National Implementation of Agenda 21
|
Information soumise par le Gouvernement du Bénin
auprès de la
Département de la coordination des politiques et du
développement durable
|
Le Profil de Bénin a été soumis par:
Nom du Ministère/Bureau: La Mission Permanente de la République du Bénin auprès des Nations Unies
Date: 26 février 1997
Soumis par (nom du fonctionnaire):
Addresse postale: 4 East, 73rd Street, New York, N.Y. 10021
Téléphone: (212) 249.6014
Téléfax: (212) 734.4735; telex 54-4692
Addresse électronique:
Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.
Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.
|
AIEA | Agence internationale de l'énergie atomique |
APELL | Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local |
CEA | Commission économique pour l'Afrique |
CEAO | Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest |
CEE | Commission économique pour l'Europe |
CEPALC | Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes |
CESAP | Commission économique pour l'Asie et le Pacifique |
CFC | Chlorofluorocarbone |
CFPI | Commission de la fonction publique internationale |
CGIAR | Groupe consultatif de la recherche agricole internationale |
CIEM | Conseil international pour l'exploration de la mer |
CILE | Centre international de liaison pour l'environnement |
CILSS | Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel |
CIRC | Centre international de recherche sur le cancer |
CIUS | Conseil international des unions scientifique |
CMA | Conseil mondial d l'alimentation |
CNUCED | Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement |
COI | Commission océanographique internationale |
FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FIDA | Fonds international de développement agricole |
FMI | Fonds monétaire international |
FNUAP | Fonds des Nations Unies pour la population |
WTO | Organisation mundial du commerce |
GEMS | Système mondial de surveillance continue de l'environnement |
GEMS/EAU | Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau |
GESAMP | Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers |
GIPME | Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO) |
GRID | Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS) |
INFOTERRA | Système international d'information sur l'environnement |
IPCC | Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE) |
MARPOL | Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires |
OCDE | Organisation de coopération et développement conomiques |
OIT | Organisation internationale du Travail |
OMI | Organisation maritime internationale |
OMM | Organisation météreologique mondiale |
OMS | Organisation mondiale de la santé |
ONUDI | Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel |
PCM | Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO) |
PIGB | Programme international concernant la géosphère et la biosphère |
PNUD | Programme des Nations Unies pour le développement |
PNUE | Programme des Nations Unies pour l'environnement |
RISCPT | Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques |
SGP | Système généralisé de préférences |
SIG | Système d'information géographique |
SMO | Système mundial d'observation (OMM/VMM) |
UICN | Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources |
UNDRO | Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe |
UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture |
UNICEF | Fonds des Nations Unies pour l'enfance |
UNIDO | Organisation des Nations Unies pour le développement industriel |
UNU | Université des Nations Unies |
VAG | Veille de l'atmosphère globale (OMM) |
VIH | Virus de l'immunodéficience humaine |
VMM | Veille météorologique mondiale (OMM) |
ZEE | Zone économique exclusive |
1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable. Comité national de développement durable (CNDD) Centre Beninois pour le développement durable
Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : Houeto Damien, Directeur de l'Environnement
Téléphone : (229) 31.20.65
Fax : (229) 31.50.81
Adresse électronique : BP.01-3621
Adresse postale : Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, B.P. 01-3621, Cotonou, Benin
2. Liste des membres/composition/présidence :
2a. Liste des ministères et organismes intervenus :
2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail : Fondation Beninoise pour le Développement Durable
2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues : Association des Ecologistes du Benin (B.P. 06-1999, Cotonou, Benin)
3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné :
4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :
|
ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION
INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
ET
POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le
COMMERCE)
En outre, l'Agenda 21 National prescrit notamment dans ce
domaine:
- l'adoption, par les pouvoirs publics, des textes internationaux
visant la protection de l'environnement et le mieux-être
des Béninois;
- la prise de mesures pour l'application des décisions et
résolutions internationales relatives à la
transparence dans les
échanges commerciaux et à la protection de
l'environnement.
PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION : L'importation de
certains produits tels que les plastiques, les appareils de froid
d'occasion
et les véhicules usagés appelés "venus de
France", les matériaux non encore recyclables au
Bénin, de même que
l'importation de produits toxiques (soufre destiné au Niger
par exemple) provoquent des dommages à l'environnement
(pollution de l'air, des sols et contamination des nappes
aquifères). Il importe donc de veiller à ce que le
commerce de
ces produits ne porte pas atteinte à l'environnement.
Concrètement, il s'agira d'introduire dans la
réglementation du
commerce intérieur et du commerce extérieur, des
clauses favorisant une meilleure protection de l'environnement.
C'est
pour ce faire que le projet de loi portant reglémentation de
l'importation des substances dangereuses ou toxiques a
été
adopté en 1996 par le Gouvernement et est à
présent soumis au vote de l'Assemblée Nationale.
1. Structure de la prise des décisions : Ministère du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme; de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme; des Affaires Étrangères et de la Coopération; Ministère des Finances; Ministère chargé du Plan.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : 2,81 milliards de francs CFA.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Orientation générale de la stratégie nationale Au Bénin, la pauvreté reste une notion confuse. C'est un phénomène complexe et multidimensionnel dont les indicateurs de même peuvent être: l'espérance de vie, le taux de mortalité infantile, le taux de mortalité maternelle, le taux d'analphabétisme, la situation nutritionnelle. Ce n'est pas l'existence de la pauvreté qui est nouveau aujourd'hui, mais plutôt la conscience que tout le monde a qu'elle est moralement odieuse, économiquement destructrice et politiquement dangereuse et qu'il convient par conséquent d'en réduire durablement les effets. Ainsi, le Bénin se propose de lutter contre la pauvreté qui exige des interventions ciblées et coordonnées intégrant la gestion des revenus, de l'emploi, des services sociaux, de la sécurité sociale.
Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement La réduction de la pauvreté ne peut se contenter de solution unique ou globale mais de programmes spécifiques conçus à partir d'une politique qui détermine les priorités, ciblé les bénéficiaires et adopte une démarche endogène. Pour y parvenir, il importe de mener plusieurs activités permettant d'associer "Lutte contre la pauvreté et développement durable". Ce qui renforcera les valeurs éthiques et culturelles favorables à l'émergence de réflexes favorables à la protection de l'environnement.
|
1. Structure de la prise de décisions : Ministère du Plan, de la Restructuration Économique et de la Promotion de l'Emploi (MPREPE).
2. Renforcement des capacités/technologie : Plusieurs séminaires ont été organisés pour réfléchir sur le problème d'emploi et de comment élever le niveau de vie de nos populations.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
Chômage (%) | |||||
Population vivant dans un état de pauvreté absolue | |||||
Dépenses publiques pour le secteur social % | |||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES
MODÈLES DE CONSOMMATION
Objectifs/orientation générale de la politique
nationale
Le Bénin entreprend une politique et une stratégie
nationale propre à encourager la modification des modes de
production et de consommation. Elles sont donc dans une phase
transitoire et se cherchent entre les modes traditionnels et
les modes importés. Dans le domaine de l'alimentation, par
exemple, les modes traditionnels sont seulement utilisés par
les populations rurales (70% de la population totale), mais
constituent les bases de référence de consommation
pour une
large proportion des populations urbaines. Le problème au
Bénin est de cerner au mieux les facteurs
prépondérants qui
actionnent les modifications en cours afin de les contrôler
et de les orienter dans le sens d'un développement durable
caractérisé par une aptitude à accroître
la productivité et à modifier les schémas de
consommation en vue de réduire au
minimum le gaspillage.
Objectifs nationaux
Les objectifs à atteindre sont les suivants:
- Cerner le mieux possible les besoins réels des
populations et de la nation dans une vision prospective;
- Promouvoir par l'éducation et la formation des
compétences spécifiques et afférentes à
ces besoins;
- Définir une éthique prenant en compte les
traditions sociales et scientifiques locales, tout en assurant une
grande
capacité d'ouverture sur le monde;
- Faire adopter cette éthique comme l'un des fondements
principaux devant orienter les instances locales régionales
et
nationales dans l'élaboration et la prise de toutes les
décisions.
PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions :
MPREPE.
2. Renforcement des capacités/technologie : En
juin 1994 a eu lieu une concertation sur la Dimension Sociale du
Développement qui est un programme destiné à
initier et mettre en oeuvre une politique sociale plus
intégrée dans la
politique de développement afin de lutter contre la
pauvreté. Plusieurs réseaux tels que: le
réseau de concertation
pour l'emploi (RCE), sur les micro-réalisations (RCM) et sur
la sécurité alimentaire (RCSA) composés des
structures
d'état, privées et des ONGs pour la mise en oeuvre du
programme.
3. Principaux groupes : Voir No. 2.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale :
Aucune information.
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 1996 | ||
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants) | |||||
Croissance réelle du PIB (%) | |||||
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) | |||||
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants | |||||
Autres données
|
Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production
1. Objectifs et agents (parties prenantes)
Marquez d'une coche (X) les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.
Agents Objectifs | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Efficacité matérielle | |||||
Rendement énergétique : | |||||
Transport | |||||
Logement | |||||
Divers | |||||
Déchets : | |||||
Réduire | |||||
Réutiliser | |||||
Recycler |
Observations :
2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)
Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.
Agents Moyens et mesures | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Améliorer la compréhension et l'analyse | |||||
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse) | |||||
Recherche | |||||
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement | |||||
Former des partenariats | |||||
Appliquer des instruments pour modifier les comportements | |||||
Stratégies à ancrage communautaire | |||||
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage) | |||||
Instruments régulateurs | |||||
Incitations/désincitations économiques | |||||
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit | |||||
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.) | |||||
Politique de passation des marchés | |||||
Analyse et évaluation des résultats obtenus | |||||
Campagne d'action | |||||
Divers (préciser) |
Observations :
ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE
DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ
PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION : Au
Bénin, il n'existe pas encore de programme
systématique de développement et de
diffusion qui tentent de préciser les liens entre les
facteurs de la dynamique démographique, l'environnement
physique
des populations et les stratégies qu'elles adoptent pour
rétablir l'équilibre "Population et Ressources" ainsi
que
l'implication de ces stratégies pour un développement
durable. Il existe par ailleurs quelques action spécifiques
de
diffusion des connaissances sur les tendances et facteurs
démographiques et le développement durable
menées dans le
cadre du processus d'élaboration de la politique nationale
en matière de population et développement sous la
coordination
du MPREPE. Le Gouvernement est de l'avis que la croissance
démographique et le taux de fertilité sont trop
faibles.
