | ||
4. Coopération internationale | 4. Coopération internationale | ||
5. Viabilité économique de la compagnie aérienne nationale | 5. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) nationale(s) de navigation | ||
6. Viabilité économique de la compagnie aérienne régionale | 6. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) régionale(s) de navigation | ||
7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport aérien | 7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
8. Accès à la formation aux aptitudes que demande le transport aérien à l'intérieur de la région | 8. Formation régionale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport aérien | 9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport maritime | ||
10. Adhésion à l'OACI |
ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES
RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ :
APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN
VALEUR, DE LA
GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Une partie
importante de la consommation d'eau est consacrée à
l'irrigation faisant ainsi
concurrence à une demande croissante d'eau potable et d'eau
destinée au tourisme et à l'industrie. Les
sécheresses et une
pollution grandissante menacent des aquifères
déjà précaires. Le Maroc a établi un
plan relatif aux ressources hydriques
portant sur les besoins à moyen et à long terme et
les attributions aux différents secteurs de
l'économie en ayant recours
aux meilleurs moyens technico-économiques disponibles. Un
cours spécial a été créé par Sa
Majesté le Roi. Ce plan
évalue les besoins jusqu'en l'an 2030 et prévoit la
disponibilité de 8 000 millions de m3 d'eau provenant des
nappes
phréatiques. Ceci exigera la construction de quelque 60
grands barrages et des forages exploratoires en profondeur
s'étendant sur une centaine de kilomètres. La
pluviosité est faible et inégale. Les
sécheresses et l'augmentation du volume
des eaux usées sont devenues préoccupantes.
1. Structure de la prise de décisions : Les directives sont examinées et approuvées par le Conseil supérieur de l'eau et du climat dans le but de renforcer la politique nationale. En outre, l'Office national de l'eau potable a été créé en 1972 afin d'assurer une planification à long terme. L'Office regroupe tous les ministères et les services qui s'intéressent aux problèmes hydriques. En 1994, le projet visant à l'élaboration d'un Code national de l'eau a été créé. La législation nationale en la matière a aussi été adoptée; elle traite de la conservation des ressources hydriques et de leur protection contre la pollution et leur dégradation. Cette nouvelle législation a été promulguée en 1976. Il s'agit d'une étape décisive qui permettra un développement et une gestion durables des ressources hydriques. Parmi les principales dispositions de cette législation on peut citer l'obligation de planifier et de gérer de façon intégrée aux niveaux quantitatif et qualitatif dans un cadre institutionnel approprié et décentralisé. En fait, la création des agences de bassins qui constituent des établissements publics jouissant de la personnalité morale et d'une autonomie financière, représente un avantage majeur de la nouvelle politique relative au secteur hydrique.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Par l'intermédiaire des médias, des campagnes ont été organisées dans le but d'informer la population des aspects techniques et sanitaires relatifs à l'eau. Pour assurer un développement rural durable, certaines mesures ont été prises pour aider les exploitants agricoles et leur assurer une formation. Les populations urbaines et rurales ont été conscientisées en ce qui concerne la nécessité d'économiser l'eau.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Le Maroc a constitué un fonds spécial à l'intention des exploitants agricoles pour leur permettre de faire face aux catastrophes naturelles. Plusieurs barrages et puits ont été financés par le Gouvernement.
5. Coopération régionale/internationale : Le Maroc souhaite bénéficier d'un financement international pour lui permettre d'élaborer et d'exécuter ses programmes.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3) | ||||
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible | 37 | |||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES
TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL
ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : À l'heure
actuelle, le Maroc élabore un programme national relatif
à la gestion des
substances chimiques toxiques et des déchets radioactifs. Un
inventaire sera établi des substances chimiques toxiques,
leur
emplacement géographique et leur volume annuel.
