Forte hausse de cas suspects de choléra au Soudan du Sud, selon l'UNICEF

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Forte hausse de cas suspects de choléra au Soudan du Sud, selon l'UNICEF

Traitement du choléra au Soudan du Sud. Photo : MINUSS
Photo : MINUSS
Traitement du choléra au Soudan du Sud. Photo : MINUSS

20 juillet 2016 – Alors que les cas suspects de choléra sont en augmentation au Soudan du Sud, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a annoncé mercredi avoir intensifié ses activités opérationnelles dans le pays.

« L'hôpital universitaire de Juba a rapporté que 69 nouveaux cas suspects ont été hospitalisés mercredi, ce qui porte à 112 le nombre total de personnes actuellement traitées dans la capitale », a déclaré l'UNICEF dans un communiqué de presse, ajoutant que 141 personnes suspectées d'être atteintes de la maladie ont été rapportées au total dans le pays, dont six ont trouvé la mort.

L'UNICEF a toutefois indiqué que le nombre réel de cas de choléra à travers le pays restait à confirmer, en raison du manque d'équipement de laboratoire nécessaire pour obtenir un diagnostic.

Le Fonds a indiqué qu'il travaillait en collaboration avec le Ministère de la santé sud-soudanais et les organismes partenaires, afin de fournir du matériel médical et des services d'assainissement, et de sensibiliser les communautés.

« Une réponse rapide et coordonnée est essentielle pour prévenir une épidémie de choléra », a estimé le Représentant de l'UNICEF au Soudan du Sud, Mahimbo Mdoe, ajoutant que le déploiement d'équipes de réponse rapide était en cours.

L'UNICEF a indiqué qu'il fournissait avec ses partenaires des médicaments, des perfusions et d'autres produits de santé pour traiter la maladie. « Trois tentes de triage ont été érigées pour servir de salles supplémentaires au cas où le nombre de cas continuait d'augmenter », a précisé M. Mdoe, ajoutant que du chlore a aussi été fourni pour être utilisé dans les stations de lavage des mains mises en place dans l'unité d'isolement de l'hôpital de Juba. Ailleurs dans la capitale, a-t-il dit, cinq cellules de réhydratation ont été mis en place afin que les gens qui se sentent malades puissent recevoir des traitements de réhydratation et être pris en charge.

« Dans les sites de protection des civils de l'ONU, où des milliers de personnes continuent de s'abriter suite aux combats qui ont éclaté à Juba il y a près de deux semaines, l'approvisionnement quotidien en eau continuent d'être fourni, en dépit des difficultés initiales d'accès », a ajouté M. Mdoe, précisant que l'eau est ensuite traitée avec du chlore.

 

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