L'intervention du Gouvernement sur la croissance
démographique et le taux de fertilité est
d'élever ces taux.
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère du Plan et de la Restructuration Économique, le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale s'occupent directement des questions démographiques. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère du Développement Rural et le Ministère de la Santé s'occupent de la coordination intégrée des politiques en matière de population, d'environnement et de développement. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère du Développement Rural et le Ministère de la Santé sont chargés de la coordination des activités opérationnelles relatives aux programme dans le domaine de la population, de l'environnement et du développement durable.
2. Renforcement des capacités/technologie : Un séminaire national sur la population et le développement a été mené pour faire prendre conscience des liens entre les questions de population, d'environnement et de développement durable.
3. Principaux groupes : Les ONGs suivantes: Bénin Nature, Lonlobeha, Jae, Jeunesse Environnement Solidarité sans Frontières, et GERED ont reçu le soutien de la part du Gouvernement. Cependant, le Gouvernement par manque de fonds ne peut pas appuyer davantage les ONGs dont le nombre croît et qui sont tout autant disponibles et fiables. L'intégration des femmes dans le Secrétariat permanent des ONGs leur permet de participer aux décisions en matière de population et de développement durable.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Lors de la Conférence du Caire, en 1995, des séminaires sur la population, l'environnement et le développement ont été effectués.
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1990 | 1993 | Dernière année connue 1995 | ||
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année | ||||
Taux d'accroissement annuel (1990-1993) | ||||
Superficie (en km2) | ||||
Densité de population (habitants/km2) | ||||
Autres données: La population
s'accroît à un rythme annuel moyen de 2,9%. Elle est
estimée en 6,5 millions d'habitants
pour l'an 2000.
|
ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE
LA SANTÉ
- La satisfaction des besoins en matière de soins de
santé primaires en particulier dans les zones rurales;
- La lutte contre les maladies transmissibles.
- La protection des groupes vulnérables.
- La santé des populations urbaines.
- La réduction des risques pour la santé dus
à la pollution et aux menaces écologiques.
PRIORITÉ NATIONALE : Très
Élevée
ÉTAT DE LA SITUATION : Le tableau
sanitaire du Bénin est encore caractérisé par
une morbidité et une mortalité très
lourdes. Les principaux indicateurs de santé tels que le
taux de mortalité, l'espérance de vie, le taux de
mortalité infantile
sont loin des chiffres moyens mondiaux. Face à un tableau
aussi médiocre, le Bénin a souscrit à
l'objectif mondial "Santé
pour tous d'ici à l'an 2000". Ce concept de santé
pour tous d'ici à l'an 2000 sera compris dans l'Agenda 21
National
comme un niveau de santé qui permet de mener une vie
socialement et économiquement productive. Pour ce faire,
les
différents programmes du secteur sont axés sur les
résolutions de la conférence internationale sur les
soins de Santé
primaire tenue à Alma-Ata, sur la maîtrise des aspects
environnementaux des maladies et surtout la façon dont la
gestion
de l'environnement peut améliorer la santé. Le
Gouvernement du Bénin s'est assigné des
tâches:
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de la Santé (MS) et le MPREPE.
2. Renforcement des capacités/technologie : Des séminaires et des journées de réflexion ont été organisés de façon fréquente pour l'amélioration de la situation sanitaire des populations ainsi que des campagnes de vaccination.
3. Principaux groupes : Les ONGs, les associations de développement et les structures gouvernementales.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Beaucoup d'actions sont menées en collaboration avec l'UNICEF, l'OMS et des partenaires au développement.
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Espérance de vie à la naissance Sexe masculin Sexe féminin |
|
|
| |
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) | ||||
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) | ||||
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population) | ||||
Accès à des services d'assainissement (% de la population) | ||||
Autres données 1 = 1981; 2 = 1988-1990; 3 = 1988.
|
ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN
MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS
PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION : Au Bénin,
les établissements humains se détériorent de
plus en plus à cause de la faiblesse
des investissements qui leur sont consacrés tant par le
Gouvernement que par l'aide internationale. Cependant, il est
établi
que les rares investissements consacrés à ce secteur
ont des effets induits considérables qui justifient la
politique de
falicitation préconisée par le PNUD pour le secteur
des établissements humains. L'objectif
général à poursuivre consiste à
améliorer du point de vue social, économique et
écologique, la qualité de ces établissements
et les conditions de vie et de
travail de tous. Grâce à l'instauration des liens
d'association entre les secteurs public, privé et
communautaire et par le
biais de l'approche participative, la stratégie nationale en
matière d'établissements humains tiendra compte
à la fois des
spécificités culturelles béninoises et des
moyens disponibles ou mobilisables.
1. Structure de la prise de décisions : Le MPREPE s'occupe de la dynamique démographique dans les milieux urbains et ruraux.
2. Renforcement des capacités/technologie : Un recensement général de la population a eu lieu en 1992.
3. Principaux groupes : Les ONGs, les jeunes diplômés sans emploi coordonnés par le personnel du Ministère du Plan, de la Restructuration Économique et de la Promotion de l'Emploi.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Beaucoup d'actions sont menées en collaboration avec le FNUAP.
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||
1990 | 1995 | ||
Pourcentage de la population urbaine | |||
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%) | |||
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population) | |||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU
PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR
L'ENVIRONNEMENT
(Voir les pages vii et viii au
début du profile)
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Avec les
dispositions de la loi cadre sur l'environnement, une
évaluation d'impact sera
mise en vigueur de façon systématique. Le
Gouvernement béninois s'est, depuis longtemps,
préoccupé de la préservation
de la qualité de l'environnement national. Ce souci s'est
notamment manifesté par la promulgation de textes
réglementaires et législatifs, notamment: la Loi
foncière, le Code forestier, la Loi sur la vaine
pâture, la garde des
animaux domestiques et la transhumance, le Code de l'hygiène
publique, et le Code de l'eau. Mais force est de constater
l'innaplicabilité effective de ces lois compte tenu de leur
caractère sectoriel. Le Bénin s'est doté d'un
Plan d'Action
Environnemental (PAE) qui fait partie intégrante de la
politique globale de développement du pays. Il est aussi
déplorable
de constater qu'aucune approche méthodologique fiable
n'existe au Bénin quant à l'intégration de
l'environnement et du
développement mis en oeuvre jusqu'à présent.
La participation des populations lors de la mise en oeuvre des
programmes
est un atout mais ne détermine pas la réussite totale
de ces derniers. Il s'avère donc urgent de revoir les buts
et objectifs
des programmes de développement à tous les
échelons local, régional et national.
1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Depuis la CNUCED, 25% des dispositions législatives, 25% des décrets, et 45% des directives et instructions administratives ont été examinés et révisés en considération du développement durable. L'Assemblée Nationale, grâce aux articles 28, 29 et 98 de la Constitution du 11 décembre 1990, dispose du pouvoir d'orientation et de définition du cadre général de politique et de législatio ainsi que du contrôle de la protection de l'environnement et des ressources naturelles. Le Conseil Économique et Social, crée en application des articles 139, 140 et 141 de la Constitution et de la Loi organique no 92-10 du 1er juillet 1992, assure un soutien politique aux actions du MEHU en matière de protection de l'environnement. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme (MEHU), crée par décret no 92-17 du 28 janvier 1992, a pour mission, entre autres, la définition et la mise en oeuvre de la politique de l'État en matière d'environnement, d'habitat et d'urbanisme et de protection du milieu naturel.
2. Renforcement des capacités/technologie : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme a organisé en octobre 1996 un séminaire national de validation de l'Agenda 21 National qui a été adopté en Conseil des Ministres le 22 janvier 1997. D'autres séminaires ont été organisés pour réviser et examiner les lois et décrets existants dans le domaine de la protection de l'Environnement et du Développement Durable.
3. Principaux groupes : Toutes les structures non-gouvernementales.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : En matière de coopération internationale, la coopération Allemande, Neerlandaise, et le PNUD a été d'un appui considérable.
|
ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE
L'ATMOSPHÈRE
Le Protocole de Montréal et ses amendements a
été signé en 1993.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques a été signée en 1994.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
Le Gouvernement étudie l'adoption des politiques concernant
l'utilisation rationelle de l'énergie ainsi que les
transports
écologiquement rationnels et efficaces. Le Gouvernement a
adopté des politiques concernant la lutte contre la
pollution
industrielle, l'utilisation rationnelle des sols, la gestion
rationnelle des ressources marines, et la gestion des
déchets
toxiques et autres déchets dangereux.
Avec la création de l'Agence Béninoise pour
l'Environnement, des études concernant la pollution
atmosphérique et
l'appauvrissement de la couche d'ozone sont envisagés. Aucun
mécanisme n'a été mis en place pour limiter la
concentration de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère. Les émissions provenant du transport
font l'objet d'observations
exhaustives et systématiques surtout dans les grandes
agglomérations.
Touchant l'approvisionnement énergétique actuel
plusieurs idées de projets sont en rédaction. Le
Gouvernement impose
des taxes sur les produits énergétiques, sur le
kilowatt/heure de consommation.
Afin de rendre le système de transport moins polluant et
plus sûr, le gouvernement s'intéresse
sérieusement à son impact
sur l'environnement et à la sécurité. Il
reste à étudier le rapport
coût-efficacité relatif des systèmes de
remplacement, les
technologies du transport et la mise en place de réseaux de
transport en commun. En général, depuis Rio des
progrès se
manifestent dans la mesure des préoccupations du
Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de
l'Urbanisme. Le
transport actuel, par rapport à d'autres pays dans la
région, a été qualifié
d'inférieur. Parmi les obstacles rencontrés on
signale l'absence totale de réseau de transport en commun,
l'envahissement dans le marché de véhicules
d'occasion venus
de l'Europe, le réseau ferroviaire vétuste mais
exploitable.
