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National Implementation of Agenda 21

PROFIL DU BENIN

APPLICATION D'ACTION 21:
EXAMEN DES PROGRÈS ACCOMPLIS DEPUIS LA
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR
L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, 1992

Information soumise par le Gouvernement du Bénin auprès de la
Commission du développement durable des Nations Unies
Cinquième Session
Du 7 au 25 avril 1997
New York

Département de la coordination des politiques et du développement durable
Division du développement durable
Le Profil du Bénin apparaît également dans le world wide web:
http://www.un.org/dpcsd/earthsummit

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

Le Profil de Bénin a été soumis par:

Nom du Ministère/Bureau: La Mission Permanente de la République du Bénin auprès des Nations Unies

Date: 26 février 1997

Soumis par (nom du fonctionnaire):

Addresse postale: 4 East, 73rd Street, New York, N.Y. 10021

Téléphone: (212) 249.6014

Téléfax: (212) 734.4735;

telex 54-4692

Addresse électronique:

Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.

Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.

TABLE DES MATIERE

SIGLES ET ACRONYMES
FICHE DOCUMENTAIRE
CHAPITRES D'ACTION 21
2. Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques internationales
3. Lutte contre la pauvreté
4. Modification des modes de consommation
5. Dynamique démographique et durabilité
6. Protection et promotion de la santé
7. Promotion d'un modèle viable d'etablissements humains
8. Intégration du processus de prise de décisions sur l'environnement et le développement
9. Protection de l'atmosphère
10. Conception intégrée de la planification de la gestion des terres
11. Lutte contre le déboisement
12. Gestion des écosystèmes fragiles: lutte contre la désertification et la sécheresse
13. Gestion des écosystèmes fragiles: mise en valeur durable des montagnes
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
16. Gestion écologiquement rationnele des biotechniques
17. Protection des océans et des toutes les mers _ y compris les mers fermées et semi-fermées - et des zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de leurs ressources biologiques
18. Protection des ressources en eau douce et de leur qualité: application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eau
19. Gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques toxic, y compris la prévention du trafic international illicite de produits toxiques et dangereux
20. Gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic international illicite de déchets dangereux
21. Gestion écologiquement rationnelle des déechets solides et questions relatives aux eaux usées
22. Gestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets radioactifs
23-32 Principaux groupes
33. Ressources et mécanismes financiers
34. Tranfer de techniques écologiquement rationnelles, coopération et création de capacités
35. La science au service d'un développement durable
36. Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et de la formation
37. Mécanismes nationaux et coopération internationale pour le renforcement des capacités dans les pays en développement
38. Arrangements institutionels internationaux
39. Instruments et mécanismes juridiques internationaux
40. L'information pour la prise de décisions

ACRONYMES

AIEA Agence internationale de l'énergie atomique
APELL Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local
CEA Commission économique pour l'Afrique
CEAO Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest
CEE Commission économique pour l'Europe
CEPALC Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes
CESAP Commission économique pour l'Asie et le Pacifique
CFC Chlorofluorocarbone
CFPI Commission de la fonction publique internationale
CGIAR Groupe consultatif de la recherche agricole internationale
CIEM Conseil international pour l'exploration de la mer
CILE Centre international de liaison pour l'environnement
CILSS Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel
CIRC Centre international de recherche sur le cancer
CIUS Conseil international des unions scientifique
CMA Conseil mondial d l'alimentation
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
COI Commission océanographique internationale
FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
FIDA Fonds international de développement agricole
FMI Fonds monétaire international
FNUAP Fonds des Nations Unies pour la population
WTO Organisation mundial du commerce
GEMS Système mondial de surveillance continue de l'environnement
GEMS/EAU Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau
GESAMP Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers
GIPME Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO)
GRID Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS)
INFOTERRA Système international d'information sur l'environnement
IPCC Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE)
MARPOL Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires
OCDE Organisation de coopération et développement conomiques
OIT Organisation internationale du Travail
OMI Organisation maritime internationale
OMM Organisation météreologique mondiale
OMS Organisation mondiale de la santé
ONUDI Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel
PCM Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO)
PIGB Programme international concernant la géosphère et la biosphère
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PNUE Programme des Nations Unies pour l'environnement
RISCPT Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques
SGP Système généralisé de préférences
SIG Système d'information géographique
SMO Système mundial d'observation (OMM/VMM)
UICN Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources
UNDRO Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'enfance
UNIDO Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
UNU Université des Nations Unies
VAG Veille de l'atmosphère globale (OMM)
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VMM Veille météorologique mondiale (OMM)
ZEE Zone économique exclusive

FICHE DOCUMENTAIRE

BENIN

1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable.

Comité national de développement durable (CNDD)

Centre Beninois pour le développement durable

Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : Houeto Damien, Directeur de l'Environnement

Téléphone : (229) 31.20.65

Fax : (229) 31.50.81

Adresse électronique : BP.01-3621

Adresse postale : Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, B.P. 01-3621, Cotonou, Benin

2. Liste des membres/composition/présidence :

2a. Liste des ministères et organismes intervenus :

2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail :

Fondation Beninoise pour le Développement Durable

2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues :

Association des Ecologistes du Benin (B.P. 06-1999, Cotonou, Benin)

3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné :

4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :

ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le COMMERCE)

PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION : L'importation de certains produits tels que les plastiques, les appareils de froid d'occasion et les véhicules usagés appelés "venus de France", les matériaux non encore recyclables au Bénin, de même que l'importation de produits toxiques (soufre destiné au Niger par exemple) provoquent des dommages à l'environnement (pollution de l'air, des sols et contamination des nappes aquifères). Il importe donc de veiller à ce que le commerce de ces produits ne porte pas atteinte à l'environnement. Concrètement, il s'agira d'introduire dans la réglementation du commerce intérieur et du commerce extérieur, des clauses favorisant une meilleure protection de l'environnement. C'est pour ce faire que le projet de loi portant reglémentation de l'importation des substances dangereuses ou toxiques a été adopté en 1996 par le Gouvernement et est à présent soumis au vote de l'Assemblée Nationale.

En outre, l'Agenda 21 National prescrit notamment dans ce domaine:

- l'adoption, par les pouvoirs publics, des textes internationaux visant la protection de l'environnement et le mieux-être des Béninois;

- la prise de mesures pour l'application des décisions et résolutions internationales relatives à la transparence dans les échanges commerciaux et à la protection de l'environnement.

Aspects multisectoriels

1. Structure de la prise des décisions : Ministère du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme; de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme; des Affaires Étrangères et de la Coopération; Ministère des Finances; Ministère chargé du Plan.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : 2,81 milliards de francs CFA.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Orientation générale de la stratégie nationale

Au Bénin, la pauvreté reste une notion confuse. C'est un phénomène complexe et multidimensionnel dont les indicateurs de même peuvent être: l'espérance de vie, le taux de mortalité infantile, le taux de mortalité maternelle, le taux d'analphabétisme, la situation nutritionnelle. Ce n'est pas l'existence de la pauvreté qui est nouveau aujourd'hui, mais plutôt la conscience que tout le monde a qu'elle est moralement odieuse, économiquement destructrice et politiquement dangereuse et qu'il convient par conséquent d'en réduire durablement les effets. Ainsi, le Bénin se propose de lutter contre la pauvreté qui exige des interventions ciblées et coordonnées intégrant la gestion des revenus, de l'emploi, des services sociaux, de la sécurité sociale.

Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement

La réduction de la pauvreté ne peut se contenter de solution unique ou globale mais de programmes spécifiques conçus à partir d'une politique qui détermine les priorités, ciblé les bénéficiaires et adopte une démarche endogène. Pour y parvenir, il importe de mener plusieurs activités permettant d'associer "Lutte contre la pauvreté et développement durable". Ce qui renforcera les valeurs éthiques et culturelles favorables à l'émergence de réflexes favorables à la protection de l'environnement.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère du Plan, de la Restructuration Économique et de la Promotion de l'Emploi (MPREPE).

2. Renforcement des capacités/technologie : Plusieurs séminaires ont été organisés pour réfléchir sur le problème d'emploi et de comment élever le niveau de vie de nos populations.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale :

NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 199_
Chômage (%)
-
32
27,2
27,8
Population vivant dans un état de pauvreté absolue
Dépenses publiques pour le secteur social %
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES MODÈLES DE CONSOMMATION

PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION :

Objectifs/orientation générale de la politique nationale

Le Bénin entreprend une politique et une stratégie nationale propre à encourager la modification des modes de production et de consommation. Elles sont donc dans une phase transitoire et se cherchent entre les modes traditionnels et les modes importés. Dans le domaine de l'alimentation, par exemple, les modes traditionnels sont seulement utilisés par les populations rurales (70% de la population totale), mais constituent les bases de référence de consommation pour une large proportion des populations urbaines. Le problème au Bénin est de cerner au mieux les facteurs prépondérants qui actionnent les modifications en cours afin de les contrôler et de les orienter dans le sens d'un développement durable caractérisé par une aptitude à accroître la productivité et à modifier les schémas de consommation en vue de réduire au minimum le gaspillage.

Objectifs nationaux

Les objectifs à atteindre sont les suivants:

- Cerner le mieux possible les besoins réels des populations et de la nation dans une vision prospective;

- Promouvoir par l'éducation et la formation des compétences spécifiques et afférentes à ces besoins;

- Définir une éthique prenant en compte les traditions sociales et scientifiques locales, tout en assurant une grande capacité d'ouverture sur le monde;

- Faire adopter cette éthique comme l'un des fondements principaux devant orienter les instances locales régionales et nationales dans l'élaboration et la prise de toutes les décisions.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : MPREPE.

2. Renforcement des capacités/technologie : En juin 1994 a eu lieu une concertation sur la Dimension Sociale du Développement qui est un programme destiné à initier et mettre en oeuvre une politique sociale plus intégrée dans la politique de développement afin de lutter contre la pauvreté. Plusieurs réseaux tels que: le réseau de concertation pour l'emploi (RCE), sur les micro-réalisations (RCM) et sur la sécurité alimentaire (RCSA) composés des structures d'état, privées et des ONGs pour la mise en oeuvre du programme.

