National Implementation of Agenda 21
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Information soumise par le Gouvernement de l'Algérie
auprès de la
Département de la coordination des politiques et du
développement durable
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Le Profil de l'Algérie a été soumis par:
Nom du Ministère/Bureau: Le Secrétariat d'Etat chargé de l'Environnement
Date: 15/12/1996
Soumis par (nom du fonctionnaire): Slimane Zaouche, Directeur Général de l'Environnement
Addresse postale: 6 Place El Qods Immeuble El Djamila Hydra Alger ALGERIE
Téléphone: (213) 265 2924
Téléfax: (213) 260 5072
Addresse électronique:
Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.
Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.
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AIEA | Agence internationale de l'énergie atomique |
APELL | Sensibilisation et préparation aux accidents
industriels au niveau local |
CEA | Commission économique pour l'Afrique |
CEAO | Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest |
CEE | Commission économique pour l'Europe |
CEPALC | Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes |
CESAP | Commission économique pour l'Asie et le Pacifique |
CFC | Chlorofluorocarbone |
CFPI | Commission de la fonction publique internationale |
CGIAR | Groupe consultatif de la recherche agricole internationale |
CIEM | Conseil international pour l'exploration de la mer |
CILE | Centre international de liaison pour l'environnement |
CILSS | Comité permanent inter-États de lutte contre la
sécheresse dans le Sahel |
CIRC | Centre international de recherche sur le cancer |
CIUS | Conseil international des unions scientifique |
CMA | Conseil mondial d l'alimentation |
CNUCED | Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement |
COI | Commission océanographique internationale |
FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FIDA | Fonds international de développement agricole |
FMI | Fonds monétaire international |
FNUAP | Fonds des Nations Unies pour la population |
WTO | Organisation mundial du commerce |
GEMS | Système mondial de surveillance continue de l'environnement |
GEMS/EAU | Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau |
GESAMP | Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les
aspects scientifiques de la pollution des mers |
GIPME | Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO) |
GRID | Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS) |
INFOTERRA | Système international d'information sur l'environnement |
IPCC | Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE) |
MARPOL | Convention internationale pour la prévention de la
pollution par les navires |
OCDE | Organisation de coopération et développement conomiques |
OIT | Organisation internationale du Travail |
OMI | Organisation maritime internationale |
OMM | Organisation météreologique mondiale |
OMS | Organisation mondiale de la santé |
ONUDI | Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel |
PCM | Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO) |
PIGB | Programme international concernant la géosphère
et la biosphère |
PNUD | Programme des Nations Unies pour le développement |
PNUE | Programme des Nations Unies pour l'environnement |
RISCPT | Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques |
SGP | Système généralisé de préférences |
SIG | Système d'information géographique |
SMO | Système mundial d'observation (OMM/VMM) |
UICN | Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources |
UNDRO | Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe |
UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la
science et la culture |
UNICEF | Fonds des Nations Unies pour l'enfance |
UNIDO | Organisation des Nations Unies pour le développement industriel |
UNU | Université des Nations Unies |
VAG | Veille de l'atmosphère globale (OMM) |
VIH | Virus de l'immunodéficience humaine |
VMM | Veille météorologique mondiale (OMM) |
ZEE | Zone économique exclusive |
HCEDD | Haut Conseil de l'Environnement et du Développement Durable |
OMM | Organisation Mondial de la Métérologie |
ONM | Office National de la Métérologie |
PAW | Plan d'Occupation des Sol |
PNAE | Plan National d'Action Environnementales |
PNMCD | Programme National de Maìtrise de la Croissance Démographique |
SNAL | Schéma National d'Aménagement du Littoral |
SRAT | Schéma Regional d'Aménagement du Territoire |
ZEE | Zones d'Expansion Economique |
ZET | Zones d'Expansion Touristique |
Depuis la 1ère Conférence Mondiale sur l'environnement organisée à Stockholm en 1972, le Gouvernement Algérien a pris, progressivement, conscience de la nécessité d'intégrer la dimension environnementale dans la démarche de planification du développement et d'utilisation durable des ressources naturelles du pays. Le sommet de Rio auquel notre pays a pleinement contribué, en particulier dans sa phase préparatoire, a conforté les pouvoirs publics dans leur conviction pour orienter le développement dans une perspective durable. C'est ainsi que l'Algérie a entreprise, durant les 5 dernières années, dans son effort de developpement, des actions importantes que s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre de l'Agenda 21. Le présent document résume les efforts entrepris par le pays dans ce domaine. En matière économique et sociale, il faut reconnaître que la conjoncture politique et économique, qui a marqué le pays pendant les 5 dernières années, a constitué une source majeure de blocage de la croissance économique. Malgrè cela des efforts louables ont pu être investis pour poursuivre le développement économique et social du pays et des resultats appréciables ont été obtenus dans plusieurs domaines de l'Agenda 21 et notamment pour : - lutter contre la pauvreté où la solidarité nationale a joué un rôle essentiel. - maitrise la dynamique démographique où on enrigistre une baisse sensible du taux de la croissance démographique. - assurer la protection et la promotion de la santé - améliorer les Etablissement humains - assurer l'intégration du processus de prise de décisions relatif à l'environnement et au développement.
En matière de conservation et de gestion des ressources naturelles, de véritables stratégies d'action ont été mises en oeuvre notamment en ce qui concerne la protection des sols contre l'érosion et l'empiètement, la lutte contre la désertification en paticulier dans les zones stéppiques, la protection et la gestion rationnelle des ressources en eau douce, la protection du milieu marin, la lutte contre la pollution industrielle, l'amélioration des conditions de collecte et d'élimination de déchets et l'amélioration du cadre de vie. L'Algérie a par ailleurs contribué a l'effort universel de protection de l'environnement par la mise en oeuvre effective de la convention de Vienne et du protocole de Montréal relatifs à la protection de la couche d'ozone, de la convention sur les changements climatiques et de la convention sur la diversité biologique. Les résultats obtenus sont dus a un effort collectif de prise de conscience et de concertation intersectorielle. Ils sont aussi le fait d'une plus grande participation des groupes majeurs et notamment les femmes, les jeunes, les populations locales, les travailleurs, les communautées scientifiques et techniques, les opérateurs industriels et commerciaux. Il faut noter toutefois que la mise en oeuvre par l'Algérie de l'Agenda 21 se heurte à des contraintes majeures. Il s'agit particulièrement de celles liées aux difficultés de financements, aux problèmes de maîtrise technologique et à l'insuffisance de la fiabilité des systèmes d'information existants. Les décisions prises en 1992 par le sommet de Rio en vue de permettre aux pays en développement de surmonter ces difficultés n'ayant pas pu être mises en oeuvre à travers les différents mécanismes de coopération internationale prévus par l'Agenda 21. |
1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable. Haut Conseil de L'Environnement et du Developpement Durable
Personne à contacter (Nom, titre, bureau) :
Téléphone :(213 2) 69-29-24
Fax :(213 2) 60-50-72
Adresse électronique :
Adresse postale : 6 Place El qods Immeuble El Djamila Hydra Alger
2. Liste des membres/composition/présidence :
2a. Liste des ministères et organismes intervenus : Ministres chargé de : l'Environnement; la Défense Nationale; des Affaires Etrangères; Collectivités Locales; Finances; Transports; l'Agriculture; l'Industrie, l'Enérgie; l'Hydraulique; la Santé publique; l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique.
2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail :
2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues : Six personnalités dont des représentants d'ONGs. De plus huit autres ONGs sont représentées au sein des deux commissions permanentes du HCEDD.
3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné : Arrêter les grandes options nationales stratégiques de la protection de l'environnement et de la promotion d'un developpement durable; apprécier régulièrement l'évolution de l'état de l'environnement; evaluer régulièrement la mise en oeuvre des dispositifs législatifs et réglementaires relatifs à la protection de l'environnement et décider des mesures appropriées; suivre l'évolution de la politique internationale relative à l'environnement et de faire prendre par les structures concernées de l'Etat, les études prospectives à même de l'éclairer dans ses décisions; se prononcer sur les dossiers relatifs aux problèmes écologiques majeurs dont il est saisi par le Ministre chargé de l'Environnement; présenter annuellement au Président de la République un rapport sur l'état de l'environnement et une évaluation de l'application de ses décisions.
4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :
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ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION
INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
ET
POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le
COMMERCE)
L'Algérie a engagé depuis 1980, des
réformes économiques dont l'objectif est
l'instauration d'une économie de
marché. Depuis, un programme d'actions a été
concretisé et a porté essentiellement sur la
libération du commerce
exterieur, le désengagement de l'Etat, la restructuration
industrielle, le renforcement du secteur privé et le
redressement
financier et monétaire.
Ce programme est soutenu par les Institutions
Financières Internationales :FMI et Banque Mondiale dans le
cadre d'un
accord d'ajustement structurel et par des institutions
régionales telles que l'Union Européenne, le Fonds
Monétaire Arabe
et la Banque Africaine de Développement.
En matière de dette extérieure, la
stratégie adoptée a porté sur le
reéchelonnement de la dette publique et privée.
Ce programme a engendré une redynamisation de la
Coopération internationale dans tous les domaines et la
libération
du Commerce exterieur a favorisé la
compétitivité et les échanges commerciaux.
La promotions des exportations hors hydrocarbures étant
la reponse appropriée aux contraintes en ressources
extérieures a béneficié de larges
facilités.
Enfin, l'Algérie en sa qualité actuelle
d'observateur à l'organisation Mondiale du Commerce a
introduit un dossier
d'adhésion auprès de cette institution.
PRIORITÉ NATIONALE : mise en place des
conditions nécessaires à un développement
durable
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise des décisions : Gouvernement
2. Renforcement des capacités/technologie : Action prise en charge par les institutions nationales en relation avec les différentes institutions internationales.