Le Gouvernement a pris les mesures suivantes pour la mise en
valeur des ressources terrestres et marines: l'éducation en
matière d'utilisation des terres et de pratiques
non-dégradantes des écosystèmes
forestiers-maritimes et d'eau douce;
l'adhésion aux conventions internationales, notamment sur le
changement climatique. Le Gouvernement a pris les
mesures suivantes concernant la mise en valeur des puits et des
réservoirs de gaz à effet de serre: plusieurs textes
réglementent l'utilisation des terres, de la mer ainsi que
d'autres écosystèmes.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale, le Ministère de la Santé, le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme sont responsables de la "Protection de l'atmosphère". Ils sont membres à part entière du mécanisme national de coordination pour le développement durable. La législation nationale relative à la protection de l'atmosphère n'a pas encore été revue et modifiée à la lumière d'Action 21.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : A l'échelon national, le système national de détection anticipée et le renforcement des moyens nationaux pour les observations et évaluations systématiques, ainsi que des activités de formation concomitantes sont médiocres. En même temps, la capacité nationale de prévision des changements et fluctuations est suffisante. Le Gouvernement n'a pas été en mesure d'assurer l'organisation d'activités de formation, les échanges de données, d'information à l'échelon national et international. Au niveau de la consommation et de l'éducation des usagers, le Gouvernement encourage l'industrie à mettre au point des technologies sans danger. Dû au manque de mécanisme en place, le Gouvernement ne prend pas part aux activités du Système Mondial d'Observation de l'Ozone. Des moyens tels que l'observation et l'évaluation, la recherche et l'échange d'information touchant la pollution atmosphérique transfrontière sont inexistants.
3. Principaux groupes : Aucune information. 4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Il n'existe pas d'accords régionaux multilateraux ou bilatéraux en matière de pollution atmosphérique transfrontière. En ce qui concerne la participation à la mise en oeuvre d'activités consacrée aux changements climatiques, les organismes suivants participent: Organismes des Nations Unies et ONGs, dans les travaux scientifiques nécessaires à la prise de décisions; Organismes des Nations Unies, ONGs, Secteur Privé et autres groupes importants, dans la promotion du développement durable; Organismes des Nations Unies, ONGs et Secteur Privé, dans la prévention de l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et dans la pollution atmosphérique transfrontière. |
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 1993 | ||
Émissions de CO2 (en million de tonnes) | ||||
" " SOx | ||||
" " NOx | ||||
" " CH4 | ||||
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes) | ||||
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars) | ||||
Autres données: Le mécanisme pour renforcer le Système mondial d'observation du climat à l'échelon national n'est pas encore mis en place. |
ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION
INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES
TERRES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La planification
des sols, y comprise la réforme agraire, n'a jamais
été appliquée au
Bénin. Il s'agirait de prendre ces problèmes en
main.
1. Structure de la prise de décisions : Les principaux ministères responsables sont: le Ministère du Développement Rural, le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale. Hormis le Ministère de l'Intérieur, les autres ministères participent aux mécanismes de coordination nationale pour le développement durable en tant que membres consultatifs. Un plan national et une législation nationale pour aborder d'une manière intégrée la planification et la gestion de la terre, restent à faire.
2. Renforcement des capacités/technologie : Un séminaire national d'adoption d'un plan d'aménagement participatif de certaines forêts classées a été organisé en 1996. Un plan qui a été soumis ensuite au Conseil des Ministres et a été adopté par le Gouvernement.
3. Principaux groupes : Les décisions politiques, les techniciens de l'administration publique, les ONGs et les populations vivant dans ces forêts.
4. Aspects financiers : L'élaboration de ce plan a été financée à travers le volet Aménagement Forestier du projet de Gestion des ressources naturelles (PGRN) par la Banque mondiale, la GTZ, l'IDA, la CFD, le PNUD et le Gouvernement Béninois.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE
DÉBOISEMENT
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La lutte contre
la déforestation est une priorité nationale moyenne
même si les forêts sont
coupées plus rapidement qu'on ne les reconstitue. Seulement
15% de la zone dépouillée de forêt a
été restaurée. Une
initiative pour corriger le déséquilibre entre la
conservation et l'utilisation de la forêt est en marche. Les
principaux
obstacles soulevés dans le processus de
rétablissement des forêts sont les suivants: le manque
de connaissances sur
l'importance de conserver la forêt et l'absence de
volonté politique pour le secteur de forêts, de
même que la pénurie de
personnes désireuses de planter des arbres. Bien que le
Gouvernement fournisse des pepinières pour retablir les
forêts, il
y a des carences, aussi bien dans le choix des types que dans la
quantité disponible. Pour améliorer la
productivité des
forêts, la technologie des semences, les techniques in vitro,
et le plasma germinal devraient se pratiquer davantage. Le
Gouvernement doit encore aborder l'éducation
forestière au niveau de l'enseignement supérieur; de
même, l'analyse des
projets de recherche s'imposerait. L'étude du classement
des cadastres et de l'utilisation de la terre est
nécessaire. Il
faudrait ajouter aussi l'échange des renseignements et les
liens entre les études et la gestion, l'évaluation
écologique,
l'analyse de l'investissement et les études de
faisabilité, la promotion des industries liées aux
forêts à petite échelle,
l'efficacité des industries forestières,
l'intégration des valeurs sociales, économiques et
écologiques fournissant la base
d'un système national de comptabilité
économique et de l'éco-tourisme.
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère du Développement Rural porte la responsabilité principale pour le secteur des forêts. Ce ministère fait partie du mécanisme national de coordination pour le développement durable. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification participe aussi aux affaires forestières. Les institutions nationales engagées dans les affaires forestières sont comme suit: la Direction des Forêts et des Ressources Naturelles, la Recherche Forestière, l'Office National du Bois, le Projet Gestion des Ressources Naturelles, le Projet Bois de Feu et le Projet Plantation d'Arbres à Buts Multiples.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : 1980 1990 1995 Ministère du Développement Rural Nombre de cadres 380 450 600 Ministère de l'Environnement Nombre de cadres 8 Nombre de techniciens des forêts engagés dans la gestion des forêts 20 à 25 Nombre de techniciens des forêts sortant de hautes écoles chaque année 10 à 15
Le nombre du personnel au niveau du département est suffisant; cependant il fait défaut au niveau du terrain. Le manque de capacité de planification et de savoir-faire parmi le personnel de recherche affaiblit encore plus l'ensemble des ressources humaines.
3. Principaux groupes : Les Groupes Principaux ne participent ni au niveau national de la planification ni au niveau régional. Cependant, ils ont un statut consultatif et participent sur besoin au niveau du terrain.
4. Aspects financiers : Parmi les cinq années passées, la contribution des revenus forestiers au budget se monte à environ 350 à 380 millions de francs CFA ($1 = 500 FCFA).
5. Coopération régionale/internationale : Le Bénin est en accord avec l'ensemble des principes adoptés par la CNUCED et vise l'application de ces mêmes principes par le biais du projet de gestion des ressources naturelles.
|
1985 | 1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Superficie forestière (km2) | ||||
Zone forestière protégée | ||||
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3) | ||||
Rythme de déboisement (en km2 par année) | ||||
Rythme de reboisement (en km2 par année) | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION
PRIORITÉ NATIONALE : ELEVEE | |
ÉTAT DE LA SITUATION : La Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique a été signée en 1992 et ratifiée en 1994.
Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre L'évaluation de la dégradation du sol et de la terre par l'influence humaine touchant la désertification reste à faire. La collecte du bois de feu, le surpâturage, et l'abus de la terre ont provoqué un état grave de désertification. Les méthodes agricoles inappropriées de même ont été nocives. Pour conscientiser la population on envisage d'améliorer l'enseignement écologique à tous les niveaux du système scolaire et de faire connaître à grande échelle l'exploitation des forêts agraires. Avant la CNUCED en 1992, le Gouvernement a abordé l'état de préparation et des projets correctifs contre la sécheresse, y compris des programmes pour les gens sinistrés par les dégats de l'environnement, des stratégies pour combler les carences, de même qu'entreprendre des projets de plantation et de rétablissement des forêts. Dans la lutte contre la désertification et la sécheresse, les obstacles de nature juridique et politique sont comme suit: l'insuffisance de renseignements démographiques, le rétablissement des refugiés fuyant la désertification et les carences financières et administratives. En 1996, un Forum National de lancement du Plan d'Action de Lutte contre la Désertification a eu lieu à Parakou (Nord Bénin). Un forum au cours duquel il a été mis sur pied un comité National de Lutte contre la Désertification (CNLD).
|
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification porte la responsabilité pour la lutte contre les problèmes de l'environnement. Il existe des lois précises touchant à la désertification et à la sécheresse, par exemple, le Plan National de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse, et le décret 85291 du 23 juillet 1995 établissant la Journée Nationale de l'Arbre. Ces lois sont en voie de transformation, et de nouvelles lois pourraient être adoptées au courant de l'année 1996.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Au niveau du département, le personnel responsable pour la lutte contre la désertification est suffisant; cependant, il y a des carences au niveau des régions et sur le terrain. De même, le manque de capacités de gestion et de personnel vigilant, plus le manque de moyens financiers, causent des faiblesses du côté du personnel.