3. Principaux groupes : Voir No. 2.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 1996
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants)
263
406
435
470
Croissance réelle du PIB (%)
7.5
3.0
2.5
6
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant)
34
33
-
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants
9.2
7.2
12,4
16,6
Autres données

Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production

1. Objectifs et agents (parties prenantes)

Marquez d'une coche (X) les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.

Agents

Objectifs

Producteurs Autorités locales Administration centrale Ménages Société civile
Efficacité matérielle
X
X
X
Rendement énergétique :
Transport
X
X
Logement
X
X
X
Divers
X
Déchets :
Réduire
X
X
Réutiliser
X
Recycler
X
X
X
X

Observations :

2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)

Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.

Agents

Moyens et mesures

Producteurs Autorités locales Administration centrale Ménages Société civile
Améliorer la compréhension et l'analyse
I
I
R
I
I
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse)
R
Recherche
R
R
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement
Former des partenariats
Appliquer des instruments pour modifier les comportements
Stratégies à ancrage communautaire
I
R
I
I
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage)
Instruments régulateurs
Incitations/désincitations économiques
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.)
Politique de passation des marchés
Analyse et évaluation des résultats obtenus
Campagne d'action
Divers (préciser)

Observations :

ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ

PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION : Au Bénin, il n'existe pas encore de programme systématique de développement et de diffusion qui tentent de préciser les liens entre les facteurs de la dynamique démographique, l'environnement physique des populations et les stratégies qu'elles adoptent pour rétablir l'équilibre "Population et Ressources" ainsi que l'implication de ces stratégies pour un développement durable. Il existe par ailleurs quelques action spécifiques de diffusion des connaissances sur les tendances et facteurs démographiques et le développement durable menées dans le cadre du processus d'élaboration de la politique nationale en matière de population et développement sous la coordination du MPREPE. Le Gouvernement est de l'avis que la croissance démographique et le taux de fertilité sont trop faibles. L'intervention du Gouvernement sur la croissance démographique et le taux de fertilité est d'élever ces taux.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère du Plan et de la Restructuration Économique, le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale s'occupent directement des questions démographiques. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère du Développement Rural et le Ministère de la Santé s'occupent de la coordination intégrée des politiques en matière de population, d'environnement et de développement. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère du Développement Rural et le Ministère de la Santé sont chargés de la coordination des activités opérationnelles relatives aux programme dans le domaine de la population, de l'environnement et du développement durable.

2. Renforcement des capacités/technologie : Un séminaire national sur la population et le développement a été mené pour faire prendre conscience des liens entre les questions de population, d'environnement et de développement durable.

3. Principaux groupes : Les ONGs suivantes: Bénin Nature, Lonlobeha, Jae, Jeunesse Environnement Solidarité sans Frontières, et GERED ont reçu le soutien de la part du Gouvernement. Cependant, le Gouvernement par manque de fonds ne peut pas appuyer davantage les ONGs dont le nombre croît et qui sont tout autant disponibles et fiables. L'intégration des femmes dans le Secrétariat permanent des ONGs leur permet de participer aux décisions en matière de population et de développement durable.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Lors de la Conférence du Caire, en 1995, des séminaires sur la population, l'environnement et le développement ont été effectués.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1993 Dernière année connue 1995
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année
4,739
5,215
5,555
Taux d'accroissement annuel (1990-1993)
2,9
3.2
Superficie (en km2)
-
112,622
Densité de population (habitants/km2)
40,8
46
Autres données: La population s'accroît à un rythme annuel moyen de 2,9%. Elle est estimée en 6,5 millions d'habitants pour l'an 2000.

ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

PRIORITÉ NATIONALE : Très Élevée
ÉTAT DE LA SITUATION : Le tableau sanitaire du Bénin est encore caractérisé par une morbidité et une mortalité très lourdes. Les principaux indicateurs de santé tels que le taux de mortalité, l'espérance de vie, le taux de mortalité infantile sont loin des chiffres moyens mondiaux. Face à un tableau aussi médiocre, le Bénin a souscrit à l'objectif mondial "Santé pour tous d'ici à l'an 2000". Ce concept de santé pour tous d'ici à l'an 2000 sera compris dans l'Agenda 21 National comme un niveau de santé qui permet de mener une vie socialement et économiquement productive. Pour ce faire, les différents programmes du secteur sont axés sur les résolutions de la conférence internationale sur les soins de Santé primaire tenue à Alma-Ata, sur la maîtrise des aspects environnementaux des maladies et surtout la façon dont la gestion de l'environnement peut améliorer la santé. Le Gouvernement du Bénin s'est assigné des tâches:

- La satisfaction des besoins en matière de soins de santé primaires en particulier dans les zones rurales;

- La lutte contre les maladies transmissibles.

- La protection des groupes vulnérables.

- La santé des populations urbaines.

- La réduction des risques pour la santé dus à la pollution et aux menaces écologiques.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de la Santé (MS) et le MPREPE.

2. Renforcement des capacités/technologie : Des séminaires et des journées de réflexion ont été organisés de façon fréquente pour l'amélioration de la situation sanitaire des populations ainsi que des campagnes de vaccination.

3. Principaux groupes : Les ONGs, les associations de développement et les structures gouvernementales.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Beaucoup d'actions sont menées en collaboration avec l'UNICEF, l'OMS et des partenaires au développement.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Espérance de vie à la naissance

Sexe masculin

Sexe féminin

40.4

43.6

43.9

47.1
47

(M + F)
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes)
108
91
85
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
160 1
370 2
-
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population)
26
56 3
Accès à des services d'assainissement (% de la population)
36 3
Autres données

1 = 1981; 2 = 1988-1990; 3 = 1988.

ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS

PRIORITÉ NATIONALE : Moyenne
ÉTAT DE LA SITUATION : Au Bénin, les établissements humains se détériorent de plus en plus à cause de la faiblesse des investissements qui leur sont consacrés tant par le Gouvernement que par l'aide internationale. Cependant, il est établi que les rares investissements consacrés à ce secteur ont des effets induits considérables qui justifient la politique de falicitation préconisée par le PNUD pour le secteur des établissements humains. L'objectif général à poursuivre consiste à améliorer du point de vue social, économique et écologique, la qualité de ces établissements et les conditions de vie et de travail de tous. Grâce à l'instauration des liens d'association entre les secteurs public, privé et communautaire et par le biais de l'approche participative, la stratégie nationale en matière d'établissements humains tiendra compte à la fois des spécificités culturelles béninoises et des moyens disponibles ou mobilisables.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le MPREPE s'occupe de la dynamique démographique dans les milieux urbains et ruraux.

2. Renforcement des capacités/technologie : Un recensement général de la population a eu lieu en 1992.

3. Principaux groupes : Les ONGs, les jeunes diplômés sans emploi coordonnés par le personnel du Ministère du Plan, de la Restructuration Économique et de la Promotion de l'Emploi.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Beaucoup d'actions sont menées en collaboration avec le FNUAP.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1995
Pourcentage de la population urbaine
29.0
31.3
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%)
4.5
4.6
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population)
3.6
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR L'ENVIRONNEMENT

(Voir les pages vii et viii au début du profile)

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Avec les dispositions de la loi cadre sur l'environnement, une évaluation d'impact sera mise en vigueur de façon systématique. Le Gouvernement béninois s'est, depuis longtemps, préoccupé de la préservation de la qualité de l'environnement national. Ce souci s'est notamment manifesté par la promulgation de textes réglementaires et législatifs, notamment: la Loi foncière, le Code forestier, la Loi sur la vaine pâture, la garde des animaux domestiques et la transhumance, le Code de l'hygiène publique, et le Code de l'eau. Mais force est de constater l'innaplicabilité effective de ces lois compte tenu de leur caractère sectoriel. Le Bénin s'est doté d'un Plan d'Action Environnemental (PAE) qui fait partie intégrante de la politique globale de développement du pays. Il est aussi déplorable de constater qu'aucune approche méthodologique fiable n'existe au Bénin quant à l'intégration de l'environnement et du développement mis en oeuvre jusqu'à présent. La participation des populations lors de la mise en oeuvre des programmes est un atout mais ne détermine pas la réussite totale de ces derniers. Il s'avère donc urgent de revoir les buts et objectifs des programmes de développement à tous les échelons local, régional et national.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Depuis la CNUCED, 25% des dispositions législatives, 25% des décrets, et 45% des directives et instructions administratives ont été examinés et révisés en considération du développement durable. L'Assemblée Nationale, grâce aux articles 28, 29 et 98 de la Constitution du 11 décembre 1990, dispose du pouvoir d'orientation et de définition du cadre général de politique et de législatio ainsi que du contrôle de la protection de l'environnement et des ressources naturelles. Le Conseil Économique et Social, crée en application des articles 139, 140 et 141 de la Constitution et de la Loi organique no 92-10 du 1er juillet 1992, assure un soutien politique aux actions du MEHU en matière de protection de l'environnement. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme (MEHU), crée par décret no 92-17 du 28 janvier 1992, a pour mission, entre autres, la définition et la mise en oeuvre de la politique de l'État en matière d'environnement, d'habitat et d'urbanisme et de protection du milieu naturel.

2. Renforcement des capacités/technologie : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme a organisé en octobre 1996 un séminaire national de validation de l'Agenda 21 National qui a été adopté en Conseil des Ministres le 22 janvier 1997. D'autres séminaires ont été organisés pour réviser et examiner les lois et décrets existants dans le domaine de la protection de l'Environnement et du Développement Durable.

3. Principaux groupes : Toutes les structures non-gouvernementales.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : En matière de coopération internationale, la coopération Allemande, Neerlandaise, et le PNUD a été d'un appui considérable.

ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE L'ATMOSPHÈRE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Protocole de Montréal et ses amendements a été signé en 1993.