3. Principaux groupes : Secteurs sociaux-économiques.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Contribution apportée dans le cadre de la coopération régionale méditerranéenne, arabe et africaine et de la coopération internationale notamment avec les pays de l'O.C.D.E. et les pays de 77 et la Chine ainsi que les institutions internationales.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Orientation générale de la stratégie nationale
Mise en place de mécanismes de solidarité nationale pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale par des mesures appropriées et notamment :
- La création de la caisse nationale de chômage - La mise en place du filet social - La création d'un fonds national pour l'emploi des jeunes - La création de l'Agence pour le développement social - La mise en oeuvre d'une politique d'aide à la construction de logement social
Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement
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1. Structure de la prise de décisions : Ministère chargé de la Solidarité Nationale
2. Renforcement des capacités/technologie : Intervention des capacités nationales
3. Principaux groupes : Les jeunes, les chômeurs, personnes agées, handicapés, les femmes, les ruraux.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Contribution de la coopération régionale et internationale pour la préservation des couches vulnérables.
NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1990 | 1992 | 1994 | Dernière année connue 1995 | ||
Chômage (%) | |||||
Population vivant dans un état de pauvreté absolue | |||||
Dépenses publiques pour le secteur social % | |||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES
MODÈLES DE CONSOMMATION
Objectifs/orientation générale de la politique
nationale
Utilisation écologiquement rationnelle des ressources
naturelles par de mesures appropriées notamment:
- La mise en oeuvre d'instruments économiques tels que: la
tarification, la concurrence, la supression des subventions
- La promotion et le développement de l'utilisation des
énergies propres tel que: le gaz naturel, le butane et le
G.P.L.
- La mise en oeuvre d'un programme de sensibilisation pour la
préservation des ressources naturelles et leur utilisation
rationelle.
Objectifs nationaux
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions :
Gouvernement.
2. Renforcement des capacités/technologie :
Aucune information.
3. Principaux groupes : Les décideurs, les
consommateurs, les producteurs et les ménages
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale :
Contribution de la coopération régionale et
internationale pour la
préservation des couches vulnérables.
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 1994 | ||
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants) | |||||
Croissance réelle du PIB (%) | |||||
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) |
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Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants | |||||
Autres données
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Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production
1. Objectifs et agents (parties prenantes)
Marquez d'une coche (X) les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.
Agents Objectifs | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Efficacité matérielle | |||||
Rendement énergétique : | |||||
Transport | |||||
Logement | |||||
Divers | |||||
Déchets : | |||||
Réduire | |||||
Réutiliser | |||||
Recycler |
Observations :
2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)
Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.
Agents Moyens et mesures | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Améliorer la compréhension et l'analyse | |||||
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse) | |||||
Recherche | |||||
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement | |||||
Former des partenariats | |||||
Appliquer des instruments pour modifier les comportements | |||||
Stratégies à ancrage communautaire | |||||
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage) | |||||
Instruments régulateurs | |||||
Incitations/désincitations économiques | |||||
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit | |||||
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.) | |||||
Politique de passation des marchés | |||||
Analyse et évaluation des résultats obtenus | |||||
Campagne d'action | |||||
Divers (préciser) |
Observations :
ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE
DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ
Après plus d'une decennie de mise en oeuvre du PNMCD, les
signes démographiques nouveaux semblent encourageants
et selon les statistiques, la pratique de la contraception s'est
élargie. L'Algérie continuera, cependant pour des
decennies
a subir le problème des rythmes de croissance
démographique antérieurs, à travers diverses
pressions sociales. De ce
fait, les efforts doivent redoubler pour asseoir la transition
démographique, afin de reduire la durée de cette
pression.
Le gouvernement croit que le taux d'accroissement de la population
et le taux de fécondité sont trop
élevés. Par
conséquent, le gouvernement pense réduire le taux de
l'accroissement de la population et le taux de
fécondité.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Après une
explosion spectaculaire en 1962, la croissance de la population
algérienne à
tendance à diminuer. Cela est du à une baisse de la
fécondité produite par le recul de l'âge moyen
des femmes au
mariage, et la progression de la contraception, mais dont les
effets avaient été longtemps masqués par la
réduction de la
mortalité. Pour atteindre les objectifs de
développement économiques et sociales, le Programme
National de Maîtrise de
la Croissance Démographique (PNMCD) adopté en 1983
sera poursuivi:
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de la santé et de la population dont l'organisation centrale comprend une Direction de la Population.
2. Renforcement des capacités/technologie : Contribution à l'élaboration et à la mise en oeuvre de la politique nationale de population; Coordination, animation d'évaluation du programme de la population visant notamment la maîtrise de la croissance démographique et le développement de la planification familiale.
3. Principaux groupes : Comité National de Population, organe de consultation intersectoriel composé de représentants de départements ministériels, d'institutions nationales et du mouvement associatif.
4. Aspects financiers : Budget de l'Etat inscrit à l'indicatif du Ministère de la santé et de la population.
5. Coopération régionale/internationale : Fonds des Nations Unies pour la population; Banque Mondial - Union Européene, Organisation Mondiale de la Santé.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1990 | 1993 | Dernière année connue 1995 | ||
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année | ||||
Taux d'accroissement annuel (1990-1993) | ||||
Superficie (en km2) | ||||
Densité de population (habitants/km2) | ||||
Taux Brut de Natalité/100 | ||||
Taux de prévalante de la contraception (toutes méthodes) |
ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE
LA SANTÉ
1. Dans le domaine de la prévention
générale
1.1 Relance de la lutte antituberculeuse
1.2 Intensification du programme de prévention et de lutte
contre le SIDA
1.3 Dynamisation du programme intersectoriel de lutte contre les
zoonoses
1.4 Intensification de la lutte contre l'envenimation
scorpionique
1.5 Dynamisation des structures chargées du contrôle
sanitaire aux frontières
2 Dans le domaine de la santé en relation avec
l'environnement
2.1 Mise en place d'une banque de donées sur l'etat
sanitaire de la population exposée aux pollutions et
nuisances
2.2 Développement du programme de lutte contre les maladies
à transmission hydrique
2.3 Mise en place du dispositif réglementaire permettant une
gestion écologique et rationnelle des déchets et
effluents
hospitaliers et de produits pharmaceutiques
périmés
2.4 Mise en place du comité intersectoriel amiante
2.5 Santé-Ville
3 Dans le domaine de la santé maternelle et infantile
3.1 Mise en circulation du nouveau carnet de santé de
l'enfant
3.2 Mise en oeuvre du nouveau calendrier vaccinal avec
édition d'un nouveau guide de vaccination et intensification
des
actions de communication sociale
3.3 Réalisation de campagnes nationales en vue de
l'éradication de la poliomyelite et de l'élimination
de la rougeole et du
tétanos néonatal
3.4 Mise en place de groupes de travail pour dégager une
stratégie à l'égard de l'hépatite B et
de la rubéole
3.5 Adoption de plans régionaux de réduction de la
mortalité maternelle et néonatale
3.6 Intensification des programmes de lutte contre les maladies
diarrhéiques et les infections respiratoires de l'enfant
3.7 Mise en oeuvre du programme de lutte contre la malnutrition des
enfants d'âge scolaire et préscolaire dans les
régions
sanitaires Sud Est et Sud Ouest
3.8 Relance du programme de lutte contre le rhumatisme articulaire
aigu
4 Dans le domaine de la santé en milieux
spécifiques:
4.1 En matière de santé scolaire et universitaire
Elaboration du nouveau dossier médicaux scolaire
Organisation d'un séminaire national de formation en
santé scolaire (2è module) relatif à
l'éducation sanitaire
Elaboration et édition d'un manuel d'éducation
sanitaire et l'usage des équipes de santé scolaire
Contribution à l'élaboration du programme
d'intégration de l'éducation sanitaire aux programmes
de l'enseignement
fondamental
Organisation d'un séminaire d'évaluation des
activités de santé en milieu universitaire
4.2 En matière de médecine du travail
Application du dispositif juridique relatif à la
médecine du travail et élaboration des textes
réglementaires:
le contrat type du médecin du travail d'entreprise
les modalités de surveillance particulière des
travailleurs exposés à l'amiante
Participation à l'élaboration des projets de textes
réglementaires relatifs à l'hygiène et
à la sécurité du travail médecine
du travail et la prévention des risques professionnels
Cartographie des risques professionnels
4.3 En matière de santé en milieu...
élaboration d'un programme spécifique.
PRIORITÉ NATIONALE : Prevention
ÉTAT DE LA SITUATION : En vue de
prévenir les principaux problèmes de santé,
dix sept (17) programmes nationaux
ont été élaborés. Il
nécessiteront une collaboration soutenue des
départements ministériels concernés, notamment
ceux de
l'intérieur et des collectivités locales, de
l'environnement et de l'agriculture.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de la Santé et de la Population dont L'Organisation Centrale comprend une Direction de la Prévention
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Mères et Enfants, Population du Sud du Pays, Exclus
4. Aspects financiers : Budget de l'Etat inscrit à l'indicatif du Ministère de la Santé et la Population.
5. Coopération régionale/internationale : UNICEF, OMS
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1991 | Dernière année connue 1993 | ||
Espérance de vie à la naissance Sexe masculin Sexe féminin |
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Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) |
| |||
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) |
| |||
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population) | ||||
Accès à des services d'assainissement (% de la population) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN
MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS
L'ensemble des communes du pays ont été
dotées de Plan d'Aménagement et d'urbanisme
déterminant les zones
urbanisable et protégeant les zones sensibles tel que les
terres agricoles, les terres forestièrs.
Ces plans d'urbanisme déterminent pour tous les
secteurs les infrastructures à réaliser en
matière d'assainissement,
d'alimentation en eau potable, voirie et autres réseaux
ayant un impact sur l'amélioration du cadre de vie des
populations.
L'Etat a également engagé dans l'ensemble des
wilayas des travaux d'amélioration urbaine touchant les
quartiers
insuffisamment viabilisés et les zones d'habitat
précaires ou insalubres.