3. Principaux groupes : Les ONGs participent à titre consultatif, au niveau national de la planification, et à part entière au niveau du terrain, ainsi que les femmes et la jeunesse.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Les programmes suivants sont en voie d'exécution par des organisations internationales/régionales: le Plan National d'Action, le projet de ressources pour la gestion de la nature, le projet sur le bois de feu au sud du Bénin, la planification des forêts nationales par groupes participatifs, et le rétablissement des forêts rurales afin de reduire l'utilisation du carbone. Le Gouvernement participe toujours à ces actions, par l'octroi de fonds et l'envoi de personnel.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Touchés par la désertification en (km2)
1 * Boukoumbe-Materi * Ouake-Semere-Djougou * Karimama-Malanville-Banikiara |
| |||
Autres données
|
1 Rapport du Bénin soumis à la CDS en 1995.
ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES
MONTAGNES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les
écosystèmes fragiles sont souvent marginalités
dans les politiques, stratégies, plans et
programmes nationaux de développement alors qu'ils
recèlent des ressources importantes de l'eau,
d'énergie, de minéraux
de bois et de produits agricoles et représentent un
potentiel précieux en matière de loisir et de
tourisme. Ils abritent en
outre des réserves essentielles de diversité
biologique. Sur le plan humain, la pauvreté y est
très répandue à cause de la
fragilité "des écosystèmes" et de la
dégradation des ressources. Le présent chapitre au
Bénin sera essentiellement
consacré à la mise en valeur durable des
écosystèmes de ces types de paysage qui ont des
caractéristiques et des ressources
uniques en leur genre.
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère du Développement Rural oeuvre pour l'accroissement de la production agricole, le MEHU coordonne en garantissant la productivité des écosystèmes suivant l'interaction agriculture-environnement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Des rencontres s'organisent avec les agriculteurs afin de voir ensemble les méthodes culturales viables qui protégent notre environnement.
3. Principaux groupes : Les structures du MDT et du MEHU concernées avec des ONGs et les institutions internationales et régionales.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
|
ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE
PRIORITÉ NATIONALE : TRES ELEVEE
ÉTAT DE LA SITUATION : Des programmes
nationaux ont été développés
prévoyant l'auto-suffisance rurale. Afin de
garantir la sécurité alimentaire, des groupes de
travail ont été formés et des programmes
nationaux ont été redigés afin
d'entrer en application d'ici l'an 2000. Les terres agricoles
encore disponibles représentent 55% de la superficie du
territoire national, ce qui suppose un potentiel agricole
susceptible de subvenir aux besoins vitaux des populations. Le
problème de la perte de fertilité des sols
apparaît comme un grand défi pour l'agriculture dans
un contexte économique où
l'accès aux engrais chimiques est essentiellement
limité au coton. Les exportations de minéraux
à partir du sol par les
céréales et les tubercules sont six fois plus
élevées que les restitutions à travers
l'utilisation d'engrais sans prendre en
considération les pertes par lessivage et par érosion
des sols. Les jachères ne sont pas suffisament longues,
surtout dans le
sud du pays où la pression sur le foncier n'autorise plus la
longue jachère. Face à cette situation, la
création de conditions
propices à un développement agricole et rurale
durable s'avère nécessaire. La priorité doit
être accordée au maintien et à
l'amélioration de la fertilité des sols.
1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères responsables sont ceux: du Développement Rural, de la Planification et de la Restructuration Economique, de la Culture et des Communications, de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification, du Commerce et du Tourisme, de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise, de l'Education Nationale, de l'Energie, des Mines et de l'Hydrologie. Le Ministère du Développement Rural fait partie du mécanisme national de coordination du développement durable. La législation concernant les thèmes relatifs à ce chapitre sont: la loi no.91-004 du 11 février concernant la réglementation phytosanitaire; le décret no. 92-258 du 18 septembre 1992 fixant les modalités d'application de la loi no. 91-004. Les nouvelles lois prennent bien en compte les exigences du Sommet de Rio pour un développement durable. Certaines anciennes lois sont en cours d'amendement.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Pour garantir la sécurité alimentaire d'ici à 1998 le gouvernement a cherché l'avis des experts. La planification dans ce domaine prévoit l'utilisation d'experts nationaux et la formation du personnel à travers des bourses d'étude.
3. Principaux groupes : En ce qui concerne les programmes pour la remise en état des terres dégradées et la collecte et étude des plantes utiles pour garantir la sécurité alimentaire, plusieurs groupes y ont participé, parmi eux: les femmes, la jeunesse, les populations autochtones, les communautés locales et les petits exploitants. 4. Aspects financiers : Le Gouvernement est à la recherche de financement extérieur pour: garantir la sécurité alimentaire d'ici à 1998, établir des programmes de remise en état des terres dégradées, et mettre en place des services améliorés de protection des plantes et de la santé animale d'ici à l'an 2000. 5. Coopération régionale/internationale : Dans ce contexte, les programmes suivants sont en cours: Communauté Economique du Bétail et de la Viande (CEBV); Programme de Développement des Aires Contiguës (en préparation); Politique Agricole Commune CDEAO et CEAO. Le Gouvernement a également participé à une initiative bilatérale avec le Burkina Faso dans le cadre de la gestion des sols. |
Latest 199_ | ||||
Terres agricoles (en km2) | ||||
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres | ||||
Terres agricoles par habitant | ||||
Latest 199_ | ||||
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990 | ||||
Population agricole | ||||
- population agriculteur | ||||
% de la population totale | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE
LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
La Convention sur la diversité biologique a
été signée en 1992 et ratifiée en
1994.
La Convention sur le commerce international des espèces
de faune et de flore sauvages menacées d'extinction a
été
signée en 1992.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
Des démarches officielles pour protéger les
écosystèmes restent à faire. La raison
principale causant la perte de la
biodiversité (faune et flore) serait la culture excessive et
les feux de brousse.
PRIORITÉ NATIONALE : TRES ELEVEE
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification est responsable du maintien de la diversité biologique. Ce Ministère travaille avec les autres structures nationales et participe aux décisions au niveau national sur besoin. Un plan national et une loi précise sur la diversité biologique resterait à faire. Cependant certains éléments des codes de forêt et de la pêche sont liés à la diversité biologique. Une stratégie nationale vise à la création d'un centre génétique pour disposer du matériel génétique pour les besoins futurs. Les résultats escomptés seront de disposer d'un centre de traitement de conservation du matériel phytogénétique, et d'une banque de données.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le Gouvernement envisage une étude monographique sur la diversité biologique.
3. Principaux groupes : Les groupes au niveau communal participent, par des moyens traditionnels, à la conservation des ressources biologiques en génétiques.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Dans le cadre de la coopération internationale, le Bénin n'a pas encore reçu d'aide en matière de biotechnologie. Un des obstacles ayant empêché l'obtention des biotechnologies a été l'absence d'un cadre national chargé de suivi et de la promotion des actions relatives au suivi de la diversité biologique et pourtant des avantages y afférants.
|
1992 | Dernière année connue 199_ | ||
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres | |||
1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Nombre d'espèces menacées d'extinction | |||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES
PRIORITÉ NATIONALE : MOYENNE
ÉTAT DE LA SITUATION : La
problématique de la Biotechnologie est vue comme un
élément d'ensemble de la
Biodiversité. Le Bénin n'a encore pas
élaboré ses stratégies, plans et programmes
d'actions qui font l'objet d'une requête
de financement auprès des institutions financières
notamment de Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM). Toutefois,
le Groupe Diversité Biologique possède en son sein,
un sous-comité Biotechnologie composé de personnes
issues des
différents secteurs (Administration, privées, ONGs,
et société civile) chargé de
réfléchir sur les questions de la
Biotechnologie et de la Biosécurité. Cette question
trouvera sa place dans le cadre général de
l'élaboration de la stratégie,
plan et programme d'action.
1. Structure de la prise de décisions : Les institutions qui participent à la recherche biotechnologique sont comme suit: l'Institut de Recherche Agronomique, le Ministère de la Santé, la Direction de l'Hydraulique, la Direction de l'Environnement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
|
ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES
OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS
FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES
CÔTIÈRES ET PROTECTION,
UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES
BIOLOGIQUES
La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a
été signée en 1982 et ratifiée en
1983.
Voir aussi les tableaux joints sur les pages suivantes.
La politique nationale des océans en cours est
intégrée à la stratégie de
développement durable. Un programme de
gestion des zones côtières est également en
cours. Les plans actuels n'englobent pas toutes les
activités marines
entreprises dans la zone économique exclusive.
La zone littorale du Bénin, d'une faible longueur par
rapport à la taille du pays (125 km seulement), est
extrêmement
fragile. Une partie seulement de la côte est
urbanisée, le reste étant dédié
à la pêche, à l'agriculture et à
l'élevage. Le
littoral béninois connaît de sérieux
problèmes, à savoir: 1. l'érosion du sol,
phénomène particularièment inquiétant
au
Bénin, en particulier à cause du régime
pluviométrique; 2. le manque d'études sur les eaux
maritimes. A présent on note
quelques problèmes ponctuels de qualité des eaux
maritimes, e.g. effluents de l'usine de phosphate du Togo;
dégazage
fréquent des bateaux sur les côtes béninoises.
3. l'érosion côtière, e.g. la partie Est de la
ville de Cotonou est soumise à
une forte érosion due à la construction en eau
profonde du Port Autonome, ce qui a entraîné un
désequilibre entre la
capacité de transport du courant littoral et les
quantités transportées dans les conditions
d'équilibre dynamique. 4. les
déchets urbains ne sont gérés que de
façon médiocre, surtout dans les plus grandes villes
situées le long du littoral. 5. les
risques industriels sont minimes au Bénin compte tenu du
faible développement industriel.