1. Structure de la prise de décisions : Sauf le Ministère de l'agriculture, il n'existe pas au Maroc d'organisme national distinct en matière de pesticides. Le Maroc ne possède pas de législation spécifique bien qu'il existe quelques directives concernant la santé et la protection des travailleurs. Toutes ces directives sont anciennes et ne correspondent pas à la situation actuelle. Une nouvelle législation s'impose.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Un projet visant au renforcement institutionnel et juridique de l'environnement devrait être financé par la Banque mondiale.
5. Coopération régionale/internationale : La coopération devrait être renforcée avec le PNUE, l'OMS et l'OIT dans le contexte du PISSC.
|
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination a été signée en 1989 et ratifiée en 1995.
Observations additionnelles se rapportant au présent chapitre Pour la mise en application effective des dispositions de la Convention de Bâle, le Ministère de l'environnement a mis en place, sous l'égide du Conseil national de l'environnement, un comité technique national regroupant les départements ministériels concernés.
Assistance technique Le Ministère de l'environnement a demandé une assistance technique de la part du Secrétariat de la Convention de Bâle en vue d'élaborer un inventaire de déchets dangereux générés par les activités industrielles et d'effectuer un diagnostic de la situation actuelle qui pourrait déboucher sur une proposition de plan d'action pour une gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux.
Études réalisées dans le cadre de la Convention de Bâle L'étude en collabore avec l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour l'élaboration de directives nationales pour l'amélioration de la gestion des déchets solides notamment les déchets dangereux. Cette étude prévoit un nombre d'actions notamment :
Élaboration de directives techniques pour une gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux; Mise en place d'une base de données comportant des informations sur les types de déchets dangereux générés et leur quantité ainsi que les méthodes d'élimination et de traitement; Organisation de séminaires de formation au profit des cadres de l'administration et des industriels; Incitation des industriels à investir dans la construction des installations d'élimination des déchets dangereux; Élaboration d'un cadre réglementaire sur les déchets dangereux afin que les industriels assurent une bonne gestion de ces déchets.
|
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Le Maroc a besoin de l'aide du PNUE et du Secrétariat de la Convention de Bâle.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 19__ | ||
Production de déchets dangereux (t) | ||||
Importation de déchets dangereux (t) | ||||
Exportation de déchets dangereux (t) | ||||
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2) | ||||
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET
QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES
Préparation d'un plan d'action national et de
plans d'action municipaux pour atteindre des objectifs relatifs
à une
meilleure gestion des déchets solides.
Schéma directeur d'assainissement solide de la
ville d'Agadir (en cours).
Schéma directeur d'assainissement solide de la
Wilaya de Rabat-Salé.
-- Étude du plan directeur d'assainissement liquide de la
ville de Meknès
Assainissement du Grand Casablanca (épuration des
eaux usées).
Schéma directeur national d'assainissement liquide
(en cours).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
-- Élaboration de directives nationales pour
l'amélioration de la gestion des déchets solides
Élaboration d'une stratégie nationale pour
la gestion des déchets solides.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
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ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS
RADIOACTIFS
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
1. Structure de la prise de décisions : Au Maroc,
la gestion des déchets radioactifs est à la charge de
deux organismes :
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Actuellement, le CNESTEN dispose, dans le site prévu pour l'implantation du Centre d'études nucléaires (CEN), d'un local provisoire d'entreposage des déchets radioactifs. Une équipe de cet établissement, constituée d'ingénieurs spécialisés dans le domaine de la radioprotection et de techniciens assistent les producteurs de déchets dans la gestion des déchets radioactifs. Dans le cadre de la réalisation du CEN, il est prévu dans le module déchets, le traitement des déchets radioactifs par les méthodes ci-après :
-- Pour les déchets liquides : l'évaporation
statique;
3. Principaux groupes : Il s'agit de ce qui suit :
4. Aspects financiers : Pour des prestations de services assurées par le CNESTEN pour le secteur privé ce sont les producteurs eux-mêmes qui financent la prise en charge de leurs déchets, sur la base d'accords établis à cet effet avec la CNESTEN. S'agissant du secteur public, l'État assume cette prise en charge.