Dans ce cadre un projet de prêt de la Banque Mondiale
est en cours de mise en place en vue de permettre d'asseoir
une politique fiable d'éradication progressive de ce
phénomène en impliquant les familles
concernées.
En 1996, un financement de 5 milliard de DA a
été mobilisé pour améliorer la
viabilité des sites d'habitat ainsi que
l'equipement de terrain insuffisamment dotés en
viabilités nécessaires et notamment le raccordement
aux réseaux divers.
Dans chaque localité, il a été mis en
place un comité chargé de prévenir et de
traiter les cas de pollution pouvant
affecter l'alimentation en eau potable.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
L'amélioration des établisements humains constitue la
priorité des priorités de l'Etat
Algérien. Des investissements considérables ont
été consentis dans ce domaine.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Habitat
2. Renforcement des capacités/technologie : Besoin en matière de renforcement institutionnel et de transfert technologique
3. Principaux groupes : Collectivités locales, femmes, jeunes.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale :Coopération avec les institutions du système des Nations Unies, la Banque Mondiale et la Coopération Bilatérale.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1987 | 1990 | 1995 | ||
Pourcentage de la population urbaine | ||||
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%) | ||||
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU
PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR
L'ENVIRONNEMENT
(Voir les pages vii et viii au
début du profile)
- la création d'un Secrétariat d'Etat à
l'Environnment et d'une Direction Générale avec une
autonomie de fonctionnement,
dotée du pouvoir de puissance publique;
- d'une inspection de l'environnement au niveau des 48 Wilayate du
pays;
- d'un bureau communale de l'environnement et de
l'hygiène;
- la création du Haut Conseil pour l'Environnement et le
Développement Durable (HCEDD) (espace de concertation
intersectoriel) présidé par le Chef du
Gouvernement;
- la création du Conseil National Economique et Social,
institution à caractère consultatif donnant un avis
et des
recommendations sur toutes les questions, économiques et
sociales;
- le renforcement du dispositif réglementaire par la
promulgation de normes de rejet dans le milieu naturel et la mise
en
oeuvre effective des Etudes d'impact sur l'environnement.
La contribution du Fonds National de l'Environnement et
l'institution de certaines taxes (taxe sur les activités
polluantes, taxe d'assainissement, taxe sur les eaux usées)
constituent des instruments qui permettent d'influer
également
sur la prise de décisions.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
L'intégration de l'environnement et du développement
dans le processus de décision est
devenue effective à travers la mise en place durant les 5
dernières années de mécanismes institutionnel,
juridique financier
et indicatif et notamment:
1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Ministère chargé de l'Environnement
2. Renforcement des capacités/technologie : Nécessite renforcement institutionnel
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE
L'ATMOSPHÈRE
Le Protocole de Montréal et ses amendements
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
En vue de participer à l'effort universel de protection de
l'atmosphère, des mesures ont été prises par
l'Algérie durant les
cinq dernières années dans le cadre de la mise en
oeuvre du Protocole de Montréal et de la convention cadre
sur les
changements climatiques, c'est ainsi que l'Algérie a
ratifié la convention de Vienne et le Protocole de
Montréal le
13/09/92 par décret présidentiel ainsi que la
convention sur les changementd climatiques.
- la contribution de l'Algérie à la mise en oeuvre du
Protocole de Montréal, s'articule autour des points
suivants:
- création d'un Bureau Ozone Algérie
- élaboration d'un programme de pays (Stratégie
Nationale d'élimination des SAO);
- réalisation en cours de 10 projets d'investissement
destinés à éliminer les SAO (environ 1 million
de tonnes de SAO
représentant 60 % de la consommation nationale).
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention sur les
changements climatiques, l'Algérie a entrepris les actions
suivantes:
- création du Comité National sur le changements
climatiques;
- inventaire en cours des gaz à effet de serres;
- participation au programme de la veille
métérologique Mondiale de l'OMM (Organisation
Mondiale de la Métérologie);
- participation au programme de la veille atmosphérique
global (VAG) avec une station de surveillance installée
à
Tamanrrasset;
- création d'un bulletin sur les changements climatiques par
l'ONM (Office National de la Métérologie);
- promotion de l'utilisation des énergies propres comme le
gaz propane pour les usagers domestiques et le GPL comme
carburant automobile.
Enfin, il y a lieu de signaler la promulgation en 1993 d'un
décret normalisant les émissions de gaz dans
l'atmosphère.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère chargé de l'Environnement
2. Renforcement des capacités/technologie :Nécessité de renforcement institutionnel et de transfert technologique dans le domaine de protection de l'atmosphère
3. Principaux groupes : Secteur de transport, Secteur de l'Industrie et de l'Energie, Secteur de la Recherche
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Coopération avec l'O.M.M et la BIRD.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Émissions de CO2 (en million de tonnes) | ||||
" " SOx | ||||
" " NOx | ||||
" " CH4 | ||||
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes) | ||||
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION
INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES
TERRES
Les ressources en eau et les meilleurs espaces sont
convoités par l'agriculture, l'industrie et même les
établissements
humains et la part en eau potable s'amenuise d'année en
année. Aux contraintes naturelles est démographiques
vient
s'ajouter le poids de la conjoncture économique
défavorable qui atténue fortement les moyens
d'expansion et de
croissance.
Face à cette situation, des mécanismes
incitatifs ont été mis en place afin d'orienter les
investissements vers les
espaces à développer et des mécanismes
dissuasifs pour diminuer les pressions sur les espaces fortement
sollicités,
principalement ceux du Nord du pays.
Par le biais de la mise en place des équipements
publics structurants et le lancement du programme des grand travaux
(depuis 1994 et s'étalant sur 03 ans), l'Etat s'est
fixé comme objectif, d'aider au décollage
économique des espaces
fortement déprimés en ayant pour fondement de
développer l'arrière pays, de protéger les
sols contre l'érosion et la
désertification, de reconquérir les territoires
forestiers perdus et de maintenir les milieux naturels dans leur
diversité
biologique et ce par une approche intégrée où
se concilient les préoccupations écologiques,
économiques et sociales.
Des mesures d'ordre organisationnel ont été
prises et se sont concrétisées par la mise en place
de schémas
d'aménagement [Schéma National d'Aménagement
du Littoral (SNAL), Schéma Regional d'Aménagement du
Territoire
(SRAT)] et de plans d'aménagement [Plan d'Aménagement
de Wilaya (PAW), Plan d'Occupation des Sol (POS), Plan de
Développement, d'Aménagement et d'urbanisme (PDAU)]
qui sont des instruments institués par la loi relative
à
l'aménagement du Territoire et qui constituent l'outil de
planification et de gestion de l'espace.
L'application des décrets relatifs aux études
d'impact sur l'aménagement du territoire et sur
l'environnement
préalables à tout investissement notable, constitue
un atout qu'il s'agira de renforcer.
L'instauration de Zones d'Expansion Economique (ZEE) et
Touristique (ZET), constituent également, le cadre
approprié pour une approche intégrée de la
planification et la gestion du territoire, garantes de
l'utilisation durable des
ressources naturelles.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'Algérie
est confrontée à une difficile adéquation
entre une population en croissance
rapide, dont une forte proportion est concentrée dans le
Nord du pays d'une part et la protection de ses ressources
naturelles, limitées et mal réparties ainsi que
l'utilisation judicieuse des espaces, d'autre part.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Equipement et de l'Aménagement du Territoire.
2. Renforcement des capacités/technologie : Besoins en matière de renforcement institionnel.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE
DÉBOISEMENT
En raison de la pauvreté des sols, d'une
pluviométrie relativement faible et des sécheresses
périodiques, rares sont les
forêts qui soient productives. Leur surface est
estimée à 1,7 millions d'ha.
Les incendies spontanés ou provoqués, les
maladies et les parasites ainsi que les insuffisances de la gestion
forestière et
le surpâturage sont les principales causes de la
dégradation des forêts.
Les incendies ravagent à eux seuls, chaque année
une surface moyenne de 20.00 ha.
Pour faire face à cette situation des textes
législatifs ont été promulgués et des
actions d'aménagement ont été entrepris
et notamment:
- La loi 84-12 du 23 Juin 1984 portant régime
général des forêts
- Le décret portant organisation et coordination des actions
en matière de lutte contre, les incendies de forêts
- Le décret relatif à la prévention des
incendies dans le domaine forestier national et à
proximité.
Les principales actions réalisées dans le cadre
du programme des grands travaux forestiers 1994-1996 ont
portées
essentiellement sur:
les travaux sylvicoles 57,896 ha
les plantations 46,406 ha
l'entretien des plantations 8,547 ha
le traitement phytosanitaire 9,000 ha
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La forêt
Algérienne qui couvrait, il y a un siècle et demi,
environ 7 millions d'ha ne
couvre aujourd'hui que 4 millions d'ha correspondant à un
taux de boisement de la partie Nord du pays qui ne dépasse
guère les 10%. Ce taux est de moins de 1% si on prend en
considération les régions sahariennes. De plus
l'état des
espaces boisés se trouvent dans un état fortement
dégradé dans la mesure où plus de 50% de la
forêt sont constitués de
maquis.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche.
2. Renforcement des capacités/technologie : Direction Générale des Forêts - Institut National de la Recherche Forestière - Institut Technologique de l'Enseignement Forestier.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Subventions de l'Etat, Prêt de la Banque Mondiale (238 Millions de Dollars US), Fonds provenant du FIDA et de l'Allemagne.
5. Coopération régionale/internationale : BIRD, FIDA et GTZ.
|
1985 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Superficie forestière (km2) | ||||
Zone forestière protégée | ||||
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3) | ||||
Rythme de déboisement (en km2 par année) | ||||
Rythme de reboisement (en km2 par année) | (moyenne annuelle dans les 80s) | |||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION
Convention internationale sur la lutte contre la
désertification dans les pays gravement touchés par
la sécheresse
et/ou la désertification, en particulier en Afrique
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
La zone soumise à la désertification se situe entre
les isohyètes 400 mm et 100 mm. Cette limite couvre une
superficie de
206.579 km2.