La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été signée en 1994.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

Le Gouvernement étudie l'adoption des politiques concernant l'utilisation rationelle de l'énergie ainsi que les transports écologiquement rationnels et efficaces. Le Gouvernement a adopté des politiques concernant la lutte contre la pollution industrielle, l'utilisation rationnelle des sols, la gestion rationnelle des ressources marines, et la gestion des déchets toxiques et autres déchets dangereux.

Avec la création de l'Agence Béninoise pour l'Environnement, des études concernant la pollution atmosphérique et l'appauvrissement de la couche d'ozone sont envisagés. Aucun mécanisme n'a été mis en place pour limiter la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Les émissions provenant du transport font l'objet d'observations exhaustives et systématiques surtout dans les grandes agglomérations.

Touchant l'approvisionnement énergétique actuel plusieurs idées de projets sont en rédaction. Le Gouvernement impose des taxes sur les produits énergétiques, sur le kilowatt/heure de consommation.

Afin de rendre le système de transport moins polluant et plus sûr, le gouvernement s'intéresse sérieusement à son impact sur l'environnement et à la sécurité. Il reste à étudier le rapport coût-efficacité relatif des systèmes de remplacement, les technologies du transport et la mise en place de réseaux de transport en commun. En général, depuis Rio des progrès se manifestent dans la mesure des préoccupations du Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme. Le transport actuel, par rapport à d'autres pays dans la région, a été qualifié d'inférieur. Parmi les obstacles rencontrés on signale l'absence totale de réseau de transport en commun, l'envahissement dans le marché de véhicules d'occasion venus de l'Europe, le réseau ferroviaire vétuste mais exploitable.

Le Gouvernement a pris les mesures suivantes pour la mise en valeur des ressources terrestres et marines: l'éducation en matière d'utilisation des terres et de pratiques non-dégradantes des écosystèmes forestiers-maritimes et d'eau douce; l'adhésion aux conventions internationales, notamment sur le changement climatique. Le Gouvernement a pris les mesures suivantes concernant la mise en valeur des puits et des réservoirs de gaz à effet de serre: plusieurs textes réglementent l'utilisation des terres, de la mer ainsi que d'autres écosystèmes.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale, le Ministère de la Santé, le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme sont responsables de la "Protection de l'atmosphère". Ils sont membres à part entière du mécanisme national de coordination pour le développement durable. La législation nationale relative à la protection de l'atmosphère n'a pas encore été revue et modifiée à la lumière d'Action 21.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : A l'échelon national, le système national de détection anticipée et le renforcement des moyens nationaux pour les observations et évaluations systématiques, ainsi que des activités de formation concomitantes sont médiocres. En même temps, la capacité nationale de prévision des changements et fluctuations est suffisante. Le Gouvernement n'a pas été en mesure d'assurer l'organisation d'activités de formation, les échanges de données, d'information à l'échelon national et international. Au niveau de la consommation et de l'éducation des usagers, le Gouvernement encourage l'industrie à mettre au point des technologies sans danger. Dû au manque de mécanisme en place, le Gouvernement ne prend pas part aux activités du Système Mondial d'Observation de l'Ozone. Des moyens tels que l'observation et l'évaluation, la recherche et l'échange d'information touchant la pollution atmosphérique transfrontière sont inexistants.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Il n'existe pas d'accords régionaux multilateraux ou bilatéraux en matière de pollution atmosphérique transfrontière. En ce qui concerne la participation à la mise en oeuvre d'activités consacrée aux changements climatiques, les organismes suivants participent: Organismes des Nations Unies et ONGs, dans les travaux scientifiques nécessaires à la prise de décisions; Organismes des Nations Unies, ONGs, Secteur Privé et autres groupes importants, dans la promotion du développement durable; Organismes des Nations Unies, ONGs et Secteur Privé, dans la prévention de l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et dans la pollution atmosphérique transfrontière.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1993
Émissions de CO2 (en million de tonnes)
" " SOx
" " NOx
" " CH4
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes)
42,745
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars)
Autres données: Le mécanisme pour renforcer le Système mondial d'observation du climat à l'échelon national n'est pas encore mis en place.

ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES TERRES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La planification des sols, y comprise la réforme agraire, n'a jamais été appliquée au Bénin. Il s'agirait de prendre ces problèmes en main.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les principaux ministères responsables sont: le Ministère du Développement Rural, le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale. Hormis le Ministère de l'Intérieur, les autres ministères participent aux mécanismes de coordination nationale pour le développement durable en tant que membres consultatifs. Un plan national et une législation nationale pour aborder d'une manière intégrée la planification et la gestion de la terre, restent à faire.

2. Renforcement des capacités/technologie : Un séminaire national d'adoption d'un plan d'aménagement participatif de certaines forêts classées a été organisé en 1996. Un plan qui a été soumis ensuite au Conseil des Ministres et a été adopté par le Gouvernement.

3. Principaux groupes : Les décisions politiques, les techniciens de l'administration publique, les ONGs et les populations vivant dans ces forêts.

4. Aspects financiers : L'élaboration de ce plan a été financée à travers le volet Aménagement Forestier du projet de Gestion des ressources naturelles (PGRN) par la Banque mondiale, la GTZ, l'IDA, la CFD, le PNUD et le Gouvernement Béninois.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE DÉBOISEMENT

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La lutte contre la déforestation est une priorité nationale moyenne même si les forêts sont coupées plus rapidement qu'on ne les reconstitue. Seulement 15% de la zone dépouillée de forêt a été restaurée. Une initiative pour corriger le déséquilibre entre la conservation et l'utilisation de la forêt est en marche. Les principaux obstacles soulevés dans le processus de rétablissement des forêts sont les suivants: le manque de connaissances sur l'importance de conserver la forêt et l'absence de volonté politique pour le secteur de forêts, de même que la pénurie de personnes désireuses de planter des arbres. Bien que le Gouvernement fournisse des pepinières pour retablir les forêts, il y a des carences, aussi bien dans le choix des types que dans la quantité disponible. Pour améliorer la productivité des forêts, la technologie des semences, les techniques in vitro, et le plasma germinal devraient se pratiquer davantage. Le Gouvernement doit encore aborder l'éducation forestière au niveau de l'enseignement supérieur; de même, l'analyse des projets de recherche s'imposerait. L'étude du classement des cadastres et de l'utilisation de la terre est nécessaire. Il faudrait ajouter aussi l'échange des renseignements et les liens entre les études et la gestion, l'évaluation écologique, l'analyse de l'investissement et les études de faisabilité, la promotion des industries liées aux forêts à petite échelle, l'efficacité des industries forestières, l'intégration des valeurs sociales, économiques et écologiques fournissant la base d'un système national de comptabilité économique et de l'éco-tourisme.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère du Développement Rural porte la responsabilité principale pour le secteur des forêts. Ce ministère fait partie du mécanisme national de coordination pour le développement durable. Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification participe aussi aux affaires forestières. Les institutions nationales engagées dans les affaires forestières sont comme suit: la Direction des Forêts et des Ressources Naturelles, la Recherche Forestière, l'Office National du Bois, le Projet Gestion des Ressources Naturelles, le Projet Bois de Feu et le Projet Plantation d'Arbres à Buts Multiples.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : 1980 1990 1995

Ministère du Développement Rural

Nombre de cadres 380 450 600

Ministère de l'Environnement

Nombre de cadres 8

Nombre de techniciens des forêts engagés dans la gestion des forêts 20 à 25

Nombre de techniciens des forêts sortant de hautes écoles chaque année 10 à 15

Le nombre du personnel au niveau du département est suffisant; cependant il fait défaut au niveau du terrain. Le manque de capacité de planification et de savoir-faire parmi le personnel de recherche affaiblit encore plus l'ensemble des ressources humaines.

3. Principaux groupes : Les Groupes Principaux ne participent ni au niveau national de la planification ni au niveau régional. Cependant, ils ont un statut consultatif et participent sur besoin au niveau du terrain.

4. Aspects financiers : Parmi les cinq années passées, la contribution des revenus forestiers au budget se monte à environ 350 à 380 millions de francs CFA ($1 = 500 FCFA).

5. Coopération régionale/internationale : Le Bénin est en accord avec l'ensemble des principes adoptés par la CNUCED et vise l'application de ces mêmes principes par le biais du projet de gestion des ressources naturelles.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 1996
Superficie forestière (km2)
37,200
34,700
Zone forestière protégée
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3)
4.3
5.0
Rythme de déboisement (en km2 par année)
670
700
700-1000
Rythme de reboisement (en km2 par année)
20.000 ha
21.000
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION

PRIORITÉ NATIONALE : ELEVEE
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique a été signée en 1992 et ratifiée en 1994.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

L'évaluation de la dégradation du sol et de la terre par l'influence humaine touchant la désertification reste à faire. La collecte du bois de feu, le surpâturage, et l'abus de la terre ont provoqué un état grave de désertification. Les méthodes agricoles inappropriées de même ont été nocives. Pour conscientiser la population on envisage d'améliorer l'enseignement écologique à tous les niveaux du système scolaire et de faire connaître à grande échelle l'exploitation des forêts agraires. Avant la CNUCED en 1992, le Gouvernement a abordé l'état de préparation et des projets correctifs contre la sécheresse, y compris des programmes pour les gens sinistrés par les dégats de l'environnement, des stratégies pour combler les carences, de même qu'entreprendre des projets de plantation et de rétablissement des forêts.

Dans la lutte contre la désertification et la sécheresse, les obstacles de nature juridique et politique sont comme suit: l'insuffisance de renseignements démographiques, le rétablissement des refugiés fuyant la désertification et les carences financières et administratives. En 1996, un Forum National de lancement du Plan d'Action de Lutte contre la Désertification a eu lieu à Parakou (Nord Bénin). Un forum au cours duquel il a été mis sur pied un comité National de Lutte contre la Désertification (CNLD).