5. Coopération régionale/internationale : Sur le plan régional, la coopération s'effectue à travers les réunions et le secours qui se tiennent dans le cadre du projet AFRA I relatifs à la gestion des déchets radioactifs en Afrique, parrainés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Sur le plan bilatéral, la coopération se fait principalement avec l'Agence française de gestion des déchets radioactifs (ANDRA) sur la base d'un accord qui lie le CNESTEN à cette Agence. Sur le plan international, le CNESTEN participe, au siège de l'AIEA, à l'élaboration d'un projet de convention internationale sur la gestion des déchets radioactifs.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Production de déchets industriels et urbains (t) | ||||
Déchets évacués (kg/habitant) | ||||
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets | ||||
Taux de recyclage des déchets | ||||
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant) | ||||
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an) | ||||
Autres données
|
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA
PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE
DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCALCh. 24 : ACTION
MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE | La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a été ratifiée le 21 juin 1993.
24.a Accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision: Aucune information.
24.b Évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe: Aucune information.
24.c Formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable. Aucune information.
24.d Mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS
ET DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE |
25.a Établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21: Aucune information.
25.b Réduire le niveau de chômage des jeunes: Aucune information.
25.c Veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU
RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE
LEURS COMMUNAUTÉS |
26.a Établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : Aucune information.
26.b Arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: Aucune information.
26.c Faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information.
Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES :
PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE |
27.a Mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables: Aucune information.
27.b Passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application: Aucune information.
27.c Encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: Aucune information.
27.d Instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 28 : INITIATIVES DES
COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21 |
28.a Encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS |
29.a Pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21: Aucune information.
29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET
DE L'INDUSTRIE |
30.a Augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée: Aucune information.
30.b Encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs: Aucune information.
30.c Accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE |
31.a Favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public: Aucune information.
31.b Accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 32 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
AGRICULTEURS |
32.a Promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables: Aucune information.
32.b Élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables: Aucune information.
32.c Accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET MÉCANISMES FINANCIERS
Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une perspective plus large, les politiques financières nationales (y compris APD) intérieures et extérieures.
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE : Aucune information.
NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Le nouveau code des investissements prévoit des incitations économiques sous forme de réduction des taxes et de participation à l'investissement dans les projets ayant pour but l'économie d'énergie et d'eau ou la préservation de l'environnement.
D'autre part, une étude pilote est en cours de réalisation dans le bassin du Sebou dans le cadre du projet de gestion de l'environnement (PGE) pour définir les instruments économico-financiers les mieux adaptés pour inciter les industriels à investir dans le domaine de lutte contre la pollution.
SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.
|
Questions de politiques d'APD
|
1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | ||
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.) | ||||||
Moyenne pour 92-93 | Moyenne pour 94-96 | |||||
Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB | ||||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE
TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES,
COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS
Cette question est également traitée dans chaque
chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On
présente
sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques
suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait
au chapitre 34.
MOYENS D'ACTION : Le Maroc possède 13
universités, 182 laboratoires voués aux sciences
naturelles, 33 laboratoires
qui se consacrent aux sciences humaines et 63 laboratoires
d'ingénierie. Au total, le personnel s'élève
à 2 200.
Structure de la prise de décisions : La Commission
nationale pour la recherche scientifique supervise et planifie les
questions relatives au présent secteur. Douze
priorités ont été identifiées dans le
domaine de la recherche :
l'environnement, l'ingénierie biotechnologique et
génétique, l'eau, l'énergie et la
macro-électronique, les technologies et
les sciences de l'espace, l'informatique, la population et la
santé, l'alimentation et l'agriculture, les nouveaux
matériaux et
le développement des ressources naturelles.
Problèmes du renforcement des
capacités/technologie : Le système de formation
a été renforcé à tous les niveaux.
Plusieurs techniques ont été formés dans des
écoles spécialisées.