Les principales causes de la désertification sont
liées au climat, au sol et à l'eau, auxquels
s'ajoutent les systèmes et
modes inappropriés d'utilisation des terres. Un plan
d'action de lutte contre la désertification a
été élaboré.
Parmi les meseurs prises pour y faire face, des actions ont
été engagées concernant le reboisement, la
fixations de
dunes, la mise en valeur des terres, l'aménagement des
parcours en matière steppique, la conservation des sols, la
restauration des zones dégradées, les plantations
fourragères, la mobilisation des ressources en eau
(création de retenues
collinaires et de puits de parcours) ainsi que le reboisement des
bassins versants.
Des aménagements agro-pastoraux basés sur
l'organisation de l'élevage extensif, la protection de la
nappe alfatière et
les plantations pastorales ont été
réalisés.
Au niveau des oasis, des problèmes relatifs à la
remontée des eaux et des sels persistent. Des actions de
réhabilitation
de palmeraies sont engagées.
Par ailleurs, un centre de recherche sur les zones arides a
été créé à Ksar Chellala.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche - Direction Générale de Forêts.
2. Renforcement des capacités/technologie : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche (DGF)- Secrétariat d'Etat Chargé de l'Environnement (Direction Générale de l'Environnement) - Ministère de l'Equipement et de l'Aménagement du Territoire - Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers :Budget de l'Etat, BIRD, FIDA.
5. Coopération régionale/internationale : GTZ, FIDA, BIRD.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Touchés par la désertification en (km2) | ||||
Superficie menacée par l'érosion | ||||
Superficie érodée (Km2) | ||||
Superficie totale des bassins hydrographiques couverte par des études (Km2) | ||||
Volume annuel de sédiments
déposés dans les bassins verants de barrages (m3/h/an) |
ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES
MONTAGNES
Compte tenu de l'importance et de la gravité de ce
fléau, une politique de protection et de gestion
intégrée des bassins
versants a été entamée et plus de 29 bassins
versant couvrant une superficie de 1.200.000 ha ont
été traités.
Les efforts entrepris à ce jour ont
nécessité une approche intersectorielle consistant en
la concrétisation d'actions agro-pastorales orientées
essentiellement sur l'arboriculture rustique, les
améliorations foncières tendant
au désenclavement, à l'augmentation de la
rétention des eaux du sol et 'accroissement du rendement des
cultures.
Les plantations pastorales ainsi que les cultures hors-sol,
telles que l'agriculture et l'aviculture ont été
encouragées.
Ces actions créatrices d'emplois, ont permis de stabiliser
les populations et de freiner l'exode rural.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La prise en charge
des actions de développement des montagnes s'intègre
dans le
développement rural qui consiste à répondre
aux besoins d'une population démunie vivant sur des terres
marginales.
Celles-ci sont affectées par l'érosion hydrique qui
atteint parfois 2.000 tonnes/km2/an et qui affecte la
capacité de stockage
des eaux par l'envasement des barrages, ainsi que la
fertilité des sols.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
Plantations
Fruitières
| Corrections Torrentielles
| Amélioration Foncière
| Ouverture et Aménagement de pistes
| Point d'eau
| |
ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE
Durant ces cinq dernières années et afin de
promouvoir l'agriculture et le développement durable,
l'accent a été mis
notamment sur:
- une plus grande utilisation des eaux souterraines et de surface
afin d'accroître les périmètres irrigués
(irrigation
d'appoint au niveau des zones semi arides et irrigation
économisatrices d'eau (aspersion, centre pivots, gouttes
à
gouttes,...)
- la mise à disposition d'intrants du matériel
agricole à des prix raisonnables (financement par le
crédit agricole, banques,
etc...)
- la mise en place de mesures incitatives pour le
développement agricole (prêt, financement
concessionnels,...)
- l'utilisation de techniques agricoles intégrées,
soucieuses de la protection de l'environnement (utilisation de
fumures
agricoles, rotations des cultures, etc...).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'absence d'une
politique intégrée d'utilisation rationnelle des
terres a entraîné la
réduction de la SAU due essentiellement au
développement urbain et industriel non contrôlé
et surtout à l'érosion.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Terres agricoles (en km2) | ||||
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres | ||||
Terres agricoles par habitant | ||||
1989/90 | 1992/93 | Dernière année connue 1995 | ||
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990 | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE
LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
Convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
- La préservation de la diversité biologique
constitue en Algérie, une priorité eu égard
à la varieté des écosystèmes
existants, à leur sensibilité et au rythme de leur
dégradation. L'utilisation des composantes de la
diversité biologique pour
le développement, dans différents domaines
(industrie, médecine, agriculture et autres...) ainsi que la
méconnaisance des
potentialités existantes, font que l'inventaire du
patrimoine floristique et faunistique constitue la première
étape d'une
démarche intersectorielle entamée depuis la signature
en Juin 1994 à Rio, par notre pays, de la Convention sur la
diversité
biologique. Cette convention a été ratifiée le
14 Août 1995.
- Depuis, le processus d'élaboration d'une stratégie
basée sur la préservation et l'utilisation durable
des ressources
naturelles a été entamé, de concert avec
plusieurs secteurs dont les universités, les instituts de
recherche, les collectivités
locales, les opérateurs économiques et les
associations non gouvernementales constituent les acteurs
privilégiés.
- Un projet de réhabilitation de la flore et de la faune et
leur utilisation dans le développement économique du
pays a été
lancé. Il servira à identifier la composante du
patrimoine faunistique et floristique évalué à
plus de 3300 éspèces, dont 600
sont menacées et 300 sont endémiques.
- Des unités de coordination et de développement
(Ucd) ont été mises en place dans 13 zones
écologiques dont 6
considérées comme prioritaires et
représentatives des écosystèmes. Ces UCD
assureront la coordination dans toutes les
actions concernant les ressources biologiques et notamment
l'inventaire de la faune et de la flore. Les actions
d'évaluation
sont prises en charge par les universités, dans le cadre de
leurs programmes de recherche.
- Dans le même ordre, d'idée, un projet
maghrébin sur l'évaluation des ressources
phytogénétiques suit son cours.
- La mise en oeuvre de la convention se concrétise par des
mesures de conservation des écosystèmes en les
érigeant en
aires protégées dotées d'un statut, leur
permettant de se protéger des pressions anthropiques. La
poursuite du projet de
gestion du Parc National d' El Kala et des zones humides entre dans
cet axe. Un Parc National (Tlemcen) a été
créé et
porte à 08, le nombre de parcs nationaux à
l'échelle nationale.
- Le processus de classement est entamé pour 4 autres sites
(Parcs Nationaux) et 5 zones écologiques (réserves
naturelles)
dont 2 réserves marines.
- En ce qui concerne les zones humides, plusieurs actions de
réhabilitation de certains sites ont été
entamées afin d'assurer
un équilibre hydrologique permettant une utilisation durable
des eaux à des fins agricoles.
- Dans le domaine cynégétique, une politique de
préservation et de reconstitution des habitats est
entamée en vue de
promouvoir certaines espèces menacées et ce, par
l'introduction de techniques appropriées de reproduction de
l'élevage en
ranching.
- Le processus de création de comités nationaux sur
la biodiversité et sur les zones humides a été
lancé, leur installation se
fera au début de l'année 1997.
- Dans le domaine législatif et réglementaire, le
décret fixant la liste des espèces
végétales non cultivées
protégées a été
promulgué. D'autres textes législatifs sont en cours
d'élaboration et concernant notamment la gestion des
ressources
phytogénétiques.
- Le protocole sur les aires spécialement
protégés d'importance méditerranéenne
a été adopté. (convention de Barcelone).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Secrétariat d'Etat Chargé de l'Environnement
2. Renforcement des capacités/technologie : Nécessité de transfert technologique et de renforcement des structures chargées de la diversité biologique.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Budget de l'Etat, FEM.
5. Coopération régionale/internationale : Coopération Maghrébine, MED WET, GEF, Banque Mondiale
|
1992 | Dernière année connue 1995 | ||
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres | |||
1990 | Dernière année connue 1995 | ||
Nombre d'espèces menacées d'extinction | |||
Nombre d'espèces végétales menacées | |||
Nombre d'espèces animales menacées |
ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES
L'Algérie dispose de ressource génétiques
mais ne dispose ni du personnel ni des capitaux nécessaires
à leur
exploitations par des procédés biotechniques.
L'Algérie envisage à l'avenir de recouvrir aux
biotechniques pour notamment accroître la production des
cultures,
améliorer les besoins de santé ainsi que les
techniques de production de l'environnement.
Pour se faire l'Algérie souhaite
bénéficier de l'expérience et des ressources
de la communauté internationale.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les biotechniques
ne sont pas encore utilisées en Algérie
exceptés les quelques
programmes expérimentaux réalisés dans des
centres de recherche destinés à améliorer des
produits et pratiques agricoles.
1. Structure de la prise de décisions :
2. Renforcement des capacités/technologie :
3. Principaux groupes :
4. Aspects financiers :
5. Coopération régionale/internationale :
|
|
ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES
OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS
FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES
CÔTIÈRES ET PROTECTION,
UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES
BIOLOGIQUES
La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer
était ratifiée en 1996.
Voir aussi les tableaux joints sur les pages suivantes.
L'Algérie participe à l'effort international de
protection du milieu marin. Dans ce cadre, elle agit au niveau
mondial
régional et national.
Durant les 5 dernières années elle a entrepris
les actions suivantes:
- ratification de la Convention Mondiale sur le droit de la mer en
1996 (décret présidentiel n# 96/53 du 22 Janvier
1996).