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification porte la responsabilité pour la lutte contre les problèmes de l'environnement. Il existe des lois précises touchant à la désertification et à la sécheresse, par exemple, le Plan National de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse, et le décret 85291 du 23 juillet 1995 établissant la Journée Nationale de l'Arbre. Ces lois sont en voie de transformation, et de nouvelles lois pourraient être adoptées au courant de l'année 1996.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Au niveau du département, le personnel responsable pour la lutte contre la désertification est suffisant; cependant, il y a des carences au niveau des régions et sur le terrain. De même, le manque de capacités de gestion et de personnel vigilant, plus le manque de moyens financiers, causent des faiblesses du côté du personnel.

3. Principaux groupes : Les ONGs participent à titre consultatif, au niveau national de la planification, et à part entière au niveau du terrain, ainsi que les femmes et la jeunesse.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Les programmes suivants sont en voie d'exécution par des organisations internationales/régionales: le Plan National d'Action, le projet de ressources pour la gestion de la nature, le projet sur le bois de feu au sud du Bénin, la planification des forêts nationales par groupes participatifs, et le rétablissement des forêts rurales afin de reduire l'utilisation du carbone. Le Gouvernement participe toujours à ces actions, par l'octroi de fonds et l'envoi de personnel.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1995
Touchés par la désertification en (km2) 1

* Boukoumbe-Materi

* Ouake-Semere-Djougou

* Karimama-Malanville-Banikiara

5,940

4,145

13,440

Autres données

1 Rapport du Bénin soumis à la CDS en 1995.

ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES MONTAGNES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les écosystèmes fragiles sont souvent marginalités dans les politiques, stratégies, plans et programmes nationaux de développement alors qu'ils recèlent des ressources importantes de l'eau, d'énergie, de minéraux de bois et de produits agricoles et représentent un potentiel précieux en matière de loisir et de tourisme. Ils abritent en outre des réserves essentielles de diversité biologique. Sur le plan humain, la pauvreté y est très répandue à cause de la fragilité "des écosystèmes" et de la dégradation des ressources. Le présent chapitre au Bénin sera essentiellement consacré à la mise en valeur durable des écosystèmes de ces types de paysage qui ont des caractéristiques et des ressources uniques en leur genre.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère du Développement Rural oeuvre pour l'accroissement de la production agricole, le MEHU coordonne en garantissant la productivité des écosystèmes suivant l'interaction agriculture-environnement.

2. Renforcement des capacités/technologie : Des rencontres s'organisent avec les agriculteurs afin de voir ensemble les méthodes culturales viables qui protégent notre environnement.

3. Principaux groupes : Les structures du MDT et du MEHU concernées avec des ONGs et les institutions internationales et régionales.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE : TRES ELEVEE
ÉTAT DE LA SITUATION : Des programmes nationaux ont été développés prévoyant l'auto-suffisance rurale. Afin de garantir la sécurité alimentaire, des groupes de travail ont été formés et des programmes nationaux ont été redigés afin d'entrer en application d'ici l'an 2000. Les terres agricoles encore disponibles représentent 55% de la superficie du territoire national, ce qui suppose un potentiel agricole susceptible de subvenir aux besoins vitaux des populations. Le problème de la perte de fertilité des sols apparaît comme un grand défi pour l'agriculture dans un contexte économique où l'accès aux engrais chimiques est essentiellement limité au coton. Les exportations de minéraux à partir du sol par les céréales et les tubercules sont six fois plus élevées que les restitutions à travers l'utilisation d'engrais sans prendre en considération les pertes par lessivage et par érosion des sols. Les jachères ne sont pas suffisament longues, surtout dans le sud du pays où la pression sur le foncier n'autorise plus la longue jachère. Face à cette situation, la création de conditions propices à un développement agricole et rurale durable s'avère nécessaire. La priorité doit être accordée au maintien et à l'amélioration de la fertilité des sols.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères responsables sont ceux: du Développement Rural, de la Planification et de la Restructuration Economique, de la Culture et des Communications, de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification, du Commerce et du Tourisme, de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise, de l'Education Nationale, de l'Energie, des Mines et de l'Hydrologie. Le Ministère du Développement Rural fait partie du mécanisme national de coordination du développement durable. La législation concernant les thèmes relatifs à ce chapitre sont: la loi no.91-004 du 11 février concernant la réglementation phytosanitaire; le décret no. 92-258 du 18 septembre 1992 fixant les modalités d'application de la loi no. 91-004. Les nouvelles lois prennent bien en compte les exigences du Sommet de Rio pour un développement durable. Certaines anciennes lois sont en cours d'amendement.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Pour garantir la sécurité alimentaire d'ici à 1998 le gouvernement a cherché l'avis des experts. La planification dans ce domaine prévoit l'utilisation d'experts nationaux et la formation du personnel à travers des bourses d'étude.

3. Principaux groupes : En ce qui concerne les programmes pour la remise en état des terres dégradées et la collecte et étude des plantes utiles pour garantir la sécurité alimentaire, plusieurs groupes y ont participé, parmi eux: les femmes, la jeunesse, les populations autochtones, les communautés locales et les petits exploitants.

4. Aspects financiers : Le Gouvernement est à la recherche de financement extérieur pour: garantir la sécurité alimentaire d'ici à 1998, établir des programmes de remise en état des terres dégradées, et mettre en place des services améliorés de protection des plantes et de la santé animale d'ici à l'an 2000.

5. Coopération régionale/internationale : Dans ce contexte, les programmes suivants sont en cours: Communauté Economique du Bétail et de la Viande (CEBV); Programme de Développement des Aires Contiguës (en préparation); Politique Agricole Commune CDEAO et CEAO. Le Gouvernement a également participé à une initiative bilatérale avec le Burkina Faso dans le cadre de la gestion des sols.

STATISTICAL DATA/INDICATORS
1985
1990
Latest 199_
Terres agricoles (en km2)
22,800
23,020
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres
20.2
20.4
Terres agricoles par habitant
5,642
4,858
1989-90
1992-93
Latest 199_
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990
143
665
Population agricole
1979
1992
1993
- population agriculteur
2,445,489
3,299,948
3,378,801
% de la population totale
73.4
67.1
66.5
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

PRIORITÉ NATIONALE : TRES ELEVEE
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention sur la diversité biologique a été signée en 1992 et ratifiée en 1994.

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction a été signée en 1992.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

Des démarches officielles pour protéger les écosystèmes restent à faire. La raison principale causant la perte de la biodiversité (faune et flore) serait la culture excessive et les feux de brousse.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification est responsable du maintien de la diversité biologique. Ce Ministère travaille avec les autres structures nationales et participe aux décisions au niveau national sur besoin. Un plan national et une loi précise sur la diversité biologique resterait à faire. Cependant certains éléments des codes de forêt et de la pêche sont liés à la diversité biologique. Une stratégie nationale vise à la création d'un centre génétique pour disposer du matériel génétique pour les besoins futurs. Les résultats escomptés seront de disposer d'un centre de traitement de conservation du matériel phytogénétique, et d'une banque de données.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le Gouvernement envisage une étude monographique sur la diversité biologique.

3. Principaux groupes : Les groupes au niveau communal participent, par des moyens traditionnels, à la conservation des ressources biologiques en génétiques.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Dans le cadre de la coopération internationale, le Bénin n'a pas encore reçu d'aide en matière de biotechnologie. Un des obstacles ayant empêché l'obtention des biotechnologies a été l'absence d'un cadre national chargé de suivi et de la promotion des actions relatives au suivi de la diversité biologique et pourtant des avantages y afférants.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 Dernière année connue 199_
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres
7.5
1990 Dernière année connue 199_
Nombre d'espèces menacées d'extinction
17
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES

PRIORITÉ NATIONALE : MOYENNE
ÉTAT DE LA SITUATION : La problématique de la Biotechnologie est vue comme un élément d'ensemble de la Biodiversité. Le Bénin n'a encore pas élaboré ses stratégies, plans et programmes d'actions qui font l'objet d'une requête de financement auprès des institutions financières notamment de Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM). Toutefois, le Groupe Diversité Biologique possède en son sein, un sous-comité Biotechnologie composé de personnes issues des différents secteurs (Administration, privées, ONGs, et société civile) chargé de réfléchir sur les questions de la Biotechnologie et de la Biosécurité. Cette question trouvera sa place dans le cadre général de l'élaboration de la stratégie, plan et programme d'action.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les institutions qui participent à la recherche biotechnologique sont comme suit: l'Institut de Recherche Agronomique, le Ministère de la Santé, la Direction de l'Hydraulique, la Direction de l'Environnement.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES CÔTIÈRES ET PROTECTION, UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES BIOLOGIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a été signée en 1982 et ratifiée en 1983.

Voir aussi les tableaux joints sur les pages suivantes.

La politique nationale des océans en cours est intégrée à la stratégie de développement durable. Un programme de gestion des zones côtières est également en cours. Les plans actuels n'englobent pas toutes les activités marines entreprises dans la zone économique exclusive.

La zone littorale du Bénin, d'une faible longueur par rapport à la taille du pays (125 km seulement), est extrêmement fragile. Une partie seulement de la côte est urbanisée, le reste étant dédié à la pêche, à l'agriculture et à l'élevage. Le littoral béninois connaît de sérieux problèmes, à savoir: 1. l'érosion du sol, phénomène particularièment inquiétant au Bénin, en particulier à cause du régime pluviométrique; 2. le manque d'études sur les eaux maritimes. A présent on note quelques problèmes ponctuels de qualité des eaux maritimes, e.g. effluents de l'usine de phosphate du Togo; dégazage fréquent des bateaux sur les côtes béninoises. 3. l'érosion côtière, e.g. la partie Est de la ville de Cotonou est soumise à une forte érosion due à la construction en eau profonde du Port Autonome, ce qui a entraîné un désequilibre entre la capacité de transport du courant littoral et les quantités transportées dans les conditions d'équilibre dynamique. 4. les déchets urbains ne sont gérés que de façon médiocre, surtout dans les plus grandes villes situées le long du littoral. 5. les risques industriels sont minimes au Bénin compte tenu du faible développement industriel.