Dans le souci de mieux gérer l'espace côtier aux
fins d'un développement durable, un schéma directeur
de
développement durable de littoral béninois est en
cours d'élaboration. Les élements de
stratégie de cette gestion intégrée
concerneront: les changements de technique et de pratiques, en
particulier dans le domaine de l'énergie et de
l'architecture; la gestion agro-sylvo-pastorale; la planification
familiale; l''amélioration des infrastructures et des
services;
le renforcement de la législation et sa mise en application;
la gestion foncière; le suivi de l'impact des
aménagements
hydrauliques; l'agriculture et élevage; la foresterie;
l'industrie; les transports et infrastructures; le
développement urbain;
et l'énergie.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme (MEHU) est responsable de la planification et de la mise en oeuvre intégrée. Il fait partie du mécanisme national chargé du développement durable. Le régime foncier actuel repose sur des règles et coutumes complexes régissant l'utilisation des terres et des points d'eau. L'absence de législation ou d'un cadastre rural notamment dans les zones côtières où la disponibilité de terres se raréfie, signifie que le régime foncier n'assure pas l'utilisation optimale des terres. Le MEHU a mis sur pied un Comité Technique de Gestion du Littoral qui a pour rôle essentiel de concevoir et de mettre en oeuvre un programme de développement intégré de la zone côtière. Ce Comité est composé de tous les ministères intéressés par la gestion du littoral.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le Gouvernement n'a pas accès aux technologies permettant de détecter les principaux types de pollution d'origine tellurique du milieu marin. Cette situation provient d'un développement technologique encore bas, des techniques de détermination insuffisantes, des métaux lourds, et des organochlores "in situ".
3. Principaux groupes : Aucune information. 4. Aspects financiers : Aucune information. 5. Coopération régionale/internationale : La Convention Internationale sur l'Intervention en Haute Mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner la pollution par les hydrocarbures a connu une mise en oeuvre difficile. Les projets suivants nécessitent un financement extérieur: projet de réhabilitation de la diversité biologique du Lac Aheme, et l'étude de la pollution par les phosphates des eaux marines côtières. La mise au point des formules de conseil sur les techniques de lutte contre la pollution d'origine tellurique du milieu marin exige une coopération internationale, de même que le renforcement de la coopération avec l'OMI, notamment dans le cadre de la réglementation des transports maritimes et des activités portuaires. Le projet régional (Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana et Nigeria) a pour objectif principal la mise au point d'une démarche régionale pour la prévention de la pollution dans le Golfe de Guinée et la conservation de la biodiversité dans son grand écosystème marin. Ce projet est financé par le FEM et le PNUE (6.512.700 dollars) pour une durée de quatre ans. |
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques) | ||||
Population des zones côtières | ||||
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage) | ||||
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Autres données
|
Chapitre 17 (Océans) suite :
Indiquer, dans les cases de la colonne de gauche ci-dessous: | Indiquer, dans les cases de la colonne de droite ci-dessous: |
Aux fins d'utilisation, le degré d'importance: | Aux fins d'utilisation, le degré d'exécution: |
*** = trés important | *** = parfaite exécution |
** = important | ** = bonne exécution - des lacunes en passe d'être comblées |
* = pas important | * = piètre exécution |
N = sans objet | O = pas d'exécution; N = sans objet |
TABLEAU I. LES ACTIVITÉS CI-APRÈS ONT ÉTÉ EXAMINÉES PAR LE MÉCANISME DE COORDINATION APPROPRIÉ POUR LA GESTION INTÉGRÉE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES ET MARINES ET DE LEURS RESSOURCES.
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Formuler et appliquer les politiques d'utilisation des terres et de l'eau et d'implantation. | ||
B. Mettre en oeuvre les plans et programmes de gestion intégrée des zones côtières et marines et de développement durable aux niveaux appropriés. | ||
C. Établir des profils des côtes en indiquant les zones critiques, notamment les zones érodées, les modes d'évolution des processus physiques, les conflits entre utilisateurs et les priorités en matière d'aménagement. | ||
D. Évaluer préalablement l'impact sur l'environnement et observer et suivre systématiquement les grands projets et tenir compte systématiquement des résultats lors de la prise des décisions. | ||
E. Établir des plans d'urgence pour les catastrophes naturelles et liées aux activités humaines, notamment les effets probables d'un éventuel changement climatique et d'une élévation du niveau de la mer ainsi que des plans d'urgence en cas de dégradations et pollution artificielles de l'environnement, y compris les déversements d'hydrocarbures et autres matériaux. | ||
F. Améliorer les établissements humains côtiers, en particulier en ce qui concerne le logement, l'eau potable et le traitement et l'évacuation des eaux usées, des déchets solides et des effluents industriels. | ||
G. Évaluer périodiquement l'impact de facteurs et phénomènes externes, pour que les objectifs de gestion intégrée et de développement durable des zones côtières et de l'environnement marin puissent être atteints. | ||
H. Protéger et restaurer les habitats vitaux détériorés. | ||
I. Intégrer des programmes sectoriels de développement durable dans les domaines des établissements humains, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, des activités portuaires et industrielles utilisant ou affectant la zone côtière. | ||
J. Adapter l'infrastructure et créer des emplois différents. | ||
K. Mettre en valeur et former les ressources humaines. | ||
L. Lancer des programmes d'éducation, de sensibilisation et d'information du public. | ||
M. Promouvoir les technologies écologiquement rationnelles et les pratiques durables. | ||
N. Formuler et appliquer simultanément des critères de qualité de l'environnement. |
TABLEAU II. TECHNOLOGIE (MILIEU MARIN)
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Appliquer des méthodes basées sur la prévention, la précaution et la prévision en vue d'éviter la dégradation du milieu marin, ainsi que de réduire les risques d'effets nuisibles à long terme ou irréversibles sur ce milieu. | ||
B. Faire en sorte que les activités qui pourraient avoir des incidences nuisibles importantes sur le milieu marin soient évaluées préalablement. | ||
C. Intégrer la protection du milieu marin aux politiques pertinentes touchant l'environnement général et le développement socio-économique. | ||
D. Mettre au point, en cas de besoin, des mesures d'incitation économique favorisant l'application de technologies non polluantes et d'autres moyens compatibles avec l'internalisation des coûts écologiques, le principe pollueur-payer par exemple, afin d'éviter la dégradation du milieu marin. | ||
E. Améliorer le niveau de vie des populations des zones côtières, en particulier dans les pays en développement, afin de contribuer à réduire la dégradation du milieu côtier et marin. | ||
F. Surveiller de près, à l'intérieur de la zone économique exclusive, l'exploitation de la pêche ainsi que le transport de matières toxiques et autres matières dangereuses. |
TABLEAU III. QUESTIONS D'ASSAINISSEMENT
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Tenir compte des questions d'assainissement lors de la formulation ou du réexamen des plans de mise en valeur des zones côtières, y compris les plans de peuplement. | ||
B. Construire des installations de traitement conformément aux politiques nationales. | ||
C. Répartir des points de déversement sur le littoral de façon à maintenir un niveau acceptable de qualité de l'environnement et faire en sorte que les lieux de conchyliculture, les prises d'eau et les zones de baignade ne soient pas exposés à des agents pathogènes. | ||
D. Promouvoir le traitement primaire des eaux d'égouts municipales déversées dans les cours d'eau, les estuaires et la mer, ou application d'autres méthodes appropriées selon les sites. | ||
E. Adopter et améliorer des programmes de réglementation et de surveillance locaux, nationaux, sous-régionaux et régionaux, en tant que de besoin, pour contrôler le rejet des effluents en adoptant des directives minima concernant les eaux d'égouts et des critères de qualité de l'eau. |
TABLEAU IV. AUTRES SOURCES DE POLLUTION DU MILIEU MARIN, LE GOUVERNEMENT A :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Établi des programmes de réglementation et de surveillance -- ou amélioré ceux qui existent, selon le cas -- pour limiter les émissions de polluants, avec notamment application de techniques de recyclage. | ||
B. Contribué à maintenir la qualité de l'environnement à un niveau acceptable en encourageant les évaluations de risques et d'impact sur le milieu. | ||
C. Encouragé, là où il y a lieu, les évaluations et la coopération régionales face aux émissions ponctuelles de polluants provenant du milieu marin. | ||
D. Pris des mesures en vue de faire cesser les émissions ou rejets de composés organohalogénés dans le milieu marin. | ||
E. Pris des mesures en vue de réduire les émissions ou rejets d'autres composés organiques de synthèse dans le milieu marin. | ||
F. Favorisé le contrôle des rejets d'azote et de phosphore résultant de l'activité humaine qui créent dans les eaux côtières des phénomènes, par exemple l'eutrophisation, qui menacent le milieu ou les richesses marines. | ||
G. Pris des mesures en vue de mettre au point et de faire appliquer des techniques et modes d'utilisation des sols écologiquement rationnels pour limiter le ruissellement vers les cours d'eau et les estuaires d'effluents qui pollueraient ou endommageraient le milieu marin. | ||
H. Encouragé l'utilisation de pesticides et d'engrais qui soient moins nocifs pour l'environnement de même que le remplacement par d'autres méthodes des moyens actuels de lutte contre les ravageurs, et envisagé d'interdire ceux de ces produits qui dégradent l'environnement. | ||
I. Adopté, aux niveaux national, sous-régional et régional, de nouvelles mesures pour freiner les émissions de polluants émanant de sources diffuses, ce qui impose de fortement modifier la gestion des eaux usées et des déchets, de même que les modes de culture, d'exploitation minière, de construction et de transport. | ||
J. Pris des mesures en vue de contrôler et prévenir l'érosion et l'ensablement provoqués par des activités humaines et notamment par les techniques et modes d'utilisation des sols et de construction. |
TABLEAU V. FAIRE FACE AUX GRANDES INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LA GESTION DU MILIEU MARIN ET DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. À CETTE FIN, LE GOUVERNEMENT A ENTREPRIS :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. De coordonner des programmes aux niveaux national et régional pour l'observation des phénomènes liés aux changements climatiques affectant les zones côtières et proches du littoral ainsi que des paramètres de recherche indispensables à la gestion des environnements marins et côtiers dans toutes les régions. | ||
B. D'améliorer la prévision de l'état de la mer pour assurer la sécurité des habitants des zones côtières et l'efficacité des opérations maritimes. | ||
C. D'adopter des mesures particulières pour s'adapter et faire face au risque de changement climatique et d'élévation du niveau des mers en élaborant des méthodes généralement acceptées. | ||
D. De participer à l'évaluation de la vulnérabilité des zones côtières, à l'établissement de modèles et à la formulation de stratégies d'intervention, en particulier pour les zones prioritaires, telles que les petites îles, les régions de basse altitude et les zones côtières critiques. | ||
E. D'identifier les programmes d'observation systématique du milieu marin en cours et prévus, en vue d'intégrer les activités et de fixer des priorités pour résoudre les incertitudes majeures concernant les océans et toutes les mers. | ||
F. De lancer un programme de recherche pour déterminer les effets biologiques sur l'environnement marin de l'accroissement des niveaux de rayonnement ultraviolet par suite de l'appauvrissement de la couche d'ozone. | ||
G. De procéder à une analyse, à des évaluations et à une observation systématique du rôle des océans en tant que puits de carbone. |
TABLEAU VI. ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT AÉRIEN ET MARITIME DANS LES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT
ÉVALUATION | ÉVALUATION | ||
1. Fréquence (vols externes) | 1. Fréquence (navigation externe) | ||
2. Fréquence (vols internes) | 2. Fréquence (navigation interne) | ||
3. Coopération régionale dans le domaine du transport aérien et de l'aviation civile | 3. Coopération régionale dans le domaine de la navigation | ||
4. Coopération internationale | 4. Coopération internationale | ||
5. Viabilité économique de la compagnie aérienne nationale | 5. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) nationale(s) de navigation | ||
6. Viabilité économique de la compagnie aérienne régionale | 6. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) régionale(s) de navigation | ||
7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport aérien | 7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
8. Accès à la formation aux aptitudes que demande le transport aérien à l'intérieur de la région | 8. Formation régionale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport aérien | 9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport maritime | ||
10. Adhésion à l'OACI |
ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES
RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ :
APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN
VALEUR, DE LA
GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
L'eau est une ressource indispensable à tous les
aspects de la vie de l'homme, des animaux et des plantes. Le
Bénin
recèle d'importantes ressources hydriques tant en ce qui
concerne les eaux de surface que les eaux souterraines
renouvelables estimées respectivement à 10 et 2
milliards de metres cubes. Cependant, l'eau n'est pas toujours
disponible
partout en quantité et en qualité. De plus, en
raison de la poussée démographique, de l'urbanisation
progressive, de
l'industrialisation et de l'intensification de l'agriculture, les
eaux font l'objet d'une pollution chimique et biologique
constante qui altère leur qualité et cause parfois de
graves préjudices à leurs ressources biologiques.