- signature du protocole relatif à la pollution de la mer
méditerranée par les mouvements
transfrontières des déchets
dangereux.
- institution du plan national d'urgence "Tell Bahr" (décret
n#94/279 du 17 septembre 94) destiné à lutter contre
les
pollutions marines accidentielles au déversement des
hydrocarbures en mer.
- promulgation d'un décret définissant les normes de
qualité des eaux de baignade décret exécutif
n# 93/164 du 10 Julliet
1993.
- étude d'impact et contrôle très
sévère des opérations d'immersion
effectuées en mer.
- étude en vue de la création des parcs marins
destinés à protéger les
écosystèmes marins et côtiers fragiles
notamment:
- les îles Habibas
- la région de Chenoua
- réalisation de nombreux programmes de formation et de
recherche dans le domaine de la mer.
- exécution d'un projet régional de contrôle de
la pollution marine due aux hydrocarbures.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions :Ministère Chargé de l'Environnement
2. Renforcement des capacités/technologie :Besoins en matière de renforcement institutionnel et de transfert de technologie dans le domaine des sciences de la mer et de l'Aménagement du littoral.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : (voir status) Coopération avec le PNUE et la Banque Mondiale et la C.E.E.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques) | ||||
Population des zones côtières | ||||
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage) | ||||
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Effort de pêche (nombre d'unités de production) |
|
| ||
Gens de mer
|
|
|
|
Chapitre 17 (Océans) suite :
Indiquer, dans les cases de la colonne de gauche ci-dessous: | Indiquer, dans les cases de la colonne de droite ci-dessous: |
Aux fins d'utilisation, le degré d'importance: | Aux fins d'utilisation, le degré d'exécution: |
*** = trés important | *** = parfaite exécution |
** = important | ** = bonne exécution - des lacunes en passe d'être comblées |
* = pas important | * = piètre exécution |
N = sans objet | O = pas d'exécution; N = sans objet |
TABLEAU I. LES ACTIVITÉS CI-APRÈS ONT ÉTÉ EXAMINÉES PAR LE MÉCANISME DE COORDINATION APPROPRIÉ POUR LA GESTION INTÉGRÉE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES ET MARINES ET DE LEURS RESSOURCES.
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Formuler et appliquer les politiques d'utilisation des terres et de l'eau et d'implantation. | ||
B. Mettre en oeuvre les plans et programmes de gestion intégrée des zones côtières et marines et de développement durable aux niveaux appropriés. | ||
C. Établir des profils des côtes en indiquant les zones critiques, notamment les zones érodées, les modes d'évolution des processus physiques, les conflits entre utilisateurs et les priorités en matière d'aménagement. | ||
D. Évaluer préalablement l'impact sur l'environnement et observer et suivre systématiquement les grands projets et tenir compte systématiquement des résultats lors de la prise des décisions. | ||
E. Établir des plans d'urgence pour les catastrophes naturelles et liées aux activités humaines, notamment les effets probables d'un éventuel changement climatique et d'une élévation du niveau de la mer ainsi que des plans d'urgence en cas de dégradations et pollution artificielles de l'environnement, y compris les déversements d'hydrocarbures et autres matériaux. | ||
F. Améliorer les établissements humains côtiers, en particulier en ce qui concerne le logement, l'eau potable et le traitement et l'évacuation des eaux usées, des déchets solides et des effluents industriels. | ||
G. Évaluer périodiquement l'impact de facteurs et phénomènes externes, pour que les objectifs de gestion intégrée et de développement durable des zones côtières et de l'environnement marin puissent être atteints. | ||
H. Protéger et restaurer les habitats vitaux détériorés. | ||
I. Intégrer des programmes sectoriels de développement durable dans les domaines des établissements humains, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, des activités portuaires et industrielles utilisant ou affectant la zone côtière. | ||
J. Adapter l'infrastructure et créer des emplois différents. | ||
K. Mettre en valeur et former les ressources humaines. | ||
L. Lancer des programmes d'éducation, de sensibilisation et d'information du public. | ||
M. Promouvoir les technologies écologiquement rationnelles et les pratiques durables. | ||
N. Formuler et appliquer simultanément des critères de qualité de l'environnement. |
TABLEAU II. TECHNOLOGIE (MILIEU MARIN)
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Appliquer des méthodes basées sur la prévention, la précaution et la prévision en vue d'éviter la dégradation du milieu marin, ainsi que de réduire les risques d'effets nuisibles à long terme ou irréversibles sur ce milieu. | ||
B. Faire en sorte que les activités qui pourraient avoir des incidences nuisibles importantes sur le milieu marin soient évaluées préalablement. | ||
C. Intégrer la protection du milieu marin aux politiques pertinentes touchant l'environnement général et le développement socio-économique. | ||
D. Mettre au point, en cas de besoin, des mesures d'incitation économique favorisant l'application de technologies non polluantes et d'autres moyens compatibles avec l'internalisation des coûts écologiques, le principe pollueur-payer par exemple, afin d'éviter la dégradation du milieu marin. | ||
E. Améliorer le niveau de vie des populations des zones côtières, en particulier dans les pays en développement, afin de contribuer à réduire la dégradation du milieu côtier et marin. | ||
F. Surveiller de près, à l'intérieur de la zone économique exclusive, l'exploitation de la pêche ainsi que le transport de matières toxiques et autres matières dangereuses. |
TABLEAU III. QUESTIONS D'ASSAINISSEMENT
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Tenir compte des questions d'assainissement lors de la formulation ou du réexamen des plans de mise en valeur des zones côtières, y compris les plans de peuplement. | ||
B. Construire des installations de traitement conformément aux politiques nationales. | ||
C. Répartir des points de déversement sur le littoral de façon à maintenir un niveau acceptable de qualité de l'environnement et faire en sorte que les lieux de conchyliculture, les prises d'eau et les zones de baignade ne soient pas exposés à des agents pathogènes. | ||
D. Promouvoir le traitement primaire des eaux d'égouts municipales déversées dans les cours d'eau, les estuaires et la mer, ou application d'autres méthodes appropriées selon les sites. | ||
E. Adopter et améliorer des programmes de réglementation et de surveillance locaux, nationaux, sous-régionaux et régionaux, en tant que de besoin, pour contrôler le rejet des effluents en adoptant des directives minima concernant les eaux d'égouts et des critères de qualité de l'eau. |
TABLEAU IV. AUTRES SOURCES DE POLLUTION DU MILIEU MARIN, LE GOUVERNEMENT A :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Établi des programmes de réglementation et de surveillance -- ou amélioré ceux qui existent, selon le cas -- pour limiter les émissions de polluants, avec notamment application de techniques de recyclage. | ||
B. Contribué à maintenir la qualité de l'environnement à un niveau acceptable en encourageant les évaluations de risques et d'impact sur le milieu. | ||
C. Encouragé, là où il y a lieu, les évaluations et la coopération régionales face aux émissions ponctuelles de polluants provenant du milieu marin. | ||
D. Pris des mesures en vue de faire cesser les émissions ou rejets de composés organohalogénés dans le milieu marin. | ||
E. Pris des mesures en vue de réduire les émissions ou rejets d'autres composés organiques de synthèse dans le milieu marin. | ||
F. Favorisé le contrôle des rejets d'azote et de phosphore résultant de l'activité humaine qui créent dans les eaux côtières des phénomènes, par exemple l'eutrophisation, qui menacent le milieu ou les richesses marines. | ||
G. Pris des mesures en vue de mettre au point et de faire appliquer des techniques et modes d'utilisation des sols écologiquement rationnels pour limiter le ruissellement vers les cours d'eau et les estuaires d'effluents qui pollueraient ou endommageraient le milieu marin. | ||
H. Encouragé l'utilisation de pesticides et d'engrais qui soient moins nocifs pour l'environnement de même que le remplacement par d'autres méthodes des moyens actuels de lutte contre les ravageurs, et envisagé d'interdire ceux de ces produits qui dégradent l'environnement. | ||
I. Adopté, aux niveaux national, sous-régional et régional, de nouvelles mesures pour freiner les émissions de polluants émanant de sources diffuses, ce qui impose de fortement modifier la gestion des eaux usées et des déchets, de même que les modes de culture, d'exploitation minière, de construction et de transport. | ||
J. Pris des mesures en vue de contrôler et prévenir l'érosion et l'ensablement provoqués par des activités humaines et notamment par les techniques et modes d'utilisation des sols et de construction. |
TABLEAU V. FAIRE FACE AUX GRANDES INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LA GESTION DU MILIEU MARIN ET DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. À CETTE FIN, LE GOUVERNEMENT A ENTREPRIS :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. De coordonner des programmes aux niveaux national et régional pour l'observation des phénomènes liés aux changements climatiques affectant les zones côtières et proches du littoral ainsi que des paramètres de recherche indispensables à la gestion des environnements marins et côtiers dans toutes les régions. | ||
B. D'améliorer la prévision de l'état de la mer pour assurer la sécurité des habitants des zones côtières et l'efficacité des opérations maritimes. | ||
C. D'adopter des mesures particulières pour s'adapter et faire face au risque de changement climatique et d'élévation du niveau des mers en élaborant des méthodes généralement acceptées. | ||
D. De participer à l'évaluation de la vulnérabilité des zones côtières, à l'établissement de modèles et à la formulation de stratégies d'intervention, en particulier pour les zones prioritaires, telles que les petites îles, les régions de basse altitude et les zones côtières critiques. | ||
E. D'identifier les programmes d'observation systématique du milieu marin en cours et prévus, en vue d'intégrer les activités et de fixer des priorités pour résoudre les incertitudes majeures concernant les océans et toutes les mers. | ||
F. De lancer un programme de recherche pour déterminer les effets biologiques sur l'environnement marin de l'accroissement des niveaux de rayonnement ultraviolet par suite de l'appauvrissement de la couche d'ozone. | ||
G. De procéder à une analyse, à des évaluations et à une observation systématique du rôle des océans en tant que puits de carbone. |
TABLEAU VI. ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT AÉRIEN ET MARITIME DANS LES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT
ÉVALUATION | ÉVALUATION | ||
1. Fréquence (vols externes) | 1. Fréquence (navigation externe) | ||
2. Fréquence (vols internes) | 2. Fréquence (navigation interne) | ||
3. Coopération régionale dans le domaine du transport aérien et de l'aviation civile | 3. Coopération régionale dans le domaine de la navigation | ||
4. Coopération internationale | 4. Coopération internationale | ||
5. Viabilité économique de la compagnie aérienne nationale | 5. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) nationale(s) de navigation | ||
6. Viabilité économique de la compagnie aérienne régionale | 6. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) régionale(s) de navigation | ||
7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport aérien | 7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
8. Accès à la formation aux aptitudes que demande le transport aérien à l'intérieur de la région | 8. Formation régionale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport aérien | 9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport maritime | ||
10. Adhésion à l'OACI |
ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES
RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ :
APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN
VALEUR, DE LA
GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
Pour cela il a été adopté une approche
intégrée de gestion et d'utilisation rationnelle de
la ressource et ce par:
- la création d'un conseil National de l'eau;
- la création de cinq comités régionaux de
bassins hydrographiques;
- la révision et l'adoption d'un nouveau code des eaux;
- la réalisation de nouvelles stations d'épuration
d'eaux usées destinée à protéger la
qualité des ressources en eau;
- l'établissement de la carte nationale de la qualité
des eaux superficielles;
- établissement d'une taxe d'assainissement fixée
à 20% de la facture de consommation en eau potable et
industrielle;
- l'institution d'une redevance d'économie d'eau dont le
taux varie de 2 à 4% suivant les régions;
- l'institution d'une redevance de la qualité de l'eau dont
le taux varie de 2 à 4% suivant les régions;
- la création d'un Fonds National de gestion
intégrée de ressources en eau.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : En vue de rendre
les ressources en eau disponibles pour les différents
usages, l'Algérie a
entrepris durant les cinq dernières années des
efforts considérables pour leur mobilisation et leur
protection.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire.