Dans le souci de mieux gérer l'espace côtier aux fins d'un développement durable, un schéma directeur de développement durable de littoral béninois est en cours d'élaboration. Les élements de stratégie de cette gestion intégrée concerneront: les changements de technique et de pratiques, en particulier dans le domaine de l'énergie et de l'architecture; la gestion agro-sylvo-pastorale; la planification familiale; l''amélioration des infrastructures et des services; le renforcement de la législation et sa mise en application; la gestion foncière; le suivi de l'impact des aménagements hydrauliques; l'agriculture et élevage; la foresterie; l'industrie; les transports et infrastructures; le développement urbain; et l'énergie.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme (MEHU) est responsable de la planification et de la mise en oeuvre intégrée. Il fait partie du mécanisme national chargé du développement durable. Le régime foncier actuel repose sur des règles et coutumes complexes régissant l'utilisation des terres et des points d'eau. L'absence de législation ou d'un cadastre rural notamment dans les zones côtières où la disponibilité de terres se raréfie, signifie que le régime foncier n'assure pas l'utilisation optimale des terres. Le MEHU a mis sur pied un Comité Technique de Gestion du Littoral qui a pour rôle essentiel de concevoir et de mettre en oeuvre un programme de développement intégré de la zone côtière. Ce Comité est composé de tous les ministères intéressés par la gestion du littoral.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le Gouvernement n'a pas accès aux technologies permettant de détecter les principaux types de pollution d'origine tellurique du milieu marin. Cette situation provient d'un développement technologique encore bas, des techniques de détermination insuffisantes, des métaux lourds, et des organochlores "in situ".

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : La Convention Internationale sur l'Intervention en Haute Mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner la pollution par les hydrocarbures a connu une mise en oeuvre difficile. Les projets suivants nécessitent un financement extérieur: projet de réhabilitation de la diversité biologique du Lac Aheme, et l'étude de la pollution par les phosphates des eaux marines côtières. La mise au point des formules de conseil sur les techniques de lutte contre la pollution d'origine tellurique du milieu marin exige une coopération internationale, de même que le renforcement de la coopération avec l'OMI, notamment dans le cadre de la réglementation des transports maritimes et des activités portuaires. Le projet régional (Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana et Nigeria) a pour objectif principal la mise au point d'une démarche régionale pour la prévention de la pollution dans le Golfe de Guinée et la conservation de la biodiversité dans son grand écosystème marin. Ce projet est financé par le FEM et le PNUE (6.512.700 dollars) pour une durée de quatre ans.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques)
3,319
7,907
6,415
Population des zones côtières
16,055
16,185
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage)
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Autres données

Chapitre 17 (Océans) suite :

Indiquer, dans les cases de la colonne de gauche ci-dessous: Indiquer, dans les cases de la colonne de droite ci-dessous:
Aux fins d'utilisation, le degré d'importance: Aux fins d'utilisation, le degré d'exécution:
*** = trés important *** = parfaite exécution
** = important ** = bonne exécution - des lacunes en passe d'être comblées
* = pas important * = piètre exécution
N = sans objet O = pas d'exécution; N = sans objet

TABLEAU I. LES ACTIVITÉS CI-APRÈS ONT ÉTÉ EXAMINÉES PAR LE MÉCANISME DE COORDINATION APPROPRIÉ POUR LA GESTION INTÉGRÉE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES ET MARINES ET DE LEURS RESSOURCES.

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
*
A. Formuler et appliquer les politiques d'utilisation des terres et de l'eau et d'implantation.
*
B. Mettre en oeuvre les plans et programmes de gestion intégrée des zones côtières et marines et de développement durable aux niveaux appropriés.
**
C. Établir des profils des côtes en indiquant les zones critiques, notamment les zones érodées, les modes d'évolution des processus physiques, les conflits entre utilisateurs et les priorités en matière d'aménagement.
**
D. Évaluer préalablement l'impact sur l'environnement et observer et suivre systématiquement les grands projets et tenir compte systématiquement des résultats lors de la prise des décisions.
*
E. Établir des plans d'urgence pour les catastrophes naturelles et liées aux activités humaines, notamment les effets probables d'un éventuel changement climatique et d'une élévation du niveau de la mer ainsi que des plans d'urgence en cas de dégradations et pollution artificielles de l'environnement, y compris les déversements d'hydrocarbures et autres matériaux.
**
*
F. Améliorer les établissements humains côtiers, en particulier en ce qui concerne le logement, l'eau potable et le traitement et l'évacuation des eaux usées, des déchets solides et des effluents industriels.
*
*
G. Évaluer périodiquement l'impact de facteurs et phénomènes externes, pour que les objectifs de gestion intégrée et de développement durable des zones côtières et de l'environnement marin puissent être atteints.
*
H. Protéger et restaurer les habitats vitaux détériorés.
*
*
I. Intégrer des programmes sectoriels de développement durable dans les domaines des établissements humains, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, des activités portuaires et industrielles utilisant ou affectant la zone côtière.
*
*
J. Adapter l'infrastructure et créer des emplois différents.
*
***
K. Mettre en valeur et former les ressources humaines.
**
***
L. Lancer des programmes d'éducation, de sensibilisation et d'information du public.
***
M. Promouvoir les technologies écologiquement rationnelles et les pratiques durables.
*
N. Formuler et appliquer simultanément des critères de qualité de l'environnement.
*

TABLEAU II. TECHNOLOGIE (MILIEU MARIN)

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
***
A. Appliquer des méthodes basées sur la prévention, la précaution et la prévision en vue d'éviter la dégradation du milieu marin, ainsi que de réduire les risques d'effets nuisibles à long terme ou irréversibles sur ce milieu.
*
***
B. Faire en sorte que les activités qui pourraient avoir des incidences nuisibles importantes sur le milieu marin soient évaluées préalablement.
**
**
C. Intégrer la protection du milieu marin aux politiques pertinentes touchant l'environnement général et le développement socio-économique.
*
**
D. Mettre au point, en cas de besoin, des mesures d'incitation économique favorisant l'application de technologies non polluantes et d'autres moyens compatibles avec l'internalisation des coûts écologiques, le principe pollueur-payer par exemple, afin d'éviter la dégradation du milieu marin.
O
**
E. Améliorer le niveau de vie des populations des zones côtières, en particulier dans les pays en développement, afin de contribuer à réduire la dégradation du milieu côtier et marin.
*
**
F. Surveiller de près, à l'intérieur de la zone économique exclusive, l'exploitation de la pêche ainsi que le transport de matières toxiques et autres matières dangereuses.
*

TABLEAU III. QUESTIONS D'ASSAINISSEMENT

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
**
A. Tenir compte des questions d'assainissement lors de la formulation ou du réexamen des plans de mise en valeur des zones côtières, y compris les plans de peuplement.
**
B. Construire des installations de traitement conformément aux politiques nationales.
**
C. Répartir des points de déversement sur le littoral de façon à maintenir un niveau acceptable de qualité de l'environnement et faire en sorte que les lieux de conchyliculture, les prises d'eau et les zones de baignade ne soient pas exposés à des agents pathogènes.
**
D. Promouvoir le traitement primaire des eaux d'égouts municipales déversées dans les cours d'eau, les estuaires et la mer, ou application d'autres méthodes appropriées selon les sites.
**
E. Adopter et améliorer des programmes de réglementation et de surveillance locaux, nationaux, sous-régionaux et régionaux, en tant que de besoin, pour contrôler le rejet des effluents en adoptant des directives minima concernant les eaux d'égouts et des critères de qualité de l'eau.

TABLEAU IV. AUTRES SOURCES DE POLLUTION DU MILIEU MARIN, LE GOUVERNEMENT A :

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
*
A. Établi des programmes de réglementation et de surveillance -- ou amélioré ceux qui existent, selon le cas -- pour limiter les émissions de polluants, avec notamment application de techniques de recyclage.
O
**
B. Contribué à maintenir la qualité de l'environnement à un niveau acceptable en encourageant les évaluations de risques et d'impact sur le milieu.
*
**
C. Encouragé, là où il y a lieu, les évaluations et la coopération régionales face aux émissions ponctuelles de polluants provenant du milieu marin.
*
***
D. Pris des mesures en vue de faire cesser les émissions ou rejets de composés organohalogénés dans le milieu marin.
O
***
E. Pris des mesures en vue de réduire les émissions ou rejets d'autres composés organiques de synthèse dans le milieu marin.
*
**
F. Favorisé le contrôle des rejets d'azote et de phosphore résultant de l'activité humaine qui créent dans les eaux côtières des phénomènes, par exemple l'eutrophisation, qui menacent le milieu ou les richesses marines.
*
**
G. Pris des mesures en vue de mettre au point et de faire appliquer des techniques et modes d'utilisation des sols écologiquement rationnels pour limiter le ruissellement vers les cours d'eau et les estuaires d'effluents qui pollueraient ou endommageraient le milieu marin.
O
**
H. Encouragé l'utilisation de pesticides et d'engrais qui soient moins nocifs pour l'environnement de même que le remplacement par d'autres méthodes des moyens actuels de lutte contre les ravageurs, et envisagé d'interdire ceux de ces produits qui dégradent l'environnement.
*
*
I. Adopté, aux niveaux national, sous-régional et régional, de nouvelles mesures pour freiner les émissions de polluants émanant de sources diffuses, ce qui impose de fortement modifier la gestion des eaux usées et des déchets, de même que les modes de culture, d'exploitation minière, de construction et de transport.
*
**
J. Pris des mesures en vue de contrôler et prévenir l'érosion et l'ensablement provoqués par des activités humaines et notamment par les techniques et modes d'utilisation des sols et de construction.
**

TABLEAU V. FAIRE FACE AUX GRANDES INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LA GESTION DU MILIEU MARIN ET DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. À CETTE FIN, LE GOUVERNEMENT A ENTREPRIS :