En ce qui concerne l'alimentation en eau pour la consommation
et les divers usages, les taux de couverture en eau
potable, prévus pour 1995 (90% pour le milieu urbain et 70%
pour le milieu rural) n'ont pas pu être
réalisés. Ainsi,
beaucoup reste à raire pour atteindre les objectifs minimaux
fixés par les Nations-Unies dans le cadre de la gestion,
durable des ressources en eau :
L'évaluation des ressources;
La mise en valeur et gestión intégrée des
ressources en eau;
La protection des ressources en eau, de la qualité de l'eau
et des écosystèmes aquatiques;
L'approvisionnement en eau potable et l'assainissement;
L'eau et le développement urbain durable;
L'eau et la durabilité de la production alimentaire et du
développement.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère des Mines de l'Energie et de l'Hydraulique est responsable de la gestion des ressources en Eau douce au Bénin. Il travaille en collaboration avec le Ministère de l'Environnement de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère du Développement Rural, et le Ministère chargé de la Santé.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Beaucoup reste à faire en matière d'observation et de surveillance des ressources hydriques. Il existe un projet de mise en place d'un laboratoire national des eaux qui tarde à voir le jour.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : En matière de coopération régionale, on peut citer la coopération avec le Togo dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique d'Adjarala. Pour ce qui est de la Coopération internationale on peut citer la Banque Mondiale, la Coopération avec le Danemark et l'Allemagne.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3) | ||||
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES
TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL
ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX
Les problèmes de gestion écologiquement
rationnelle des substances chimiques toxiques et des déchets
dangereux sont
particulièrement préoccupants dans les pays en
développement, notamment le Bénin, pour plusieurs
raisons.
Le manque d'un système national de contrôle qui
permittrait de faire face aux risques chimiques.
L'incapacité de prouver la mauvaise utilisation de ces
produits et les dégats qu'ils peuvent causer à la
Santé et à
l'environnement.
Pour rémédier à une telle situation, il
faudra le concours de tous les acteurs du développement: le
secteur public, les
industriels, les ONGs, les syndicats, les collectivités
locales, les institutions de recherches, etc... Ainsi les
activités
suivantes s'imposent :
Evaluation des risques chimiques.
Echanges d'information sur les produits chimiques toxiques et les
risques chimiques;
Gestion écologiquement rationnelle des déchets
dangereux;
Renforcement des moyens et du potentiel nationaux pour
gérer les produits toxiques et les déchets
dangereux.
Prévention du trafic illicite de produits toxiques et
dangereux.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : La gestion des porduits chimiques ne se fait pas à un seul niveau au Bénin. En effet le Ministère chargé du Commerce est responsable de l'importation et de l'exportation, le Ministère charge du Transport s'occupe des Transport. Le Ministère du Développement Rural s'occupe de la gestion des produits phytosanitaires. La gestion des déchets issus de ces produits incombe au Ministère chargé de l'Environnement. L'élaboration du Profil national aidera à rendre plus efficace cette gestion.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le manque de moyens humains, techniques et financiers ne permet pas une gestion écologiquement rationnelle de ces produits.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
|
ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y
COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE
DÉCHETS DANGEREUX
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination:
Aucune information.
Observations additionnelles se rapportant au présent
chapitre
La faible quantité de déchets dangereux produite
par le Bénin ne connait pas un traitement efficace faute de
moyens
humaines, techniques et financiers.
Le Bénin dispose d'un projet de loi sur la gestion des
déchets dangereux. En attendant l'adoption de cette loi et
sa
mise en application, les forces armés sont mises à
contribution pour la surveillance de nos frontières surtout
marines. Il
faut aussi noter le contrôle de routine des inspecteurs
sanitaires au port et à l'aéroport.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme est chargé de la mise en oeuvre de la politique de gestion de ces types de déchets. A ce titre un projet de loi a été elaboré.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : L'insuffisance des moyens humaines, téchniques et financiers ne permet pas une gestion écologiquement rationnelle de nos déchets dangereux.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Production de déchets dangereux (t) | ||||
Importation de déchets dangereux (t) | ||||
Exportation de déchets dangereux (t) | ||||
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2) | ||||
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET
QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES
La plupart des Etats africains, surtout au Sud du Sahara, ont
connu depuis une trentaine d'années une urbanisation
très
intense. Le Bénin n'échappe pas à cette
situation ou le taux d'accroissement démographique est en
moyenne de 3,2% par
an. La conséquence d'une telle situation est
l'accroissement de la production des déchets solides et des
eaux usées. Ces
déchets solides et eaux usées comprennent : les
déchets solides ménagers, industriels et commerciaux,
les déchets des
berges, des plages, des marchés et des lieux publics, les
déchets d'hopitaux, les eaux usées à savoir
les eaux usées
d'origine ménagère et industrielle, et les boues de
vidange.
En effet, la collecte et l'élimination de ces
déchets solides et liquides constituent un des
problèmes majeurs que
rencontrent les autorités municipales compte tenu surtout de
l'insuffisance des moyens mis à leur disposition pour les
gérer. Dans les Centre urbains, la collecte des
déchets solides ne dépasse guère 30% dans le
meilleur des cas.
L'absence d'une gestion rationnelle des déchets solides
et des eaux usées a des incidences de plus en plus
significatives
sur la santé de la population; de sérieux
problèmes proviennent des dangers que représentent
les extrements humains et les
déchets biomédicaux mélangés aux
ordures ménagères.
Une telle situation mérite une attention toute
particulière et la gestion des déchets doit
être desormais perçue sous
l'angle d'une gestion intégrée visant à
échanger les modes de production et de consommation qui ne
sont pas viables. Il
va falloir :
Minimiser la production des déchets à la base
Minimiser la réutilisation et le recyclage
écologiquement rationnel des déchets et leur
réutilisation.
Promouvoir l'élimination et le traitment
écologiquement rationnels des déchets.
Etendre les servies en matière de gestion des
déchets.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : La gestion des déchets solides et liquides incombe au Ministère chargé de l'Environnement. Il collabore aussi avec les Ministères chargés de la Santé et de l'Intérieur.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : L'aménagement des décharges contrôlées dans nos villes de même que la promotion de l'Information Education et Communication demeurent important.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Dans le but d'améliorer le cadre de vie en milieu urbain, l'Agence Canadienne pour le Développement qui a financé l'étude de faisabilité, finance également le projet de gestion des déchets solides et des eaux vannes au Bénin. D'une durée de quatre ans pour un coût de 8 millions de dollars canadiens, la première phase dudit projet mettra en place des infrastructures adéquates pour une meilleure gestion des déchets solides et des eaux vannes des deux plus importantes villes du Bénin, à savoir: Cotonou et Porto-Novo.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Production de déchets industriels et urbains (t) | ||||
Déchets évacués (kg/habitant) | ||||
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets | ||||
Taux de recyclage des déchets | ||||
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant) | ||||
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an) | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS
RADIOACTIFS
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Bénin
avec son niveau de développement actuel n'est pas
confronté au problème de
déchets radio-actifs. L'Agenda 21 National n'a même
pas fait cas de ce type de déchets. De plus la Constitution
du Bénin
interdit l'importation de déchets.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
|
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA
PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE
DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCALCh. 24 : ACTION
MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE | La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a été signée le 11 novembre 1981 et ratifiée le 12 mars 1992.
24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision. Pourcentage de femmes dans la conduite des affaires publiques 10,52 (1993); 5,5 (1977); au parlement: 4,6 1992 (1993); 7,3 (1977); au niveau des collectivités (Sous-Préfets) 6,25 (1993); 9,1 (1977).
24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe: Les programmes et matériels pédagogiques sont en cours de révision.
24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable: Des Politiques/stratégies sont en cours d'élaboration.