2. Renforcement des capacités/technologie : Nécessité de transfert technologique et de renforcement des capacités
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Budget de l'Etat et financement BIRD
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3) | ||||
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES
TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL
ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX
Des efforts sont cependant entrepris pour tenter de
maîtriser les connaissances de base concernant les aspects
sécuritaires de leur manipulation, transport et utilisation
notamment dans les domaines industriels, agricoles et
alimentaires.
C'est ainsi que la mise sur le marché des produits
chimiques, utilisés dans l'agriculture (pesticides,
herbicides et
autres...) sont désormais soumis à une autorisation
préalable d'une commission inter-ministérielle
instituée à cet effet.
La fabrication des produits chimiques toxiques est en outre
assujettie à une autorisation préalable de
fabrication
délivrée après avis des services
chargés de l'environnement.
L'utilisation de certains produits chimiques toxiques est
désormais interdite - C'est le cas des PCB et bientôt
les CFC.
En milieu professionnel de nombreuses dispositions ont
été prises par la protection des travailleurs contre
les produits
chimiques et toxiques.
Dans ce cadre, il a été institué en 1996
un Conseil National d'Hygiène, de Sécurité et
de Médecine de Travail.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les substances
chimiques toxiques constituent une préoccupation majeure des
pouvoirs
publics en Algérie - L'utilisation sécuritaire de ces
produits demeure un objectif à atteindre du fait de
l'insuffisance des
données des moyens et des ressources pour évaluer les
risques inhérents à l'utilisation de ces produits:
1. Structure de la prise de décisions : Secrétariat d'Etat Chargé de l'Environnement
2. Renforcement des capacités/technologie : Nécessité de transfert technologie propre.
3. Principaux groupes : Industrie.
4. Aspects financiers : Budget de l'Etat.
5. Coopération régionale/internationale : Banque Mondiale.
|
|
ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y
COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE
DÉCHETS DANGEREUX
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination
Observations additionnelles se rapportant au présent
chapitre
- La production des déchets dangereux en Algérie est
relativement importante (environ 300.00 t/an). Leur
élimination sans
danger pour l'environnement est une préoccupation permanente
des pouvoirs publics et nécessite des installations
appropriées, des ressources financières importantes
et des capacités techniques et scientifiques.
- L'Algérie s'effforce depuis quelques années
à réunir ces moyens par le recours à la
coopération internationale.
- Dans ce cadre il a été réalisé durant
les cinq dernières années l'inventaire de
déchets produits en Algérie ainsi que les
sources de production de ces déchets. Cette étude a
abouti a un programme d'investissement destiné à
dépolluer la région
Nord Est du pays financé par la Banque Mondiale à
hauteur de 78 millions de dollars US. Un autre programme
d'investissement évalué à environ 40 millions
de dollars sera financé par la BEI au cours de
l'année prochaine.
- Par ailleurs des dispositions réglementaires sont prises
dans le cadre des études d'impact pour empêcher la
réalisation
des projets industriels générateurs de déchets
dangereux et de ne pas autoriser les opérations
d'importation des déchets
dangereux ou d'exportation vers les pays qui n'ont pas les
possibilités de les traiter de façon
écologiquement rationnelle.
- Dans ce cadre l'Algérie a signé le protocole
relatif à la prévention de la pollution de la mer
Méditerranée par les
mouvements transfrontieres des déchets dangereux et envisage
prochainement la signature de la convention de Bâle et celle
de Bamako.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère Chargé de l'Environnement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Nécessité de transfert de technologie propre.
3. Principaux groupes : Industrie.
4. Aspects financiers : Budget de l'Etat et financement BIRDL.
5. Coopération régionale/internationale : La Banque Mondiale.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 19__ | ||
Production de déchets dangereux (t) | ||||
Importation de déchets dangereux (t) | ||||
Exportation de déchets dangereux (t) | ||||
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2) | ||||
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET
QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES
En outre l'Etat a pris de nombreuses mesures d'ordre
législatif réglementaire, organisationnel et
incitative pour
promouvoir une politique d'élimination saine des
résidus urbains, créer des mécanismes de
financement (taxes,
redevances) et appliquer le principe du "pollueur payeur".
Malgré ces efforts, il reste beaucoup à faire en
particulier pour éliminer de façon écologique
les déchets solides et
épurer convenablement les eaux usées.
En 1996, le Gouvernement a adopté une stratégie
d'action pour une gestion écologiquement rationnelle de
déchets
solides urbains qui repose sur les principes suivants:
- la généralisation des décharges
contrôlées;
- la traitement industriel de déchets dans les grandes
villes;
- la valorisation des déchets par la réutilisation et
le recyclage;
- l'application de principe du pollueur payeur;
- l'exécution des services de collecte à toutes les
populations agglomèrées.
La même démarche a été
adoptée par le Gouvernement durant cette année en ce
qui concerne les eaux usées qui
bénéficient désormais d'une stratégie
d'action qui repose sur les principes suivants:
- Epuration des eaux usées par la réhabilitation des
stations d'épuration en panne et la construction de
nouvelles stations
- La réutilisation sécuritaire des eaux usées
épurées.
- L'application du principe du pollueur payeur.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les résidus
urbains constituent la principale source de dégradation de
l'environnement et
de détérioration de l'hygiène publique. C'est
le domaine où l'Etat a consenti le plus d'investissement
particulièrement pour
réaliser des moyens et des infrastructures
nécessaires d'évaluation des eaux usées et des
déchets solides.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales.
2. Renforcement des capacités/technologie : Nécessité de renforcement des capacités d'intervention des Collectivités Locales.
3. Principaux groupes : Collectivités Locales.
4. Aspects financiers :Budget de l'Etat.
5. Coopération régionale/internationale :Coopération Algéro-Allemande, la Banque Mondiale.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Production de déchets industriels et urbains (t) | ||||
Déchets évacués (kg/habitant) | ||||
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets | ||||
Taux de recyclage des déchets | ||||
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant) | ||||
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an) | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS
RADIOACTIFS
Compte tenu de l'extrême sensibilité et du haut
danger liés au transfert et au stockage de ce type de
déchet, des
mesures de contrôle draconiennes avaient été
imposées par les pouvoirs publics.
Ces déchets sont présentement
conditionnées selon des techniques et des règles
internationalement accéptées.
Ils sont transportés sous haute surveillance et leur
élimination s'effectue dans des zones complètement
isolées dans le
Sahara du pays.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les déchets
radioactifs en Algérie résultent de l'utilisation des
radionucleides en médecine,
pour la recherche et dans l'industrie.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.
2. Renforcement des capacités/technologie : Intervention des capacités nationales.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
|
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA
PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE
DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCALCh. 24 : ACTION
MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE | La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes : Aucune information.
24.b le nombre de femmes occupant des postes de décision.
Pourcentage de femmes : 1992 1996 dans la conduite des affaires publiques % ____ 3% au parlement % ____ 5% au niveau des collectivités locales % ____ ____
24.2.e évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe. Programmes et matériels pédagogiques
24.2.f and 24.2.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable. Politiques/stratégies
24.2.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Après sa participation à la 4ème conférence mondiale sur les femmes, et son adhésion à la convention à Copenhague, l'Algérie a mis en place un Comité National Permanent du suivi des recommandations de la 4ème conférence mondiale. Une série de décisions, études et recommandations ont été mises en oeuvre pour assurer une meilleure participation de la femme dans le processus de développement global que connait l'Algérie.
Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET
DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE. | 25.4 établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21. Nommez les organismes de jeunes pertinents (les 3 ou 4 plus importants) 1. Conseil Supérieur de la Jeunesse 2. Conseil Supérieur de l'Education 3. Scouts Musulmans Algériens
Décrivez leur rôle dans la vie du pays : 25.6 réduire le niveau de chômage des jeunes Chômage des jeunes 25.5 veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés. L'objectif fixé dans Action 21 : nationalement
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : La jeunesse constitue la grande majorité de la population algérienne. Elle est de ce fait associé au processus de décision et de gestion du pays à travers : - le Conseil Supérieur de la Jeunesse; - le Programme d'Action du Ministère de la Jeunesse qui développe tout en réseau de structures de soutien aux jeunes telles que les maisons de jeunes, les centres d'animation et d'information de la jeunesse, etc. - sa participation et son intégration dans les institutions de l'Etat: Gouvernement, Collectivités Locales et Assemblées consultatives D'une part, la mise en place d'un Fonds pour l'emploi des jeunes, permet à ces derniers de créer des coopératives et entreprises de services et de production dans beaucoup de domaines et favorise la résorption du fort taux de chômage de cette couche sociale.
Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU
RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE
LEURS COMMUNAUTÉS. | 26.3.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés :
26.3.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales
26.3.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Le Gouvernement Algérien associe le mouvement associatif qui est déjà dans la quasi-totalité des conseils nationaux et de comités de travail spécialisés dans des questions variées, économiques, sociales, politiques... (CNT, CNES, CSJ...) Un dialogue permanent est ainsi établi entre les pouvoirs publics et les ONGs. Par ailleurs, le Gouvernement oeuvre à la promotion du mouvement associatif en lui assurant de substantielles subventions pour lui permettre de concrétiser ses programmes d'actions, en faveur des populations défavorisées et vulnérables notamment.
Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES :
PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE. | 27.5 mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables. 27.6 passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application. 27.8 encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21. 27.7 instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Conscient du rôle majeur des ONGS dans la prise en charge de la sensibilisation et de l'éducation des différentes couches de la population aux problèmes de préservation de l'environnement, l'Etat favorise l'emergence du mouvement associatif spécifique à ce domaine afin de libérer les energies sociales. C'est ainsi que le secteur de l'environnement compte à ce jour, près de 200 ONGS qui activent aux niveaux local, régional et national. L'Etat, par le biais du Secrétariat d'Etat Chargé de l'Environnement, consulte, encourage et soutien financièrement à travers le Fonds National pour l'Environnement des actions entreprises par les ONGS et qui participent à la mise en oeuvre des programmes d'action en faveur de la préservation de l'environnement.
Ch. 28 : INITIATIVES DES
COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21. |
28.2.d encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : La mise en place des inspections de l'environnement au niveau des wilyas du pays, qui a débutée en 1996 et qui s'achèvera en 1997, permettra de mobiliser les structures des autorités locales et la société civile dans la mise en oeuvre du programme d'actions au moyen et long terme du Gouvernement en matière de préservation de l'envirnnement conformément aux objectifs de l'Agenda 21. D'autre part les pouvoirs publics favorisent et soutienent financièrement la création d'associations locales qui permettent d'organiser et de regrouper les energies et par délà de participer à la prise de décision locale.
Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS. | 29.2 pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21. 29.3 a à e (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE
L'INDUSTRIE. | 30.6 augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée.
30.18.a encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs.
Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine : Un programme d'utilisation rationnel des ressources naturelles exite dans différents domaines et particulièrement l'eau, la pêche, et les ressources minières. De même il y a lieu de mentioner l'initiation de politiques de recyclages et de réductions des déchets.
30.18.b accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE. | 31.3.b favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public.
31.9 accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement.
Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Dans la mesure où, les réalisations de brochures de vulgarisation des problèmes liés à la préservation de l'environnement sont continues et que des émissions de télévision et de radio hebdomadaires contribuent à la vulgarisation et à la sensibilisation du grand publics, un grand effort est entrepris et maintenu par la communauté scientifique pour promouvoir un développement durable. Plusiers audits environnementaux sont en cours de lancement et de manière générale on peut mentionner l'élaboration du Plan National d'Action Environnementales (PNAE) dont le lancement débutera au début de 1997 avec l'aide de la Banque Mondiale.
Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES
AGRICULTEURS. | 32.5.c promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables.
32.5.e élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables.
32.5.f accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
|
ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET
MÉCANISMES FINANCIERS
Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes
financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21
qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une
perspective plus large, les politiques financières
nationales (y compris APD) intérieures et
extérieures.
Sont inscrites au budget de l'Etat, les opérations
d'études et d'investissement. Les apports exterieurs sont
souvent
affectés à des actions de renforcement de
capacités.
A travers le secteur de l'environnement, le budget de l'Etat
enregistre des recettes par le biais de la perception de
taxes touchant à l'assainissement, à
l'enlèvement des ordures et à la consommation d'eau
potable et industrielle.
Ces différentes taxes permettent d'assurer la
participation des acteurs socio-économique à la
protection de
l'environnement.
Il en est de même pour le Fonds de l'environnement qui
constitue un instrument approprié pour la prise en charge
des
activités du secteur notamment en matière d'aides aux
ONG, de sensibilisation, d'éducation et d'information du
public. Ce
fonds est alimenté par le recouvrement de la taxe sur les
activités polluantes.
En ce qui concerne la réhabilitation des Entreprises,
ces dernières imputent sur leurs propres ressources toutes
les
actions visant à réhabiliter le potentiel de
production.
Le fonctionnement et l'équipement des services de
l'environnement sont financés par le budget de l'Etat. Il
s'agit des
services centraux et des structures locales. Ce même budget
prend en charge également l'endettement exterieur
déstiné au
projets de l'environnement.
Il faut noter que les ressources de l'Algérie sont
limitées et n'arrivent pas à faire face aux besoins
financiers des
priorités de l'Agenda 21.
Il faut noter que les ressources actuelles ne suffisent pas
à faire face aux besoins financiers pour l'application de
l'Agenda 21. Des Fonds supplémentaires devraient être
fourmis par la communauté internationale sous forme de dons
ou à
des conditions concessionnelles conformément aux engagements
contractés lors du sommet de Rio.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Les
différents programmes concernant l'environnement sont
financés par le budget de
l'Etat et par des sources de financement exterieures émanant
d'Institutions financières internationales ou
Régionales ou qui
s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre de conventions
internationales. Ce type de financement provient également
d'accords découlant de la coopération
bilatérale.
Questions de politiques d'APD
L'Algérie est un pays bénéficiare d' APD.
|
1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | ||
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.) | ||||||
Moyenne pour 92-93 | Moyenne pour 94-96 | |||||
Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB | ||||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE
TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES,
COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS
Cette question est également traitée dans chaque
chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On
présente
sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques
suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait
au chapitre 34.
C'est ainsi que les prestations et matériels
importés par les organismes nationaux de recherche dans le
cadre de la
coopération internationale sont entièrement
exonérés de droits et taxes.
L'Etat, à travers l'Agence pour la promotion des
investissements privés accordent des exonérations
fiscales pour des
projets d'investissement environnementaux appartenant au secteur
privé.
L'Etat Algérien continue également à
accorder des bourses de formation post universitaire pour
l'acquisition des
technologies environnementales.
Par ailleurs il faut ajouter que les institutions
Algériennes sont de plus en plus raccordées aux
différents réseaux
d'information qui existent dans le monde notamment le réseau
INTERNET.
Dans le cadre de la coopération internationale quelques
initiatives ayant favorisé la transfert technologique ont
été
entreprises en particulier dans le cadre du Programme METAP (Banque
Mondiale et BEI) et dans le cadre du Protocole de
Montréal grace auquel des entreprises Algériennes ont
opéré des transferts technologiques pour mettre un
terme à
l'utilisation des technologies utilisant les substances qui
appauvrissent la couche d'ozone.
Il faut noter cependant que les opérations de
transferts technologiques demeurent ponctuelles et de nombreux
obstacles
restent à sourmonter pour leur developpement.
Aucun accord à long terme n'a pu être
réalisé entre l'Algérie et les pays
détenteurs des technologies en dépit des
engagements pris par les pays industrialisés dans l'Agenda
21.
MOYENS D'ACTION :
PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS
ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX,
RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION : Le transfert
de technologies et le renforcement des
capacités institutionnelles constituent un objectif majeur
pour les pouvoirs publics Algériens. En dépit des
contraintes
budgetaires de nombreuses mesures ont été prises dans
ce domaine.
Décrivez toute action engagée au niveau
national ou local concernant les efforts déployés
pour promouvoir des modes de
production non polluants et/ou les concepts
d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation,
arrangements financiers
préférentiels, diffusion d'information et
modification des appareils juridiques ou réglementaires.
Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.
Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.
|
ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU
SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
Etapes franchies pour renforcer le niveau scientifique pour
améliorer l'évaluation, le renforcement de
capacités
scientifiques à long terme.
Le secteur de la recherche a connu ces dernières
années une évolution juridique et institutionnelle
remarquable par
notamment:
- La préparation d'une loi programmation sur la recherche
scientifique
- La création d'agences pour la recherche dans les domaines
de la Santé, de l'Agriculture et ressources en eau, de la
Construction, de l'Urbanisme, de l'Aménagement du Territoire
et de l'Environnement, des matières premières et des
technologies et des Sciences fondamentales.
- La mise en place de commissions intersectorielles de promotion,
de programmation et d'évaluation de la recherche.
- La création d'une agence pour la valorisation des
résultats de la recherche.
MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE,
AMÉLIORER L'APPAREIL
SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA
CAPACITÉ DANS CE DOMAINE
:
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR
SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA
RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : La recherche scientifique
en Algérie est axée plus particulièrement sur
les
questions ayant un impact sur le développement
économique et social pour lesquels des solutions doivent
étre trouvées
notamment dans les domaines de la santé, de l'agriculture,
de l'habitat, des matières premières et des
technologies de
pointe.