Coopération régionale/internationale : Un
projet a été exécuté en collaboration
avec le PNUD concernant un réseau
visant à un développement durable.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS
ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX,
RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION : La recherche
technique et scientifique a évolué
considérablement depuis l'indépendance. Une
politique de recherche et des activités de formation ont
été mises en place
afin de faire progresser le développement technologique et
de renforcer le processus de transfert des technologies.
Décrivez toute action engagée au niveau
national ou local concernant les efforts déployés
pour promouvoir des modes
de production non polluants et/ou les concepts
d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation,
arrangements
financiers préférentiels, diffusion d'information et
modification des appareils juridiques ou réglementaires.
Aucune information.
Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.
Aucune information.
Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.
Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU SERVICE
D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
Structure de la prise de décisions : Les organes et
services responsables dans le domaine des sciences naturelles et
sociales sont les suivants :
La science et la technologie ainsi que les sciences sociales
participent au mécanisme national de coordination en vue
d'un
développement durable.
Renforcement des capacités : Les organisations non
gouvernementales particulièrement intéressées
aux domaines de la
science, de l'environnement et du développement sont les
suivantes : Association marocaine pour l'environnement et le
développement; Société marocaine pour le droit
de l'environnement; Groupe d'études et de recherche sur les
énergies
renouvelables; Association marocaine pour les sciences de la mer;
Association de l'homme et l'environnement;
Association nationale des aménagistes fonciers, d'irrigation
et de drainage; Association pour la lutte contre l'érosion,
la
sécheresse et la désertification au Maroc. L'exode
des compétences est un sérieux problème alors
que de nombreux
scientifiques émigrent. Il existe aussi un semblable
phénomène à l'intérieur du pays du fait
que les spécialistes et les
formateurs quittent l'enseignement et la recherche scientifique
pour se diriger vers des situations plus lucratives.
Principaux groupes : Voir Renforcement des capacités
ci-avant.
Coopération régionale/internationale : Un
programme reçoit l'appui de la France et un autre de l'Union
européenne. Il
existe également deux projets qui résultent de la
Conférence de Rio et qui relèvent du secteur
scientifique :
MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE,
AMÉLIORER L'APPAREIL
SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA
CAPACITÉ DANS CE DOMAINE
: Aucune information.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR
SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA
RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : La politique nationale a
été modifiée.
-- Académie Hassan II des sciences et techniques;
-- Ministère de l'enseignement supérieur, de
la formation des cadres et de la recherche scientifique :
planification,
orientation et coordination de la recherche au niveau national;
-- Centre national de coordination et planification de la
recherche scientifique et technique : Institut agronomique
et vétérinaire Hassan II.
1) Recensement national PST en coopération avec
l'UNESCO;
2) Coopération avec des scientifiques marocains
vivant à l'étranger.
Année | |||
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental | 760 | 1996 | |
Total des montants dépensés pour la
recherche et le développement expérimental (équiv. dollars É.-U.) | 35 000 000 | 1995 | |
Autres données |
ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE
L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE
L'INFORMATION
a) Réorientation de l'éducation vers la
réalisation d'un développement durable : La
récente politique éducative met
l'accent sur la rationalisation de l'utilisation des ressources
humaines et matérielles et la réorientation des
ressources
vers les populations les plus défavorisées du milieu
rural et des filles en particulier.
b) Sensibilisation accrue du public : Des campagnes de
sensibilisation sont organisées chaque année par le
Ministère de
l'éducation nationale en direction des populations les plus
défavorisées en terme de scolarisation et ce dans le
but de
les persuader à inscrire leurs enfants, et les filles en
particulier, dans les écoles du milieu rural.
c) Promotion de la formation : La formation initiale a
été renforcée et sa qualité
améliorée. La formation continue
touche un grand nombre des différents personnels du MEN.
Plusieurs séminaires sont organisés chaque
année en
faveur des enseignants en service dans des domaines prioritaires
privilégiant les innovations pédagogiques.
RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Plusieurs programmes et
projets sont mis en oeuvre en collaboration avec des
organisations bilatérales et/ou multilatérales telles
que le PNUD, la Banque mondiale, le FNUAP, l'UNICEF, le
Gouvernement français et autres. En outre, les
collectivités locales et les ONG investissent de plus en
plus dans le
domaine de l'éducation.
FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL :
La majeure partie du financement des activités de
l'éducation et de la formation provient du budget de
l'État (84 %). Le reste des contributions est réparti
entre les ménages
(11 %), les collectivités locales (3 %) et les entreprises
(2 %). Des ministères autres que le MEN disposent de budget
propre pour le financement de leurs activités
d'éducation et de formation.
Certaines contributions, sous forme de dons, proviennent
également d'organisations internationales.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Depuis son
indépendance, le Maroc a accordé une grande
priorité à l'éducation dans tous
ses niveaux en terme d'égalité de chance
d'accès à l'éducation et de gratuité
des services éducatifs. Un intérêt particulier
a
été accordé à l'amélioration de
la qualité de l'éducation.
1980
1990
Dernière année
connue 199_
Taux d'alphabétisation des hommes
43,7a
52
Taux d'alphabétisation des femmes
17,5a
26
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle
primaire (1986-97)
80
Nombre moyen d'années de scolarité
% du PNB dépensé pour l'éducation
6,1
5,5
Nombre de filles pour 100 garçons dans le
secondaire
76
82
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population
active
Autres données
a = 1982
ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES
NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT
Le renforcement des capacités nationales est
traité également dans les chapitres consacrés
aux secteurs.
bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici
comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce
domaine.
Pays en développement : Vous pourriez peut-être
décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de
renforcement des
capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous
changements intervenus dans le domaine de la coopération
technique.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE
RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS
NATIONALES : Aucune information.
ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS
INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX
Ch. 38 : Bref résumé de toute action
particulière du système des Nations Unies concernant
ce pays ou État :
Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET
MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX
Ch. 39: La question des instruments juridiques
internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels
pertinents.
Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a
pas encore été rendu compte) auxquels on a
adhéré et qui se rapportent à Action 21
:
Aucune information.
|
Chapitres d'Action 21 | Très bonnes | Bonnes | Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes | Médiocres | Observations | |
2. | Coopération et commerce internationaux | |||||
3. | Lutte contre la pauvreté | |||||
4. | Modifications des modes de communication | |||||
5. | Dynamique démographique et durabilité | |||||
6. | Santé | |||||
7. | Établissements humains | |||||
8. | Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions | |||||
9. | Protection de l'atmosphère | |||||
10. | Planification et gestion intégrées des ressources en terres | |||||
11. | Lutte contre le déboisement | |||||
12. | Lutte contre la désertification et la sécheresse | |||||
13. | Mise en valeur durable des montagnes | |||||
14. | Promotion d'un développement agricole et rural durable | |||||
15. | Préservation de la diversité biologique | |||||
16. | Biotechniques | |||||
17. | Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques | |||||
18. | Ressources en eau | |||||
19. | Substances chimiques toxiques | |||||
20. | Déchets dangereux | |||||
21. | Déchets solides | |||||
22. | Déchets radioactifs | |||||
24. | Femmes et développement durable | |||||
25. | Enfants et jeunes | |||||
26. | Populations autochtones | |||||
27. | Organisations non gouvernementales | |||||
28. | Autorités locales | |||||
29. | Les travailleurs et leurs syndicats | |||||
30. | Commerce et industrie | |||||
31. | Communauté scientifique et technique | |||||
32. | Les agriculteurs | |||||
33. | Ressources et mécanismes financiers | |||||
34. | Technologie, coopération et renforcement des capacités | |||||
35. | La science au service d'un développement durable | |||||
36. | Éducation, sensibilisation du public et formation | |||||
37. | Coopération internationale pour le renforcement des capacités | |||||
38. | Arrangements institutionnels internationaux | |||||
39. | Instruments juridiques internationaux | |||||
40. | L'information pour la prise de décisions |
Aucune information.
|
1980 | 1993 | Dernière année connue 199_ | ||
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants | ||||
Autres données
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Last updated 1 November 1997