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
**
A. De coordonner des programmes aux niveaux national et régional pour l'observation des phénomènes liés aux changements climatiques affectant les zones côtières et proches du littoral ainsi que des paramètres de recherche indispensables à la gestion des environnements marins et côtiers dans toutes les régions.
O
*
B. D'améliorer la prévision de l'état de la mer pour assurer la sécurité des habitants des zones côtières et l'efficacité des opérations maritimes.
O
*
C. D'adopter des mesures particulières pour s'adapter et faire face au risque de changement climatique et d'élévation du niveau des mers en élaborant des méthodes généralement acceptées.
*
*
D. De participer à l'évaluation de la vulnérabilité des zones côtières, à l'établissement de modèles et à la formulation de stratégies d'intervention, en particulier pour les zones prioritaires, telles que les petites îles, les régions de basse altitude et les zones côtières critiques.
O
*
E. D'identifier les programmes d'observation systématique du milieu marin en cours et prévus, en vue d'intégrer les activités et de fixer des priorités pour résoudre les incertitudes majeures concernant les océans et toutes les mers.
O
*
F. De lancer un programme de recherche pour déterminer les effets biologiques sur l'environnement marin de l'accroissement des niveaux de rayonnement ultraviolet par suite de l'appauvrissement de la couche d'ozone.
O
*
G. De procéder à une analyse, à des évaluations et à une observation systématique du rôle des océans en tant que puits de carbone.
O

TABLEAU VI. ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT AÉRIEN ET MARITIME DANS LES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT

TRANSPORT AÉRIEN
ÉVALUATION
TRANSPORT MARITIME
ÉVALUATION
1. Fréquence (vols externes) 1. Fréquence (navigation externe)
2. Fréquence (vols internes) 2. Fréquence (navigation interne)
3. Coopération régionale dans le domaine du transport aérien et de l'aviation civile 3. Coopération régionale dans le domaine de la navigation
4. Coopération internationale 4. Coopération internationale
5. Viabilité économique de la compagnie aérienne nationale 5. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) nationale(s) de navigation
6. Viabilité économique de la compagnie aérienne régionale 6. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) régionale(s) de navigation
7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport aérien 7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport maritime
8. Accès à la formation aux aptitudes que demande le transport aérien à l'intérieur de la région 8. Formation régionale aux aptitudes que demande le transport maritime
9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport aérien 9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport maritime
10. Adhésion à l'OACI

ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ : APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN VALEUR, DE LA GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

L'eau est une ressource indispensable à tous les aspects de la vie de l'homme, des animaux et des plantes. Le Bénin recèle d'importantes ressources hydriques tant en ce qui concerne les eaux de surface que les eaux souterraines renouvelables estimées respectivement à 10 et 2 milliards de metres cubes. Cependant, l'eau n'est pas toujours disponible partout en quantité et en qualité. De plus, en raison de la poussée démographique, de l'urbanisation progressive, de l'industrialisation et de l'intensification de l'agriculture, les eaux font l'objet d'une pollution chimique et biologique constante qui altère leur qualité et cause parfois de graves préjudices à leurs ressources biologiques.

En ce qui concerne l'alimentation en eau pour la consommation et les divers usages, les taux de couverture en eau potable, prévus pour 1995 (90% pour le milieu urbain et 70% pour le milieu rural) n'ont pas pu être réalisés. Ainsi, beaucoup reste à raire pour atteindre les objectifs minimaux fixés par les Nations-Unies dans le cadre de la gestion, durable des ressources en eau :

L'évaluation des ressources;

La mise en valeur et gestión intégrée des ressources en eau;

La protection des ressources en eau, de la qualité de l'eau et des écosystèmes aquatiques;

L'approvisionnement en eau potable et l'assainissement;

L'eau et le développement urbain durable;

L'eau et la durabilité de la production alimentaire et du développement.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère des Mines de l'Energie et de l'Hydraulique est responsable de la gestion des ressources en Eau douce au Bénin. Il travaille en collaboration avec le Ministère de l'Environnement de l'Habitat et de l'Urbanisme, le Ministère du Développement Rural, et le Ministère chargé de la Santé.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Beaucoup reste à faire en matière d'observation et de surveillance des ressources hydriques. Il existe un projet de mise en place d'un laboratoire national des eaux qui tarde à voir le jour.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : En matière de coopération régionale, on peut citer la coopération avec le Togo dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique d'Adjarala. Pour ce qui est de la Coopération internationale on peut citer la Banque Mondiale, la Coopération avec le Danemark et l'Allemagne.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1995
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3)
13,09
210,71
26,90
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible
0,7
1,1
1,4
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Les problèmes de gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques toxiques et des déchets dangereux sont particulièrement préoccupants dans les pays en développement, notamment le Bénin, pour plusieurs raisons.

Le manque d'un système national de contrôle qui permittrait de faire face aux risques chimiques.

L'incapacité de prouver la mauvaise utilisation de ces produits et les dégats qu'ils peuvent causer à la Santé et à l'environnement.

Pour rémédier à une telle situation, il faudra le concours de tous les acteurs du développement: le secteur public, les industriels, les ONGs, les syndicats, les collectivités locales, les institutions de recherches, etc... Ainsi les activités suivantes s'imposent :

Evaluation des risques chimiques.

Echanges d'information sur les produits chimiques toxiques et les risques chimiques;

Gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux;

Renforcement des moyens et du potentiel nationaux pour gérer les produits toxiques et les déchets dangereux.

Prévention du trafic illicite de produits toxiques et dangereux.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : La gestion des porduits chimiques ne se fait pas à un seul niveau au Bénin. En effet le Ministère chargé du Commerce est responsable de l'importation et de l'exportation, le Ministère charge du Transport s'occupe des Transport. Le Ministère du Développement Rural s'occupe de la gestion des produits phytosanitaires. La gestion des déchets issus de ces produits incombe au Ministère chargé de l'Environnement. L'élaboration du Profil national aidera à rendre plus efficace cette gestion.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le manque de moyens humains, techniques et financiers ne permet pas une gestion écologiquement rationnelle de ces produits.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE DÉCHETS DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination: Aucune information.

Observations additionnelles se rapportant au présent chapitre

La faible quantité de déchets dangereux produite par le Bénin ne connait pas un traitement efficace faute de moyens humaines, techniques et financiers.

Le Bénin dispose d'un projet de loi sur la gestion des déchets dangereux. En attendant l'adoption de cette loi et sa mise en application, les forces armés sont mises à contribution pour la surveillance de nos frontières surtout marines. Il faut aussi noter le contrôle de routine des inspecteurs sanitaires au port et à l'aéroport.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme est chargé de la mise en oeuvre de la politique de gestion de ces types de déchets. A ce titre un projet de loi a été elaboré.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : L'insuffisance des moyens humaines, téchniques et financiers ne permet pas une gestion écologiquement rationnelle de nos déchets dangereux.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1995
Production de déchets dangereux (t)
3303
4498,5
6173
Importation de déchets dangereux (t)
Exportation de déchets dangereux (t)
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2)
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La plupart des Etats africains, surtout au Sud du Sahara, ont connu depuis une trentaine d'années une urbanisation très intense. Le Bénin n'échappe pas à cette situation ou le taux d'accroissement démographique est en moyenne de 3,2% par an. La conséquence d'une telle situation est l'accroissement de la production des déchets solides et des eaux usées. Ces déchets solides et eaux usées comprennent : les déchets solides ménagers, industriels et commerciaux, les déchets des berges, des plages, des marchés et des lieux publics, les déchets d'hopitaux, les eaux usées à savoir les eaux usées d'origine ménagère et industrielle, et les boues de vidange.

En effet, la collecte et l'élimination de ces déchets solides et liquides constituent un des problèmes majeurs que rencontrent les autorités municipales compte tenu surtout de l'insuffisance des moyens mis à leur disposition pour les gérer. Dans les Centre urbains, la collecte des déchets solides ne dépasse guère 30% dans le meilleur des cas.

L'absence d'une gestion rationnelle des déchets solides et des eaux usées a des incidences de plus en plus significatives sur la santé de la population; de sérieux problèmes proviennent des dangers que représentent les extrements humains et les déchets biomédicaux mélangés aux ordures ménagères.

Une telle situation mérite une attention toute particulière et la gestion des déchets doit être desormais perçue sous l'angle d'une gestion intégrée visant à échanger les modes de production et de consommation qui ne sont pas viables. Il va falloir :

Minimiser la production des déchets à la base

Minimiser la réutilisation et le recyclage écologiquement rationnel des déchets et leur réutilisation.

Promouvoir l'élimination et le traitment écologiquement rationnels des déchets.

Etendre les servies en matière de gestion des déchets.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : La gestion des déchets solides et liquides incombe au Ministère chargé de l'Environnement. Il collabore aussi avec les Ministères chargés de la Santé et de l'Intérieur.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : L'aménagement des décharges contrôlées dans nos villes de même que la promotion de l'Information Education et Communication demeurent important.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Dans le but d'améliorer le cadre de vie en milieu urbain, l'Agence Canadienne pour le Développement qui a financé l'étude de faisabilité, finance également le projet de gestion des déchets solides et des eaux vannes au Bénin. D'une durée de quatre ans pour un coût de 8 millions de dollars canadiens, la première phase dudit projet mettra en place des infrastructures adéquates pour une meilleure gestion des déchets solides et des eaux vannes des deux plus importantes villes du Bénin, à savoir: Cotonou et Porto-Novo.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1995
Production de déchets industriels et urbains (t)
135469
304691
361488
Déchets évacués (kg/habitant)
0,42
0,48
0,53
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets
Taux de recyclage des déchets
3,5
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant)
0,42
0,46
0,52
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS RADIOACTIFS

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Bénin avec son niveau de développement actuel n'est pas confronté au problème de déchets radio-actifs. L'Agenda 21 National n'a même pas fait cas de ce type de déchets. De plus la Constitution du Bénin interdit l'importation de déchets.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRES 23-32 : PRINCIPAUX GROUPES

Les divers chapitres d'Action 21 rendent compte également du rôle des principaux groupes. On donne ci-après, un résumé des principaux objectifs énoncés dans Action 21. Veuillez cocher les cases appropriées et décrire brièvement toutes mesures ou tous obstacles importants que vous avez pu prendre ou rencontrer.

ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCAL
Ch. 24 : ACTION MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a été signée le 11 novembre 1981 et ratifiée le 12 mars 1992.

24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision.

Pourcentage de femmes dans la conduite des affaires publiques 10,52 (1993); 5,5 (1977); au parlement:

4,6 1992 (1993); 7,3 (1977); au niveau des collectivités (Sous-Préfets) 6,25 (1993); 9,1 (1977).

24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe: Les programmes et matériels pédagogiques sont en cours de révision.

24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable: Des Politiques/stratégies

sont en cours d'élaboration.

24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes: des mécanismes sont en préparation.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Au Bénin on note une volonté politique pour contribuer à l'atténuation des obstacles à la promotion de la femme. Nous avons comme exemple la loi fondamentale de 1977 article 124 et la nouvelle constitution de 1990 article 126. Le Bénin a ratifié en 1984 la convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes ce qui fait qu'elles ont droit de vote et d'éligibilité. Il y a eu la création récente d'un ministère chargé de la condition féminine et la scolarisation gratuite des filles, sans oublier certains projets du secteur rural 2et l'évolution des structures sociales. Malgré toutes ces déclarations d'intention des projets destinés aux femmes, ces dernières sont encore peu nombreuses dans les appareils exécutifs ce qui fait qu'il n'y a pas souvent l'émergence de leur point de vue.

Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21:

1. Organe Consultatif de la Jeunesse (OCJ)

2. Jeunesse Environnement et Solidarité sans Frontière (JESSF)

3. Conseil National de la Jeunesse (CNJ)

4. Le Scoutisme Béninois

25.b réduire le niveau de chômage des jeunes: ils participants à part entière et aussi à titre consultatif.

Chômage des jeunes 27,2 % (1992); 27,8 (1993).

25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés. L'objectif fixé dans Action 21: sera atteint d'ici l'an 2005.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

L'éducation des enfants et des jeunes dans le but de développer chez ces derniers la prise de conscience requise pour la protéction de l'environnement et des attitudes responsables quant aux questions de population, est déjà introduite dans les enseignements primaire et secondaire.

Les taux de chômage mentionnés concernent les chiffres globaux, les taux réels étant respectivement de 8,5% et 6,3%.

Le bas taux actuel d'accession de la jeunesse (tous sexes confondus) à l'éducation secondaire ou technique (environ 19%) ne permet pas d'augurer qu'en l'an 2000 le Bénin puisse dépasser les 50%. Ceci est dû à une insuffisance chronique d'infrastructures scolaires et de personnel enseignant.

Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE LEURS COMMUNAUTÉS.

26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : ce processus n'est pas en place.

26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: elles participent le cas échéant.

26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources: Des mécanismes de participation sont à l'étude.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Le processus de renforcement du pouvoir des collectivités locales est en cours, grâce aux lois relatives à la réforme de l'Administration territoriale et à l'organisation des collectivités, en étude au niveau de l'Assemblée Nationale.

Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES : PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables: Aucune information.

27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application: Aucune information.

27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: la contribution des ONG est importante; pleine participation des ONGs.

27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Les associations de développement et autres participent au mécanisme national de coordination pour le développement durable. Les associations des femmes et les ONGs y participent comme membres à part entière. Les associations de développement, les ONGs et les collectivités locales participent aux projets nationaux et locaux d'étude d'impact sur l'environnement, à la conception des politiques et à l'exécution des projets de développement durable. Le Gouvernement incluera certains groupes à la CDD en 1997. ECOCOOPERATION-Accord Bénin-Pays Bas sur le développement durable porte un montant de 1,2 milliards FCFA en 1995. La contribution des principaux groupes aux activités nationales en faveur du développement durable est comme suit: essentielle, par les principaux groupes locaux; constructive et utile, par les principaux groupes nationaux, les ONGs, et principaux groupes internationaux; plutôt utile, par les principaux groupes régionaux. La contribution des principaux groupes pourrait se faire à l'échelon local: animation-exécution-suivi-initiative; à l'échelon national: coordination-partenariat-orientation; à l'échelon régional: partenariat-échange d'expérience; à l'échelon international: renforcement des capacités.

Ch. 28 : INITIATIVES DES COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21.

28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions: Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

L'Agenda 21 National vient d'être adopté par le Gouvernement le 22 janvier 1997 et aucun Agenda 21 local n'a encore été élaboré.

Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS.

29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21: Aucune information.

29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs: les travailleurs prennent une certaine part aux discussions sur la réplique nationale d'Action 21/à l'accomplissement de la réplique nationale d'Action 21.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune information.

Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE.

30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée: des politiques gouvernementales encouragent la réalisation de l'objectif ci-dessus et exigent le recyclage, etc.

30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs: Aucune information.

Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine : (Actions retenues dans l'Agenda 21 National)

- Prendre des mesures pour amener les industries à traiter leurs eaux résiduelles par des procédés adéquats avant leur rejet à la mer ou dans les égouts.

- Encourager les organisations internationales à accroître leurs activités en matière d'IEC en direction des entrepreneurs, pour une gestion rationnelle des facteurs de production non polluants.

30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable: Deux grandes entreprises ont adopté des politiques de développement durable.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Un dialogue a été amorcé entre le Ministère chargé de l'environnement et les industriels a fin de les amener à mettre en oeuvre les politiques de développement durable grâce à la réduction et au traitement adéquat de leurs déchets. Il s'agira de poursuivre ce dialogue aux fins d'une plus grande adhésion à ces politiques.

Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE.

31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public: Des ONGs composées de scientifiques se créent qui favorisent des échanges entre cette communauté et le grand public.

31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement: Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Durant longtemps, l'abîme séparant les chercheurs du grand public a contribue à entretenir un complexe de supériorité de la part des premiers et n'a nullement favorisé de fructueux échanges garants d'un développement durable. C'est pouquoi l'un des principaux objectifs que l'Etat Béninois s'est fixé dans ce domaine est de promouvoir les échanges d'informations et d'expériences entre la communauté scientifique et technique et le grand public, afin que les politiques et programmes soient mieux définis et soutenus par la société civile.

Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES AGRICULTEURS.

32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables: Aucune information.

32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables: Aucune information.

32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable: Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Diverses mesures existent ou sont prévues dans le cadre de l'Agenda 21 National. Il s'agit de :

- Créer les conditions socio-économiques permettant aux paysans de s'intéresser à l'adoption d'alternatives durables : mesures d'initiatives diverses, activités agro-industrielles.

- Privilégier le degré d'intégration agro-sylgo-pastorale des exploitations et les dispositions pratiques pour préserver l'environnement, lors de la sélection des meilleurs agriculteurs à décorer.

ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET MÉCANISMES FINANCIERS

Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une perspective plus large, les politiques financières nationales (y compris APD) intérieures et extérieures.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Gouvernement des Pays Bas a fourni des dons pour le développement durable pour un montant de $2,200,000 dans le cadre de l'accord "Bénino-Néerlandais". Le Bénin bénéficie de fonds destinés à promouvoir des projets socio-économiques sur le développement durable. Le Gouvernement du Bénin intègre les questions de développement durable dans le budget national à travers des programmes d'investissements socio-économiques.

CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE : Aucune information.

NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Aucun instrument économique n'est encore appliqué.

SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.

Questions de politiques d'APD

Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 1993 1994 1995 1996
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.)
Moyenne pour

92-93

Moyenne pour

94-96

Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES, COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS

Cette question est également traitée dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait au chapitre 34.

PRIORITÉ NATIONALES : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX, RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION :

Les sources d'information relatives aux techniques écologiquement rationnelles sont le Projet-Gestion Ressources Naturelles/Bénin, l'Agence Béninoise pour l'Environnement, l'Institut de Recherche Agronomique/Bénin. Parmi les déficiences concernant la qualité et l'accessibilité des informations sur ces techniques se trouvent: le manque de réseau d'informations, des informations retenues uniquement au niveau des techniciens, le manque de créneau dans les médias (radio, télévision, journal national), et le manque de promotion de techniques nouvelles.

Pour renforcer les centres de techniques écologiquement rationnelles, le Bénin a adhéré aux engagements contenus dans les conventions sur la Diversité Biologique, la Désertification, et les réunions internationales (sécurité chimique, etc.). Il participe également à l'élaboration de la loi cadre sur l'environnement en attendant la création d'un centre. Le programme d'activité de l'Agenda 21 national en cours d'élaboration a estimé à 900,000 FCFA l'évaluation des besoins pour appuyer les transferts et renforcer les capacités en matière de technologies écologiquement rationnelles. Les travaux d'enquête lors de la mise en oeuvre du plan d'action environnemental ont permis de relever quelques techniques. Des enquêtes doivent se poursuivre dans tous les domaines en vue de mener une action plus complète. Au plan général, la loi cadre sur l'environnement, dont certaines dispositions sont déjà mises en application, est une des mesures concrètes pour que les techniques non nuisibles à l'environnement fassent partie intégrante de la coopération technique et des programmes d'assistance technique. La coopération Sud-Sud se traduit à travers les organisations sous régionales (UEMOA, CEDEAO, Conseil de l'Entente) et continentales (OUA).

MOYENS D'ACTION :

La création du Ministère de l'Environnement, en 1992, l'élaboration d'un plan environnemental, et l'élaboration de la loi cadre témoignent des initiatives et de la politique du gouvernement sur la mise au point, le transfert, et la diffusion des techniques écologiquement rationnelles.

Décrivez toute action engagée au niveau national ou local concernant les efforts déployés pour promouvoir des modes de production non polluants et/ou les concepts d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation, arrangements financiers préférentiels, diffusion d'information et modification des appareils juridiques ou réglementaires.

Aucune information.

Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.

La loi - cadre sur l'environnement constitue un act législatif qui doit guider toute action en matière de réglementation environnementale. Cette loi est en étude au niveau de l'Assemblée Nationale.

Le processus de création d'une structure de certification des normes nationales est en cours.

Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.

Programme Ozone Bénin : Ce programme envisage, entre autres, l'utilisation d'hydrocarbures comme fluides frigorigènes en substitution des CFC jusqu'ici utilisés et qui appauvrissent la couche d'ozone.

ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA RECHERCHE ET LES PRIORITÉS :

Les contraintes dans ce secteur comprennent l'absence d'une véritable politique nationale de recherche scientifique appliquée au développement (politiques sectorielles non-coordonnées), l'insuffisance de concertation interministérielle, le manque de moyens matériels et de recyclage des cadres. A cause des contraintes liées au Programme de l'Ajustement Structurel, le Programme de Formation des Enseignants et des Chercheurs connaît un taux d'exécution très faible. L'exode des scientifiques est un problème important, parmi les raisons: des salaires bas, l'insuffisance des installations, des perspectives de carrière limitée par la non promotion de la recherche, et le chômage (diplômés sans emploi). Il y a également un "exode interne" important qualitativement et quantitativement pour des professions mieux payées.

Les Ministères responsables de ce secteur sont les suivants: le Ministère de l'Education Nationale, en collaboration avec celui de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification, le Ministère du Développement Rural, de la Santé, et celui des Travaux Publics et Affaires Sociales. L'Université Nationale du Bénin, le Centre Béninois de la Recherche

Scientifique et Technique, l'Institut National de Recherche Agricole du Bénin, l'Institut National pour la Formation et la Recherche en Education jouent un rôle consultatif dans la formulation des politiques relatives à l'environnement et au développement.

L'avènement du Renouveau Démocratique a favorisé la création de structures non gouvernementales féminines. Le Centre pour l'Environnement et le Développement en Afrique (CBDIBA) s'intéresse particulièrement à la science, l'environnement et le développement.

Les deux programmes principaux concernant la science au service du développeemnt durable sont: le plan d'action écologique en collaboration avec la Banque Mondiale, le PNUD, MICAC et GTS; et le plan national d'Action 21 en collaboration avec le PNUD et le PNUE.

MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE, AMÉLIORER L'APPAREIL SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA CAPACITÉ DANS CE DOMAINE :

Deux projets, l'un visant à mieux connaître la chimie de l'atmosphère (concentration du CO2) et l'autre relatif à l'élaboration des stratégies, plans et programmes nationaux de mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologique viennent d'être soumis au financement du Fonds pour l'Environnement Mondial (F.E.M.).

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
Année
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental
1,036
1989
Total des montants dépensés pour la recherche et le développement expérimental

(équiv. dollars É.-U.)

$ 19__
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE L'INFORMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Ministère de l'Education Nationale est chargé des activités dans ce domaine. Il est membre à part entière de l'organe national de coordination des activités relatives au développement durable. Il a un organe consultatif sur l'éducation en matière d'environnement, il s'agit d'une structure interministérielle au sein de l'Agence Béninoise de l'Environnement sous la tutelle du Ministère de l'Environnement.

a) Réorientation de l'éducation vers la réalisation d'un développement durable

Un projet relatif à l'éducation pour la population, l'environnement et le développement est en cours d'exécution et concerne les enseignements primaire et secondaire, dans le cadre de la réorientation de l'éducation. En outre, un centre interfacultaire des Sciences de l'Environnement est fonctionnel à l'Université Nationale du Bénin.

b) Sensibilisation accrue du public

Des actions de sensibilisation axées sur le grand public se font à travers les émissions télévisées, les séminaires de formation et de sensibilisation. Dans ce cadre, un vaste programme, le Programme d'Assistance pour la Communication et l'Information en matière de Protéction de l'Environnement (PACIPE), est en cours d'exécution.

c) Promotion de la formation

Des modules pédagogiques ont été proposés dans l'Agenda 21 National pour la formation continue du public.

RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Les mouvements de femmes (ONGs) se battent pour participer davantage aux programmes éducatifs. Dans le domaine du système éducatif formel, les jeunes filles sont dispensées des frais de scolarisation.

FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL :

3,01 milliards de francs CFA (coût des activités du chapitre 31 de l'Agenda 21 National).

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1995
Taux d'alphabétisation des hommes
25
35
38
Taux d'alphabétisation des femmes
15
17
20
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97)
6
6
6
Nombre moyen d'années de scolarité
% du PNB dépensé pour l'éducation
33.3
40.8
49.3
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire
33.3
47,1
53.8
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Le renforcement des capacités nationales est traité également dans les chapitres consacrés aux secteurs.

bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce domaine.

Pays en développement : Vous pourriez peut-être décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de renforcement des capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous changements intervenus dans le domaine de la coopération technique.

PRIORITÉ NATIONALE : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS NATIONALES :

L'Etat Béninois accorde de plus en plus d'importance aux secteurs sociaux et assimilés tels que l'environnement et le développement humain, comme le dénotent les parts appréciables de dépenses budgétaires dans ces secteurs en 1996 : 23% du Programme d'Investissement Public, soit 23,6 milliards de FCFA et 33% du Budget National, soit 86,2 milliards de francs CFA. En considérant en outre les possibilités d'auto-financement des ONG et Associations locales chiffrées à 0,9 milliard de francs CFA en 1996 (cf. Rapport de consultation sur l'évaluation de l'Agenda 21 National), le Bénin pourra consacrer une moyenne de 5 milliards de francs CFA par an, soit environ 10 millions de dollars US sous forme de financement direct ou de contre-partie aux projets spécifiques de l'Agenda 21 National, en dehors des dépenses salariales.

ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX

Ch. 38 : Bref résumé de toute action particulière du système des Nations Unies concernant ce pays ou État :

Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX

Ch. 39: La question des instruments juridiques internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels pertinents. Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a pas encore été rendu compte) auxquels on a adhéré et qui se rapportent à Action 21 :

Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 40 : L'INFORMATION POUR LA PRISE DES DÉCISIONS

Ce chapitre est traité également dans le cadre des chapitres sectoriels et d'autres du présent profil. Le tableau récapitulatif ci-dessous donne un aperçu de l'appréciation que font les autorités nationales de l'information dont ils disposent sur la prise des décisions.

Appréciation des données et de l'information disponibles aux fins de prise des décisions

Chapitres d'Action 21 Très bonnes Bonnes Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes Médiocres Observations
2. Coopération et commerce internationaux
3. Lutte contre la pauvreté
X
4. Modifications des modes de communication
X
5. Dynamique démographique et durabilité
X
6. Santé
X
7. Établissements humains
X
8. Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions
X
9. Protection de l'atmosphère
X
10. Planification et gestion intégrées des ressources en terres
X
11. Lutte contre le déboisement
X
12. Lutte contre la désertification et la sécheresse
X
13. Mise en valeur durable des montagnes
X
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
X
16. Biotechniques
X
17. Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques
X
18. Ressources en eau
X
19. Substances chimiques toxiques
X
20. Déchets dangereux
X
21. Déchets solides
X
22. Déchets radioactifs
X
24. Femmes et développement durable
X
25. Enfants et jeunes
X
26. Populations autochtones
X
27. Organisations non gouvernementales
X
28. Autorités locales
X
29. Les travailleurs et leurs syndicats
X
30. Commerce et industrie
31. Communauté scientifique et technique
X
32. Les agriculteurs
X
33. Ressources et mécanismes financiers
X
X
34. Technologie, coopération et renforcement des capacités
X
35. La science au service d'un développement durable
X
36. Éducation, sensibilisation du public et formation
X
37. Coopération internationale pour le renforcement des capacités
X
38. Arrangements institutionnels internationaux
X
39. Instruments juridiques internationaux
X
40. L'information pour la prise de décisions
X

Observations additionnelles

En 1994, un inventaire sur le plan d'action de l'environnement s'est concentré sur l'information, l'éducation, la popularisation, la biodiversité, les démarches juridiques et institutionnelles, et la gestion des zones rurales et urbaines. Les renseignements sur le développement durable trouvent leurs origines auprès de certains groupes qui sont aussi usagers de ces renseignements. Le Gouvernement du Bénin a quatre bases de données à sa disposition. Deux d'entre elles, CENATEL et IGN, sont disponibles au public. Les deux autres, le Plan d'Action de l'Environnement (PAE), et le CNAP, ont un accès restreint. Le Bénin accède aux données lointaines à travers le Centre National de Télédétection.

Le Gouvernement n'a pas la capacité de partager les données de manière informatique. Les obstacles clefs à la participation au réseau informatique sont: le manque d'ordinateurs convenables, l'infrastructure des télécommunications fait défaut. A cela s'ajoute le prix élevé des télécommunications et le nombre insuffisant de personnes formées.

Les Ministères responsables de l'information pour la prise de décisions sont: le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de la Planification. Ils collaborent avec les Ministères suivants: de la Culture et des Communications, de la Santé, du Développement Rural, de l'Education Nationale, des Affaires Etrangères et de la Coopération. Le Gouvernement a élaboré un plan national d'action écologique visant à établir un cadre d'information global. Le Gouvernement est en train d'élaborer le plan national d'Action 21.

Les principaux usagers de l'information sur le développement durable sont: les instituts, l'industrie, les autorités régionales, les chercheurs auprès des universités, les groupes principaux, et les ONGs.

Les sources principales d'information étrangère sur le développement durable sont: le PNUD et le PNUE, concernant la CNUCED; l'accord entre le Bénin et les Pays Bas sur ce même thème; SNY sur le développement intégré; SAD sur le développement communal; USAID, RIADEP et REDDA sur la population, l'environnement et le développement. Le Bénin, pour pouvoir prendre des décisions et adopter des politiques en matière de développement durable, a besoin de sources d'information nationale et internationale concernant le coût de la dégradation environnementale. Dans le cadre de son accord avec les Pays Bas, le gouvernement du Bénin a adopté les indicateurs de développement durable dans le contexte de la gestion agricole, la biodiversité, l'agriculture et l'énergie.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1993 Dernière année connue 1996
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants
0.3
0.4
0.7
Autres données

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1 November 1997