Année | |||
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental | 1993 | ||
Total des montants dépensés pour la
recherche et le développement expérimental (équiv. dollars É.-U.) | 1993
| ||
nombre de projets 2200 | |||
nombre d'entités où s'effectue la recherche 126 | |||
Répartition des chercheurs par secteur | |||
M.E.S.R.S. 75% | |||
Agriculture 13% | |||
Santé 4% | |||
Industrie 2% | |||
Autres
6%
|
ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE
L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE
L'INFORMATION
Ce principe, consacré dans les lois fondamentales du
pays, est appliqué progressivement en fonction des
possibilités
financières et institutionnelles. Il s'applique
conformément aux priorités de l'Agenda 21 à
savoir:
Les groupes majeurs jouent un rôle éssentiel dans
la protection de l'environnment et du développement durable.
Les
Associations de jeunes, de femmes, d'agriculteurs ainsi que les
Collectivités Locales sont de plus en plus impliqués
dans le
processus de décision en matière d'environnement et
jouent actuellement un rôle de premier plan dans la
sensibilisation et
la participation pour l'exécution des programmes ayant trait
à l'environnement at au développement durable.
Les ressources financières de toutes les
activités ayant trait à l'éducation, la
sensibilisation et la formation proviennent
pour l'essentiel du budget de l'Etat.
Le Fonds National du l'Environnement, institué en 1992,
participe également de façon substantielle au
financement de
ces activités.
Il est a signaler que les mécanismes internationaux de
financement de ces activités, prévus par l'Agenda 21
ne sont pas
encore pleinement opérationnels.
a) Réorientation de l'éducation vers la
réalisation d'un développement durable
Réorientation de l'éducation vers un
développement durable par l'intégration dans les
programmes d'enseignement primaire, secondaire et universitaire
d'éléments et d'activités se rapportant
à l'environnement et au développement durable.
b) Sensibilisation accrue du public La mise en oeuvre de
programme, orientés ver l'information et de sensibilisation
dans le domaine de l'environnement et du développement
durable par l'organisation quasi permanente de journées
d'informations et d'études. Les journées
commémoratives de l'Environnement de l'arbre, de l'ozone, de
la santé, de la
mer, etc...sont régulièrement organisées et
mise à profit pour une large médiatisation des
problèmes écologiques.
c) Promotion de la formation La mise en oeuvre de programmes de
formation dans le domaine de l'environnement et du
développement durable dans plusiers universités
Algériennes.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
L'éducation, la sensibilisation du public et la formation
dans le domaine de
l'Environnement et du développement durable constitue pour
les pouvoirs publics algériens les fondements de la
politique
nationale de développement économique et sociale.
1987
1990
1992
Dernière
année
connue
1995
Taux d'alphabétisation des hommes
Taux d'alphabétisation des femmes
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle
primaire (1986-97)
Nombre moyen d'années de scolarité
% du PNB dépensé pour l'éducation
Nombre de filles pour 100 garçons dans le
secondaire
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population
active
ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES
NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT
Le renforcement des capacités nationales est
traité également dans les chapitres consacrés
aux secteurs.
bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici
comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce
domaine.
Pays en développement : Vous pourriez peut-être
décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de
renforcement des
capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous
changements intervenus dans le domaine de la coopération
technique.
De nombreuses actions ont été
réalisées dans le cadre des programmes nationaux
et/ou des interventions des
institutions des Institutions internationales ou régionales
(Banque Mondiale, PNUD, PNUE, PAM, BEI, METAP), des
conventions internationales et des relations bilatérales.
A travers les projets de développement financés
par ces Institutions ou des dons octroyés à des
opérations spécifiques,
les priorités ont été données aux
aspects liés au renforcement des capacités
institutionnelles et juridiques. Il en est de
même pour le volet concernant les études.
Il faut signaler toutefois que les études issues de ces
recommandations ne sont pas toujours mises en oeuvre notamment
en ce qui concerne les aspects investissements.
Dans ce domaine, l'Algérie a engagé en 1996 dans
le cadre du METAP un programme estimé à 7 millions de
dollars
pour 4 projets de capacités.
Avec la Banque mondiale un prêt de 10,5 millions de
dollars a été affecté au renforcement
institutionnel et juridique
du secteur de l'environnement. Cet aspect est également pris
en charge avec le PNUD pour un montant de 1,8 millions de
dollars en cofinancement.
Il en est de même pour la coopération
bilatérale avec la République d'Allemagne où
un don d'un montant de 7 millions
de dollars a été affecté au renforcement des
capacités des institutions environnementales.
Par ailleurs, il y a lieu de signaler l'affectation en 1996
dans le cadre du METAP de 600,000 dollars US destinés
à la
réalisation du Plan National d'Action pour
l'environnement.
En matière d'investissement deux entreprises nationales
ASMIDAL et ENSIDER ont bénéficié de
prêts de la Banque
Mondial pour respectivement 35 millions de dollars et 32,5 millions
de dollars en vue de renforcer leur capacité en
matière de protection de l'environnement et de
dépolluer deux grands complexes industriels.
Dans le domaine du changement climatique, un don de 310.000
dollars a été mis en place dans le cadre de la
convention cadre sur les changements climatiques pour le
renforcement des capacités.
L'Algérie a également
bénéficié de 10 millions de dollars dans le
cadre du protocole de Montréal pour éliminer les
CFC utilisés par des entreprises nationales.
Aussi, la coopération internationale constituerait le
cadre adéquat pour la prise en charge du financement
d'investissement devant permettre aux capacités nationales
d'atteindre leurs objectifs et l'efficacité recherché
par l'Agenda
21 en matière d'environnement et de developpement
durable.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE
RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS
NATIONALES : Au cours des dernières années des
progrès sensibles ont été enregistrés
en matière de renforcement des
capacités.
ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS
INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX
Ch. 38 : Bref résumé de toute action
particulière du système des Nations Unies concernant
ce pays ou État :
Toutes les organisations du système des Nations Unies jouent un rôle fondamental dans la mise en oeuvre de l'Agenda 21 dans le cadre d'une répartition de tâches convenable et conforme à leurs domaines respectif de compteténce. Faute de bilan global des activités entreprises dans ce domaine par les organisations, il n'est pas possible d'évaluer les efforts entrepris ou de tirer les conclusions sur l'efficacité et l'impact de ces activités sur les pays. Il demeure entendu que de façon générale les efforts entrepris par le système des Nations Unies pour la mise en oeuvre de l'Agenda 21 sont appréciables et reste toutefois et deça des aspirations profondes des pays en développement en matière de satisfaction des besoins pour financer les objectifs de l'Agenda 21 et permettent l'acces au propres et au bien être social.
|
ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET
MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX
Ch. 39: La question des instruments juridiques
internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels
pertinents.
Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a
pas encore été rendu compte) auxquels on a
adhéré et qui se rapportent à Action 21 :
L'Algérie a souscrit ces dernières années
à un ensemble d'instruments
juridiques internationaux qui s'inscrivent dans le cadre de la mise
en oeuvre de l'agenda 21. Il s'agit notamment: - de la Convention sur la diversité biologique - de la Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone - du Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone - de la Convention-cadre sur les changements climatiques - de la Convention mondiale sur la lutte contre la désertification - du Protocole sur les aires spécialement protégées d'importance méditerranéenne - du Protocole relatif à la prévention de la pollution de la mer Méditerranée par les mouvements transfrontières de déchets dangereux.
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Chapitres d'Action 21 | Très bonnes | Bonnes | Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes | Médiocres | Observations | |
2. | Coopération et commerce internationaux | |||||
3. | Lutte contre la pauvreté | |||||
4. | Modifications des modes de communication | |||||
5. | Dynamique démographique et durabilité | |||||
6. | Santé | |||||
7. | Établissements humains | |||||
8. | Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions | |||||
9. | Protection de l'atmosphère | |||||
10. | Planification et gestion intégrées des ressources en terres | |||||
11. | Lutte contre le déboisement | |||||
12. | Lutte contre la désertification et la sécheresse | |||||
13. | Mise en valeur durable des montagnes | |||||
14. | Promotion d'un développement agricole et rural durable | |||||
15. | Préservation de la diversité biologique | |||||
16. | Biotechniques | |||||
17. | Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques | |||||
18. | Ressources en eau | |||||
19. | Substances chimiques toxiques | |||||
20. | Déchets dangereux | |||||
21. | Déchets solides | |||||
22. | Déchets radioactifs | |||||
24. | Femmes et développement durable | |||||
25. | Enfants et jeunes | |||||
26. | Populations autochtones | |||||
27. | Organisations non gouvernementales | |||||
28. | Autorités locales | |||||
29. | Les travailleurs et leurs syndicats | |||||
30. | Commerce et industrie | |||||
31. | Communauté scientifique et technique | |||||
32. | Les agriculteurs | |||||
33. | Ressources et mécanismes financiers | |||||
34. | Technologie, coopération et renforcement des capacités | |||||
35. | La science au service d'un développement durable | |||||
36. | Éducation, sensibilisation du public et formation | |||||
37. | Coopération internationale pour le renforcement des capacités | |||||
38. | Arrangements institutionnels internationaux | |||||
39. | Instruments juridiques internationaux | |||||
40. | L'information pour la prise de décisions |
La Constitution de la Banque de données demeure problématique pour tous les domaines de l'Agenda 21. L'accés à l'information fiable et utile à l'echelle internationale est difficile à réaliser. Le raccordement aux différents réseaux d'information qui existent demeure difficilement accessible. Il faut que les pays developpés offrent plus de facilités aux pays en développement pour leur permettre de constituer des Banques de données et de disposer des informations fiables pour la prise de décision.
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1980 | 1993 | Dernière année connue 1996 | ||
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants | ||||
Autres données
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Copyright © United Nations
Department of Economic and Social Affairs
Comments and suggestions: esa@un.org
1 November 1997