24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes: des mécanismes sont en préparation.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Au Bénin on note une volonté politique pour contribuer à l'atténuation des obstacles à la promotion de la femme. Nous avons comme exemple la loi fondamentale de 1977 article 124 et la nouvelle constitution de 1990 article 126. Le Bénin a ratifié en 1984 la convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes ce qui fait qu'elles ont droit de vote et d'éligibilité. Il y a eu la création récente d'un ministère chargé de la condition féminine et la scolarisation gratuite des filles, sans oublier certains projets du secteur rural 2et l'évolution des structures sociales. Malgré toutes ces déclarations d'intention des projets destinés aux femmes, ces dernières sont encore peu nombreuses dans les appareils exécutifs ce qui fait qu'il n'y a pas souvent l'émergence de leur point de vue.
Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET
DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE. |
25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21: 1. Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ) 2. Jeunesse Environnement et Solidarité sans Frontière (JESSF) 3. Conseil National de la Jeunesse (CNJ) 4. Le Scoutisme Béninois
25.b réduire le niveau de chômage des jeunes: ils participants à part entière et aussi à titre consultatif. Chômage des jeunes 27,2 % (1992); 27,8 (1993).
25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés. L'objectif fixé dans Action 21: sera atteint d'ici l'an 2005.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : L'éducation des enfants et des jeunes dans le but de développer chez ces derniers la prise de conscience requise pour la protéction de l'environnement et des attitudes responsables quant aux questions de population, est déjà introduite dans les enseignements primaire et secondaire. Les taux de chômage mentionnés concernent les chiffres globaux, les taux réels étant respectivement de 8,5% et 6,3%. Le bas taux actuel d'accession de la jeunesse (tous sexes confondus) à l'éducation secondaire ou technique (environ 19%) ne permet pas d'augurer qu'en l'an 2000 le Bénin puisse dépasser les 50%. Ceci est dû à une insuffisance chronique d'infrastructures scolaires et de personnel enseignant.
Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU
RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE
LEURS COMMUNAUTÉS. |
26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : ce processus n'est pas en place.
26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: elles participent le cas échéant.
26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources: Des mécanismes de participation sont à l'étude.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Le processus de renforcement du pouvoir des collectivités locales est en cours, grâce aux lois relatives à la réforme de l'Administration territoriale et à l'organisation des collectivités, en étude au niveau de l'Assemblée Nationale.
Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES :
PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE. |
27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables: Aucune information.
27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application: Aucune information.
27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: la contribution des ONG est importante; pleine participation des ONGs.
27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Les associations de développement et autres participent au mécanisme national de coordination pour le développement durable. Les associations des femmes et les ONGs y participent comme membres à part entière. Les associations de développement, les ONGs et les collectivités locales participent aux projets nationaux et locaux d'étude d'impact sur l'environnement, à la conception des politiques et à l'exécution des projets de développement durable. Le Gouvernement incluera certains groupes à la CDD en 1997. ECOCOOPERATION-Accord Bénin-Pays Bas sur le développement durable porte un montant de 1,2 milliards FCFA en 1995. La contribution des principaux groupes aux activités nationales en faveur du développement durable est comme suit: essentielle, par les principaux groupes locaux; constructive et utile, par les principaux groupes nationaux, les ONGs, et principaux groupes internationaux; plutôt utile, par les principaux groupes régionaux. La contribution des principaux groupes pourrait se faire à l'échelon local: animation-exécution-suivi-initiative; à l'échelon national: coordination-partenariat-orientation; à l'échelon régional: partenariat-échange d'expérience; à l'échelon international: renforcement des capacités.
Ch. 28 : INITIATIVES DES
COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21. |
28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : L'Agenda 21 National vient d'être adopté par le Gouvernement le 22 janvier 1997 et aucun Agenda 21 local n'a encore été élaboré.
Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS. |
29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21: Aucune information.
29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs: les travailleurs prennent une certaine part aux discussions sur la réplique nationale d'Action 21/à l'accomplissement de la réplique nationale d'Action 21.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE
L'INDUSTRIE. |
30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée: des politiques gouvernementales encouragent la réalisation de l'objectif ci-dessus et exigent le recyclage, etc.
30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs: Aucune information.
Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine : (Actions retenues dans l'Agenda 21 National) - Prendre des mesures pour amener les industries à traiter leurs eaux résiduelles par des procédés adéquats avant leur rejet à la mer ou dans les égouts. - Encourager les organisations internationales à accroître leurs activités en matière d'IEC en direction des entrepreneurs, pour une gestion rationnelle des facteurs de production non polluants.
30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable: Deux grandes entreprises ont adopté des politiques de développement durable.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Un dialogue a été amorcé entre le Ministère chargé de l'environnement et les industriels a fin de les amener à mettre en oeuvre les politiques de développement durable grâce à la réduction et au traitement adéquat de leurs déchets. Il s'agira de poursuivre ce dialogue aux fins d'une plus grande adhésion à ces politiques.
Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE. |
31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public: Des ONGs composées de scientifiques se créent qui favorisent des échanges entre cette communauté et le grand public.
31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Durant longtemps, l'abîme séparant les chercheurs du grand public a contribue à entretenir un complexe de supériorité de la part des premiers et n'a nullement favorisé de fructueux échanges garants d'un développement durable. C'est pouquoi l'un des principaux objectifs que l'Etat Béninois s'est fixé dans ce domaine est de promouvoir les échanges d'informations et d'expériences entre la communauté scientifique et technique et le grand public, afin que les politiques et programmes soient mieux définis et soutenus par la société civile.
Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES
AGRICULTEURS. |
32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables: Aucune information.
32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables: Aucune information.
32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Diverses mesures existent ou sont prévues dans le cadre de l'Agenda 21 National. Il s'agit de : - Créer les conditions socio-économiques permettant aux paysans de s'intéresser à l'adoption d'alternatives durables : mesures d'initiatives diverses, activités agro-industrielles. - Privilégier le degré d'intégration agro-sylgo-pastorale des exploitations et les dispositions pratiques pour préserver l'environnement, lors de la sélection des meilleurs agriculteurs à décorer.
|
ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET
MÉCANISMES FINANCIERS
Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes
financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21
qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une
perspective plus large, les politiques financières
nationales (y compris APD) intérieures et
extérieures.
Le Gouvernement des Pays Bas a fourni des dons pour le
développement durable pour un montant de $2,200,000 dans le
cadre de l'accord "Bénino-Néerlandais". Le
Bénin bénéficie de fonds destinés
à promouvoir des projets socio-économiques
sur le développement durable. Le Gouvernement du
Bénin intègre les questions de développement
durable dans le budget
national à travers des programmes d'investissements
socio-économiques.
CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA
PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE : Aucune information.
NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Aucun instrument
économique n'est encore appliqué.
SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À
L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
Questions de politiques d'APD
Aucune information.
|
1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | ||
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.) | ||||||
Moyenne pour 92-93 | Moyenne pour 94-96 | |||||
Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB | ||||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE
TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES,
COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS
Cette question est également traitée dans chaque
chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On
présente
sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques
suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait
au chapitre 34.
Les sources d'information relatives aux techniques
écologiquement rationnelles sont le Projet-Gestion
Ressources
Naturelles/Bénin, l'Agence Béninoise pour
l'Environnement, l'Institut de Recherche Agronomique/Bénin.
Parmi les
déficiences concernant la qualité et
l'accessibilité des informations sur ces techniques se
trouvent: le manque de réseau
d'informations, des informations retenues uniquement au niveau des
techniciens, le manque de créneau dans les médias
(radio, télévision, journal national), et le manque
de promotion de techniques nouvelles.
Pour renforcer les centres de techniques écologiquement
rationnelles, le Bénin a adhéré aux
engagements contenus dans
les conventions sur la Diversité Biologique, la
Désertification, et les réunions internationales
(sécurité chimique, etc.). Il
participe également à l'élaboration de la loi
cadre sur l'environnement en attendant la création d'un
centre. Le
programme d'activité de l'Agenda 21 national en cours
d'élaboration a estimé à 900,000 FCFA
l'évaluation des besoins
pour appuyer les transferts et renforcer les capacités en
matière de technologies écologiquement rationnelles.
Les travaux
d'enquête lors de la mise en oeuvre du plan d'action
environnemental ont permis de relever quelques techniques. Des
enquêtes doivent se poursuivre dans tous les domaines en vue
de mener une action plus complète. Au plan
général, la loi
cadre sur l'environnement, dont certaines dispositions sont
déjà mises en application, est une des mesures
concrètes pour
que les techniques non nuisibles à l'environnement fassent
partie intégrante de la coopération technique et des
programmes
d'assistance technique. La coopération Sud-Sud se traduit
à travers les organisations sous régionales (UEMOA,
CEDEAO, Conseil de l'Entente) et continentales (OUA).
MOYENS D'ACTION :
La création du Ministère de l'Environnement, en 1992,
l'élaboration d'un plan environnemental, et
l'élaboration de la loi
cadre témoignent des initiatives et de la politique du
gouvernement sur la mise au point, le transfert, et la diffusion
des
techniques écologiquement rationnelles.
PRIORITÉ NATIONALES : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS
ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX,
RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION :
Décrivez toute action engagée au niveau
national ou local concernant les efforts déployés
pour promouvoir des modes
de production non polluants et/ou les concepts
d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation,
arrangements
financiers préférentiels, diffusion d'information et
modification des appareils juridiques ou réglementaires.
Aucune information.
Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes. La loi - cadre sur l'environnement constitue un act législatif qui doit guider toute action en matière de réglementation environnementale. Cette loi est en étude au niveau de l'Assemblée Nationale. Le processus de création d'une structure de certification des normes nationales est en cours.
Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert. Programme Ozone Bénin : Ce programme envisage, entre autres, l'utilisation d'hydrocarbures comme fluides frigorigènes en substitution des CFC jusqu'ici utilisés et qui appauvrissent la couche d'ozone.
|
ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU
SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les contraintes dans ce secteur comprennent l'absence d'une
véritable politique nationale de recherche scientifique
appliquée au développement (politiques sectorielles
non-coordonnées), l'insuffisance de concertation
interministérielle, le
manque de moyens matériels et de recyclage des cadres. A
cause des contraintes liées au Programme de l'Ajustement
Structurel, le Programme de Formation des Enseignants et des
Chercheurs connaît un taux d'exécution très
faible.
