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Vérifier au prononcé
INTERVENTION DE MLLE NADJEH BAAZIZ,
PREMIER SECRETAIRE,
MISSION PERMANENTE DE L'ALGERIE AUPRES DES NATIONS UNIES,
A LA 27EME SESSION ORDINAIRE
DU COMITE DE L'INFORMATION
19 AVRIL 2005
Monsieur le Président,
Je voudrais en premier lieu vous exprimer à vous ainsi qu’aux autres membres du Bureau les félicitations et les vœux de succès de la délégation algérienne pour votre élection et vous assurer de son plein appui dans la conduite de votre mandat.
Mes remerciements vont également à M. Sashi Tarroor pour sa déclaration substantielle sur les activités et les perspectives du Département de l’Information ainsi que pour le travail remarquable que lui et son équipe accomplissent.
Je voudrais également indiquer que ma délégation souscrit à la déclaration du Représentant de la Jamaïque en sa qualité de Président du Groupe des 77 et de la Chine.
Monsieur le Président,
Les avancées en matière de technologies de l'information ont permis le rapprochement des peuples et des nations. La transmission et la réception de l'information s'effectuent à des vitesses inimaginables. Certes ces progrès ont réussi à rapprocher les peuples mais ont également provoqué des inégalités. C'est pour cette raison que les Nations Unies, devraient oeuvrer à assurer à tous les pays un accès équitable à ces technologies afin parvenir à combler le fossé numérique qui sépare les pays développés des pays en développement
Les disparités dans l'accès aux nouvelles technologies de l'information constituent un obstacle pour le développement des pays du sud. Il est clair que la réduction des déséquilibres est inséparable d'une action internationale d'envergure pour atteindre les objectifs du Millénaire et contribuer à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des conditions de vie des populations. Nous nourrissons l'espoir que le Sommet mondial sur la Société de l'Information, prévu à Tunis en novembre prochain soit un véritable sommet mondial de la solidarité numérique et offre la possibilité de relever avec succès les défis que posent les nouvelles technologies de l’information.
Monsieur le Président,
La diffusion de l’information par les Nations Unies contribue à accélérer les efforts de paix, de sécurité et de développement de l’Organisation et à les rendre plus efficaces. Nous nous félicitons du travail accompli par le Département qui informe sur d’importantes questions économiques, sociales environnementales et de santé et fait mieux connaître au public un certain nombre d’initiatives politiques et de sécurité de l’Organisation. Nous saluons également les efforts qu’il accompli depuis quelques mois pour faire face à la campagne à laquelle l’ONU est exposée et pour contribuer à la revitalisation de l’Organisation.
Monsieur le Président,
L’utilisation des nouvelles technologies de l’information à l’ONU progresse de plus en plus. Le site des Nations Unies ne cesse de battre des records avec des millions de connexions par jour, ce qui prouve les capacités importantes de l’Organisation. La question du multilinguisme est, importante pour notre Organisation et à ce titre nous sommes satisfaits de la qualité des pages du site web de l’ONU dans les différentes langues utilisées ainsi que la qualité et le service fourni par le Centre de nouvelles. Nous renouvelons notre appel pour que les six langues officielles bénéficient d’un traitement équitable dans le développement des services qu’offrent l’ ONU sur le Web. Les publications du Département ont également enregistrés des progrès en ce qui concerne l’amélioration du caractère multilingue et ces efforts doivent être poursuivis afin que les six langues disposent des mêmes moyens et offrent la même qualité de produit. Nous nous félicitons également de l’augmentation des capacités de radiodiffusion internationale de l’ONU, étant donné que la radio demeure le moyen de communication traditionnel le plus utilisé dans les pays en développements. Le Département devrait poursuivre le renforcement de ce service dans les six langues officielles de l’ONU. Concernant la rationalisation du réseau des centres d’informations des Nations Unies, il est évident que les coûts d’établissement et d’exploitation des pôles régionaux sont élevés et requièrent des infrastructures très développées. Ceci étant, nous considérons que les conditions spécifiques à chaque région doivent être dûment prises en compte et que le dialogue doit prévaloir dans l'élaboration de solutions qui seront retenues. De plus toute démarche dans ce sens devrait se faire au cas par cas et en consultation avec les pays hôtes concernés.Je vous remercie.***