L'exode des scientifiques est un problème important, parmi
les raisons: des salaires bas, l'insuffisance des installations,
des perspectives de carrière limitée par la non
promotion de la recherche, et le chômage
(diplômés sans emploi). Il y a
également un "exode interne" important qualitativement et
quantitativement pour des professions mieux payées.
Les Ministères responsables de ce secteur sont les
suivants: le Ministère de l'Education Nationale, en
collaboration
avec celui de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification,
le Ministère du Développement Rural, de la
Santé, et
celui des Travaux Publics et Affaires Sociales.
L'Université Nationale du Bénin, le Centre
Béninois de la Recherche
Scientifique et Technique, l'Institut National de Recherche
Agricole du Bénin, l'Institut National pour la Formation et
la
Recherche en Education jouent un rôle consultatif dans la
formulation des politiques relatives à l'environnement et au
développement.
L'avènement du Renouveau Démocratique a
favorisé la création de structures non
gouvernementales féminines. Le
Centre pour l'Environnement et le Développement en Afrique
(CBDIBA) s'intéresse particulièrement à la
science,
l'environnement et le développement.
Les deux programmes principaux concernant la science au
service du développeemnt durable sont: le plan d'action
écologique en collaboration avec la Banque Mondiale, le
PNUD, MICAC et GTS; et le plan national d'Action 21 en
collaboration avec le PNUD et le PNUE.
MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE,
AMÉLIORER L'APPAREIL
SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA
CAPACITÉ DANS CE DOMAINE
:
Deux projets, l'un visant à mieux connaître la chimie
de l'atmosphère (concentration du CO2) et l'autre relatif
à
l'élaboration des stratégies, plans et programmes
nationaux de mise en oeuvre de la Convention sur la
Diversité
Biologique viennent d'être soumis au financement du Fonds
pour l'Environnement Mondial (F.E.M.).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR
SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA
RECHERCHE ET LES PRIORITÉS :
Année | |||
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental | 1989 | ||
Total des montants dépensés pour la
recherche et le développement expérimental (équiv. dollars É.-U.) | $ | 19__ | |
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE
L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE
L'INFORMATION
a) Réorientation de l'éducation vers la
réalisation d'un développement durable
Un projet relatif à l'éducation pour la population,
l'environnement et le développement est en cours
d'exécution et
concerne les enseignements primaire et secondaire, dans le cadre de
la réorientation de l'éducation. En outre, un centre
interfacultaire des Sciences de l'Environnement est fonctionnel
à l'Université Nationale du Bénin.
b) Sensibilisation accrue du public
Des actions de sensibilisation axées sur le grand public se
font à travers les émissions
télévisées, les séminaires de
formation et de sensibilisation. Dans ce cadre, un vaste
programme, le Programme d'Assistance pour la Communication
et l'Information en matière de Protéction de
l'Environnement (PACIPE), est en cours d'exécution.
c) Promotion de la formation
Des modules pédagogiques ont été
proposés dans l'Agenda 21 National pour la formation
continue du public.
RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Les mouvements de
femmes (ONGs) se battent pour participer davantage aux
programmes éducatifs. Dans le domaine du système
éducatif formel, les jeunes filles sont dispensées
des frais de
scolarisation.
FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL
:
3,01 milliards de francs CFA (coût des activités du
chapitre 31 de l'Agenda 21 National).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le
Ministère de l'Education Nationale est chargé des
activités dans ce domaine. Il est
membre à part entière de l'organe national de
coordination des activités relatives au développement
durable. Il a un
organe consultatif sur l'éducation en matière
d'environnement, il s'agit d'une structure
interministérielle au sein de
l'Agence Béninoise de l'Environnement sous la tutelle du
Ministère de l'Environnement.
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Taux d'alphabétisation des hommes | ||||
Taux d'alphabétisation des femmes | ||||
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97) | ||||
Nombre moyen d'années de scolarité | ||||
% du PNB dépensé pour l'éducation | ||||
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire | ||||
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES
NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT
Le renforcement des capacités nationales est
traité également dans les chapitres consacrés
aux secteurs.
bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici
comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce
domaine.
Pays en développement : Vous pourriez peut-être
décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de
renforcement des
capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous
changements intervenus dans le domaine de la coopération
technique.
L'Etat Béninois accorde de plus en plus d'importance aux
secteurs sociaux et assimilés tels que l'environnement et le
développement humain, comme le dénotent les parts
appréciables de dépenses budgétaires dans ces
secteurs en 1996 :
23% du Programme d'Investissement Public, soit 23,6 milliards de
FCFA et 33% du Budget National, soit 86,2 milliards
de francs CFA. En considérant en outre les
possibilités d'auto-financement des ONG et Associations
locales chiffrées à
0,9 milliard de francs CFA en 1996 (cf. Rapport de consultation sur
l'évaluation de l'Agenda 21 National), le Bénin
pourra consacrer une moyenne de 5 milliards de francs CFA par an,
soit environ 10 millions de dollars US sous forme de
financement direct ou de contre-partie aux projets
spécifiques de l'Agenda 21 National, en dehors des
dépenses salariales.
PRIORITÉ NATIONALE : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE
RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS
NATIONALES :
ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS
INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX
Ch. 38 : Bref résumé de toute action
particulière du système des Nations Unies concernant
ce pays ou État :
Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET
MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX
Ch. 39: La question des instruments juridiques
internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels
pertinents.
Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a
pas encore été rendu compte) auxquels on a
adhéré et qui se rapportent à Action 21
:
Aucune information.
|
Chapitres d'Action 21 | Très bonnes | Bonnes | Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes | Médiocres | Observations | |
2. | Coopération et commerce internationaux | |||||
3. | Lutte contre la pauvreté | |||||
4. | Modifications des modes de communication | |||||
5. | Dynamique démographique et durabilité | |||||
6. | Santé | |||||
7. | Établissements humains | |||||
8. | Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions | |||||
9. | Protection de l'atmosphère | |||||
10. | Planification et gestion intégrées des ressources en terres | |||||
11. | Lutte contre le déboisement | |||||
12. | Lutte contre la désertification et la sécheresse | |||||
13. | Mise en valeur durable des montagnes | |||||
14. | Promotion d'un développement agricole et rural durable | |||||
15. | Préservation de la diversité biologique | |||||
16. | Biotechniques | |||||
17. | Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques | |||||
18. | Ressources en eau | |||||
19. | Substances chimiques toxiques | |||||
20. | Déchets dangereux | |||||
21. | Déchets solides | |||||
22. | Déchets radioactifs | |||||
24. | Femmes et développement durable | |||||
25. | Enfants et jeunes | |||||
26. | Populations autochtones | |||||
27. | Organisations non gouvernementales | |||||
28. | Autorités locales | |||||
29. | Les travailleurs et leurs syndicats | |||||
30. | Commerce et industrie | |||||
31. | Communauté scientifique et technique | |||||
32. | Les agriculteurs | |||||
33. | Ressources et mécanismes financiers | |||||
34. | Technologie, coopération et renforcement des capacités | |||||
35. | La science au service d'un développement durable | |||||
36. | Éducation, sensibilisation du public et formation | |||||
37. | Coopération internationale pour le renforcement des capacités | |||||
38. | Arrangements institutionnels internationaux | |||||
39. | Instruments juridiques internationaux | |||||
40. | L'information pour la prise de décisions |
En 1994, un inventaire sur le plan d'action de l'environnement s'est concentré sur l'information, l'éducation, la popularisation, la biodiversité, les démarches juridiques et institutionnelles, et la gestion des zones rurales et urbaines. Les renseignements sur le développement durable trouvent leurs origines auprès de certains groupes qui sont aussi usagers de ces renseignements. Le Gouvernement du Bénin a quatre bases de données à sa disposition. Deux d'entre elles, CENATEL et IGN, sont disponibles au public. Les deux autres, le Plan d'Action de l'Environnement (PAE), et le CNAP, ont un accès restreint. Le Bénin accède aux données lointaines à travers le Centre National de Télédétection. Le Gouvernement n'a pas la capacité de partager les données de manière informatique. Les obstacles clefs à la participation au réseau informatique sont: le manque d'ordinateurs convenables, l'infrastructure des télécommunications fait défaut. A cela s'ajoute le prix élevé des télécommunications et le nombre insuffisant de personnes formées. Les Ministères responsables de l'information pour la prise de décisions sont: le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification. Ils collaborent avec les Ministères suivants: de la Culture et des Communications, de la Santé, du Développement Rural, de l'Education Nationale, des Affaires Etrangères et de la Coopération. Le Gouvernement a élaboré un plan national d'action écologique visant à établir un cadre d'information global. Le Gouvernement est en train d'élaborer le plan national d'Action 21. Les principaux usagers de l'information sur le développement durable sont: les instituts, l'industrie, les autorités régionales, les chercheurs auprès des universités, les groupes principaux, et les ONGs. Les sources principales d'information étrangère sur le développement durable sont: le PNUD et le PNUE, concernant la CNUCED; l'accord entre le Bénin et les Pays Bas sur ce même thème; SNY sur le développement intégré; SAD sur le développement communal; USAID, RIADEP et REDDA sur la population, l'environnement et le développement. Le Bénin, pour pouvoir prendre des décisions et adopter des politiques en matière de développement durable, a besoin de sources d'information nationale et internationale concernant le coût de la dégradation environnementale. Dans le cadre de son accord avec les Pays Bas, le gouvernement du Bénin a adopté les indicateurs de développement durable dans le contexte de la gestion agricole, la biodiversité, l'agriculture et l'énergie.
|
1980 | 1993 | Dernière année connue 1996 | ||
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants | ||||
Autres données
|
Copyright © United Nations
Department of Economic and Social Affairs
Comments and suggestions: esa@un.org
1 November 1997